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Le 9 juillet 2020
Sénat : un rapport alarmant sur l’islam politique en France

«L’islamisme radical est polymorphe, s’insinuant dans tous les aspects de la vie sociale et tend à imposer une nouvelle norme sociale en se prévalant de la liberté individuelle.» […]
«On pose un sujet de société: toute la France, sauf l’Ouest, est touchée par un islam radical», prévient la rapporteur, la sénatrice LR Jacqueline Eustache-Brinio (Val-d’Oise). «Aujourd’hui, en France, on assigne à résidence des gens au nom d’une norme religieuse. On ne peut pas l’accepter. C’est maintenant ou jamais qu’il faut réagir», met-elle en garde.
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Une rapporteuse de l’ONU appelle la Belgique à obtenir le rapatriement d’un djihadiste condamné à mort

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Parti rejoindre le groupe djihadiste État islamique (EI) en Syrie, l’Anversois Bilal Al Marchohi s’était rendu aux troupes américaines lors de la chute de la ville de Raqa, un fief de l’EI (alias Daech, selon son acronyme arabe) situé dans le nord du pays, en octobre 2017. Il avait ensuite été livré à l’Irak voisin, où il a été condamné à mort par pendaison en mars 2019, tout comme un autre Belge, Tarik Jadaoun, en mai de la même année.
« J’encourage le gouvernement (belge) à redoubler les efforts afin d’assurer que M. Al Marchohi puisse être rapatrié en Belgique dans les meilleurs délais pour qu’il soit traduit en justice et jugé de manière conforme au droit international« , a écrit Mme Callamard dans une lettre datée du 7 mai et automatiquement rendue publique par l’ONU après deux mois – sans que le gouvernement belge ne lui ait répondu dans ce délai, selon l’avocat Alexis Deswaef.
« Je souhaite réitérer les préoccupations déjà exprimées dans la lettre précitée du 19 septembre 2019, notamment pour ce qui concerne encore une fois et avant tout le respect du droit à la vie de M. Al Marchohi » […]
Canada : l’administration a «perdu la trace» de 35.000 étrangers expulsables

Chargée de ces renvois, l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) n’a plus de nouvelles de 34.700 étrangers, principalement des demandeurs d’asile déboutés qui font l’objet d’une mesure de renvoi exécutoire, relève le Bureau du vérificateur général du Canada dans ce rapport.
Les 15.300 autres cas inscrits dans l’inventaire «des cas à traiter» visaient des personnes que l’Agence pouvait localiser, et qui étaient en attente d’expulsion souvent depuis plusieurs années, constate le rapport de la vérificatrice Karen Hogan officier du parlement.
«L’accumulation de mesures de renvoi exécutoires est un problème qui perdure au sein de l’Agence des services frontaliers du Canada», souligne le Bureau du vérificateur, équivalent canadien de la Cour des comptes en France. «La plupart des mesures étaient exécutoires depuis de nombreuses années et concernaient notamment des criminels et des demandeurs d’asile déboutés», ajoute le rapport. […]
Migration : la présidence allemande de l’UE prudemment optimiste sur la réforme du système d’asile (RAEC)

Quelques jours après le début de la présidence allemande de l’Union européenne, Berlin veut avancer sur la très complexe réforme du droit d’asile. Avant une rencontre informelle et par vidéo avec ses homologues, le ministre de l’Intérieur allemand a déclaré mardi matin : « Il est honteux que nous n’ayons pas trouvé de solution pour la prise en charge des demandeurs d’asile, cinq ans après la crise migratoire ». Une déclaration faite au moment où les 180 migrants du navire humanitaire Ocean Viking ont finalement été autorisés à débarquer en Sicile après neuf jours de blocage. Après sa visio-conférence avec ces homologues Horst Seehofer s’est voulu prudemment optimiste.
[…] Le ministre veut mettre fin à de laborieuses négociations et trouver une solution globale. Ceux qui ne souhaiteront pas prendre en charge des migrants pourraient participer financièrement ou avec du personnel à une politique d’asile commune.
« Je souhaite que ces demandes d’asile soient traitées aux frontières extérieures de l’Union européenne, que le rapatriement des personnes qui ne peuvent en profiter soit organisé. Mais il faut troisièmement une procédure légale permettant une migration économique vers l’Europe sans recours au droit d’asile », a-t-il déclaré.
La Commission européenne doit présenter en septembre des propositions pour un pacte migratoire attendu depuis longtemps. […]
L’UE envisage un nouveau système pour contrôler les refoulements illégaux de migrants
La Commission européenne indique qu’elle pourrait maintenant proposer un nouveau système pour surveiller les refoulements illégaux de migrants – alors que les preuves d’abus par la Croatie et la Grèce s’accumulent.
S’adressant aux députés européens ce lundi 6 juillet, la commissaire européenne aux affaires intérieures, Ylva Johansson, a déclaré qu’il fallait faire plus pour que les États de l’UE respectent les droits fondamentaux tout en surveillant les frontières.
« Il est temps de se demander si nous devons également mettre en place un nouveau mécanisme pour surveiller et vérifier les rapports de refoulement », a-t-elle déclaré.
Aucun détail n’a été donné. […]
L’UE va discuter de la traite des êtres humains avec les États africains
Les ministres d’Algérie, de Libye, de Mauritanie, du Maroc et de Tunisie participeront lundi à une conférence sur la lutte contre le trafic d’êtres humains. La Commission européenne a indiqué que l’Italie était l’hôte de l’événement. « J’espère que cette conférence permettra de créer des partenariats pour lutter contre la traite des êtres humains », a déclaré Ylva Johannson, commissaire européenne chargée des affaires intérieures.
Garges-lès-Gonesse : le rappeur « Blasphème » jugé pour une tentative de meurtre

Garges : le passé violent de l’accusé passé au crible
Blasphème, de son nom de rappeur, est accusé d’avoir tenté de tuer un homme en 2017. La cour d’assises s’est penchée sur son passé de violence. Une époque depuis longtemps révolue selon lui.
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L’article dans son intégralité sur Le Parisien
« Piégé », « pris en otage », « gêné » : le langage corporel du prince Harry décrypté par une experte
Dans le Daily Mail ce mardi 7 juillet, une experte en langage corporel a été invitée à analyser l’attitude du prince Harry dans sa dernière vidéo avec Meghan Markle au sujet du Commonwealth. Selon la professionnelle, le prince avait l’air “mal à l’aise” et « piégé” durant son allocution.
Dans une vidéo publiée ce mardi 7 juillet, le prince Harry a estimé que le Commonwealth, dirigé par sa grand-mère la reine Elisabeth II, devrait “reconnaître” les erreurs liées à son passé colonial. Pour faire cette déclaration, l’homme était accompagné de sa femme Meghan Markle. Rapidement, les internautes ont commenté les propos “maladroits” du prince sur les réseaux sociaux. Ils ont également remarqué son comportement étrange lors de son allocution. Un internaute a même déclaré que le prince avait l’air d’un “otage” dans la vidéo.
Un langage corporel qui ne trompe pas
Dans les colonnes du Daily Mail, Judi James, experte en langage corporel, a analysé l’attitude du prince Harry dans cette vidéo. Elle estime que son comportement était “étrange” et que sa position par rapport à la caméra donnait l’impression qu’il était “piégé ». La femme note également que l’homme, contrairement à Meghan Markle qui a un regard solide, détourne le regard lorsqu’elle parle et semble “gêné”. Lorsque Meghan Markle prend la parole, Harry gesticule et ne sait pas où se mettre, explique Judi James. Selon elle, Meghan Markle prend toute la place.
Vu du Canada : la « cancel culture », la censure, la gauche… « Les nouveaux curés de l’ordre moral »

Les nouveaux curés de l’ordre moral…
Des voix s’élèvent pour dénoncer l’intolérance d’une certaine gauche. Et vu du Québec, cela devrait nous intéresser tout particulièrement.
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«L’échange libre des informations et des idées, qui est le moteur même des sociétés libérales, devient chaque jour plus limité. La censure, que l’on s’attendait plutôt à voir surgir du côté de la droite radicale, se répand largement aussi dans notre culture : intolérance à l’égard des opinions divergentes, goût pour l’humiliation publique et l’ostracisme, tendance à dissoudre des questions politiques complexes dans une certitude morale aveuglante. Nous défendons le principe d’un contre-discours solide et même caustique de toutes parts.
Or, les appels à sanctionner rapidement et sévèrement tout ce qui est perçu comme une transgression langagière et idéologique sont devenus monnaie courante.
[…]
On renvoie des rédacteurs en chef pour avoir publié des articles controversés ; on retire des livres sous le prétexte d’un manque d’authenticité ; on empêche des journalistes d’écrire sur certains sujets ; on enquête sur des professeurs à cause des œuvres littéraires qu’ils citent en classe ; un chercheur est renvoyé pour avoir fait circuler un article scientifique dûment examiné par des pairs ; et on limoge des dirigeants d’organisation pour des erreurs qui ne sont parfois que des maladresses.
Quelles que soient les raisons invoquées, la conséquence en est qu’il est de plus en plus difficile de prendre la parole sans craindre des représailles. Nous en faisons déjà les frais, à en juger par l’aversion au risque qui se développe parmi les écrivains, les artistes et les journalistes, inhibés par la peur de perdre leur gagne-pain s’ils s’écartent du consensus ou même s’ils ne font pas preuve du zèle attendu pour se conformer.»
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L’article dans son intégralité sur Le Journal du Quebec
Tribune : 150 écrivains, artistes et journalistes alertent sur la montée de l’intolérance et de la censure

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Les forces illibérales gagnent du terrain partout dans le monde et trouvent un puissant allié en Donald Trump, qui représente une réelle menace contre la démocratie. Notre résistance ne devrait pas conduire au dogmatisme ou à la coercition. L’inclusion démocratique que nous appelons de nos vœux ne peut advenir que si nous refusons le climat d’intolérance général qui s’est installé de part et d’autre.
L’échange libre des informations et des idées, qui est le moteur même des sociétés libérales, devient chaque jour plus limité. La censure, que l’on s’attendait plutôt à voir surgir du côté de la droite radicale, se répand largement aussi dans notre culture : intolérance à l’égard des opinions divergentes, goût pour l’humiliation publique et l’ostracisme, tendance à dissoudre des questions politiques complexes dans une certitude morale aveuglante. […]
On renvoie des rédacteurs en chef pour avoir publié des articles controversés ; on retire des livres sous le prétexte d’un manque d’authenticité ; on empêche des journalistes d’écrire sur certains sujets ; on enquête sur des professeurs à cause des œuvres littéraires qu’ils citent en classe ; un chercheur est renvoyé pour avoir fait circuler un article scientifique dûment examiné par des pairs ; et on limoge des dirigeants d’organisation pour des erreurs qui ne sont parfois que des maladresses.
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Montpellier : un étudiant sud-coréen passé à tabac et poignardé lors d’une agression raciste, 3 migrants interpellés

Montpellier : un étudiant sud-coréen moqué, passé à tabac et poignardé
Mardi soir, vers 23 h 30, un ressortissant sud-coréen a été pris à partie par plusieurs individus, près du Corum, à Montpellier. L’étudiant a notamment été blessé de deux coups de couteau portés à l’arrière de la cuisse.
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Tombée au sol, la victime recevait une volée de coups de poing, de pieds et se voyait assener deux coups de lame à l’arrière de la cuisse.
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Trois suspects, ressortissant [s?] Albanais, ont été rapidement interpellés et placés en garde à vue.
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L’article dans son intégralité sur Midi Libre
Documentaire Arte : « Les esclaves étaient surtout des Blancs (…) En islam, il est légitime de se procurer des esclaves chez les incroyants »
Lyon : un migrant tunisien jugé pour 3 viols
Le procès de cet homme de 38 ans s’ouvre ce mercredi.
Accusé d’avoir violé trois jeunes femmes en 2016, il risque jusqu’à 20 ans d’emprisonnement pour viols sur personnes vulnérables. Ce ressortissant tunisien se faisait passer pour un chauffeur d’une grande plateforme VTC
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L’article dans son intégralité sur LyonMag
Guinée : premier pays pourvoyeur de migrants et mineurs non accompagnés en France, un voyage qui peut coûter jusqu’à 10 000 euros

La Guinée est le premier pays d’Afrique subsaharienne en termes d’immigration irrégulière en France. Un phénomène particulier et dramatique, qui risque d’avoir de lourdes conséquences pour la Guinée. […]
[…] Lorsqu’on regarde les chiffres des trois dernières années pour les mineurs non accompagnés (MNA) guinéens, on observe que c’est la première nationalité en France dans les arrivées en provenance d’Afrique subsaharienne, tout confondu, Afrique de l’Ouest et de l’Est. Quand on regarde les chiffres de l’asile, on remarque qu’en France, en Belgique et en Espagne, les Guinéens sont la première nationalité pour les demandeurs d’asile d’Afrique subsaharienne depuis 2017. C’est d’autant plus surprenant que la Guinée n’a pas une diaspora développée dans ces pays, à la différence des diasporas malienne, sénégalaise ou ivoirienne beaucoup plus présentes, la diaspora étant en général un facteur important de migration.
[…] les MNA guinéens représentaient en 2017, 29% de l’ensemble des MNA arrivés en France et 31% en 2018 et 2019. Donc on est sur une moyenne de 30%. C’est de loin la première nationalité de MNA pris en charge en France. En valeur absolue, 4 323 MNA Guinéens en 2017, 5 227 en 2018 et 5 47 en 2019. Si on totalise majeurs et mineurs guinéens en France, on est à peu près sur 11 000 personnes qui arrivent par an depuis 2017, ce qui est important pour cette migration. […]
Combien coûte un voyage vers l’Europe pour ceux qui décident de migrer irrégulièrement ?
[…] Les coûts varient entre 3 000, 4 000 euros, notamment s’il s’agit de personnes qui cherchent à passer les fameuses barrières de Ceuta et Melilla qui deviennent de plus en plus infranchissables, c’est-à-dire les deux enclaves espagnoles qui sont sur le continent Africain, situées au Maroc. En revanche, et c’est une voie qui se développe de plus en plus, si les personnes souhaitent rejoindre l’Espagne avec une embarcation, qui part notamment de Nador, plus que de Tanger, il faut rajouter entre 3 000 et 5 000 euros. Donc on arrive à des coûts de migration qui peuvent s’élever au minima du minima à 3 000, 4 000 euros jusqu’à 10 000 euros si ce n’est plus, car sur la route il peut y avoir des surprises, les personnes peuvent de faire dépouiller, kidnapper etc.
Comment le candidat à l’immigration peut–il trouver les fonds nécessaires pour financer son voyage ?
C’est un petit peu notre hypothèse de travail. Dans d’autres pays, en général c’est la diaspora qui se cotise et qui aide la personne à rejoindre l’Europe. Or, la diaspora guinéenne en Europe, peut-être à l’exception de la Belgique, reste très limitée en nombre […] Donc se pose la question : comment font-ils pour rassembler cette somme […]
[…] Ce ne sont jamais les populations les plus pauvres qui migrent. Cela demande des ressources aussi bien en capital qu’en termes d’adaptation qui ne sont pas à la portée des populations les plus pauvres. […]
[…] Depuis 2017, la principale route passe toujours de Guinée au Mali mais pour rejoindre l’Algérie. Certains travaillent un moment en Algérie pour pouvoir financer le reste du voyage et ensuite partent vers le Maroc en passant par Oujda, puis cherchent à regagner l’Espagne, d’où elles iront majoritairement en France ou parfois en Allemagne ou en Belgique. […]
[…] à partir de Gao, ils sont obligés d’utiliser des passeurs avec ce qu’ils appellent des « taxis mafia », des taxis qui les conduisent d’un point à un autre, parfois de l’autre côté de la frontière et qui les amènent le plus souvent directement dans ce qu’ils appellent les « foyers », des appartements ou des maisons qui sont fermés et gardés. Là, ils exigent d’être payés et demandent en général à des personnes restées en Guinée d’envoyer par transfert la somme demandée. Une fois que les candidats à la migration ont payé, ils sont libérés et peuvent continuer la route. […]
[…] La migration des femmes est moindre. Elles ne passent pas majoritairement par la route terrestre. La plupart des femmes prennent un vol soit au départ de Conakry (Guinée) ou au départ de Dakar (Sénégal) et atterrissent au Maroc à Casablanca, pour ensuite tenter de rejoindre l’Europe. […]
Quelles sont les actions possibles pour endiguer le phénomène ?
[…] on voit bien que malgré toutes les formes de sécurisation des frontières, la réponse entièrement sécuritaire ne fonctionne pas avec cette migration. Ce qu’il faudrait surtout serait de diminuer les risques. En Europe de l’Ouest, on a énormément de secteurs économiques qui sont en pénurie de main d’œuvre, donc ce n’est pas véritablement une difficulté pour l’Europe d’absorber cette migration quel qu’en soit le motif. La vraie difficulté, c’est surtout la conséquence de cette migration irrégulière. C’est un risque d’appauvrissement des familles pour ceux qui se sont cotisés, qui ont emprunté de l’argent pour pouvoir permettre à un membre de leur famille de partir. Cela risque d’avoir des conséquences sociales en Guinée très importante. […]
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