Affirmer que l'Islam est une religion de paix, c'est admettre que la charia et le djihad sont des préceptes humanistes. Ce blog a pour but de démontrer que nous nous dirigeons droits vers une guerre de religion
Téhéran prévientIsraël que sa «présence illégale» dans le golfe Persique peut déclencher une guerre
Dans le contexte de la «mission de sécurité maritime» qu’envisage Washington dans le golfe Persique avec la participation de Londres et Tel Aviv, Téhéran met en garde contre des conséquences irréversibles d’une telle démarche pour la région, jusqu’au déclenchement d’une guerre.
La présence «illégale» d’Israël dans le golfe Persique, prévue par les États-Unis et le Royaume-Uni, pourrait donner lieu à une confrontation militaire importante dans cette région, a estimé le commandant de la Marine du corps des Gardiens de la révolution dans un entretien à la chaîne de télévision libanaise Al Mayadeen.
D’après le haut gradé iranien, Washington et Londres «envisagent une alliance illégale [pour assurer la sécurité maritime, ndlr] dans la région, car ils planifient la présence dans les eaux du golfe Persique» d’Israël.
«Nous [l’Iran, ndlr] devons dire que toute présence illégale [d’Israël, ndlr] dans les eaux du golfe Persique peut déclencher une guerre», a fait remarquer Alireza Tangsiri.
Alireza Tangsiri a accusé les États-Unis et le Royaume-Uni d’inventer «divers scénarios» pour justifier leur présence dans le golfe Persique. Il a par ailleurs pointé le fait que la partie américaine accusait sans fondement l’Iran d’avoir attaqué des pétroliers.
«Mission de sécurité maritime»
Les États-Unis ont officiellement demandé à la France, à l’Allemagne et au Royaume-Uni de prendre part à une mission visant à sécuriser le détroit d'Ormuz face aux actions de l’Iran, a indiqué Reuters en se référant aux déclarations de l’ambassade américaine à Berlin.
Lundi 29 juillet, le ministre britannique de la Défense, Ben Wallace, a confirmé le déploiement des deux destroyers HMS Duncan et HMS Montrose dans le détroit d'Ormuz pour assurer «le passage en toute sécurité des navires battant pavillon britannique».
Téhéran se dit en mesure d’arraisonner tout navire
Alireza Tangsiri a par ailleurs tenu à souligner que la Marine du corps des Gardiens de la révolution islamique était responsable de la sécurité dans le détroit d’Ormuz et dans le golfe Persique.
Ainsi, a-t-il poursuivi, «à toute heure, quand les autorités [iraniennes, ndlr] le jugent nécessaire, [la Marine des Gardiens de la révolution, ndlr] est en mesure d’arraisonner [dans le golfe Persique, ndlr] n’importe quel bâtiment, même s’il est accompagné de navires états-uniens ou britanniques».
Ormuz, Hongkong, Cachemire... Les dix tensions géopolitiques de l’été
FOCUS - Les zones de crise dans le monde sont nombreuses cet été, notamment en Asie et au Moyen-Orient. De la guerre commerciale entre Pékin et Washington aux tensions dans le détroit d’Ormuz, tour d’horizon des dossiers géopolitiques les plus brûlants de l’été.
Le régime syrien avance dans Idleb, 61 combattants tués
Les forces du régime syrien ont repris dimanche une localité dans le nord-ouest de la Syrie, leur premier gain territorial dans la province d'Idleb, où les combats ont fait une soixantaine de morts, selon une ONG.
Par ailleurs, des missiles anti-aériens russes ont été tirés en début de soirée contre des drones en provenance du bastion dominé par les jihadistes au-dessus de la base militaire russe de Hmeimim dans la province voisine de Lattaquié, ont indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) et la télévision syrienne.
Le Jihad islamique appelle à « l’escalade » après les heurts au mont du Temple
Erdan dit avoir autorisé "tous les Juifs et visiteurs" sur le site saint ; la Jordanie dénonce une "agression des forces israéliennes contre les fidèles"
Le groupe terroriste du Jihad islamique a appelé dimanche à l’escalade des attaques sur des cibles israéliennes en réponse à son « terrorisme » sur le mont du Temple, déclarant que les événements de dimanche nécessitent la formulation d’une « position nationale » sur le sujet.
« Les crimes de l’occupation à Jérusalem, Gaza et dans le reste de la Palestine nécessitent une position nationale pour escalader la confrontation, a déclaré le groupe dans un communiqué, selon le journal Palestine Today associé au Jihad islamique. Nous saluons notre peuple à Jérusalem et les territoires occupées de 1948 qui défendent la sainte mosquée Al-Aqsa »
Moscou donne des précisions sur l'attaque de six drones survenue près de la base de Hmeimim
Le ministère russe de la Défense apporte des précisions concernant l'attaque de plusieurs drones d'assaut détruits par les moyens de défense antiaérienne de la base de Hmeimim, dans le gouvernorat syrien de Lattaquié.
L'attaque repoussée ce dimanche 11 août par la base aérienne russe de Hmeimim, dans le gouvernorat syrien de Lattaquié, a été effectuée par six drones d'assaut venus du nord-ouest, a annoncé le ministère russe de la Défense.
«Les systèmes de contrôle aérien de la base russe de Hmeimim ont détecté six drones d'assaut le 11 août, vers 20h10, heure de Moscou [19h10, heure de Paris]. Les drones venus du nord-ouest s'approchaient de l'aérodrome en effectuant des manœuvres», a indiqué le ministère dans un communiqué.
Au Yemen, quarante morts en quatre jours dans les combats entre séparatistes et soldats du gouvernement
Les combats entre partisans de l’indépendance du sud du pays et soutiens du gouvernement mettent à jour les divisions au sein de la coalition militaire menée par l’Arabie saoudite.
Des soutiens séparatistes de l’indépendance du sud du Yemen ont saisi un tank dans dans une caserne d’Aden, samedi 10 août. NABIL HASAN / AFP
Le Yémen, déjà ravagé par plus de cinq ans de guerre entre des forces progouvernementales luttant contre les rebelles Houthis, s’est enfoncé davantage dans le chaos ces derniers jours alors que des affrontements ont éclaté entre différentes unités du camp antirebelles à Aden, dans le sud du pays.
Ces affrontements, qui ont fait 40 morts et 260 blessés depuis jeudi, selon un bilan du Bureau des affaires humanitaires des Nations unies communiqué dimanche 11 août, opposent des partisans de l’indépendance du sud du Yémen aux unités du gouvernement yéménite. Ils mettent aussi à mal l’unité de la coalition militaire menée par les Saoudiens qui intervient depuis 2015 contre les Houthis. En effet, le gouvernement yéménite a accusé les Emirats arabes unis – un des partenaires clés de la coalition – de soutenir les séparatistes alors que Ryad continue d’appuyer le président Hadi.
L'Iran dévoile un nouveau système de défense anti-aérienne
Le 10 aout
L'Iran a dévoilé samedi un nouveau système de défense anti-aérienne capable, selon les autorités, de détecter des drones et des missiles d'une portée de 400 km, a rapporté l'agence de presse Isna.
Cette annonce s'inscrit dans un contexte de vives tensions au Moyen-Orient, où les Etats-Unis ont augmenté leurs pressions contre l'Iran, qu'ils accusent de déstabiliser la région.
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Le système "Falagh" est la version locale remaniée du radar de surveillance "Gamma", a indiqué l'agence semi-officielle Isna, en référence apparemment à un système fabriqué en Russie du même nom qui avait été importé en Iran.
Gamma n'avait pas pu être utilisé en raison des "sanctions, du manque de pièces détachées et de l'incapacité pour des ingénieurs étrangers de faire des réparations", a ajouté Isna.
"Ce radar est capable d'identifier et trouver tous les types de missile de croisière, avion furtif, systèmes de drone et missiles balistiques d'une portée de 400 km", a déclaré le chef des forces de défense de l'armée de l'air, le général Alireza Sabahi-Fard, cité par l'agence.
Il s'exprimait à l'occasion de l'inauguration du système de défense, dont le lieu n'a pas été révélé.
L'Iran avait installé les systèmes de défense anti-aérienne russes S-300 en mars 2016 après la conclusion en juillet 2015 d'un accord historique sur le nucléaire iranien avec les grandes puissances qui avait permis la levée progressive des sanctions contre Téhéran.
Source
Hongkong : occupé par plus de 5 000 manifestants, l’aéroport international annule tous ses vols
Après avoir été violemment dispersés par la police la veille, les manifestants ont organisé un gigantesque sit-in contre les violences policières.
Lundi, les manifestants ont de nouveau afflué en masse dans l’aéroport, organisant un gigantesque sit-in contre les violences policières de la veille. Selon la police, ils sont plus de 5 000 à s’être donné rendez-vous lundi dans l’aéroport. Une mobilisation massive qui a poussé la direction à annuler pour le reste de la journée les vols programmés au départ et à l’arrivée.
Pékin s’en prend à Cathay Pacific, entreprise emblématique de Hongkong
Les autorités interdisent aux salariés de la compagnie aérienne ayant participé à la grève générale du 5 août de survoler le territoire chinois. Et envoient ainsi un message à tous les employeurs hongkongais.
La Russie reconnait le caractère nucléaire de l’explosion qui a fait cinq morts sur une base militaire
Après deux jours de silence, la Russie a reconnu samedi que l’explosion survenue jeudi sur une base de lancement de missiles dans le Grand Nord avait un caractère nucléaire, revoyant aussi à la hausse le bilan, désormais d’au moins cinq morts.
Dans un communiqué, l’agence nucléaire russe Rosatom a annoncé que cinq membres de son personnel ont été tués dans cette explosion, ajoutant que trois autres personnes, victimes de brûlures, avaient été blessées.
Rosatom a précisé que ses personnels fournissaient de l’ingénierie et du support technique pour « la source d’énergie isotopique » du moteur du missile, alors que l’armée n’avait pas décrit l’accident comme impliquant du combustible nucléaire. […]
Si l’armée russe et un porte-parole du gouverneur régional ont déclaré jeudi qu’il « n’y a pas eu de contamination radioactive », la mairie de Severodvinsk, ville de 190.000 habitants à une trentaine de kilomètres de la base, avait assuré sur son site internet que ses capteurs avaient « enregistré une brève hausse de la radioactivité ».
Le post a ensuite été retiré du site internet de la mairie, qui n’a pas non plus précisé jusqu’à quel niveau était montée la radioactivité. […]
Le FBI place les « identitairesextrémistes noirs » en tête de liste des menaces terroristes, devant les suprémacistes blancs et les groupes tels qu’Al-Qaida
Dans un document obtenu par le média américain TYT et relayé par Newsweek ce jeudi 8 août, on découvre que le FBI place ce qu’il désigne comme étant des « identitaires extrémistes noirs » en tête de liste des menaces terroristes, devant les suprémacistes blancs et les groupes tels qu’Al-Qaida. […]
Le rapport interne indique que les « identitaires extrémistes noirs » (« Black Identity Extremist » en anglais) seraient plus enclins à l’utilisation de « la force ou la violence pour enfreindre le droit pénal ». Selon le bureau fédéral, ce serait une manière de répondre au racisme latent et aux violences policières dont ces personnes seraient victimes ces dernières années.
Le FBI établit que ces mêmes individus classés comme dangereux agiraient dans le but unique d' »établir une patrie distincte ou des institutions sociales noires autonomes, des communautés ou des organisations dirigeantes aux États-Unis », sans toutefois citer d’infractions ou attaques concrètes justifiant cette conclusion, contrairement à d’autres groupes surveillés, comme le remarque le TYT.
L’utilisation du terme « identitaires extrémistes noirs » par le FBI avait déjà fait polémique lors de sa première apparition dans un rapport en 2017. Pour beaucoup, il s’agit d’une utilisation raciste mettant en réalité au même plan des activistes noirs militants et les suprémacistes blancs. Le rapport indique d’ailleurs que l’appellation a été utilisée suite aux mouvements de protestation émanant du groupe Black Lives Matter, à la mort tragique de Michael Brown en 2014 à Ferguson (Missouri). […]
Attaque terroriste d'une mosquée en Norvège : le tireur "avait des positions xénophobes, il voulait semer la terreur"
ATTAQUE TERRORISTE - Une personne a été blessée dans une fusillade dans une mosquée de la banlieue d'Oslo, samedi 10 août, et un suspect arrêté. Plus tard dans la soirée, la police a découvert le corps d'une proche de l'assaillant présumé. Cette affaire est traitée "comme une tentative d'attaque terroriste", a indiqué la police dimanche.
- La rédaction de LCI
Une personne a été blessée dans une fusillade dans une mosquée de la banlieue d'Oslo samedi , et un suspect arrêté après avoir été mis hors d'état de nuire par un des fidèles du lieu de culte. Le responsable de la mosquée a déclaré à des médias norvégiens que l'assaillant, un homme blanc, était muni de plusieurs armes. Ce dimanche, la police a indiqué que cette attaque était traitée comme une "tentative d'attaque terroriste". "La cartographie que nous avons dressée montre que l'auteur de l'attaque avait des vues extrémistes", a déclaré lors d'une conférence de presse un responsable de la police d'Oslo, Rune Skjold, à propos du suspect, un jeune Norvégien. "Il avait des positions xénophobes, il voulait semer la terreur".
Entendu dans la nuit par les enquêteurs, le suspect a refusé de s'expliquer.
"Il a commencé à tirer autour de lui"
La fusillade a eu lieu dans le centre islamique al-Nour à Baerum, ville de la banlieue d'Oslo. "Portant plusieurs armes sur lui, le suspect a tiré à l'intérieur de la mosquée où trois fidèles étaient présents.
"Un des nôtres a été touché par balles par un homme blanc avec un casque et un uniforme", a déclaré de son côté le responsable de la mosquée, Irfan Mushtaq, à un journal local, Budstikka. Il a ensuite précisé à la chaine TV2 que l'homme portait plusieurs armes sur lui. "Un homme de type norvégien avec un fusil à pompe et des pistolets est entré dans la mosquée (...). Il a commencé à tirer autour de lui", a-t-il raconté.
Suspecté d'avoir tué sa demi-soeur
La police a trouvé plusieurs armes dans la mosquée, et une personne qui s'y trouvait est parvenue à maîtriser l'assaillant avant l'arrivée des forces de l'ordre.
Plus tard dans la soirée, non loin de l'attaque, le corps d'une femme, qui entretenait "des liens familiaux" avec l'assaillant, a été retrouvé. "Nous considérons qu'il s'agit d'une mort suspecte", a indiqué la police au cours d'une conférence de presse. La police a indiqué dimanche que la jeune femme découverte morte était la demi-soeur du tireur, fille de sa belle-mère. Elle est âgée de 17 ans.
Un message posté avant de passer à l'acte ?
Un message que le suspect aurait posté sur un forum en ligne peu avant de passer à l'acte évoque une "guerre des races" et rend hommage à l'auteur de l'attaque contre deux mosquées commise en mars en Nouvelle-Zélande, au cours de laquelle 51 personnes avaient été tuées. L'authenticité du message et l'identité de son auteur ne peuvent être établies avec certitude à ce stade.
"Une attaque directe contre les musulmans norvégiens"
Ce nouvel épisode a suscité la peur au sein de la minorité musulmane de Norvège qui entamait dimanche les célébrations de l'Aïd al-Adha. "L'attaque terroriste à Baerum est le résultat d'une haine durable contre les musulmans qui a pu se répandre en Norvège sans que les autorités norvégiennes ne prennent cette évolution au sérieux", a dénoncé le Conseil islamique de Norvège, organisation-parapluie représentant les musulmans.
La police d'Oslo a renforcé les mesures de sécurité autour des célébrations dimanche, décrétant notamment que ses patrouilles sortent armées, ce qui n'est généralement pas le cas. La fusillade est "une attaque directe contre les musulmans norvégiens", "contre la liberté de religion" et "contre la Norvège parce que c'était une attaque visant des Norvégiens ayant des racines dans d'autres pays", a déploré la Première ministre norvégienne, Erna Solberg, sur Facebook.
Selon des estimations officielles, la Norvège comptait en 2016 environ 200.000 musulmans, représentant près de 4% de la population totale.
Norvège : ce que l’on sait de la fusillade qui a fait un blessé dans une mosquée (MàJ)
Le 11 aout
Un jeune Norvégien a ouvert le feu, samedi 10 août, dans une mosquée de Baerum, dans les environs d’Oslo, blessant légèrement une personne avant d’être maîtrisé par un fidèle et arrêté, selon la police et des témoins. Plusieurs heures après l’attaque, le cadavre d’une jeune femme, parente du suspect, a été découvert dans une maison de Baerum, a annoncé la police norvégienne qui a ouvert une enquête pour meurtre.
Le responsable du centre islamique Al-Nour de Baerum, Irfan Mushtaq, a raconté aux médias norvégiens qu’un individu vêtu de noir, coiffé d’un casque et équipé d’un gilet pare-balles, avait fait irruption dans la mosquée où seulement trois fidèles étaient présents. Irfan Mushtaq a décrit au journal local Budstikka un assaillant « blanc avec un casque et un uniforme ». Il a ensuite précisé à la chaîne TV2 que l’homme portait plusieurs armes sur lui.
L’assaillant « est un jeune Norvégien. Il vit dans les environs », a déclaré le porte-parole de la police d’Oslo lors d’une conférence de presse. Selon lui, l’homme a vraisemblablement agi seul et était connu de la police même s’il n’avait pas d’« antécédents criminels ». Le suspect, « âgé d’un peu plus d’une vingtaine d’années », a été interpellé et devait être interrogé dans la nuit, a expliqué la police dans un communiqué cité par les médias norvégiens.
Le responsable du centre islamique a précisé être arrivé sur les lieux peu après avoir été averti de la présence de l’homme armé, puis s’être rendu à l’arrière du bâtiment pour attendre l’arrivée de la police. « J’ai vu des cartouches éparpillées et du sang sur les tapis, et j’ai vu un des fidèles maîtrisant l’agresseur, couvert de sang », a-t-il déclaré au journal norvégien VG.
Rome. Un Irakien arrêté après avoir crié « Allah Akbar » et menacé de s’immoler près du Vatican
Un Irakien, demandeur de protection internationale en Italie, a été interpellé samedi par la police après avoir crié Allahou Akbar et menacé de s’immoler à proximité du Vatican.
L’homme, qui était très agité, a brandi un briquet devant des agents en uniforme en faction près de colonnade de Saint-Pierre. Il a prononcé des phrases dépourvues de sens, des témoins ont reconnu l’expression arabe Allahou Akbar (Dieu est le plus grand). Il a été rapidement plaqué au sol par deux policiers en civil.
Djihadistes français condamnés à mort en Irak : l'ONU critique le gouvernement d'Edouard Philippe
Après le transfert de djihadistes français de la Syrie à l'Irak, Agnès Callamard, rapporteure spéciale de l'ONU sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires, s'en est pris au gouvernement d'Edouard Philippe et critique, dans un courrier que révèle Le Figaro, "des actions françaises susceptibles d'avoir bafoué les droits de l'homme et les conventions internationales".
Fin mai-début juin, onze djihadistes français, soupçonnés d'avoir participé aux actions de l'Etat islamique, ont été condamnés à mort en Irak, où ils avaient été transférés depuis la Syrie. Ils n'ont pas encore été exécutés. Ces jugements placent la France dans une situation paradoxale : Paris ne veut pas juger ses ressortissants partis en Syrie mais elle est opposée au principe de peine de mort. C'est ce paradoxe que critique par Agnès Callamard, rapporteure spéciale de l'ONU sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires, dans un courrier adressé au gouvernement d'Edouard Philippe et que Le Figaro dévoile lundi.
"Le transfert de djihadistes français [de la Syrie vers l'Irak] est extrêmement grave. Il a donné lieu à plusieurs violations du droit international", dénonce dans sa missive cette Française, qui s'est récemment distingué pour son rapport d'enquête sur le meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi.
Frédéric Potier, délégué interministériel à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT : « Taclons la haine »
Vendredi, c’était la reprise du championnat de Ligue 1. Une nouvelle saison démarre et pourtant quelque chose a changé.
La saison 2018-2019 a été marquée par des incidents racistes, antisémites et homophobes : insultes à l’occasion du match Ajaccio – Le Havre , chants homophobes lors du dernier clasico OM – PSG , cris de singe contre le capitaine d’Amiens Prince Gouano face à Dijon, banderole homophobe lors du match entre Lens et Grenoble. Le foot amateur n’est pas non plus préservé, comme l’attestent les graves incidents racistes entre deux clubs alsaciens qui ont eu lieu au printemps 2018. Face à ce malaise, la mobilisation doit être générale.
Les condamnations officielles sont utiles mais ne suffisent pas. Elles doivent être accompagnées par des actions de terrain. On peut se féliciter à ce titre du lancement d’une mission parlementaire sur le supportérisme, confiée aux députés Marie-George Buffet et Sacha Houlié, qui commencera ses travaux à la rentrée. Le nouveau règlement disciplinaire de la Fifa prévoit pour sa part qu’un match pourra être définitivement arrêté par l’arbitre à cause de comportements racistes et/ou discriminatoires et qu’il sera alors déclaré perdu « sur tapis vert ».
Cette mesure certes extrême permettra de couper court à des comportements souvent isolés mais insupportables. Dans le prolongement des déclarations du président de la République et de la ministre des Sports, pourquoi ne pas envisager de l’appliquer à l’ensemble des compétitions et à tous les sports ? Redisons-le avec force, la haine n’a pas sa place dans les stades !
(…) Et parce qu’on ne naît pas supporteur mais qu’on le devient, la délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (Dilcrah) a signé une convention avec l’Union nationale du sport scolaire (UNSS) pour que le sport à l’école soit l’occasion de promouvoir des valeurs de respect et de fraternité.
L’Ocean Vikings cherche un port où débarquer les migrants : « Que les états signataires des conventions maritimes fassent leur travail »
Le navire humanitaire a déjà secouru trois embarcations en péril mais ne trouve toujours pas de port sur où débarquer les 251 personnes à son bord.
L’Ocean Viking, le navire humanitaire, affrété par SOS Méditerranée et MSF, a secouru 81 personnes d’une embarcation pneumatique située dans les eaux internationales au large des côtes libyennes, effectuant son troisième sauvetage depuis le 4 août.
Parti de Marseille, le navire cherche désormais un port où débarquer les 251 personnes rescapées à bord: « On est inquiets. Pour autant l’Ocean Vikings a été équipé pour se préparer à cette éventualité« , assure sur RMC Frédéric Penard, directeur des opérations de SOS Méditerranée France.
« La côte libyenne n’est pas sûre »
« Nous sommes en lien avec les garde-côte libyens qui nous ont désignés Tripoli (la capitale de la Libye ndlr) comme port de débarquement ce que nous avons refusé car la côte n’est pas sûre », ajoute-t-il avant de demander aux états d’Europe de trouver une solution au plus vite. […]
Migrants : Athènes réclame que l’UE partage le fardeau
Le gouvernement grec s’est dit « profondément inquiet » lundi d’une hausse des arrivées de migrants ces dernières semaines sur ses îles égéennes et appelle la nouvelle Commission européenne à « un partage plus juste du fardeau ».
« Depuis le 7 juillet, il n’y a pas eu un seul jour sans arrivée », a déclaré le ministre adjoint chargé de la Protection du citoyen, Georges Koumoutsakos. Aujourd’hui, sur les cinq îles égéennes proches de la Turquie – Lesbos, Samos, Chios, Kos et Leros – le nombre total de migrants « a dépassé les 20.000, ce qui constitue une augmentation de 17% en quelques semaines », a déploré le responsable en charge de la politique migratoire dans le nouveau gouvernement conservateur.
La hausse est notamment sensible à Lesbos a-t-il ajouté, précisant que six bateaux chargés de 250 migrants chacun y étaient arrivés sur la seule journée du 9 août. Il a assuré avoir identifié un nouveau « corridor » créé par les passeurs entre l’île grecque de Samothrace et la ville continentale d’Alexandroupoli dans le nord-est du pays, près de la frontière turque. Athènes « a épuisé ses capacités sur ce plan (et) attend avec impatience une coopération efficace de la commission européenne et de ses pays membres », a-t-il insisté.
La carte bancaire des demandeurs d’asile au coeur d’une controverse
L’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII) a repoussé à l’automne l’entrée en vigueur d’une réforme de la carte bancaire des demandeurs d’asile, après une controverse suscitée par les acteurs sociaux qui y voient un moyen de « pourrir la vie » des nouveaux arrivants.
Annoncée au creux de l’été, la modification devait être une simple manipulation technique : la carte, sur laquelle est versée chaque mois l’Allocation pour demandeurs d’asile (ADA), allait passer le 5 septembre d’un moyen de retrait d’argent liquide à une carte uniquement de paiement, sans que le montant de l’ADA ne change. Le milieu associatif et les établissements concernés, eux, y ont immédiatement perçu une manoeuvre politique visant à décourager le recours à cette aide versée actuellement à 151.000 personnes, pour environ 42 millions d’euros mensuels, ainsi qu’une mesure qui va à l’encontre des besoins des demandeurs d’asile.
« C’est une réforme qui a pour objectif de pourrir la vie des gens » déplore encore le patron de la Fnars dénonçant une « entrave à la libre disposition de l’allocation » qui « limite les possibilités d’accès à un mode de vie normal le temps de l’instruction » de la demande d’asile.
Note : 504 millions d'euros par an de vos impots, généreuement donner par les élus
Migrants « mineurs non accompagnés » : en Saône-et-Loire « les flux gonflent actuellement au rythme de 50 % par an »
Mineurs étrangers: des élus de terrain désemparés face à des flux croissants
Des élus volontaires mais désemparés car dépourvus de moyens pour faire face à l’urgence. Ce sentiment est largement partagé au sein des collectivités départementales. Elles sont placées en première ligne face à l’accueil des «mineurs non accompagnés» (MNA), ces jeunes migrants qui se trouvent sur le sol français sans leurs représentants légaux, et sont contraintes de gérer les conséquences logistiques et financières d’un problème dont ils ne voient pas le bout. En Saône-et-Loire, André Accary reconnaît avoir, parfois, «du mal à dormir».
Dans son département, les flux gonflent actuellement au rythme de 50 % par an. «Nous avons beaucoup de mal à les absorber, parce qu’étant situés le long de l’autoroute et d’une ligne TGV très ancienne, nous sommes exposés aux filières clandestines très bien organisées», déplore le président de la collectivité. Il constate aussi des aberrations …
"@matteosalvinimi est une pourriture absolue !
C'est un bubon qui filera se planquer en Amérique latine."
Jean-Michel Ribes appartient au "camp du bien".
Il peut se permettre ces insultes et cette ignoble insinuation sans avoir un tribunal médiatique et politique contre lui ...
Algérie : les expulsions de migrants subsahariens se sont intensifiées
En Algérie, les expulsions de migrants subsahariens se poursuivent par la frontière Sud. Ces expulsions, qui ont commencé fin 2016, et se sont intensifiées en 2018, se sont poursuivies cette année. Les migrants, arrêtés dans différentes villes du pays, sont amenés jusqu’à Assamaka, à la frontière avec le Niger où ils sont expulsés.
Au cours des six premiers mois de 2019, presque 5 000 personnes ont été arrêtées puis expulsées à la frontière entre l’Algérie et le Niger. Parmi elles, plus de 90 % sont des Nigériens ; les autres migrants sont originaires d’Afrique de l’ouest et d’Afrique centrale.
En 2018, plus de 14 000 personnes dont une majorité de Nigériens avaient été expulsées. […]
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