Il est 22 h 58, ce vendredi soir, lorsqu’un FTP (fourgon pompe-tonne) du centre de secours principal de Mulhouse est déclenché pour intervenir sur un feu de voiture rue de Sausheim à Mulhouse, dans le quartier du Drouot, déjà sous tension.

Des individus cagoulés et armés de barres de fer
L’équipage stationné sur un point de rassemblement a le feu vert pour intervenir sans l’appui des policiers pris sur d’autres points chauds. Les six hommes sortent le matériel et s’apprêtent à intervenir lorsque des individus cagoulés et armés de barres de fer arrivent sur les lieux. Le chef d’agrès demande immédiatement à ses hommes de remonter dans le fourgon. Tout va alors très vite : un pavé vient taper et fissurer le pare-brise blindé du FTP, tandis que plusieurs jeunes tentent de rentrer dans le véhicule avec des bidons d’essence.

« C’était clairement une tentative de meurtre ! »
Le chauffeur démarre et fonce pour quitter les lieux, mais au niveau de la rue du 57e Régiment-de-Transmission, un barrage a été mis en place avec des poubelles, des chariots volés sur un parking tout proche et même un four. Le véhicule force le passage, mais le four se bloque dans le passage de roue. Le FTP poursuit sa route sur un kilomètre avec l’appareil encastré au niveau d’une roue. « Aujourd’hui les six hommes sont particulièrement choqués. Ils ne font pas ce métier pour ça. Ils font du secours à personnes. Le véhicule est HS (hors service) et je pense que les hommes moralement le sont aussi. C’était clairement une tentative de meurtre ! », s’indigne Michael Pacanowski, représentant du syndicat Spasdis-CFTC des pompiers du Haut-Rhin.

L’Alsace

Un policier de la BAC de Nîmes a été sauvé par son gilet pare-balles, dans la nuit de vendredi à samedi, au cours des violences urbaines. Alors qu’il intervenait avec ses collègues dans le quartier Pissevin, il a ressenti une vive douleur au niveau du flanc. Une balle de calibre 9mm venait d’être stoppée par son équipement.

actu17.fr

Cette nuit, les violences sont montées d’un cran à Aix-en-Provence, dans le quartier du Jas-de-Bouffan. Un groupe d’une cinquantaine de jeunes s’est de nouveau réuni à proximité du rond-point du colonel Jeanpierre avant d’être dispersé par les forces de l’ordre.

Peu après minuit, certains d’entre eux se sont alors dirigés vers la Maison du droit et de la justice et ont incendié une partie du bâtiment causant d’importants dégâts dans ce lieu qui accueille plusieurs associations. D’autres ont forcé la porte de la mairie annexe du quartier.

La Provence

Les émeutiers ont brûlé le véhicule du maire de Lucé, dans la nuit du vendredi 30 juin au samedi 1er juillet 2023. Un feu volontaire qui s’est propagé à une autre voiture.

Des poubelles, des véhicules de particuliers, une maison de quartier, des conteneurs à verres, un bâtiment de police municipale et deux mairies ont été brûlés lors de deux nuits d’émeutes dans l’agglomération chartraine.

Des émeutiers ont aussi visé la voiture du maire de Lucé, Florent Gauthier, dans la nuit du vendredi 30 juin au samedi 1er juillet 2023.

www.lechorepublicain.fr

Accompagné de trois élus, le maire Frédéric Laporte s’est rendu sur place en début de soirée. Les premiers feux ont été signalisés à hauteur du pont supérieur entre l’avenue Albert-Thomas et l’avenue de la République. Selon le maire, une quarantaine d’émeutiers, pour la plupart encagoulés, ont descendu l’avenue de la République avant de s’en prendre à plusieurs magasins et de mettre le feu à l’enseigne Solutia.

« Nous sommes allés à leur rencontre pour leur demander de se calmer.  Ils ont commencé à m’insulter. J’ai demandé à l’un d’entre eux d’enlever sa cagoule pour qu’on puisse parler. Et puis, ça a dégénéré ».

J’ai été menacé avec un mortier et on m’a lancé des pierres. J’ai été obligé de me réfugier dans une boucherie.

FRÉDÉRIC LAPORTE (maire de Montluçon)

L’un des quatre élus présents a été touché à la tête par une pierre et transporté aux urgences du centre hospitalier de Montluçon.

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La Montagne

Lors d’une nouvelle nuit de violence de vendredi à samedi à Clermont-Ferrand, l’école maternelle et la maison de quartier de Croix-de-Neyrat ont été incendiées et saccagées.

L’odeur de brûlé embaume tout le quartier. La longue rue des Hauts de Chanturgue, artère principale du quartier de Croix-de-Neyrat, est jalonnée de résidus de poubelles et autres objets calcinés. Incrustés dans le bitume. Arrêts de bus détruits, local poubelle renversé et brûlé. Les stigmates de la nuit précédente (de vendredi à samedi) de ce déchainement de violences ne s’arrêtent pas là. Encore plus haut dans le quartier, le triste spectacle prend une tout autre ampleur. La maison de quartier a été entièrement calcinée. L’intérieur du bâtiment, noirci par les flammes d’une colère incompressible, est totalement détruit.  

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“Je ne comprends pas pourquoi ils font ça…”

Dehors, des habitants consternés constatent le saccage opéré quelques heures plus tôt, en plein cœur de la nuit. “Je ne comprends pas pourquoi ils font ça…”, lâche, amer, un résident du quartier. 

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“J’apporte tout mon soutien aux familles, à nos agents publics qui agissent chaque jour dans les quartiers, aux forces de sécurité, polices municipale et nationale, pompiers. Il va falloir refabriquer du vivre ensemble”, poursuit Olivier Bianchi.

Et le préfet d’ajouter, déplorant six gendarmes et policiers blessés à Clermont-Ferrand lors des débordements des nuits précédentes

(…) La Montagne

Après la mort du jeune Nahel mardi, les émeutes se sont propagées de Nanterre à plusieurs autres villes du pays. Un déferlement de violence provoqué souvent par de très jeunes individus. D’après un sondage CSA pour CNEWS, 69% des Français se prononcent dans ce contexte pour la suspension de l’excuse de minorité pour les mineurs qui participent aux émeutes. (…)

A gauche, il est intéressant de noter que même La France insoumise et Europe Ecologie-Les Verts sont majoritairement pour une suspension de l’excuse de minorités à l’égard des jeunes qui participent aux émeutes suite à la mort de Nahel (61% et 51% respectivement). A droite, la proposition rencontre un fort assentiment des sondés (…)

CNEWS

01/07/2023

30/06/2023

L’arrivée annoncée d’une cinquantaine de migrants dans la commune tarnaise de Réalmont et ses environs a suscité l’hostilité d’élus de droite et d’extrême droite mais l’État continue de chercher une solution

« Non au centre d’accueil des migrants dans le Réalmontais, signez la pétition » : cela a commencé début juin par un tract diffusé dans les boîtes aux lettres du village par le député du Rassemblement national (RN) Frédéric Cabrolier et son équipe.

Un groupuscule d’extrême droite local, Patria Albiges, a appelé à manifester. Pour éviter « tout risque de trouble à l’ordre public » et « dans un climat de tension autour du projet départemental d’ouverture de 50 places pour demandeurs d’asile », le préfet du Tarn, François-Xavier Lauch, a finalement décidé d’interdire tout rassemblement.

Sud Ouest

Note: Nous vivons une dictature "humaniste", une dictature de remplacement de citoyen qui refuse de dévoiler son vrai visage, celui qu'une nouvelle forme de communiste