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2 juin 2018
Moscou: l’attitude de Riyad n’affectera pas les projets de livraison de S-400 au Qatar
Les projets de la Russie de livrer des systèmes de missiles S-400 au Qatar ne sauront pas affectés par l’attitude de Riyad sur la question, a appris Sputnik auprès de la commission de la défense du Conseil de la Fédération. Pour rappel, selon le journal Le Monde, le roi saoudien a prévenu que la vente pourrait déboucher sur une action militaire.
L’attitude de l’Arabie saoudite n’affectera pas les projets de la Russie de livrer des systèmes antimissiles S-400 au Qatar, a déclaré dans son commentaire à Sputnik Alexeï Kondratiev, vice-président de la commission de la défense du Conseil de la Fédération.
Rappelons que Le Monde avait révélé plus tôt dans une publication que le roi saoudien, Salmane ben Abdelaziz Al Saoud, avait indiqué dans sa lettre à la présidence française que Riyad serait prêt à mener une action militaire contre le Qatar si ce dernier faisait l'acquisition de systèmes russes S-400.
«La Russie poursuit ses intérêts en livrant au Qatar des S-400 et en gagnant de l’argent pour le budget de l’État. La position de l’Arabie saoudite n’y change rien, les projets de la Russie resteront inchangés», a-t-il déclaré.
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Le Qatar risque une action militaire saoudienne en cas d’achat de S-400 russes
Inquiété par la possibilité d’acquisition par le Qatar de systèmes russes de missiles ultramodernes S-400, le roi saoudien aurait sollicité l’aide du Président français pour empêcher cette vente et n’a pas écarté la possibilité d’une «action militaire» contre l’émirat voisin.
Dans sa lettre adressée à Emmanuel Macron, le roi d’Arabie saoudite, Salmane ben Abdelaziz Al Saoud, se dit prêt à mener une «action militaire» contre le Qatar si ce dernier acquiert le système de défense antiaérien russe S-400, écrit Le Monde.
Rappelons que l’ambassadeur qatari en Russie, Fahad Bin Mohammed Al-Attiya, avait plus tôt annoncé que Doha discutait la possibilité d’acheter à la Russie des systèmes de défense antiaérienne. Les médias ont alors précisé que le Qatar s’intéressait particulièrement aux S-400 russes.
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Pour un ex du renseignement israélien, on a «déjà partagé la Syrie en sphères d'influence»
La situation dans le sud de la Syrie, ainsi que les actions entreprises par Israël pour empêcher son voisin de se transformer en avant-poste iranien, ont été évoquées hier à Moscou par les ministres de la Défense de la Russie et d'Israël.
Le journal Kommersant a demandé de le commenter à un colonel à la retraite du renseignement militaire israélien AMAN.
D'après les journalistes israéliens, Sergueï Choïgou et Avigdor Liberman sont convenus que Damas mettrait en garde Téhéran contre la construction de bases militaires permanentes sur le territoire syrien et demanderait de faire reculer les forces iraniennes à plus de 20 km de la frontière israélienne, relate le quotidien Kommersant.
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L'Otan s'entraîne à prendre la région russe de Kaliningrad
Les représentants permanents du Conseil Otan-Russie (COR) se sont réunis hier au siège de l'Otan à Bruxelles. Selon les communiqués officiels, les interlocuteurs ont évoqué les problèmes du Donbass et les questions liées à l'activité militaire «visant à renforcer la stabilité et la sécurité en Europe».
Les problèmes sont clairs: l'Otan concentre ses forces militaires près de la frontière russe, et Moscou réagit de la même manière en renforçant son infrastructure militaire à l'ouest, écrit vendredi le quotidien Nezavissimaïa gazeta.
Moscou et l'Alliance ne parviennent pas à établir un dialogue sérieux parce qu'après 2014, à cause de la situation en Ukraine, la coopération pratique entre la Russie et l'Otan a été suspendue sur décision de Bruxelles.
Le peu de contacts établis au niveau du COR sont les seuls canaux ouverts pour tenter d'organiser un dialogue politique.
Les représentants de l'Otan et de la Russie ont organisé des conférences de presse sur les grands exercices à venir en Russie et en Europe. Il est question du premier échange d'informations sur les plus grandes manœuvres de l'Otan depuis 30 ans, Trident Juncture 2018, en Norvège avec la participation de 40.000 hommes, ainsi que sur les prochains exercices russes Vostok 2018.
Par ailleurs, la Russie est préoccupée par l'ampleur et la fréquence des exercices de l'Otan. Selon le général Andreï Kartapolov, qui commande les forces du district militaire Ouest, «rien que cette année plus de 100 exercices différents ont été organisés dans les pays de l'Otan avec la participation de plus de 60.000 militaires». Soit 20% de plus par rapport à la même période en 2017, quand la Russie et la Biélorussie avaient organisé les manœuvres conjointes Zapad 2017.
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Le cardinal Bechara Raï, patriarche maronite du Liban, a passé trois jours à Paris, du lundi 28 au mercredi 30 mai. Il s’est inquiété du nombre « exorbitant » de réfugiés syriens dans son pays.
Au lendemain de son entretien avec Emmanuel Macron, il a déclaré devant des journalistes : «Nous nous sentons un peu étrangers dans notre propre pays» et a vanté l’entente entre musulmans et chrétiens dans le pays. […]
Parmi les sujets abordés avec Emmanuel Macron figure celui, épineux, des réfugiés syriens. Devant les journalistes réunis au Bristol, le patriarche maronite n’a pas mâché ses mots.
«Ce nombre exorbitant de déplacés sur notre sol (1,5 million de réfugiés syriens se trouvent au Liban, en plus des près de 200 000 réfugiés palestiniens, NDLR.) fait naître le danger d’un déséquilibre démographique. Si vous aimez le Liban, aidez-le à maintenir son identité ! Je ne vous cache pas que nous nous sentons un peu étrangers dans notre propre pays… » […]
La Croix
Note: l'augmentation du nombre de musulman au Liban mettra automatiquement en péril les chrétiens du Liban
L’arrestation de Tommy Robinson « soulève la fachosphère »
Paris Match consacre un article à Tommy Robinson et à son arrestation à Leeds en Angleterre, vendredi 25 mai. Il a été arrêté, jugé et condamné à 13 mois de prison vendredi 25 mai en l’espace de cing heures.
[…] Le C.V de Tommy Robinson est parlant. […]
Vendredi dernier alors qu’il couvre l’ouverture du procès d’un supposé gang de proxénètes d’origine anglo-indienne et anglo-pakistanaise dans la ville de Telford (comté de Shropshire), Tommy Robinson est interpellé alors qu’il fait un live sur les marches du tribunal. S’adressant à ses fans sur les réseaux sociaux, il commente le défilé en arrière-plan des suspects entrant au tribunal, les invectivant au passage en leur promettant la prison. Ce procès se tenait dans un contexte tendu. L’extrême-droite s’en étant emparé pour accuser les autorités britanniques de laxisme, au prétexte qu’elles auraient toléré les actes délictueux de ce gang identifié depuis de longues années. Leur procès était du reste censé se tenir à huit-clos et toute publicité avait été interdite par un arrêté du juge. […]
Quoi qu’il en soit, la décision du juge ne semble pas avoir été très efficace, l’information ayant largement circulé malgré le black-out médiatique qui avait été décrété. Cette décision pourrait même avoir été contre-productive, laissant le quasi-monopole de l’information aux militants d’extrême droite.
Paris Match
«La radicalisation religieuse n’est pas le fruit de facteurs sociaux ou économiques»
Face aux théories de la «victimisation», le sociologue Olivier Galland démontre dans ses travaux que la radicalisation religieuse chez les lycéens est d’abord produite par le rapport à la violence et l’exposition aux théories du complot. L’échantillon étudié comprend 1 753 musulmans, mais également 1 609 catholiques ou protestants, 2 814 lycéens qui se déclarent sans religion et 163 qui déclarent une autre religion.
On vous reproche notamment d’avoir privilégié dans votre échantillonnage les lycées à fortes populations musulmanes… Pourquoi ce choix ?
Il faut se rappeler le contexte dans lequel a été engagée cette recherche. Elle a fait suite à un appel à propositions du président du CNRS de l’époque, Alain Fuchs, après les attentats de 2015, pour engager des travaux sur ces questions de la radicalité. Il est indéniable qu’en France et dans le monde un extrémisme religieux, parfois sanglant, s’est développé au nom de l’islam. Ça ne veut pas dire évidemment que l’ensemble des musulmans ou même qu’une grande partie d’entre eux y adhère, mais il serait absurde de nier qu’il y a un lien entre une certaine conception de l’islam, fondamentaliste, et des formes de radicalité et de violence. Pour autant, on n’a pas d’idée précise du degré auquel la population musulmane partage ces idées. C’était précisément l’objet de cette recherche d’essayer d’y voir plus clair en menant une enquête de grande ampleur (près de 7 000 jeunes interrogés).
[…]
Il nous semble bien néanmoins que la radicalité religieuse liée à l’islam est bien plus aujourd’hui un phénomène culturel et idéologique qu’un phénomène socioéconomique.
Il me semble qu’une partie des sociologues français restent marqués par la conception marxiste (même si Marx n’est plus cité) des rôles respectifs de l’infrastructure (la base matérielle de la société) et de la superstructure (sa base idéologique) dans laquelle cette dernière n’est que le résultat de la première. Prétendre ainsi, comme nous le faisons, que la religion (ou la politique) puisse exercer un effet propre sur la société, indépendamment des conditions matérielles, apparaît comme une hérésie et est combattu avec virulence. C’est notamment ce qui s’est passé avec notre ouvrage [« Une jeunesse radicale ? Enquête auprès des lycéens »].
Le Figaro
« Pour que la France reste la France », le tract LR qui fait polémique sur les réseaux sociaux
Un tract du parti Les Républicains diffusé sur les réseaux sociaux fait polémique : il est vu comme une nouvelle preuve de la droitisation du parti dirigé par Laurent Wauquiez. L’auteur de l’article, Erwan Le Noan enseigne le droit et la macro-économie à Sciences Po (IEP Paris).
Pire, le document nie implicitement à tous les immigrés qui sont sur notre territoire qu’ils puissent « être une chance ».
Sur les réseaux sociaux a commencé à circuler le nouveau tract du parti des Républicains. Le document militant, qui suscite déjà la polémique avant même d’être diffusé, matérialise un basculement de la droite républicaine en matière de vision nationale et de doctrine économique qui l’éloigne radicalement du libéralisme.
Sur sa couverture, le tract porte un appel défensif : « pour que la France reste la France » ! Ce slogan renvoie à tous ceux qui s’opposent aux réformes et au changement, du Front National à la « Belle alliance populaire » de Benoît Hamon et Jean-Marc Cambadélis.
C’est en page 2 que les menaces sont expliquées : « il n’y a jamais eu autant d’immigrés », « un tel risque terroriste », « une telle pression communautariste », « une telle flambée de délinquance », « de telles fractures territoriales » et « autant d’impôts ». Pêle-mêle, le Président de la République Emmanuel Macron est accusé de tous les maux : de dire que « l’immigration est une chance », de « refuse(r) de défendre la laïcité », de « fai(re) l’éloge de la diversité », et d’« injecte(r) des milliards d’euros supplémentaires dans la politique de la ville sans aucune politique des campagnes ». […]
news.yahoo
Pour se relancer, Le Pen tourne définitivement la page du FN
VIDÉO - L'ex-candidate a acté vendredi le changement de nom du parti. Le Front national devient Rassemblement national.
C'est un nom qui ne figurera bientôt plus que dans les livres d'histoire. Celui d'un acteur majeur de la politique française qui aura, trente ans durant, servi de chiffon rouge à la quasi-totalité de la classe politique: le Front national. En clôture du conseil national élargi du FN - sorte de Parlement du parti - qui se tenait vendredi à Lyon, Marine Le Pen a dévoilé, en début de soirée, le large assentiment (80,81%) donné par ses adhérents à l'abandon de l'appellation historique du parti cofondé par Jean-Marie Le Pen en 1972. «C'est un moment émouvant qui ferme un chapitre de l'histoire de notre mouvement national, a tonné Marine Le Pen non loin de ses plus proches lieutenants. Mais c'est pour en ouvrir un autre qui ne sera pas moins glorieux (...) le départ d'une nouvelle aventure. Celle des peuples européens qui se réveillent.»
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Rioufol : «Malgré le nouveau gouvernement italien, le pire a déjà été commis, un Président qui refuse d’entendre le peuple sous la pression de l’UE, avec encouragements de la France et de l’Allemagne.»
Ivan Rioufol (Journaliste au Figaro) :«Malgré le nouveau gouvernement italien, le pire a déjà été commis, un Président qui refuse d’entendre la voix du peuple sous la pression de l’UE avec les encouragements de la France et de l’Allemagne (…) L’UE méprise les peuples, les nations et la démocratie.»
– CNEWS, 1er juin 2018, 18h59
Note: tous a fait d'accord, aujourd’hui il na plus de démocratie c'est les politiques et les médias qui choisissent a notre place
Lesbos (Grèce) : « Les habitants ont peur de sortir de chez eux » explique le maire, « les Grecs ne représentent qu’un tiers des gens vivant ici »
Spiros Galinos, le maire de l’île de Lesbos, a déclaré à l’agence de presse grecque Iefimerida que les habitants de sa ville sont de plus en plus préoccupés par les migrants. Galinis a déclaré que « les habitants ont peur de sortir de chez eux ».
Selon le maire, Lesbos est épuisé de la situation dangereuse en cours avec les migrants. Les gens de Lesbos étaient autrefois solidaires avec les migrants et certains ont ouverts leurs maisons aux réfugiés venus de Syrie.
Mais maintenant la situation a complètement changé, car les habitants de Lesbos, autrefois solidaires et tolérants, sont confrontés à la réalité cruelle d’une immigration de masse incontrôlée.
M. Galinos a ajouté: « Nos citoyens se sentent abandonnés par la Grèce et par l’UE, les citoyens grecs ne représentent quant à eux qu’un tiers des personnes vivant sur cette île ».
Iefimerida
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1 juin 2018
Le Pentagone met en garde Assad pour protéger ses alliés en Syrie
Tout en appelant les FDS à négocier, Bachar el-Assad s’est dit prêt à avoir recours à la force pour reprendre les territoires actuellement contrôlés par cette alliance arabo-kurde soutenue par Washington. Une déclaration qui n’est pas passée inaperçue outre-Atlantique.
Le Pentagone a mis en garde le Président syrien contre l'usage la force face aux combattants arabo-kurdes soutenues par les États-Unis, les Forces démocratiques syriennes (FDS), pour récupérer les zones actuellement sous leur contrôle dans le nord-est du pays.
«Toute partie impliquée en Syrie doit comprendre que s'attaquer aux forces armées des États-Unis ou à nos partenaires de la coalition serait une très mauvaise politique», a déclaré un responsable de l'état-major américain, le général Kenneth McKenzie, au cours d'un point presse.
Dans une interview à RT diffusée jeudi, M.Assad a estimé que «le seul problème qui reste aujourd'hui en Syrie, c'est les Forces démocratiques syriennes», alliance arabo-kurde appuyée par Washington. Le Président syrien s'est dit ouvert aux négociations avec les FDS, mais a affirmé qu'en cas d'échec, l'armée était prête à avoir recours à la force pour libérer son territoire.
Bachar el-Assad a également indiqué qu'après la reprise de la majeure partie du pays des mains des terroristes, Washington avait de moins en moins de motifs pour maintenir sa présence dans le pays.
«Les Américains doivent partir, cela arrivera tôt ou tard. Ils ont fait une invasion en Irak sans le moindre fondement juridique et regardez quels en ont été les effets. Ils doivent en tirer les conclusions. L'Irak ne fait pas exception, la Syrie aussi. Les peuples de notre région ne toléreront plus d'intervention étrangère».
Source
« Feu vert » russe à Israël pour frapper des cibles iraniennes en Syrie – médias
Israël et la Russie auraient signé un accord qui donne aux avions-chasseurs israéliens le « feu vert » pour frapper des cibles iraniennes en Syrie et qui spécifie également le retrait des troupes appuyées par l’Iran de la frontière syrienne avec l’Etat juif, a fait savoir le journal Asharq Al-Awsat.
Selon le quotidien arabophone, ce pacte détermine le départ des forces de la République islamique du sud de la Syrie tout en permettant à Israël de frapper les équipements iraniens dans le pays. L’Etat juif a convenu de ne pas attaquer de cibles du régime syrien, a ajouté le journal.
Cet accord survient après une rencontre entre le ministre de la Défense Avigdor Liberman et son homologue russe Sergei Shoigu à Moscou dans la journée de jeudi pour des entretiens qui se sont concentrés sur la question syrienne.
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Belgique : « dans les prisons, les Belges sont minoritaires, minoritaires… » explique un surveillant pénitentiaire (MàJ vidéo)
Aujourd’hui les prisons semblent être le berceau du jihad. Les plus faibles d’esprit ont recourt à l’endoctrinement des terroristes, qui ont mis au point une véritable stratégie de domination sur les autres prisonniers. Le phénomène inquiète profondément les gardien pénitentiaires, d’après eux Benjamin Herman a été la cible des radicaux.
Les prisonniers qui sont allés combattre aux côtés de l’organisation terroriste Etat Islamique sont considérés comme de véritable héros parmi la communauté des radicalisés.
Les détenus qui reviennent de Syrie vantent leurs crimes et leurs échanges reposent sur le nombre de morts dont ils sont la cause.
Face à ce terrible fléau, les gardiens de prisons laissent parler leur inquiétude et expriment leur désarroi: « Des radicaux qui prêchent et essayent de convertir les autres Belges, il y en a partout ». « Je ne vois pas comment le gouvernement belge peut trouver des solutions pour stopper ce phénomène ».
Un gardien de prison (dans la vidéo) : « Dans les prisons (…) les Belges sont minoritaires, minoritaires… ils sont pris dans la masse »
RTL.be (voir vidéo)
Le témoignage de la maman de Cyril tué à Liège par le terroriste islamiste
Voir vidéo (je n'arrive pas a posté les vidéos https://twitter.coom/FrDesouche/status/1002536384857505792 twitter u facebok sur mon blog)
Londres : furieux, un homme à vélo sort un couteau de chasse et tente de casser les vitres d’une voiture
La scène se déroule dans la banlieue sud de Londres lorsqu’un individu à vélo semble s’arrêter à côté de la Volkswagen bleue avant que celle-ci ne démarre et percute le vélo
The Sun
Le Canada, le Mexique et l'Union européenne ripostent aux taxes américaines sur l'acier et l'aluminium
Ottawa a annoncé des taxes sur 16,6 milliards de dollars canadiens de produits américains. Le Mexique a annoncé des "mesures équivalentes" aux taxes américaines.
La réponse ne s'est pas fait attendre. Les Etats-Unis ont imposé, jeudi 31 mai, de lourds tarifs douaniers sur l'acier et l'aluminium importés depuis l'Union européenne, le Canada et le Mexique. Quelques heures plus tard, Ottawa a riposté en annonçant des taxes sur 16,6 milliards de dollars canadiens de produits américains. "Ces tarifs sont un affront au partenariat de sécurité existant de longue date entre le Canada et les Etats-Unis, et en particulier, un affront aux milliers de Canadiens qui ont combattu et ont péri aux côtés de leurs frères d'armes américains", a déclaré le premier ministre canadien Justin Trudeau dans la soirée.
Le Mexique a, lui aussi, condamné "catégoriquement" les mesures américaines et annoncé des représailles. "Le Mexique imposera des mesures équivalentes sur divers produits" dont certains aciers, des fruits et des fromages, a annoncé dans un communiqué le ministère de l'Economie.
L'UE veut "porter ce conflit devant l'OMC"
Les taxes imposées par les Etats-Unis ont également provoqué une levée de boucliers outre-Atlantique. Emmanuel Macron a fustigé une décision "illégale", qu'il a qualifiée de "nationalisme économique". "Et le nationalisme économique, c'est la guerre", a-t-il affirmé. La chancelière allemande Angela Merkel s'est pour sa part alarmée d'"une escalade qui nuira à tout le monde".
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« Stop Soros » : le gouvernement hongrois présente une loi pour emprisonner les organisateurs de migrations illégales
Pour lutter contre l’immigration clandestine et les ONG qui la favorisent, le gouvernement a proposé le texte dit «Stop Soros» menaçant d’un peine d’un an de prison les personnes qui fourniraient de l’aide aux migrants entrés illégalement en Hongrie.

Le gouvernement hongrois a présenté le 29 mai devant le Parlement une loi baptisée «Stop Soros» – du nom du milliardaire George Soros – qui vise «les organisateurs des migrations illégales», et qui à ce titre, est à l’origine du départ précipité du pays de l’ONG Open Society. Selon le texte, les personnes qui viennent en aide matériellement aux demandeurs d’asile pour qu’ils obtiennent le statut de réfugiés pourraient écoper d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à une année, si ces derniers ne sont pas en danger immédiat ou s’ils sont entrés en Hongrie de façon illégale. Les ressortissants hongrois qui auraient enfreint la loi pourraient également être interdits de s’approcher des zones frontalières à moins de huit kilomètres. Les ressortissants étrangers pourraient quant à eux être expulsés.
«Les intérêts sécuritaires de la Hongrie doivent passer en premier», a déclaré le secrétaire d’Etat chargé des affaires parlementaires Csaba Domotor lors de la présentation du texte, faisant valoir que cette loi n’était que le reflet de la volonté exprimée par les électeurs aux législatives du 8 avril, largement remportées par le parti du Premier ministre Viktor Orban, le Fidesz. Disposant d’une confortable majorité des deux tiers aux Parlement, le Fidesz ne devrait avoir aucun problème à voter le texte qui sera débattu début juin.
Depuis des années, le Premier ministre conservateur Viktor Orban accuse George Soros de promouvoir un plan d’immigration massive en Europe, principalement en provenance de pays musulmans, dans le but de détruire les valeurs européennes et de favoriser un agenda mondialiste. Au pouvoir depuis 2010, Viktor Orban a notamment en ligne de mire les ONG du milliardaire, qu’il qualifie de «mercenaires de Soros».
Anticipant cette loi qui était une promesse de campagne du Fidesz, l’Open Society a annoncé mi-mai qu’elle déménageait ses activités à Berlin, en réaction à l’«environnement politique et juridique de plus en plus répressif» en Hongrie.
RT France
Vidéo de propagande de France 24
Lobbying caché: Soros contrôle-t-il les institutions européennes?
Accusé de corruption, l’ancien président de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, Pedro Agramunt, a levé le voile sur un système de lobbying dirigé par George Soros au cœur de cette institution. ONG au rôle flou, droits de l’Homme, crise politique en Catalogne et accusations de corruption: Sputnik dévoile un scandale européen.
Des accusations de corruption visent le Président de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE), l'espagnol Pedro Agramunt; en Catalogne, la crise institutionnelle est instrumentalisée par deux Russes et des ONG de défense des droits de l'Homme se lancent dans une campagne de lobbying visant les institutions européennes. On pourrait croire qu'il n'y a pas de lien, et pourtant…
Accusé de corruption et destitué de son poste, Pedro Agramunt, l'ancien président de l'APCE, a enquêté pour blanchir son nom et a mis à jour le réseau d'influence de George Soros dans cette institution européenne.
Resté sénateur, Pedro Agramunt affirme avoir souhaité «obliger les lobbys actifs à l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe à se déclarer». Il dénonce aujourd'hui le contrôle qu'aurait le milliardaire d'origine hongroise sur l'institution européenne et accuse ce dernier d'avoir orchestré une campagne visant à le décrédibiliser… et à préserver par là son emprise sur le Conseil de l'Europe.
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Jugeant l’Union européenne détraquée, Soros veut en créer une nouvelle
Le milliardaire américain George Soros craint une nouvelle crise financière majeure dans le monde, cite les problèmes qui se posent à l'Union européenne et affirme que cette dernière est déréglée et a besoin de «se réinventer». Oui, mais à quel prix?
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Quelle politique migratoire pour l’UE ?
Des discussions ministérielles sur la politique migratoire de l’Union européenne se tiennent à partir du 1er juin, en préparation du sommet européen des 28 et 29 juin à Bruxelles.
Les États Membres s’accordent sur la gestion des migrants hors de l’UE, mais s’affrontent férocement sur ce qu’il convient de faire une fois qu’ils sont arrivés en Europe.
HORS DE L’UE, ENCOURAGER LES RETOURS
Plus de 6 000 « retours volontaires assistés » ont été organisés par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) sur les quatre premiers mois de 2018, contre 7 000 pour toute l’année 2017. Ces candidats au retour sont essentiellement originaires du Mali, de Guinée Conakry, du Niger, du Cameroun et de Côte d’Ivoire.
Que prévoit l’Union européenne ?
L’externalisation de la gestion migratoire, confiée aux pays de transit plutôt qu’à l’UE, gagne du terrain. L’idée pour l’UE est aussi de « traiter les causes profondes de la migration » en aidant les pays d’origine à fixer leur population sur place.[…]
En amorce des négociations qui vont bientôt s’ouvrir pour arrêter le budget de l’Union de 2021 à 2027, la Commission a déjà proposé une hausse de 27 % de l’action extérieure, qui atteindrait 123 milliards d’euros.
AUX FRONTIÈRES DE L’UE, FAVORISER LES EXPULSIONS
Seules 36,6 % des décisions de retour ont été exécutées l’an passé dans l’UE. Bruxelles propose de mieux identifier les demandes « irrecevables et infondées »[…]
À L’INTÉRIEUR DE L’UE, ORGANISER LA SOLIDARITÉ ENTRE ÉTATS MEMBRES
[…]En Allemagne, en Autriche, plus récemment en Italie, les partis anti-migrants ont réalisé des percées électorales.
Le texte Dublin IV en préparation renforcera les mesures présentes dans les versions précédentes contre l’« asile à la carte » (« asylum shopping » en anglais). Le but : éviter un système dans lequel les demandeurs peuvent librement choisir leur pays d’accueil ou solliciter l’asile dans plusieurs pays en même temps.
En contrepartie, Dublin IV défend un « partage du fardeau » (…) dans les cas de « trop forte pression sur un État membre », comme sur la Grèce et l’Italie en 2016-2017.
Pour convaincre, le Conseil européen propose des « pare-feu ». « Le mécanisme de solidarité ne serait actif que dans des cas extrêmes, et un vote à la majorité qualifiée contre ce système suffirait à le bloquer ». Mais la Hongrie et la Pologne sont toujours vent debout, au grand dam de l’Italie, de la Grèce et de l’Espagne, les trois pays en première ligne.
La Croix
Policiers brûlés à Viry-Châtillon: le parquet demande un procès aux assises pour 13 suspects
Le parquet d’Evry a requis un renvoi aux assises pour 13 des 17 mis en examen dans l’affaire de l’attaque aux cocktails Molotov de policiers à Viry-Châtillon (Essonne) en octobre 2016, a-t-il indiqué vendredi.
Pour ces 13 suspects, dont trois sont mineurs, le parquet demande une mise en accusation pour tentative d’homicide sur personne dépositaire de l’autorité publique. Un non-lieu a été requis pour les quatre autres mis en examen. (…)
www.lexpress.fr
Blague raciste : un maire LR d’Indre-et-Loire condamné
Poursuivi pour « injure publique en raison de l’origine, l’ethnie, la nation, la race ou la religion », Michel Champigny devra en outre verser 1 000 euros de dommages et intérêts au Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP), partie civile.
Lors d’un meeting de soutien à la candidature de François Fillon à l’élection présidentielle le 4 avril 2017 à Azay-le-Rideau (Indre-et-Loire), le maire de Sainte-Maure-de-Touraine avait raconté une « blague » assimilant « les arabes » à des voleurs.
A l’audience, le maire de Sainte-Maure-de-Touraine a déclaré « regretter profondément d’avoir choqué les gens » en racontant cette « blaguounette entendue dans un taxi » pour « chauffer la salle ».
www.leprogres.fr