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troisiemeguerremondiale.net

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Affirmer que l'Islam est une religion de paix, c'est admettre que la charia et le djihad sont des préceptes humanistes. Ce blog a pour but de démontrer que nous nous dirigeons droits vers une guerre de religion

Publié le par 3guerremondiale
Publié dans : #Les infos les plus cruciales

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Le 13 mai 2018

 

 

Paris : les parents de l’auteur de l’attaque au couteau interpellés dans un hôtel meublé de la rue Pajol, celle où des féministes ont proposé d’élargir les trottoirs contre le harcèlement

 

Les parents de Khamzat Azimov, auteur de l’attaque au couteau à Paris, ont été interpellés, dans la matinée du dimanche 13 mai. Ils se trouvaient dans un hôtel meublé situé rue Pajol, dans le 18e arrondissement de la capitale, rapporte un journaliste de franceinfo.

Selon l’une des gérantes de cet hôtel qui s’est confiée à franceinfo, la police est intervenue vers 6 heures du matin. Les forces de l’ordre ont procédé à l’interpellation du père, de la mère et d’une petite fille. Tous trois habitaient dans cet hôtel avec Khamzat Azimov, a précisé la gérante.

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Selon cette gérante, le jeune homme lui avait été présenté comme étant étudiant. Elle s’est dit « abasourdie » en apprenant qu’il avait poignardé cinq personnes. Cette responsable explique par ailleurs que cet hôtel meublé de 5 étages est un hôtel qui loue des chambres au mois en exigeant des papiers d’identité.

 

 

Daesh diffuse la vidéo d’allégeance de l’auteur de l’attentat de Paris Opéra à Abu Bakr al-Baghdadi, confirmant ainsi sa revendication

 

Voir Français de souche

 

 

EN DIRECT - Attaque à Paris : l'assaillant était Khamzat Azimov, Tchétchène naturalisé français en 2010

 

 

 

17:00

Khamzat Azimov était inscrit au FSPRT

Outre sa fiche S, Khamzat Azimov était également inscrit au FSPRT, le Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste. 

L'auteur de l'attaque perpétrée samedi soir en plein Paris se nomme Khamzat Azimov

(source)

 

IDENTIFICATION

D'après l'AFP, le jeune homme, Khamzat Azimov, a grandi dans une famille de réfugiés à Strasbourg, dans le quartier populaire d'Elsau où vit une importante communauté tchétchène, selon une source proche du dossier. Khamzat Azimov était titulaire d'un bac ES, obtenu à Strasbourg, en 2016.

Direct

 

 

 

Qui est Khamzat Azimov, l’auteur de l’attentat au couteau qui a fait un mort à Paris ?

 
 

L’auteur de l’attaque au couteau revendiquée par l’organisation Etat islamique (EI), qui a tué un passant samedi 12 mai à Paris, est un Français de 20 ans, qui était fiché « S ». Comme il est habituel dans les affaires de terrorisme, les parents du suspect ont été placés en garde à vue dimanche. Le domicile familial, rue Pajol dans le 18e arrondissement, a été perquisitionné, selon une source proche du dossier.

Le jeune homme, Khamzat Azimov, abattu par les policiers juste après l’attaque, est un Français né en novembre 1997 en Tchétchénie, une république musulmane russe du Caucase, théâtre de deux guerres dans les années 1990 et 2000.

Khamzat Azimov est arrivé en France avec ses parents au début des années 2000, période à laquelle cette république musulmane russe du Caucase traversait une deuxième guerre, après celle des années 1990. Il grandit à Nice, puis à Strasbourg, dans le quartier populaire d’Elsau, où vit une importante communauté tchétchène, selon une source proche du dossier. En 2004, la famille bénéficie du statut de réfugiés, avant que la mère n’obtienne la nationalité française six ans plus tard, permettant ainsi la naturalisation de son fils, alors âgé de 13 ans. La demande de naturalisation du père, séparé de sa femme, est, elle, refusée.

Selon les informations du Monde, cette famille n’a pas été protégée par l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) qui a rejeté sa demande. Elle a obtenu son statut de réfugié dans un second temps en faisant appel de cette décision devant la Cour nationale du droit d’asile (CNDA).

Suivi « léger »

En 2016, alors qu’il est âgé de 19 ans, il apparaît dans les radars des services antiterroristes en raison de ses liens avec un groupe de jeunes souhaitant gagner la Syrie, dans lequel figure un autre Tchétchène. Durant l’été, il est fiché « S » (pour « sûreté de l’Etat ») et inscrit au FSPRT, le fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation islamiste. Dans le groupe qu’il fréquente, parmi lesquels se trouvent deux Tchétchènes suivis par la DGSI, Khamzat Azimov apparaissait comme un « suiveur », un personnage secondaire, selon une source proche des services de renseignement.

En savoir plus

 

 

Palestine : huit frappes aériennes israéliennes sur la bande de Gaza

 

 

Des avions de combat israéliens auraient procédé à huit frappes sur Beit Hanoun, dans le Nord de la bande de Gaza. Une série d'explosions donnant lieu à plusieurs incendies ont été constatés.

 

 

 

Attentats contres des églises en Indonésie

 

Au moins 11 personnes ont été tuées dans trois attentats simultanés contre trois églises de la deuxième ville du pays. …

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Une famille de six personnes, dont deux petites filles, est responsable d'attaques suicide menées dimanche contre des églises en Indonésie, qui ont fait au moins 11 morts et ont été revendiquées par Daesh, a annoncé le chef de la police nationale, Tito Karnavian.

La famille, comprenant la mère et le père ainsi que deux fillettes de 9 et 12 ans et deux fils de 16 et 18 ans, était liée au mouvement Jamaah Ansharut Daulah, un groupe qui soutient Daesh, a-t-il ajouté.

Attaques revendiquées par Daesh

Le groupe islamique avait revendiqué quelques minutes plus tôt les attaques. "Trois attaques kamikazes" ont fait des morts et des blessés "parmi les gardiens des églises et des chrétiens dans la ville de Surabaya", annonçait l'organe de propagande du groupe ultraradical, l'agence Amaq.

Lire la suite

 

 

 

EN DIRECT - Attaque à Paris : l'assaillant était Khamzat Azimov, Tchétchène naturalisé français en 2010

 

FAIT DIVERS - L'homme qui a tué un passant et en a blessé quatre autres avec un couteau samedi soir dans le quartier de l'Opéra à Paris avant d'être abattu par la police était un Français né en 1997 en Tchétchénie. Fiché S depuis 2016, il avait été entendu le mois dernier par les services anti-terroristes.

 

IDENTIFICATION

D'après l'AFP, le jeune homme, Khamzat Azimov, a grandi dans une famille de réfugiés à Strasbourg, dans le quartier populaire d'Elsau où vit une importante communauté tchétchène, selon une source proche du dossier.

 

IDENTITÉ DE L'ATTAQUANT

L'auteur des coups de couteau, dans le quartier de l'Opéra, ce samedi soir, se prénomme Khamzat Azimov, il est âgé de 21 ans. Né en Tchétchénie, le 1er novembre 1997, il a obtenu la nationalité française en 2010 et a été fiché S, en 2016, par la DGSI.

Les services de l'anti terrorisme l'ont entendu, en avril dernier pour des liens supposés avec un homme dont la femme est allée en Syrie. Il avait été relâché. 

Il n'a aucun antécédent judiciaire. 

 

Note: Voilà ce que l'on peut lire dans Le Parisien

"Naturalisé en même temps que sa mère en 2010. Selon une source proche du dossier, la famille Azimov est arrivée en France au début des années 2000 en quittant la Russie. Ils s’installent à Nice (Alpes-Maritimes). La mère est naturalisée en 2010 au titre de la protection subsidiaire et l’asile à la préfecture de Nice. Khamzat Azimov étant alors mineur, il est aussi automatiquement naturalisé la même année. Le père reste russe... (lire la suite)  "

 

 

 

LE GRAND JURY RTL, LE FIGARO, LCI

Benjamin Griveaux l'affirme : "Le gouvernement fait tout pour assurer la sécurité des Français". "Nous allons reconstituer les services de renseignements mis à mal, embaucher des personnels de police", indique-t-il. "Il faut remettre des fonctionnaires de police sur le terrain (...) Aucun territoire de la République n'échappe à une menace potentielle", poursuit-il.

Interrogé sur un possible remaniement, il refuse de commenter "les rumeurs".

 

Note : si le gouvernement voulais vraiment assuré la sécurité des français, il foutrais dehors tous les fichier S naturalité  !

 

 

LE GRAND JURY RTL, LE FIGARO, LCI

Interrogé sur la une du JDD évoquant le mouvement salafiste, Benjamin Griveaux indique : "les pratiques salafistes n'ont pas de place dans notre pays". 

 

Lire la suite (direct)

 

Lire aussi: Attentat au couteau à Paris : ce que l'on sait du déroulé des faits

 

 

"L'agresseur a crié Allah Akbar" : Attaque au couteau à Paris - L'EI revendique l'attaque

 

 

 

 

Kadyrov met les points sur les i concernant l’assaillant de Paris

 

C’est la France qui est responsable du fait que Khamzat Azimov, originaire de Tchétchénie et auteur de l’attaque au couteau à Paris, soit devenu criminel, estime le chef de la République de Tchétchénie Ramzan Kadyrov. Selon lui, s’il était resté en Tchétchénie, son destin aurait été différent.

Ramzan Kadyrov

Le chef de la Tchétchénie Ramzan Kadyrov a confirmé que Khamzat Azimov avait obtenu son passeport en Tchétchénie à l'âge de 14 ans.

«C'est vrai que Hassan Azimov [le prénom qu'il a utilisé pour parler de Khamzat Azimov, ndlr] a obtenu son passeport russe à l'âge de 14 ans. Néanmoins, ce passeport n'est plus valable car il ne l'a pas renouvelé à 20 ans. À cette occasion, je pense qu'il est indispensable de déclarer que ce sont les autorités françaises qui portent la responsabilité totale du fait que Hassan Azimov ait choisi la voie de la criminalité», a-t-il écrit sur Telegram.

Lire la suite

 

Note:  sa voie aurais surement été différente si il n'aurais pas été musulman 

 

Royaume-Uni : une mère et sa fille jugées pour un projet d’attentat islamiste, elles voulaient poignarder des passants et renverser des piétons à Londres

 

Une mère et ses deux filles ont formé le premier groupe terroriste exclusivement féminin en Grande-Bretagne. La mère et la fille aînée sont actuellement jugées au tribunal.

Le projet d’attaque était de faucher la foule devant le musée et attaquer au couteau des passants près du palais de Westminster. La mère et sa fille ainée sont également suspectées d’avoir tenté de se rapprocher physiquement d’un membre de l’état islamique en Syrie.

Safaa Boular, 18 ans, aurait projeté de lancer une attaque à la grenade, à l’arme à feu ou à la voiture au British Museum, qualifiant les grenades d ‘ »ananas » dans les conversations en ligne. La cour a été informée qu’elle avait été contrecarrée lorsqu’elle a été accusée d’avoir tenté de se rendre à Raqqa et d’épouser son fiancé, un partisan de l’Etat islamique qu’elle avait rencontré en ligne. Elle a poursuivi son projet d’attentat derrière les barreaux en encourageant sa soeur, Rizlaine Boular, 22 ans, à effectuer une attaque au couteau au Palais de Westminster.

Leur mère, Mina Dich, 44 ans, a apporté de l’aide et a soutenu les projets criminels de ses filles, elle a d’ailleurs acheté les couteaux avec sa fille aînée.

Times

 

 

 

Italie : un an après être arrivé en bateau, un migrant soupçonné de préparer un attentat

 

La police italienne a arrêté ce migrant gambien, sur renseignement des services de renseignement espagnols.

Dans sa messagerie Telegram, des messages où il dit être en mission et des demandes de prières pour lui sont enregistrés. Une vidéo d’allégeance à l’état islamique est également visible.

Il est arrivé en Italie en mars 2017 dans un bateau de migrants.

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ABC news

 

Anvers : une femme entièrement voilée, d’origine afghane, tête de liste du parti Islam

 

Le parti Islam a annoncé vendredi la désignation d’une femme comme tête de liste pour les élections communales du 14 octobre prochain à Anvers (Belgique) dont il n’a pas révélé le nom mais qui apparaît entièrement voilée sur la page Facebook en précisant seulement qu’elle avait des origines afghanes.

« Nous ne voulons pas qu’il y ait trop de pression sur nos candidats avec tout ce qui se passe à propos de notre parti. La discrétion est donc importante. Nous ferons connaître les noms sur notre liste en septembre« , a affirmé le cofondateur d’Islam, Redouane Ahrouch.

C’est apparemment la section locale du parti qui souhaitait que cette femme figure en tête de liste.
« Bien que j’aurais préféré voir un homme en première place, notre section anversoise a insisté pour faire une exception« , a-t-il ajouté. […]

dhnet.be

 

Pourquoi le système antiaérien Pantsir-S n'a pas repoussé l'attaque israélienne en Syrie?

 

Un complexe opérationnel Pantsir-S n'aurait jamais permis à un missile de l'atteindre, affirme à RT l'ancien commandant adjoint des forces aériennes russes. Ainsi, le système antimissile était soit désactivé, soit à court de munitions, estime-t-il.

Pantsir-S

Il ne pourrait y avoir que deux explications à la frappe de l'armée israélienne contre des cibles militaires en Syrie, qui n'a pas été repoussée par le système a constaté dans un entretien à RT Aytetch Bizhev, ancien commandant adjoint de l'armée de l'air russe.

«La première [possible explication, ndlr] est que les réserves de munitions du complexe étaient épuisées. Deuxièmement, il pouvait être tout simplement désactivé, n'étant pas prêt au combat», a-t-il expliqué.

En cela, M.Bizhev a insisté sur le fait qu'il ne peut y avoir de troisième scénario car le Pantsir-S n'aurait pas permis d'être détruit:

«Quand il [le complexe, ndlr] est prêt au combat, il surveille constamment tout aéronef ennemi et a un temps de réaction très rapide. Il aurait alors abattu ces missiles de croisière soit à l'aide de ses canons soit grâce à ses propres missiles», a précisé M.Bizhev.

Lire la suite

Lire aussi: Une image du complexe antiaérien Pantsir-S vraisemblablement attaqué par Israël publiée

 

 

 

Moscou ne fournira pas de défenses aériennes avancées à la Syrie

 

Après la visite de Netanyahu en Russie et les tirs d'Israël sur les bases iraniennes, le porte-parole russe affirme qu'il n'est pas question d'envoyer des missiles S-300 à Assad

Un porte-parole du président russe Vladimir Poutine a déclaré vendredi que Moscou n’avait pas l’intention de fournir un système avancé de défense aérienne à la Syrie.

Vladimir Kozhin, membre du cercle restreint de Poutine, a déclaré au journal russe Izvestia qu’il n’était pas question de livrer le système S-300 à Damas.

Jusqu’à présent, nous n’avons pas parlé de livraisons de nouveaux systèmes avancés », a-t-il dit, ajoutant que le régime d’Assad avait « tout ce qui est nécessaire ».

Lire la suite sur Times of israel

 

Note ; pourtant les russes aveint annoncés le contraire sur Spoutnik le site Russes

 

 

Pompeo avait averti l’Iran: si vous « touchez Israël, les Etats-Unis répondront »

 

Le 11 mai 2018

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu (à droite) tient une conférence de presse conjointe avec le secrétaire d'État américain Mike Pompeo au ministère de la Défense à Tel Aviv le 29 avril 2018. (Yariv Katz/Pool/Flash90)

Le Secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo a récemment averti l’Iran que s’il faisait du mal à Israël, l’armée américaine répondrait, a annoncé le site d’information Walla jeudi, citant des sources israéliennes haut placées.

Les sources auraient déclaré qu’en préparation de l’annonce du retrait du président Donald Trump de l’accord de 2015 sur le nucléaire iranien, « les Etats-Unis allaient passer à la phase de menaces progressives contre l’Iran » afin d’empêcher une escalade dans la région ».

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Les États-Unis préoccupés par le sort de leurs bases militaires en Syrie

 

Plusieurs responsables de la Maison-Blanche se sont déclarés préoccupés par le sort des bases militaires américaines en Syrie. Ils craignent notamment que la base d’Al-Tanf ne soit attaquée par les Iraniens et leurs alliés, selon The Washington Post.

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Brétigny-sur-Orge (91) : pour accueillir Christiane Taubira, le principal du collège demande à ses élèves de porter les habits traditionnels de leurs pays

 

 

L’ex garde des Sceaux est venue échanger ce vendredi avec une centaine d’élèves d’un établissement de Brétigny-sur-Orge. L’occasion d’en apprendre plus sur ses engagements politiques avant d’immortaliser ce moment.

L’accueil qui lui a été réservé pourrait rendre jaloux quelques célébrités. C’est sous des applaudissements nourris, et de nombreux cris, que Christiane Taubira, garde des Sceaux de 2012 à 2016, a pénétré ce vendredi dans la cantine du collège Paul-Eluard de Brétigny-sur-Orge. Une centaine d’élèves l’y attendait, tous impatients de pouvoir échanger avec celle qui est notamment à l’origine de la loi du 21 mai 2001 tendant à la reconnaissance de la traite et de l’esclavage en tant que crime contre l’humanité.

La date de sa venue, organisée par l’établissement en lien avec l’association Rien de spécial, est loin d’être un hasard. Au lendemain de la journée commémorative de l’abolition de l’esclavage du 10 mai, l’établissement organisait sa journée des couleurs. « Tous les élèves sont fortement encouragés à porter les habits traditionnels de leur pays ou de leur région d’origines, explique Eric Dogo, le principal de l’établissement. C’est le seul jour où ils ont le droit de casser les codes. »

 

 

 

Une ancienne militante des Indigènes de la république balance : « Ces gens-là sont les plus « racialistes » que j’aie pu rencontrer de toute mon existence »

 

Laetitia fut longtemps proche des idées du Parti des Indigènes de la République, et a bien connu la plupart des personnalités de la nébuleuse « décolonialiste ». Elle a accepté de témoigner dans nos colonnes, pour dénoncer un courant dont elle s’est progressivement détachée avec le temps. Rétrospective sur cette France de l’immigration passée de l’ombre à la lumière médiatique.

 

Qu’est-ce qui vous a amenée à vous rapprocher du Parti des Indigènes de la République, et de la mouvance « décolonialiste » ?

 

J’ai trente-cinq ans, je suis née à Paris. J’ai bossé dans le milieu du rap, dans le monde de la nuit. Vers 2005, juste après les émeutes de banlieues, j’ai commencé à traîner avec des gens qui venaient de ces quartiers-là. Je suis passé des studios au ghetto, via le hip-hop. C’est comme ça que le lien s’est fait : c’était un petit monde. À cette époque, je n’étais pas militante, je votais une fois sur deux, ça m’emmerdait, mais j’étais quand même de gauche et sensible au discours altermondialiste. Le Parti des Indigènes de la République fonctionnait avec des gens comme moi, car ce mouvement était clairement imprégné par l’idéologie tiers-mondiste. Le soir du deuxième tour de l’élection présidentielle de 2007, j’étais à Clichy-sous-Bois avec des gens de différentes associations comme AC le Feu, et peut-être, des gens du BondyBlog : c’est là qu’on m’a parlé pour la première fois du PIR. Quelque temps plus tard, j’ai vu Houria Bouteldja à la télévision chez Frédéric Taddei: elle était très assurée et ses idées très proches des miennes, très adolescentes : tiers-mondisme et détestation des élites. J’étais un peu comme elle, une petite donneuse de leçons convaincue d’avoir toujours raison. À l’époque, les médias ne savaient pas comment appréhender le phénomène. Elle pouvait balancer que le Hezzbollah n’était pas une organisation terroriste sans aucun problème, personne ne bronchait. Toutes celles qui ont suivi, les Assbague et Diallo, ne sont que des versions édulcorées. L’approche d’Houria était et reste purement ethnoracialiste.

Quelles sont les véritables idées du Parti des Indigènes de la République ?

Houria donne l’impression d’avoir un logiciel d’extrême gauche, mais elle est internationaliste uniquement pour les pays occidentaux. Quand il s’agit de l’Algérie, elle est à cent pour cent nationaliste. Cela se retrouve dans toute la pensée indigéniste ! Le PIR n’est que la déclinaison banlieusarde d’idées qui existaient déjà dans les années 70, en témoigne la tribune d’Edwy Plenel sur Septembre noir. C’est un petit mouvement au sein d’une nébuleuse bien plus vaste. D’ailleurs, aujourd’hui, plus personne ne s’en revendique : ça craint trop. On trouve pas mal de sociologues, des gens comme Nacira Guenif ou Eric Fassin… Nacira Guenif s’est fait connaître après le lancement de Ni Putes Ni Soumises, dont il faut bien se rappeler qu’il a été créé en réaction à deux histoires monstrueuses, lesquelles auraient dû faire office d’alarme sur la situation dans les quartiers ! Nacira était alors une figure de proue, et elle a complètement retourné la situation, ce qui m’a profondément marquée : pour elle, le traitement de ces horribles faits divers trahissait la vision néocoloniale que les Blancs avaient des hommes maghrébins, pour mieux les stigmatiser. Et le pire, c’est que ça a très bien marché ! Ils ont endormi tout le monde pendant quinze ans ! Nacira Guenif incarne bien ce moment où on commence à théoriser qu’après tout, des viols ou des agressions dans la communauté maghrébine, ce n’est pas très grave, parce que tous les jours des blanches se font violer sans qu’on pointe du doigt les hommes blancs. Si vous voulez, le dénominateur commun de ces gens, même s’ils ne sont pas d’accord sur tout, c’est la décolonisation. Leur grille de lecture est simple et efficace : l’Occident est responsable de tout. Il faut défendre les opprimés. Mais, attention, pas tous. Ils parlent plus des Palestiniens ou des Rohingyas que des Yéménites. Dans ce salmigondis, mélangeant l’intersectionnalisme, les luttes post coloniales, l’islam ou le pan africanisme, on trouve toujours ce fonds victimaire, cette empathie uniquement dirigé vers les pays du Sud qui seraient soumis à la domination systémique des pays du Nord.

 

Alors que la majorité des organisations antiracistes refuse toujours de s’occuper du « racisme anti-blanc », ou même d’admettre son existence, estimez-vous que le phénomène soit une réalité ?

 

Le racisme anti blanc n’est pas un mythe. Cela va même très loin, c’est une réalité théorisée, y compris par une personne comme Rokhaya Diallo. Ces gens-là sont les plus « racialistes » que j’aie pu rencontrer de toute mon existence. Leurs thèses se rapprochent, selon moi, de celles qui avaient cours au XIXe siècle. Pour pouvoir prétendre au statut d’« afro-descendant », par exemple, il faut avoir un certain pourcentage d’ancêtres africains. Houria a été à Berkeley, tout vient de là-bas. C’est dans cette université que ces concepts ont été forgés. Je pourrais vous citer le « colorisme » auquel fait référence Rokhaya Diallo, qui en est une version édulcorée, selon laquelle les noirs plus clairs sont moins discriminés que les noirs foncés. Vous avez aussi le concept de la « misogynoir », soit le mélange de misogynie et de racisme que subiraient les femmes noires. L’idée générale est que les Blancs incarnent le pouvoir et qu’il faut le leur prendre. Les Blancs majoritaires, du fait d’être majoritaires, y compris dans les instances de pouvoir, sont donc des dominants et tous les autres sont donc des dominés. Mais ça va parfois plus loin. Houria a par exemple affirmé qu’il fallait abattre l’impérialisme gay, comme Kadyrov. Pour elle, l’homosexualité n’existerait pas au Maghreb.

(…) L’Incorrect

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