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Le 12 juillet 2019
«Les risques d’une confrontation directe» dans le Golfe se sont aggravés, selon Moscou
Moscou est préoccupé par les récents événements dans le détroit d’Ormuz, estimant que le risque d’une confrontation s’est aggravé dans la région, selon le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov.
Les tout récents événements dans le détroit d’Ormuz inquiètent Moscou compte tenu des risques qui augmentent dans la région, a déclaré à Sputnik le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov.
«La situation est très alarmante, nous sommes convaincus qu’au fond les risques d’une confrontation directe se sont tellement aggravés ces derniers temps qu’il devient de plus en plus compliqué de prévoir des développements futurs», a-t-il commenté au sujet du dernier incident dans le détroit d’Ormuz.
Les origines d’une nouvelle escalade de tensions
La chaîne de télévision CNN avait précédemment annoncé en se référant à deux responsables américains que cinq bateaux, vraisemblablement iraniens, s’étaient approchés d’un pétrolier britannique dans le Golfe et lui avaient ordonné de s’arrêter alors qu’il quittait le Golfe et pénétrait dans la région du détroit d’Ormuz.
Selon les responsables en question, ils avaient également ordonné au pétrolier de changer de cap et de s'arrêter dans les eaux territoriales iraniennes voisines et seule l’intervention de la frégate britannique HMS Montrose qui escortait le pétrolier a permis à ce dernier de poursuivre sa navigation.
Le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif avait démenti cette information déclarant que de telles déclarations avaient pour but une escalade des tensions.
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La police de Gibraltar arrête le capitaine et l’officier en chef d'un pétrolier iranien
La police de Gibraltar, territoire britannique au sud de l'Espagne, a arrêté le 11 juillet le capitaine et le second du pétrolier iranien Grace 1, arraisonné il y a une semaine. L'Iran a dénoncé un acte de «piraterie» en haute mer.
Le capitaine et le second du pétrolier iranien Grace 1, arraisonné il y a une semaine par Gibraltar, ont été arrêtés le 11 juillet par la police du territoire britannique qui les soupçonne d'avoir violé les sanctions contre la Syrie, a indiqué la police.
Ces arrestations interviennent dans un contexte de tensions grandissantes avec Téhéran, Londres accusant des navires iraniens d'avoir tenté, le 10 juillet au soir, de bloquer un pétrolier britannique dans le détroit d'Ormuz.
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« Sur l'Iran, Netanyahu laisse Trump faire le travail »
ENTRETIEN. Grand expert israélien de l'Iran, Raz Zimmt décrypte la crise entre les États-Unis et l'Iran, et évoque les ambitions d'Israël.
Il maîtrise parfaitement le persan sans avoir mis une seule fois les pieds en Iran. Et pour cause. Raz Zimmt est israélien. Grand spécialiste de la République islamique d'Iran, ce chercheur à l'Institute for National Security Studies (INSS) n'en reste pas moins très critique de la politique israélienne vis-à-vis de Téhéran. De passage à Paris, où il s'est entretenu avec les journalistes du Point, du Monde et de RFI, Raz Zimmt livre une analyse chirurgicale de la crise actuelle opposant les États-Unis à l'Iran et décrypte les ambitions d'Israël.
Le Point : Pourquoi Israël reste-t-il silencieux dans cette crise ?
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Washington veut une mission internationale après un nouvel incident dans le Golfe
Les Etats-Unis ont confirmé jeudi leur intention de former une coalition internationale pour escorter les navires de commerce dans le Golfe au lendemain d'un incident avec la marine iranienne qui a, selon Londres, tenté de bloquer le passage d'un pétrolier britannique dans le détroit d'Ormuz.
"Nous allons tenter avec cette coalition (...) de fournir une escorte militaire navale aux navires commerciaux", a expliqué le général Mark Milley devant une commission du Sénat américain qui devait confirmer sa nomination au poste de chef d'état-major interarmes américain.
Cette opération internationale devrait se mettre en place "dans les prochaines semaines", a poursuivi le futur plus haut gradé de l'armée américaine, soulignant qu'avec la Ve Flotte basée à Bahreïn, les Etats-Unis jouaient un "rôle crucial" pour garantir la liberté de navigation dans cette zone stratégique.
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Crise dans le Golfe: «L’Iran a assez de missiles pour détruire Israël qui a, lui, l’arme atomique»
Le 11 juillet
Les tensions entre Téhéran d’un côté et Washington et Israël de l’autre sont vives depuis plusieurs semaines. La crainte d’un conflit est-elle fondée? Bassam Tahhan, politologue franco-syrien, nous aide à décrypter la crise.
Le 21 juin, le monde apprenait qu’il avait frôlé le déclenchement d’un conflit majeur. La presse faisait état d’un projet de frappes américaines sur trois sites iraniens, annulé au dernier moment par Donald Trump. Quelques jours auparavant, les forces iraniennes avaient abattu un drone américain. Le conflit a été évité de justesse. Depuis, la situation reste tendue. Le 11 juillet, les États-Unis annonçaient vouloir former une «coalition» maritime internationale garantissant la liberté de navigation dans le Golfe. C’est le détroit d’Ormuz, par lequel transite près d’un tiers du pétrole brut mondial acheminé par voie maritime, qui est au cœur du sujet.
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Syrie: plus de 100 combattants tués dans des affrontements entre régime et jihadistes
Plus de 100 combattants ont été tués depuis mercredi soir dans des affrontements féroces entre les troupes du régime et des forces dominées par des jihadistes dans le nord-ouest de la Syrie, a rapporté jeudi l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Huit civils ont en outre péri en raison des combats dans cette région, selon la même source.
Six d'entre eux, dont un enfant, ont été tués dans des raids de l'armée syrienne contre la ville de Jisr al-Choughour, dans la province d'Idleb tandis qu'un a trouvé la mort dans des frappes effectuées par la Russie, alliée de Bachar al-Assad dans le conflit, contre le village de Latamneh, dans la province voisine de Hama.
La huitième victime civile est une femme touchée par des tirs de groupes rebelles contre la localité de Karnaz, tenue par le régime, selon l'OSDH.
En début de soirée, de violents combats faisaient rage aux abords de la région d'Idleb, qui échappe toujours au contrôle du régime et reste dirigée par les jihadistes du groupe Hayat Tahrir al-Cham (HTS, ex-branche syrienne d'Al-Qaïda), selon la même source.
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La livraison de missiles russes S-400 à la Turquie « a commencé », annonce Ankara
L’achat par la Turquie de ces missiles russes antiaériens S-400, incompatibles avec le système de défense de l’OTAN, dont Ankara est membre, a provoqué la colère de Washington.
Malgré les mises en garde répétées des Etats-Unis, la livraison controversée de missiles russes S-400 à la Turquie « a commencé », a annoncé, vendredi 12 juillet, le ministère turc de la défense.
Pilier oriental de l’Alliance atlantique depuis 1952, la Turquie a jeté un froid chez ses alliés en signant, en septembre 2017, un contrat de 2,5 milliards de dollars (2,2 milliards d’euros) avec la Russie pour la fourniture de missiles russes antiaériens S-400, incompatibles avec le système de défense de l’OTAN. Le Pentagone craint notamment que les S-400, dotés d’un puissant radar, ne parviennent à déchiffrer les secrets technologiques de ses avions militaires dernier cri.
En outre, Washington estime qu’il existe un risque que les opérateurs russes qui formeront les militaires turcs aux S-400 puissent dans le même temps percer les secrets technologiques du nouvel avion furtif américain F-35, dont la Turquie veut aussi se doter. « La Turquie s’exposerait à des conséquences réelles et néfastes si elle acceptait les S-400 », a ainsi menacé mardi la porte-parole du département d’Etat américain, Morgan Ortagus. Le Pentagne avait donné au gouvernement turc jusqu’au 31 juillet pour renoncer à cette acquisition. En vain.
Trois ans après le putsch manqué contre Erdogan
Ankara a, en effet, rejeté plusieurs fois ces mises en garde. « Nous invitons la partie américaine à ne pas prendre de mesures dommageables qui mettraient au rebut la diplomatie et le dialogue et nuiraient à nos relations », a notamment déclaré le ministère turc des affaires étrangères dans un communiqué. Après l’annonce du début de ces livraisons, un responsable de l’OTAN, sous couvert d’anonymat, a déclaré à l’AFP être « préoccupée » par la situation. « L’interopérabilité de nos forces armées est essentielle dans la conduite de nos opérations et nos missions », a-t-il justifié, invitant plutôt Ankara à poursuivre le développement de systèmes de défense antiaérienne avec des alliés de l’OTAN.
Cette livraison intervient près de trois ans après le putsch manqué au cours duquel des officiers putschistes ont tenté de renverser le président Recep Tayyip Erdogan. Et cette date n’a pas été choisie par hasard par la partie russe, soucieuse de rappeler que Vladimir Poutine fut le premier à soutenir le président Erdogan au plus fort de la tentative de putsch, contrairement aux alliés traditionnels de la Turquie, régulièrement fustigés par Ankara pour leur manque d’empathie.
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Note; trois ans aprés le putsch manqué ! c'est a dire qu' Erdogan a voulu acheter russes surtout parce que les americains ont refusé d'estradé vers la Turquie Fethullah Gülen, qui d'aprés Erdogan est le responssable de ce putch
La Corée du Nord affirme avoir des armes «spéciales» pour abattre les F-35 américains
Pyongyang a prévenu que le déploiement prochain par la Corée du Sud de nouveaux chasseurs américains constituerait un acte «extrêmement dangereux» qui la contraindrait à se servir «d'armements spéciaux» pour les abattre.
Séoul, allié de Washington, a reçu en mars deux F-35A, des avions militaires parmi les plus avancés su monde, dans le cadre d'un contrat à sept milliards de dollars signé en 2014, indique l’AFP.
La Corée du Sud veut déployer 40 de ces appareils d'ici la fin 2021, dont une dizaine doivent être opérationnels cette année.
Les autorités sud-coréennes «savent bien que l'arrivée des chasseurs constit vuerait un acte extrêmement dangereux qui provoquera une réaction de notre part» , selon un communiqué écrit par un responsable de l'Institut des études américaines du ministère nord-coréen des Affaires étrangères, publié par l'agence nord-coréenne d'information KCNA.
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Kim Jong-un devient officiellement président de la Corée du Nord
Il était jusqu’ici le - tout-puissant - « dirigeant suprême » de la Corée du Nord. Mais Kim Jong-un rêvait de devenir président de son pays. C’est chose faire depuis l’adoption d’une nouvelle constitution.
Kim Jong-un est dorénavant et très officiellement chef de l’État nord-coréen et commandant en chef des armées selon la toute nouvelle Constitution dévoilée jeudi à Pyongyang. Autant d’attributions qui pourraient faciliter la conclusion d’un traité de paix avec les États-Unis.
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Migrants : l’ONU appelle à ne pas pénaliser les navires humanitaires
L’ONU a appelé jeudi à ne pas pénaliser les navires humanitaires portant secours aux migrants en détresse en Méditerranée.
Dans une déclaration commune, le Haut-Commissaire de l’ONU pour les réfugiés, Antonio Grandi, et le directeur général de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), Antonio Vitorino, soulignent le « rôle crucial » des navires des ONG en Méditerranée.
Ils « ne devraient pas être pénalisés pour avoir sauvé des vies en mer », estiment-ils, alors que l’Italie, sous l’impulsion de son ministre de l’Intérieur d’extrême droite Matteo Salvini, a fermé ses ports à ces navires, que celui-ci considère comme des complices des passeurs.
MM. Grandi et Vitorino demandent aussi que les navires commerciaux ne soient « plus renvoyés en Libye pour débarquer les passagers qu’ils ont sauvés » et l’arrêt de la détention des migrants renvoyés en Libye.
« Toute aide et toute responsabilité à allouer aux entités libyennes concernées devraient être subordonnées à la condition que plus personne ne soit arbitrairement arrêté après avoir été secouru et que le respect des normes relatives aux droits humains soit garanti, affirment-ils, ajoutant que, dans le cas contraire, « ce soutien devrait être interrompu ».
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Lorientlejour.com
Algérie : Le député islamiste Slimane Chenine élu président de l’Assemblée nationale
Le député islamiste Slimane Chenine, président du groupe parlementaire d’une alliance formée par trois partis islamistes de l’opposition, a été élu mercredi soir président de l’Assemblée populaire nationale algérienne (APN), a annoncé la télévision nationale.
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Candidat unique, Slimane Chenine a été «plébiscité» lors d’un vote à main levée en séance plénière, a précisé l’agence de presse officielle APS. Le nouvel élu a été présenté par l’alliance formée par les partis Ennhada, Adala et El Bina, qui compte 15 sièges à l’APN (chambre basse du parlement). Il a été élu grâce aux voix des députés du Front de libération nationale (FLN) et du Rassemblement national démocratique (RND), détendeurs à eux deux de la majorité absolue des 462 élus de la chambre basse.
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LeFigaro
Démographie : « La population mondiale va continuer d’augmenter » affirme l’ONU : « les 47 pays les moins développés sont ceux où la population augmente le plus vite »

[…] Nous sommes aujourd’hui 7,7 milliards d’individus sur Terre. En 2050, nous serons 9,7 milliards et 10,9 milliards en 2100 selon le dernier rapport de l’Organisation mondiale des Nations-Unies. Un chiffre qui implique toute une série de conséquences, à laquelle l’ONU veut sensibiliser les décideurs politiques.
Alors que la fécondité – c’est-à-dire le nombre d’enfants par femme en âge d’avoir des enfants – baisse dans la plupart des pays du monde, la population continue de croître, certes à un rythme plus lent. L’allongement de la durée de la vie partout dans le monde et un nombre de naissances en Afrique subsaharienne, toujours largement plus élevé qu’ailleurs, expliquent ce phénomène. Le taux de fécondité y est de 4,6 par femme pour 2,1 dans le monde et 1,8 en France en 2019.
Selon les prévisions de l’ONU, l’Afrique subsaharienne (au sud du Sahara) comptera à elle seule plus d’un milliard de personnes en 2050. Globalement, les 47 pays les moins développés dans le monde sont ceux où la population augmente le plus vite. Conséquence: la pression accrue sur les ressources mondiales déjà saturées, entraîne une grande pauvreté, qui favorise des déplacements de population vers des pays plus riches. […]
Le Figaro
Grums (Suède) : Menaces de viol, agressions… Un gang d’enfants migrants de 8 à 12 ans font régner la terreur dans un quartier
Suède – Menaces de viol, coups de matraque, jets de pierres. L’épreuve de l’année dernière pour les voisins d’un petit quartier de Grums se transforme de plus en plus en cauchemar.
Un gang d’enfants composé de migrants âgés de 8 à 12 ans met le quartier dans une telle peur que les enfants suédois ne sortent plus pour jouer.
Les locataires d’une zone de la petite municipalité de Grums dans le Värmland, en Suède, ont trop peur de laisser sortir leurs enfants depuis qu’une bande de migrants âgés de 8 à 12 ans a commencé à harceler la région l’été dernier.
Kajsa et Malin, mères de familles, vivent dans le quartier. « Ils ont jeté des pierres, frappé des enfants avec des tuyaux d’acier et des bâtons jusqu’à ce qu’ils commencent à saigner. Le pire, c’est la prise d’étranglement qui a laissé des marques sur le cou de l’enfant. Mais il est également question de menaces sexuelles : « Je vais te baiser » ou « Je vais te violer », déclare Malin au journal suédois de l’Union des locataires, Hem och Hyra.
Le syndicat des locataires craint une recrudescence du racisme
Malin et Kajsa ont contacté l’Union suédoise locale des locataires de Grums pour obtenir de l’aide. Le syndicat des locataires a écrit une lettre à la police locale, aux services sociaux et à la société de logement Grumsbostäder, dans laquelle le syndicat demande que des mesures soient prises contre l’escalade de la situation. Dans sa lettre, le syndicat met l’accent sur la crainte d’une escalade du racisme et de la ségrégation.
« Ceux qui causent les problèmes et la violence sont les enfants des nouveaux arrivants. C’est pourquoi les voisins commencent à faire le lien entre les problèmes et les opinions xénophobes. A long terme, il en résultera un voisinage très séparé où les voisins parlent en termes de « nous et eux ». Cela s’aggravera si l’on n’y met pas fin très rapidement », écrit l’Union dans sa lettre.
(…) LesObservateurs.ch
En Egypte, le combat des chrétiens coptes pour intégrer le football professionnel
La minorité copte est discriminée dans la pratique du ballon rond de haut niveau, dans une Egypte qui accueille jusqu’au 19 juillet la Coupe d’Afrique des nations.
A Mahdi Al-Zahraa, une banlieue dans le sud du Caire, Fadi Boulos suscite depuis longtemps l’admiration des gens du quartier. Quand il tape le ballon avec ses amis dans ces rues sans asphalte, les voisins se mettent au balcon pour observer ses prouesses. A 17 ans, l’adolescent longiligne ne compte pourtant plus les déconvenues avec les clubs de football. «Depuis tout petit, je veux devenir joueur professionnel. Je sais que j’ai du talent et je prends ça au sérieux. Mais c’est toujours le même problème : je suis écarté à cause de ma religion. Je ne suis pas le premier…», raconte Fadi Boulos, qui appartient à la minorité chrétienne copte d’Egypte.
Repéré à 12 ans dans le quartier par un dénicheur de talents, Fadi Boulos a passé les tests d’entrée pour la sélection junior du plus grand club d’Egypte, le club Al-Ahly au Caire. «L’entraîneur m’a dit que j’étais un sacré joueur», se souvient-il, fier. Mais, au moment de s’inscrire, «ils ont vu que mon nom était à consonance copte et ça s’est arrêté là», précise-t-il. […]
Alors que l’Egypte vit au rythme de la Coupe d’Afrique des nations (CAN), qui se tient dans le pays jusqu’au 19 juillet, le destin de Fadi résume les brimades vécues au sein du football professionnel égyptien par cette minorité composant 10 % de la population. L’équipe nationale des Pharaons – éliminée samedi 6 juillet en huitièmes de finale par l’Afrique du Sud (1-0) – ne compte aucun copte. « En 100 ans, il n’y a eu que neuf joueurs coptes de haut niveau, bien qu’on ait des jeunes très talentueux », affirme le père de Fadi, Naguy Boulos. […]
Le Monde
Clermont-Ferrand : deux femmes jugées pour un projet d’attentat
Janna C. et Djelika S. projetaient de perpétrer deux attaques au couteau dans la rue, selon l’accusation.
[…]
, qui a fêté ses 18 ans deux mois plus tôt. L’opération succède à l’ouverture, la veille, d’une enquête préliminaire par le parquet de Paris. Placée en garde à vue et transférée dans les locaux de la DGSI, elle est mise en examen le 13 août pour «association de malfaiteurs en vue de la préparation d’actes de terrorisme» et «provocation directe à un acte de terrorisme». Âgée aujourd’hui de 21 ans, elle comparaît détenue avec une complice présumée, Djelika S., âgée de 25 ans, avec laquelle elle était en contact en 2016. Cette coprévenue a déclaré pendant l’enquête que les deux jeunes filles avaient prévu deux attaques au couteau dans la rue.
[…]
Le Figaro
Fête sous tensions en marge de la victoire de l'Algérie: Castaner promet des sanctions
Qualifiant les célébrations de la victoire de l'équipe d'Algérie, qui ont provoqué des dégradations sur les Champs-Élysées et des dizaines d'interpellations à travers toute la France, d'«inacceptables», Christophe Castaner a promis des «sanctions». La fête a coûté la vie à une personne et blessé plusieurs policiers.
Le ministre français de l'Intérieur a réagi aux incidents qui ont parsemé toute la France lors des célébrations de la victoire de l'équipe d'Algérie le 11 juillet, laquelle s'est qualifiée à la demi-finale de la Coupe d'Afrique des nations de football 2019.
Dans un message sur Twitter, Christophe Castaner a promis des sanctions en réponse aux tensions qui ont éclaté notamment sur les Champs-Élysées.
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Montpellier : un supporter algérien fauche une famille, la mère décède, le bébé entre la vie et la mort
Un supporter algérien qui célébrait, dans la soirée du jeudi 11 juillet, la qualification de son équipe a percuté une famille avec sa voiture dans le quartier de La Mosson, à Montpellier (Hérault), a appris France Info, ce vendredi, de source proche du dossier. La mère de famille âgée d’une quarantaine d’années est morte sur le coup et le pronostic vital de son bébé âgé d’un an est engagé.
Une jeune fille de 17 ans souffre de fractures des membres inférieurs. Le conducteur a été interpellé et placé en garde à vue.
www.midilibre.fr
Tours : 800 personnes fêtent la qualification de l’Algérie, le drapeau français du mat municipal remplacé par celui de l’Algérie
A Tours, 800 personnes ont bruyamment célébré jeudi soir jusqu’à 23h30, la qualification de l’Algérie devant l’hôtel de ville, Place Jean Jaurès. Ils ont coupé la circulation, mais le trafic Tram n’était pas bloqué. Un supporter de l’Algérie a ensuite décroché le drapeau français du mât municipal de la Place pour y placer le drapeau algérien. Un individu a été interpellé. Il n’a opposé aucune résistance. Il s’agit d’un jeune de 15 ans, originaire du quartier des Fontaines.
www.francebleu.fr
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