Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé samedi que la démission de son homologue libanais et les raisons invoquées par ce dernier doivent être « une alarme » adressée au monde sur les ambitions régionales de l’Iran qui, selon lui, ne mettent pas seulement en danger Israël mais le Moyen-Orient tout entier.
Le Premier ministre libanais Saad Hariri, a annoncé samedi matin sa démission en accusant le mouvement terroriste chiite du Hezbollah et son allié iranien de « mainmise » sur le Liban. Il a affirmé craindre pour sa vie, rappelant l’exemple de son père Rafic Hariri.
Le Liban cherche à consolider son rôle en Syrie voisine où ses hommes sont alliés aux forces du régime de Damas.
La démission de Hariri « ainsi que ses déclarations sont un avertissement adressé à la communauté internationale pour agir contre l’agression iranienne, qui est en train de transformer la Syrie en un second Liban, a tweeté Netanyahu depuis Londres, des propos repris dans un communiqué relayé par son bureau.
« Cette agression met en danger non seulement Israël, mais tout le Moyen-Orient », a encore dit le Premier ministre israélien. « La communauté internationale doit s’unir et se dresser contre cette agression ».
Il a accusé Téhéran d’avoir « créé un Etat dans l’Etat » et de vouloir « avoir le dernier mot dans les affaires du Liban ».Le ministre de la Défense Avigdor Liberman a averti que le Liban pourrait devenir comme l’Iran.
« Liban = Hezbollah. Hezbollah = Iran. Liban = Iran, » a-t-il écrit sur Twitter. « L’Iran est un danger pour le monde. Saad Hariri l’a prouvé aujourd’hui. Point ».
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