Affirmer que l'Islam est une religion de paix, c'est admettre que la charia et le djihad sont des préceptes humanistes. Ce blog a pour but de démontrer que nous nous dirigeons droits vers une guerre de religion
Guerre en Ukraine EN DIRECT : L'armée ukrainienne a percé la défense russe sur le front Sud, assure un général…
L’ESSENTIEL
L’Ukraine a revendiqué hier un bombardement sur le quartier général de la flotte russe en Crimée annexée. Les autorités russes ont admis que le bâtiment était « endommagé », un militaire étant porté disparu. La Crimée a également été touchée par une cyberattaque « sans précédent », provoquant des coupures d’accès Internet.
Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin, a assuré qu’il n’y avait « pas d’explosion sociale » en Russie, malgré un fort taux d’inflation. Les prix à la pompe ont battu un record la semaine dernière, le rouble est très affaibli sur la scène internationale, la main d’œuvre manque dans plusieurs secteurs et les revenus de la Russie liés à la vente d’hydrocarbures sont en chute libre, entre autres difficultés économiques.
Le Canada a annoncé 650 millions de dollars canadiens d’aide à l’Ukraine, à l’occasion de la visite de Volodymyr Zelensky à Ottawa. Ces mesures d’aide, sur trois ans, vont inclure la livraison à Kiev de quelque 50 véhicules blindés et l’entraînement de pilotes ukrainiens aux avions de combat F-16.
12h48 : L’Ukraine a percé la défense russe sur le front Sud, assure un général à CNN
L’armée ukrainienne a percé les premières lignes de défense russes sur le front Sud, a assuré le général en charge de la difficile contre-offensive que mène Kiev, dans un entretien à la chaîne américaine CNN diffusé samedi. Forte des livraisons d’armes occidentales, l’Ukraine a lancé début juin une vaste contre-offensive dans le Sud et l’Est pour repousser les forces russes des territoires qu’elles occupent. Cette opération a longtemps buté sur les puissantes lignes fortifiées par Moscou, faites de vastes champs de mines, de tranchées et de pièges antichars.
Si cette contre-offensive n’a jusqu’à présent permis que de reprendre une poignée de villages dévastés, les forces ukrainiennes sont parvenues à atteindre des premières lignes russes dans le Sud avec la capture début septembre de la localité de Robotyné, dans la région de Zaporijia. Les combats se déroulent désormais à l’Est de ce village, près de Verbové.
« Sur le flanc gauche, nous avons réalisé une percée et nous continuons d’avancer », a assuré le général ukrainien Oleksandre Tarnavsky à CNN, tout en reconnaissant une progression plus lente que ce qui était espéré. L’opération ne se déroule « pas aussi vite qu’on le pensait, pas comme dans les films sur la Seconde Guerre mondiale », a-t-il déclaré.
09h58 : Kiev affirme que de « hauts » commandants de la flotte russe ont été tués lors de l’attaque sur Sébastopol
L’armée ukrainienne a affirmé samedi avoir tué ou blessé « de hauts commandants » de la marine russe lors de sa frappe la veille contre le quartier général de la flotte de la mer Noire à Sébastopol, en Crimée annexée. « Les détails de l’attaque seront révélés dès que possible et le résultat se traduit par des dizaines de morts et de blessés parmi les occupants, y compris de hauts commandants de la flotte », a déclaré l’armée de Kiev. Elle a affirmé que l’attaque avait eu lieu « au cours d’une réunion des dirigeants de la marine russe ».
09h52 : « Danger » de nouvelle attaque ukrainienne sur Sébastopol, en Crimée
Le gouverneur de Sébastopol, en Crimée annexée, installé par Moscou, a mis en garde samedi contre la possibilité d’une nouvelle attaque de missiles ukrainiens sur la ville, au lendemain de la frappe de Kiev sur le quartier général de la flotte russe de la mer Noire. « Attention, danger de missile ! Danger de missile ! » a averti Mikhail Razvojaïev sur Telegram. « Fermez bien vos fenêtres et ne vous en approchez pas », a-t-il ajouté, demandant aux personnes se trouvant dans des voitures et les transports publics d’aller se mettre à l’abri.
08h36 : Le Canada soutiendra l’Ukraine « aussi longtemps qu’il le faudra », assure Justin Trudeau
Volodymyr Zelensky a rencontré vendredi à Ottawa le Premier ministre canadien Justin Trudeau, qui lui a promis d’aider son pays en guerre « aussi longtemps qu’il le faudra », en annonçant l’envoi de nouveau matériel militaire à Kiev. Après l’Assemblée générale de l’ONU et la Maison Blanche plus tôt dans la semaine, le président ukrainien boucle ainsi depuis la capitale canadienne une tournée diplomatique destinée à maintenir l’élan de soutien des Occidentaux à Kiev pour faire face à la Russie.
« Nous serons à vos côtés, aux côtés de tous les héros de ce combat courageux, pour aussi longtemps qu’il le faudra », a-t-il dit. « L’Histoire nous jugera sur la manière dont nous défendons les valeurs démocratiques. Et l’Ukraine est le fer de lance de cette grande question du 21e siècle », a déclaré le Premier ministre entre les boiseries de la Chambre des communes.
Guerre en Ukraine : les Etats-Unis vont finalement livrer un "petit nombre" de missiles ATACMS à l'armée ukrainienne
Jusqu’à présent, Washington considérait que livrer de telles armes à longue portée présenterait un sérieux risque d’escalade avec la Russie.
Depuis qu’elles ont reçu des lance-roquettes multiples HIMARS de la part des États-Unis, les forces ukrainiennes réclament des missiles sol-sol de type balistique tactique ATACMS, capables d’atteindre une cible à 300 kilomètres de distance. Sans succès jusqu’à présent, Washington considérant que livrer de telles armes à longue portée présenterait un sérieux risque d’escalade avec la Russie.
"Petit nombre"
Cependant, la Maison Blanche semble s'être ravisée. En effet, selon NBC News, qui s’appuie sur les confidences faites par quatre responsables proches du dossier, Volodymyr Zelensky aurait reçu la promesse de la part du président américain, Joe Biden, que les États-Unis fourniraient un "petit nombre" de missiles ATACMS à l’Ukraine.
"Les responsables, qui n’étaient pas autorisés à s’exprimer publiquement, n’ont pas précisé quand les missiles seront livrés ni quand une annonce publique sera faite", précise le réseau de télévision américain.
Ukraine: les réserves de munitions à l’uranium appauvri partiellement détruites par l’armée russe
Une partie des réserves ukrainiennes de missiles de croisière et de munitions à l’uranium appauvri ont été détruites par l’armée russe, selon la Défense russe. Le ministère a partagé son bilan hebdomadaire des pertes infligées à l'Ukraine.
L’armée russe a détruit une partie des réserves ukrainiennes de missiles de croisière et de munitions à l’uranium appauvri, ainsi que de lance-roquettes multiples fournis par l’Occident, a déclaré ce samedi la Défense russe.
Le ministère a présenté ce samedi son bilan hebdomadaire des pertes essuyées par l’Ukraine sur le front. Entre le 17 et le 23 septembre, les forces armées russes ont porté 12 frappes groupées, avec des armes de haute précision et de longue portée basées en mer et dans les airs, mais aussi avec des drones lancés sur des ateliers de réparation de matériel blindé et volant, des raffineries, des entrepôts de munitions et d’armes étrangères, des centres de reconnaissance et de formation de saboteurs ainsi que des centres de déploiement de mercenaires étrangers, selon le communiqué.
Plusieurs avions abattus
Au cours de la semaine écoulée, l’ennemi a tenté de frapper des sites sur la péninsule de Crimée avec des missiles de croisière et des drones. La défense antiaérienne a détruit cinq de ces missiles ainsi qu’un missile antinavire Neptune, en plus de 37 drones d’attaque.
Plusieurs avions ukrainiens ont également été détruits, à savoir un Su-24M, un MiG-29 et deux Su-25. En outre, des drones russes ont frappé un chasseur MiG-29, deux radars de défense antiaérienne ST-68 et des radars P-18 et PRV-16.
Durant cette semaine, 257 drones ukrainiens ont aussi été détruits, et 46 projectiles de lance-roquettes multiples HIMARS ont été interceptés, ainsi que neuf missiles de croisière Storm Shadow, deux bombes aériennes JDAM et trois missiles air-sol HARM.
Pertes de Kiev sur les différents axes:
Axe de Donetsk: en une semaine, 28 attaques ukrainiennes ont été repoussées; 16 chars et autres blindés, 25 autres véhicules ainsi que 15 pièces d’artillerie et trois systèmes de lance-roquettes multiples ont été anéantis, outre trois dépôts de munitions et deux trains militaires.
Axe de Donetsk-Sud: cinq attaques ont été repoussées; 14 véhicules blindés de combat, 32 autres véhicules et cinq pièces d’artillerie et deux dépôts de munitions ont été détruits.
Axe de Zaporojié: 8 attaques ont été repoussées; Kiev a perdu 24 véhicules blindés de combat, 19 autres véhicules et 35 pièces d’artillerie.
Axe de Krasny Liman: 15 attaques ont été repoussées; 15 véhicules blindés de combat, 16 autres véhicules et huit pièces d’artillerie ont été frappés.
Axe de Koupiansk: l'Ukraine a perdu six véhicules blindés de combat, 18 autres véhicules, 24 pièces d’artillerie, mais aussi un système de missiles sol-air M1097 Avenger de fabrication américaine.
Axe de Kherson: les pertes de l'Ukraine s'élèvent à neuf véhicules blindés de combat, 35 autres véhicules et 11 pièces d’artillerie; les activités de huit groupes de sabotage et de reconnaissance ont été stoppées.
Guerre en Ukraine: Tensions avec la Pologne... Le Premier ministre Morawiecki demande à Zelensky de "ne plus jamais insulter" les Polonais
Le ton monte entre Mateusz Morawiecki et le président ukrainien.MAXPPP - Pawel Supernak
Volodimir Zelensky a critiqué cette décision polonaise, jugeant à la tribune de l'Assemblée générale des Nations unies qu'elle ne faisait que servir les intérêts de la Russie, ce qui a provoqué la colère du gouvernement polonais.
Le Premier ministre polonais, Mateusz Morawiecki, a invité vendredi le président ukrainien Volodimir Zelensky à "ne plus jamais insulter" les Polonais, sur fond de différend entre leurs deux pays sur le commerce des céréales ukrainiennes.
La Pologne, l'un des plus fervents soutiens de l'Ukraine depuis l'invasion russe de ce pays en février 2022, a annoncé la semaine dernière le maintien de son interdiction des importations de céréales ukrainiennes sur son territoire afin de préserver ses agriculteurs. Volodimir Zelensky a critiqué cette décision polonaise, jugeant à la tribune de l'Assemblée générale des Nations unies qu'elle ne faisait que servir les intérêts de la Russie, ce qui a provoqué la colère du gouvernement polonais.
"Je (...) veux dire au président Zelensky de ne plus jamais insulter les Polonais, comme il l'a fait récemment lors d'un discours à l'Onu", a dit Mateusz Morawiecki, cité par l'agence de presse polonaise PAP.
Le président polonais Andrzej Duda avait auparavant tenté d'apaiser ces tensions entre Varsovie et Kyiv en affirmant que le différend sur les céréales ukrainiennes n'affecterait pas profondément les relations entre les deux pays. "Je n'ai aucun doute sur le fait que le litige au sujet de l'approvisionnement en céréales en provenance d'Ukraine sur le marché polonais n'est absolument qu'un fragment de l'ensemble de la relation entre la Pologne et l'Ukraine", a dit Andrzej Duda.
Lavrov demande à l’Onu une procédure d’arbitrage contre les États-Unis
Le ministre russe des Affaires étrangères a demandé à Antonio Guterres de réagir au non-respect par les États-Unis de leurs devoirs de pays hôte de l’ONU.
«Le ministre a attiré l’attention du secrétaire général sur les violations continues par les États-Unis de leurs engagements en lien avec l’Accord relatif au siège de l’ONU de 1947, y compris les refus de visas aux diplomates russes et de certains autres pays pour participer aux événements onusiens», signale le site du ministère russe des Affaires étrangères.
Selon la diplomatie russe, Sergueï Lavrov «a signalé que la situation dictait la nécessité du lancement dans les meilleurs délais par M.Guterres d’une procédure d’arbitrage à l’encontre des États-Unis, ce qui a été évoqué à maintes reprises dans les résolutions compétentes de l’Assemblée générale des Nations unies».
En outre, Sergueï Lavrov a remis à Antonio Guterres l’ouvrage intitulé «Crimes ukrainiens contre l’humanité (2022-2023)» et une sélection de documentaires «Enfants du Donbass».
Le livre contient les résultats du travail du tribunal international sur les crimes des néonazis ukrainiens et les témoignages de plus de 600 crimes.
Obstacles pour la participation au Conseil de sécurité
Les diplomates les ont reçus au dernier moment, tandis que les journalistes russes qui devaient couvrir les travaux de la délégation sont restés en Russie.
Au mois d’avril, Washington a fait traîner en longueur la délivrance des visas aux membres de la délégation russe qui devaient participer au Conseil de sécurité de l’Onu.
La Chine et la Syrie vont nouer un «partenariat stratégique», annonce Xi
La Chine et la Syrie vont nouer un «partenariat stratégique», a annoncé ce vendredi le président chinois Xi Jinping à l’occasion de la visite de son homologue Bachar el-Assad, en quête de fonds pour la reconstruction de son pays.
«Aujourd’hui, nous allons annoncer conjointement l’établissement d’un partenariat stratégique Chine-Syrie qui sera une étape importante dans l’histoire des relations bilatérales», a déclaré le président chinois, cité par la chaîne d’Etat CCTV.
Bachar al-Assad se tenait face à lui entouré d’une délégation de neuf personnes, dans une salle ornée d’une immense fresque représentant la Grande muraille de Chine et où des drapeaux chinois et syriens étaient dressés.
«Face à une situation internationale pleine d’instabilité et d’incertitude, la Chine est prête à continuer à travailler avec la Syrie, à se soutenir mutuellement, à promouvoir une coopération amicale et à défendre conjointement l’équité et la justice au niveau international», a ajouté Xi Jinping.
Alerte rouge La Chine redéfinit les règles du jeu économique provoquant la chute des États-Unis.
par Sophie Décrypte
Dans cette vidéo captivante, nous plongeons au cœur de la géopolitique financière mondiale pour explorer la décision audacieuse de la Chine de dire au revoir au dollar américain. C’est comme une mission secrète financière menée par des espions de la finance chinoise. Au fil des chiffres et des faits, nous révélons comment la Chine a discrètement réduit ses avoirs en obligations américaines, abandonnant ainsi une habitude de longue date. Au cours de l’année écoulée, ils ont lâché pas moins de 117 milliards de dollars, ce qui représente un changement massif dans leur stratégie économique.
Mais pourquoi la Chine prend-elle cette décision radicale ? Les réponses sont à la fois économiques et géopolitiques, et elles pourraient changer le paysage financier mondial. Découvrez comment la Chine renforce sa sécurité énergétique en signant un contrat de 27 ans pour le gaz naturel liquéfié du Qatar, échangeant des dollars contre des ressources vitales. Explorez également comment la Chine réduit l’offre de bons du Trésor américain, ce qui fait augmenter les taux d’intérêt aux États-Unis.
Nous dévoilons les dilemmes auxquels la Chine est confrontée dans cette nouvelle ère de politique monétaire américaine, et pourquoi elle cherche à réduire sa dépendance au dollar dans le commerce international. En fin de compte, cette vidéo vous aidera à comprendre les enjeux complexes de cette décision chinoise et son impact sur l’économie mondiale.
Le conflit chronique entre Arméniens et Azerbaïdjanais resurgit après une période d’accalmie, ou de guerre de basse intensité. Pour le contrôle du Haut-Karabakh. La guerre la plus stupide du monde, disait à l’époque un diplomate d’une autre ancienne république soviétique, bien plus grande. Parce que la région contestée est absolument dépourvue de ressources naturelles d’importance. Et de toute importance stratégique. De plus, le conflit qui dure depuis trente ans l’a presque dépeuplée. Bref, un désert. Mais un désert pour lequel des gens continuent de se battre et de mourir.
Le problème est ancien. Il remonte à l’époque où le Haut-Karabakh a été attribué à la République soviétique d’Azerbaïdjan, dans les années 1920. Avec, toutefois, le statut d’oblast autonome, compte tenu de la composition ethnique complexe.
Aucun problème à l’époque. Ils faisaient tous partie de l’Empire soviétique. Et les frontières ne comptaient pas pour grand-chose. En fait, absolument rien.
Mais avec l’implosion de l’URSS, les choses ont radicalement changé. La population arménienne, majoritaire dans la région montagneuse du Nagorno, s’est déclarée indépendante. Avec le soutien, bien sûr, d’Erevan. Dont l’armée a occupé toute la région. Et, tant qu’à faire, cinq provinces azerbaïdjanaises voisines. Près d’un tiers du territoire de Bakou. Presque toutes les provinces azerbaïdjanaises. Mais Erevan pouvait compter sur le soutien militaire de la Russie. La fameuse solidarité entre frères orthodoxes. Et elle l’a gagnée pour longtemps.
D’où un nettoyage ethnique systématique. Qui a contraint tous les Azéris à quitter les provinces occupées. Et une tension durable. Avec des haines ethniques toujours ravivées.
Et aussi parce que le groupe de Minsk, délégué par l’ONU pour les négociations de paix, a toujours été paralysé. Largement inutile. Principalement sur ordre de Paris, fortement influencé par le puissant lobby électoral arménien en France.
Avec ce scénario, l’Azerbaïdjan a fini par se rapprocher des Etats-Unis, pour contrebalancer l’influence russe. Mais un rapprochement extrêmement prudent, surtout du côté américain. Car même à Washington, le lobby de la diaspora arménienne exerce une influence politique et électorale considérable.
Les relations de Bakou avec Israël sont plus solides. A tel point que certains analystes considéraient le territoire azerbaïdjanais comme la base opérationnelle à partir de laquelle le Mossad contrôlait l’Iran voisin.
En 2020, cependant, le scénario a changé. Bakou, fort de la richesse que lui procurent le pétrole et le gaz, attaque. En quelques jours, il a repris le contrôle de l’ensemble de la vaste région méridionale du Haut-Karabakh. Cette région est historiquement et ethniquement azerbaïdjanaise.
Le succès azerbaïdjanais a en outre été déterminé par la neutralité substantielle de Moscou. Pour de multiples raisons.
Tout d’abord, la nécessité d’apaiser les relations avec Bakou et, peut-être même avant cela, de pacifier le Caucase agité.
L’arrière-cour traditionnelle de Moscou… mais un jardin qui se remplit de mauvaises herbes et de serpents venimeux.
Et puis, la nouvelle politique d’Erevan a manifestement commencé à plaire de moins en moins au Kremlin. En particulier les signes évidents de rapprochement avec Washington. Comme d’habitude, la diaspora arménienne aux Etats-Unis y est favorable.
Cependant, la Russie, pour apaiser le conflit de 2020, a envoyé ses contingents pour servir de ligne de démarcation entre les deux belligérants.
Mais aujourd’hui, la guerre a repris de plus belle. Les Azéris accusent l’Arménie d’armer et de soutenir des groupes terroristes dans le Nagorno. Erevan rétorque que c’est Bakou qui a mis le feu aux poudres.
Il importe peu, cependant, de gloser sur le bien et le mal. Il est plutôt intéressant de noter comment le conflit a été ravivé immédiatement après l’annonce que l’armée arménienne effectuerait de (grandes) manœuvres en synergie avec l’armée américaine. Et avec l’OTAN.
Un signal facile à interpréter. Erevan quitte l’alliance avec Moscou (et avec Téhéran) pour se ranger du côté de ses amis.
Ainsi, le conflit du Haut-Karabakh, qui n’était hier encore qu’un conflit local et tribal, prend une toute autre importance.
Il devient le principal reflet caucasien de l’enjeu entre Moscou et Washington.
Le théâtre du deuxième acte d’une guerre mondiale probablement longue. Celle qui se déroule en Ukraine n’en est que le prologue.
Les débarquement de clandestins continuent en Italie : 14.000 la semaine dernière, et près de 3.000 depuis lundi ; 132.857 depuis le début de l’année (MàJ)
Au Parlement européen, les macronistes s’allient à l’extrême gauche pour restreindre les contrôles aux frontières intérieures
22/09/2023
Les membres de la commission des libertés civiles du Parlement européen ont adopté (39 voix contre 13 et 12 abstentions), mercredi 20 septembre, le projet de rapport de Sylvie Guillaume (S&D, française) sur la réforme du Code frontières Schengen ainsi que le mandat (49 voix pour, 14 contre, et 0 abstention) pour entamer les négociations avec le Conseil de l’UE. Ce mandat sera soumis pour confirmation à la première plénière du mois d’octobre.
(…)
Le texte adopté mercredi maintient ainsi, contrairement à ce qu’avait voulu Mme Guillaume au départ, la possibilité pour les pays membres voisins de se renvoyer des migrants en situation irrégulière, mais en aucun cas des personnes demandeuses d’asile, ayant le statut de réfugié ou détentrices d’un autre titre de séjour légal. Les mineurs non accompagnés et les familles avec mineurs ne pourront pas non plus faire l’objet de ces transferts.
Sur l’autre sujet sensible de la prolongation des contrôles aux frontières intérieures en cas de menace grave à l’ordre public ou à la sécurité intérieure, comme le terrorisme, il a été acté que les États membres auront le droit de rétablir des contrôles pour une période de 18 mois au total. Au-delà de ces 18 mois, ils pourront encore, en vertu d’une décision du Conseil, prolonger trois fois ces mesures pour trois mois supplémentaires.[NFDS: contre 2 ans renouvelables actuellement]. Cette disposition a été proposée ces derniers jours au groupe PPE notamment afin qu’il puisse soutenir le rapport.
(…)
Les États membres devront d’abord vérifier qu’il n’existe pas d’autres mesures alternatives et types de contrôles avant de prolonger ces mesures et évaluer la nécessité de ces mesures. Après 9 mois, la Commission devra produire à son niveau un avis sur la pertinence de ces contrôles internes.
En ce qui concerne le rétablissement coordonné de contrôles aux frontières intérieures quand une menace concerne plusieurs États membres, comme cela a été le cas avec la pandémie, le rapport adopté mercredi prévoit encore la réintroduction de contrôles aux frontières dans plusieurs pays lorsque la Commission reçoit des notifications concernant une menace particulièrement grave affectant une majorité de pays simultanément, et cela pour une période pouvant aller jusqu’à deux ans.
Pape François : “Marseille nous dit que malgré les difficultés, la convivialité est possible et qu’elle est source de joie. Sur la carte entre Nice et Montpellier, elle semble presque former un sourire. Marseille c’est le sourire de la Méditerranée” (MàJ)
22/09/23
21/09/23
Non inscrite au programme officiel, l’escapade papale va-t-elle s’organiser ? «L’agenda est très serré», a répondu, en forme de dénégation, l’entourage du cardinal Aveline. Il y a quelques jours, l’archevêque de Marseille a promis, lui, «quelques surprises». La fugue de François ne ferait que compliquer le gigantesque casse-tête des forces de l’ordre, déjà sur les dents depuis des semaines pour assurer la sécurité papale. Du temps où il était archevêque de Buenos Aires, le pape François se rendait régulièrement dans les villas, les bidonvillesde la mégalopole argentine gangrenées par la pauvreté et le trafic de drogue.
Dans une interview publiée vendredi 4 août par l’hebdomadaire espagnol Vida Nueva, François s’exprime sur ses futurs voyages, et la priorité qu’il donne aux « petits » pays européens. Il détaille ce qu’il appelle son « offensive de paix » dans le contexte de la guerre entre l’Ukraine et la Russie.
À l’occasion de sa venue à Lisbonne et Fatima au Portugal, le pape François a accordé un long entretien vendredi 4 août à la revue espagnole Vida Nueva. Interrogé par les journalistes ibériques sur le fait de jamais avoir visité l’Espagne, il leur rappelle que son voyage à Marseille – prévu les 22 et 23 septembre prochains – ne peut pas être considéré comme une visite en France.
« Si je vais bien à Marseille, je ne vais pas en France », insiste François. « Je n’irai dans aucun grand pays d’Europe avant d’avoir terminé les petits. J’ai commencé par l’Albanie et, bien que je sois allé à Strasbourg, je ne suis pas allé en France. »
Note: "Marseille source de joie" mdr ! il fume quoi ce pape ? Pcq Marseille est la ville de France la plus gangrène par l'islam et donc la plus violente (video du 16 sept 2023)
Le Monde : “A Marseille, le pape François est aussi un peu celui des musulmans”
23/09/2023
« Si Allah le veut, j’aimerais y aller », glisse simplement un homme en passant dans la rue. Il n’y aura pas seulement des catholiques, samedi après-midi 23 septembre, dans le Stade-Vélodrome de Marseille pour la messe et le long de l’avenue du Prado. Il y aura des Marseillais. Et donc des musulmans.
Beaucoup de Marseillais issus de la communauté musulmane voient dans le souverain pontife un « symbole », un « pape du rassemblement » qui porte un message de « paix ». Ils saluent sa venue dans la cité phocéenne vendredi et samedi.
« J’y vais pour le symbole : je suis musulman plutôt tendance soufie, mais je serai au stade pour montrer que personne ne doit exclure l’autre et qu’il ne faut pas obéir à ceux qui disent de ne pas rentrer dans une église ou une synagogue, justifie Karim Allouache, 47 ans, chargé d’affaires à la chambre de commerce de Marseille. Et puis le pape est une figure morale, au-dessus des religions. »
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