Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a indiqué sur Twitter s’être entretenu lundi avec le Premier ministre britannique, Boris Johnson. Leurs discussions ont notamment porté sur « un nouveau package renforcé » de l’assistance militaire britannique. Ce qu’a confirmé le locataire de Downing Street :
Concrètement, Londres a livré à Kiev des lance-roquettes d’une portée de 80 kilomètres (M270 MLRS), venant en complément des Himars américains, lance-roquettes montés sur des blindés légers, d’une même portée, promis la semaine dernière par Washington.
Dans un entretien à la télévision Rossiya-1 dimanche, le président russe, Vladimir Poutine, a menacé d’autres frappes sur « des sites que nous n’avons pas visés jusqu’à présent », si les Occidentaux fournissaient des missiles de longue portée à l’Ukraine. Selon lui, cela viserait à « prolonger le conflit ».
En réitérant son appel à « ne pas humilier la Russie, pour que, le jour où les combats cesseront, nous puissions bâtir un chemin de sortie par les voies diplomatiques », Emmanuel Macron a déclenché une nouvelle vague de critiques et d’incompréhension au moment où la France entend jouer les médiateurs dans le conflit ukrainien. Cet appel, exprimé vendredi dans un entretien à la presse quotidienne régionale, le chef de l’Etat l’avait déjà lancé dans un discours devant le Parlement européen, le 9 mai.
« Les appels à éviter d’humilier la Russie ne peuvent qu’humilier la France (…) Nous ferions tous mieux de nous concentrer sur la façon de remettre la Russie à sa place », a immédiatement répliqué vendredi le chef de la diplomatie ukrainienne, Dmytro Kouleba.
Invitée de BFMTV/RMC ce lundi, la militante féministe ukrainienne Inna Chevtchenko a estimé qu' « avec ces déclarations, il invit[ait] Poutine à poursuivre la guerre ».
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