Le président turc Recep Tayyip Erdogan a exprimé vendredi son hostilité à l’adhésion de la Finlande et de la Suède à l’Otan, au risque de bloquer l’ensemble du processus qui requiert l’unanimité des membres de l’Alliance atlantique. « Nous n’avons pas un avis positif », a déclaré Erdogan, expliquant qu’il ne « veut pas voir se répéter la même erreur que celle commise lors de l’adhésion de la Grèce ». « Nous suivons actuellement les développements concernant la Suède et la Finlande, mais nous n’avons pas un avis positif, parce qu’ils ont fait une erreur à l’Otan concernant la Grèce auparavant, contre la Turquie », a déclaré le chef de l’Etat à la sortie de la prière du vendredi à Istanbul.
Erdogan a en outre reproché à Stockholm et Helsinki de servir « d’auberge aux terroristes du PKK », le Parti des Travailleurs du Kurdistan classé comme organisation terroriste par la Turquie, mais aussi l’Union européenne et les Etats-Unis. Une fois la décision prise par un pays tiers d’adhérer, les membres de l’Otan doivent en effet accepter à l’unanimité de l’inviter à les rejoindre.
La Russie a recommandé vendredi aux Russes de ne pas se rendre au Royaume-Uni et annoncé durcir les conditions d’obtention d’un visa russe pour les Britanniques, présentant ces mesures comme une réponse aux actions « inamicales » de Londres. « Du fait de l’évolution extrêmement inamicale du Royaume-Uni à l’égard de notre pays (…) nous recommandons aux citoyens russes d’éviter de se rendre en Grande Bretagne », a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères, dans un communiqué dénonçant les difficultés faites aux Russes pour obtenir un visa britannique.
Le Royaume-Uni a visé vendredi des proches du président russe Vladimir Poutine accusés par Londres de financer son train de vie « somptueux », dans une nouvelle vague de sanctions en représailles à l’invasion de l’Ukraine.
Parmi les 12 personnes, proches et financiers, visées par ces sanctions figurent son ex-épouse Lyudmila Ocheretnaya et Alina Kabaeva, une ancienne gymnaste olympique qui « selon les rumeurs serait l’actuelle compagne de Poutine », d’après un communiqué.
Des médias prêtent au président russe une relation avec Alina Kabaeva depuis des années, ce qu’avait démenti Vladimir Poutine en 2008.
« Nous exposons au grand jour et ciblons le réseau occulte qui soutient le train de vie luxueux de Poutine et resserrons l’étau sur sa garde rapprochée », a déclaré dans le communiqué la ministre britannique des Affaires étrangères Liz Truss.
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