Affirmer que l'Islam est une religion de paix, c'est admettre que la charia et le djihad sont des préceptes humanistes. Ce blog a pour but de démontrer que nous nous dirigeons droits vers une guerre de religion
Mort de George Floyd: genou à terre, des policiers soutiennent les manifestants
De New York à Miami, en passant par Orlando et Santa Cruz, des policiers américains ont affiché leur soutien aux manifestants réunis après la mort de George Floyd, avec des paroles et gestes forts.
Des actes symboliques. De plus en plus de policiers prennent part, depuis plusieurs jours, aux manifestations anti-racisme et contre les violences policières qui ont secoué les Etats-Unis pour la sixième nuit consécutive, dimanche, après la mort George Floyd.
Le décès de cet Afro-Américain de 46 ans à Minneapolis (Minnesota), lundi, aux mains d'un policier blanc, a ravivé une forte colère qui s'est parfois traduite en émeutes, forçant les autorités de nombreuses villes à imposer des couvre-feux et à faire appel aux soldats de la Garde nationale.
Mais dans d'autres villes, des manifestations et rassemblements pacifiques ont également vu naître des moments de solidarité inédits venant de policiers dont la profession même est pourtant pointée du doigt par les manifestants.
Genou à terre
Du célèbre quartier de Times Square, à New York, jusqu'à Miami, en Floride, en passant par Charlotte (Caroline du Nord), Santa Cruz (Californie) et Orlando (Floride), des photographies de policiers, un genou à terre, ont fait le tour des réseaux sociaux. L'une d'entre elles se retrouve même en une du quotidien new-yorkais Daily News.
Ce geste est extrêmement symbolique. Le 26 août 2016, lors d'un match de football américain, le quarterback de l'équipe de San Francisco, Colin Kaepernick, avait ainsi posé son genou à terre pendant l'hymne américain pour protester contre le racisme et les violences policières envers les Afro-Américains. Il avait alors donné naissance à un mouvement baptisé "take a knee" ("genou à terre").
"On veut être avec vous"
À Flint, dans le Michigan, le shérif de la ville est même allé un cran plus loin. Samedi, Chris Swanson a ainsi mis son arme de côté, tapé dans les mains de plusieurs manifestants puis, après avoir discuté avec eux, s'est mis à marcher avec eux.
EN DIRECT - Mort de George Floyd : un homme tué lors de la dispersion d'une manifestation à Louisville
USA - Les tensions ne retombent pas dans plusieurs villes des Etats-Unis depuis la mort de George Floyd, un homme noir de 46 ans, lors d'une interpellation à Minneapolis. Suivez les dernières actualités du jour sur le drame.
Un drone filme une foule détruire une colonne entière de voitures de police à Philadelphie – vidéo
Un drone a réussi à filmer la quintessence de l’atmosphère de tension et de révolte qui règne actuellement aux États-Unis après la mort de l’Afro-américain George Floyd lors de son arrestation. Sur les images, des dizaines de manifestants mettent à sac des voitures de police à Philadelphie.
À Philadelphie, les manifestations et émeutes se multiplient, comme partout à travers les États-Unis, pour dénoncer la mort de George Floyd, un Afro-américain de 46 ans, lors de son interpellation musclée. Un drone a filmé le chaos régnant dans les rues de cette ville de l’État de Pennsylvanie.
La vidéo en question a été diffusée par la chaîne FOX29 et regardée plus de deux millions de fois sur Twitter. La foule s’en prend à une colonne de véhicules que les policiers ont abandonnée. Les manifestants les pillent, montent sur les toits, brisent les vitres.
États-Unis: Donald Trump veut inscrire les"antifa" comme une "organisation terroriste"
Dans une série de tweets, le président américain s'en est, comme à son habitude, également pris aux journalistes et aux démocrates.
Alors que les États-Unis restent sous tensions après la mort, la semaine passée, de George Floyd lors d'une intervention policière, Donald Trump a de nouveau réagi, via les réseaux sociaux.
Le président des États-Unis, qui samedi, avait appelé à "la réconciliation" tout en félicitant les agents du "Secret Service" qui ont assuré sa protection à la Maison Blanche, a cette fois pris pour cible les "ANTIFA", comprendre les anti-fascistes, partie prenante des manifestations qui se propagent chaque soir à travers le pays.
"Les États-Unis vont désigner les ANTIFA comme une organisation terroriste", a-t-il lâché sur Twitter, sans qu'aucune autre indication ne soit donnée.
Protestors in DC handed the white dude who was about to provocate the protest to the police.He has been arrested and taken away. #DCProtests#Riot#BLACK_LIVES_MATTERS
Moscou répond aux soupçons de son implication dans les troubles aux États-Unis
Les assertions concernant une éventuelle implication de la Russie dans les manifestations en cours aux États-Unis n’ont pas de fondement, ce sont des méthodes sales et c'est de la manipulation de l’information, a déclaré le 1er juin sur Facebook la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova.
Susan Rice, ancienne conseillère à la sécurité nationale des États-Unis, avait précédemment soupçonné que la Russie puisse se tenir derrière les violences survenues au cours des protestations. «Je ne serais pas surprise si la Russie a incité des extrémistes des deux côtés à l’aide des réseaux sociaux. Je ne serais pas surprise si Moscou les finance sous telle ou telle forme», avait-elle déclaré.
S’adressant à Mme Rice, la diplomate russe a noté que l’ex-secrétaire d’État américaine Hillary Clinton et toute l’équipe de l’ancien Président Barack Obama «se sont auto-convaincus et ont tenté de convaincre le monde entier que les problèmes internes des États-Unis ont été créés et aggravés par quelqu’un "de l’extérieur", à savoir par la Russie».
Mort de George Floyd : heurts près de la Maison Blanche, les tensions ne faiblissent pas
Le 31 mai
USA: magasins casher et synagogues pillés lors des émeutes à Los Angeles
Parmi les synagogues vandalisées se trouve la Congrégation Kehilas Yaakov, également connue sous le nom de Rabbi Gershon Bess Shul.
Une autre synagogue a été recouverte de graffitis portant les mots « F ** k Israel » et « Free Palestine », a rapporté le Jewish Telegraphic Agency.
Samedi également, la fenêtre d’un autre lieu de culte juif situé à Richmond, en Virginie, a été brisée lors de manifestations dans la ville.
« Le vandalisme n’est jamais acceptable. L’antisémitisme n’est jamais acceptable. La réponse à la haine et au fanatisme n’est pas la haine », a tweeté la Ligue anti-diffamation de Los Angeles.
Chine : « Mentalité de guerre froide », la tension à son comble après les mesures prises par Donald Trump
TENSIONS INTERNATIONALESVendredi, Donald Trump a annoncé une série de mesures à l'encontre de la Chine, parmi lesquelles la suspension de l'entrée aux Etats-Unis des ressortissants chinois
Donald Trump, le 21 mai 2020 à Washington. — MANDEL NGAN / AFP
La Chine a dénoncé ce lundi la « maladie chronique » du racisme aux Etats-Unis, à la suite de la mort de George Floyd. Les troubles dans plusieurs villes américaines sont le signe de « la gravité du problème du racisme et de la violence policière aux Etats-Unis », a déclaré devant la presse le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Zhao Lijian. Ce dernier a fait le rapprochement entre les violences aux Etats-Unis et celles qui ont secoué l’an dernier la région semi-autonome chinoise de Hong Kong, en réaction à l’influence de Pékin dans l’ancienne colonie britannique. « Pourquoi les Etats-Unis traitent-ils en héros les partisans de la violence et de la soi-disant indépendance de Hong Kong, tout en qualifiant ceux qui dénoncent le racisme 'd’émeutiers' ? », s’est-il interrogé.
Cette attaque intervient dans un climat de tension extrême entre les deux pays. Au cours de la même conférence de presse, la Chine a promis une « contre-attaque » aux Etats-Unis après les annonces du président américain. Vendredi, Donald Trump avait indiqué que les Etats-Unis suspendaient l'entrée sur leur territoire de ressortissants chinois présentant un « risque » potentiel pour la sécurité du pays. Trump a également demandé à son administration de mettre fin aux mesures commerciales préférentielles accordées à Hong Kong, pour dénoncer une loi controversée sur la sécurité nationale imposée par Pékin dans son territoire autonome. Il a par ailleurs demandé à ses collaborateurs d’enquêter sur les entreprises chinoises cotées aux Etats-Unis.
« Mentalité de guerre froide »
« Tout propos ou action qui nuit aux intérêts de la Chine se heurtera à une ferme contre-attaque », a déclaré Zhao Lijian. Il s’agit de la première réaction de Pékin depuis les mesures annoncées vendredi par le locataire de la Maison blanche. Elle survient dans un contexte de fortes tensions bilatérales autour du Covid-19, de la situation des musulmans ouïghours dans le nord-ouest de la Chine et du commerce
« La Chine exhorte les États-Unis à immédiatement remédier à ces erreurs et à abandonner leur mentalité de guerre froide », a encore souligné Zhao Lijian lors d’une conférence de presse. Le climat est explosif entre Pékin et Washington depuis quelques mois, l’administration Trump accusant régulièrement le gouvernement chinois de la propagation sur la planète du nouveau coronavirus.
La révolution citoyenne franchit un seuil aux USA. Ce qui est dans la rue c'est le Peuple. L'ère du peuple a longuement germé. Elle perce en politique après plusieurs escarmouches fondatrices. Le mur de Berlin va tomber à New-York.
La République démocratique du Congo (RDC) a enregistré de nouveaux cas de fièvre hémorragique Ebola, qui a fait quatre morts dans le nord-ouest du pays, alors qu’une épidémie sévit déjà dans les régions orientales, a fait savoir le ministère de la Santé.
Un nouveau foyer d’épidémie defièvre hémorragique Ebola a été enregistré dans le nord-ouest de la République démocratique du Congo (RDC), a déclaré lundi le ministre de la Santé Eteni Longondo, ajoutant que quatre personnes étaient déjà décédées.
«L'Institut national de recherche bio-médicale (INRB) vient de me confirmer que les échantillons venus de Mbandaka sont positifs à la maladie à virus Ebola», a-t-il indiqué lors d'une conférence de presse.
Une autre épidémie d'Ebola est en cours dans l'est du pays.
Un second foyer
Le 14 mai dernier, les autorités sanitaires de la province du Nord-Kivu avaient annoncé relancer le compte à rebours de la fin de l'épidémie d'Ebola dans l'est du pays. L’épidémie de fièvre hémorragique Ebola avait tué à ce jour 2.279 personnes pour 3.461 cas depuis sa déclaration officielle le 1er août 2018, selon l'AFP.
Accueil, séjour, visas, asile… La lente reprise de la gestion de l’immigration en France
Les autorités n’ont délivré que quelques centaines de ces sésames en avril, contre 300.000 par mois en moyenne avant la crise.
Bouleversée par la crise du Covid-19, la gestion de l’immigration en France reprend doucement avec le déconfinement. À la Direction générale des étrangers en France (DGEF), sur les 80 % d’agents actuellement au travail, la moitié collabore encore à distance. Les préfectures fonctionnent aussi en mode un peu moins «dégradé», tandis que la police aux frontières (PAF) s’appuie sur un dispositif restreint pour assurer ses missions aux principaux points de contrôle.
À l’extérieur de l’Union, la pression migratoire remonte. Certes, entre la Turquie et la Grèce, on compte seulement une centaine d’arrivées de migrants par semaine. Mais la situation se complique en Italie, avec des débarquements directs notamment sur l’île de Lampedusa, en provenance de Libye. Depuis le début de l’année, plus de 4500 illégaux sont arrivés sur les côtes italiennes, avec la ferme intention de poursuivre leur périple vers le nord.
Grèce : des milliers de réfugiés menacés d’être expulsés de logements sociaux pour laisser la place à des demandeurs d’asile
Une nouvelle législation, votée en novembre, a réduit de six à un mois la période pendant laquelle les migrants ayant obtenu l’asile de rester dans ces appartements
Plus de 11 000 réfugiés doivent être expulsés, à partir de lundi 1er juin, des logements sociaux qui leur étaient attribués à travers la Grèce. Cette expulsion était prévue dès avril, mais « un délai a été donné jusqu’à fin mai en raison de l’épidémie de Covid-19 », a indiqué le ministre des Migrations
Le gouvernement grec juge cette politique nécessaire pour que les hébergements bénéficient aux plus de 32 500 demandeurs d’asile qui vivent dans des conditions sordides dans les camps des îles surpeuplés du nord de la mer Egée. « Il est normal que ceux qui sont en Grèce depuis plus longtemps puissent laisser leur place. Il faut mettre une limite et que les réfugiés s’intègrent et trouvent un travail », a déclaré à l’AFP le secrétaire du service d’asile grec. […]
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