___________________________
Le 19 septembre 2019
En attaquant l'Iran, Washington ou Riyad déclencheraient une guerre totale, prévient Téhéran
Le chef de la diplomatie iranienne a mis Washington et Riyad en garde contre toute attaque visant son pays qui serait selon lui susceptible de déclencher une «guerre totale».
En attaquant l'Iran, Washington et Riyad déclencheraient une guerre totale, a annoncé jeudi le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif.
«Ce serait une guerre totale», a répondu le diplomate dans un entretien accordé à CNN à la question de savoir quelles seraient les conséquences d'une frappe américaine ou saoudienne visant l'Iran.
Selon lui, en cas d'attaque, les Iraniens «défendront leur pays sans hésiter». Dans le même temps, Téhéran ne veut pas de conflit militaire, a insisté le chef de la diplomatie iranienne.
Auparavant, le secrétaire d'État américain Mike Pompeo a prévenu que son pays n'allait pas tolérer le «comportement menaçant» de l'Iran, accusé par Washington et Riyad d'être derrière les attaques contre des installations pétrolières saoudiennes.
Lire la suite
L'Iran promet une "réaction immédiate" en cas d'attaque venant des Etats-Unis
La riposte iranienne à une éventuelle attaque sera immédiate et ne sera pas "limitée à sa provenance". Dans une note officielle, adressée mercredi 18 septembre par Téhéran à Washington, l'Iran a répété qu'il n'était pas responsable de l'attaque des installations pétrolières saoudiennes le week-end dernier. Le pays a également averti que toute initiative américaine à son encontre entraînerait une "réaction immédiate".
La République islamique "insiste sur le fait qu'elle n'a joué aucun rôle dans cette attaque, et dément et condamne les accusations" américaines à son égard. Malgré la revendication samedi de ces attaques contre des infrastructures pétrolières saoudiennes, Donald Trump a tenu pour responsable l'Iran.
Lire la suite
Attaques en Arabie : débris de "missiles" et Pompeo à Riyad
Riyad a présenté des débris de "drones" et de "missiles", dans le cadre de l'enquête sur les attaques de samedi. Le secrétaire d'Etat américain, en visite à Riyad, parle d'"acte de guerre".…
Attaque d'Aramco : Ryad présente des débris de drones et promet des preuves de l'implication de l'Iran
Montrant à la presse les preuves présumées, un porte-parole du ministère saoudien de la Défense a parlé de 25 projectiles tirés depuis le "Nord", accusant nommément l'Iran. Mais la France, qui comme les États-Unis demande à voir, veut "établir soigneusement les faits" avant toute réaction, a expliqué mercredi la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.
Lire l'article
Les systèmes anti-drone Zhitel et Silok-01 (russe) sont opérationnels en Syrie
Le système Silok est conçu pour détecter automatiquement les drones, calculer indépendamment leurs coordonnées et bloquer leurs canaux de guidage, de télémétrie et de communication. Quant au système Zhitel, il peut détecter et bloquer des systèmes de reconnaissance de drones à n'importe quelle altitude. (source)
Attaques contre le pétrole saoudien: Paris doute des revendications des Houthis
Le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian a jugé le 19 septembre «relativement peu crédible» que l'attaque ayant visé des installations pétrolières en Arabie saoudite ait pu être perpétrée par les rebelles houthis du Yémen et a exhorté à attendre les résultats de l’enquête internationale.
Bien que les Houthis aient revendiqué les attaques commises contre des installations de la compagnie pétrolière saoudienne Aramco le week-end dernier, Jean-Yves Le Drian a exprimé ses doutes sur les faits en appelant à attendre les résultats de l’enquête internationale.
«Les Houthis (…) ont annoncé que c'était eux qui avaient provoqué cette intervention. C'est relativement peu crédible», a-t-il déclaré sur Cnews. «Puisqu'il y a une enquête internationale, attendons ses résultats».
Le chef de la diplomatie a tenu à rappeler que la France avait envoyé ses propres experts sur place.
Lire la suite
Yémen : des vidéos prouvent l'implication de navires français dans le blocus
Israël : le début de la fin pour Netanyahou ?
« Qatar, Guerre d’influence sur l’Islam d’Europe » : Ce documentaire choc que le Qatar préférerait que vous ne regardiez pas
Révélant le financement par l’ONG Qatar Charity de projets de mosquées, de centres islamiques et d’écoles en Europe, tous liés aux Frères musulmans, une édifiante enquête au coeur des réseaux d’influence de l’émirat.
À l’origine de cette investigation, une clé USB, livrée en 2016 par un lanceur d’alerte aux journalistes Georges Malbrunot et Christian Chesnot, laquelle contient des milliers de documents confidentiels émanant de l’opaque Qatar Charity, une ONG fondée en 1992 et aujourd’hui présente dans soixante-dix pays. Listes de donateurs (dont des membres de la famille régnante Al-Thani), virements bancaires, mails… : cette fuite sans précédent révèle l’offensive prosélyte de l’émirat en Europe, la puissante organisation finançant quelque cent quarante projets de mosquées, de centres islamiques et d’écoles, tous liés à la nébuleuse des Frères musulmans. Malgré les dénégations de Doha concernant cette implication religieuse, les journalistes ont enquêté pendant deux ans sur le terrain pour mettre au jour l’influence du Qatar sur l’islam du continent. Du centre islamique An-Nour à Mulhouse, le plus grand chantier en Europe dans une région frontalière qui compte 200 000 musulmans, au dispositif d’accueil des migrants en Sicile en pleine crise syrienne en passant par le musée des Civilisations de l’islam (Mucivi) en Suisse ou encore un centre de formation des imams à Château-Chinon, ce film plonge au cœur de ces réseaux, traversés par la même idéologie.
Discret noyautage
Quelle stratégie tente de déployer le Qatar par le biais de cette aide aux communautés musulmanes d’Europe ? Ce discret noyautage ne cache-t-il pas sa volonté d’imposer sur le continent l’islam politique prôné par les Frères musulmans, cette confrérie radicale née en Égypte en 1928 ? En 2018, à la conférence de Paris « No money for terror », l’émirat, sur la sellette, a annoncé officiellement des mesures pour mieux contrôler ses organisations caritatives. Mais cette enquête souligne aussi combien le financement qatari de l’islam en Europe est venu combler le vide laissé par les États concernés, autorisant ces inquiétantes dérives.
Montazels (11): « Il faut tous les tuer, ces salopes et ces mécréants », accusé d’apologie du terrorisme, Nadir est relaxé, ses armes lui sont rendues
Déjà condamné en janvier 2017 à Carcassonne, pour apologie publique d’un acte terroriste, Nadir, 56 ans, né à Gennevilliers et domicilié à Montazels (Aude) se retrouve pour des faits similaires, le 17 septembre 2019 à la barre du tribunal correctionnel de Digne-les-Bains.
Ce berger saisonnier présenté comme un homme cultivé, non violent, ancien membre du Parti communiste
[…]
En effet, face à la montagne et les bras au ciel, Nadir semble invoquer dieu « Allah doit faire quelque chose, on en peut plus » – « Allah Akbar, il faut une guerre civile comme en Syrie en Afghanistan et en Libye. Il faut tous les tuer, ces salopes et ces mécréants ». Choqués, les deux randonneurs dénoncent ce comportement et ces propos aux gendarmes de Barcelonnette.
[…]
relaxe du prévenu avec restitution des armes saisies.
La Provence
Macron veut une répartition automatique des migrants en UE sous peine de «pénalités financières»
Emmanuel Macron et Giuseppe Conte ont plaidé pour la mise en place d'un «mécanisme automatique» de répartition des migrants dans l'UE. Une annonce qui contraste avec celle du président, quelques jours plus tôt, de durcir le ton sur l'immigration.
Le président français Emmanuel Macron et le chef du gouvernement italien Giuseppe Conte se sont dit d'accord le 18 septembre pour un «mécanisme automatique» de répartition des migrants, auxquels tous les pays de l'Union européenne devraient participer «d'une façon ou d'une autre», sous peine de «pénalités financières».
Après deux ans de dissensions sur ce sujet brûlant, Paris et Rome ont tenu à afficher l'unité en assurant qu'ils défendront au sein de l'UE «une position commune pour que tous les pays participent d'une façon ou d'une autre» à l'accueil «ou bien soient pénalisés financièrement», a expliqué Emmanuel Macron, en déplacement à Rome pour une brève visite.
Une annonce qui a fait réagir eu égard à la dernière déclaration du chef de l'Etat le 16 septembre sur ce sujet, appelant sa majorité et son gouvernement à la fermeté sur le détournement du droit d'asile pour éviter d'être «un parti bourgeois» qui ignore l'opinion de classes populaires séduites par «l'extrême droite».
Cette annonce de mise en place d'une répartition automatique des migrants en Europe n'a donc pas manqué de faire grincer des dents.
Le maire de Béziers Robert Ménard, connu pour ses positions anti-immigration, a estimé que «les peuples européens ne compt[aient] plus» pour les dirigeants.
Le député Les Républicains et candidat à la président du parti Guillaume Larrivé s'est élevé contre le fait qu'à travers cette proposition de répartition automatique «l’UE impose aux Etats-Nations des quotas de migrants». Il reproche au président de vouloir que l’UE «punisse financièrement les États qui refuseraient cette immigration supplémentaire».
Le trésorier du Rassemblement national (RN) Wallerand de Saint-Just a lui aussi fustigé l'accord et dénoncer un président «menteur» qui veut «organiser en Europe la répartition forcée des clandestins».
Les deux dirigeants européens ont réclamé une gestion «plus efficace» du renvoi dans leur pays d'origine des migrants qui n'ont pas droit à l'asile. Le Premier ministre italien a souligné que l'Italie ne «laisserait pas les trafiquants décider des entrées sur le territoire», mais aussi jugé qu'il fallait «gérer ce phénomène». L'ex-ministre de l'Intérieur Matteo Salvini, patron de La Ligue, refusait pour sa part tout débarquement de migrants.
Regrettant de son côté «l'injustice» vécue par les Italiens, Emmanuel Macron a répété que l'UE n'avait pas été suffisamment solidaire envers l'Italie. «La France est prête à évoluer sur ce point dans le cadre de la remise à plat des accords de Dublin», qui confient actuellement aux pays d'arrivée la charge du traitement des demandes d'asile, a-t-il dit. «Je ne mésestime pas ce que le peuple italien a vécu», a expliqué Emmanuel Macron, mais «la réponse au sujet migratoire n'est pas dans le repli mais dans une solution de coopération européenne efficace».
Plusieurs ministres de l'Intérieur de l'UE, dont les ministres français, allemand et italien, doivent se réunir le 23 septembre à Malte pour discuter de ce dossier.
Source
Note: Macron est un manipulateur, et un menteur de première, il n'a jamais eu l'intention de freiner l'immigration. De plus Macron s'est précipité en Italie après la défaite de Salvini, pour imposer sa position migratoire à l'Italie. J’espère que Salvini va revenir car il est soutenue par la majorité des Italiens
En durcissant le ton sur l'immigration, Macron sème le trouble au sein de La République en marche
Plus à gauche que le chef de l'État sur les sujets régaliens, en particulier l'immigration, les parlementaires La République en marche éprouvent du mal à parler d'une seule voix depuis lundi.
Les rangs de La République en marche promettent d'être agités durant les deux prochaines semaines. A quelques jours d'un débat sans vote sur l'immigration, prévu le 30 septembre à l'Assemblée nationale et le 2 octobre au Sénat, Emmanuel Macron a déjà singulièrement bousculé sa majorité. Exhortant ses troupes à regarder le sujet migratoire "en face", faute de quoi elles se condamneraient à incarner un "parti bourgeois", le chef de l'État a fait resurgir les divisions internes de LaREM sur cette question sensible.
Lire la suite
Une députée LREM compare Macron à «un responsable du Front national»
Dans une interview au Figaro, la députée LREM Delphine Bagarry a exprimé son indignation à la suite du discours d’Emmanuel Macron sur l’immigration, disant avoir l’impression d’écouter un responsable du Front national. Lundi 16 septembre, le chef de l'État avait appelé à la fermeté sur le droit d’asile.
Lire l'article
Vidéo du 18 septembre
Immigration : Eric Zemmour contre Laurent Joffrin
Budget 2020: déficit, dépenses, impôts, la France de tous les records
Le budget 2020 doit être présenté le 25 septembre. Tout porte à croire qu’aux hausses de dépenses s’ajouteront des renoncements en matière d’économies. Une combinaison qui, depuis près d’un demi-siècle, a contribué à faire de la France ce qu’elle est aujourd’hui: un enfer fiscal.
Lire l'article
Japon : un travailleur sur neuf est un robot
Au Japon, le robot est la solution que le pays a trouvée pour remplacer les travailleurs qui lui manquent. Tous les métiers, ou presque, peuvent lui être confié. Son développement répond à un vrai problème de société. Une population vieillissante, avec de moins en moins d’actifs, les Japonais n’ont jamais fait aussi peu d’enfants depuis 120 ans.
LCI
Commenter cet article