Et d’un ! Prigojine n’est pas bête à ce point
L’hystérie médiatique et politique s’est saisie de l’occident et de ses alliés à l’occasion de la rébellion au sein de l’organisation paramilitaire Wagner. Faut-il leur rappeler que Moscou est énorme et peuplé de 15 millions de personnes ??? Qu’elle ne puisse être prise par des mercenaires fussent-ils 5000 !!! Prigojine n’est pas bête à ce point.
Il ne s’est agi que d’une manœuvre de sa part pour sortir de l’avant-garde.
Qu’en Syrie l’armée russe a pulvérisé dans des conditions autrement plus difficiles près de 140 000 terroristes lourdement armés.
Dans un tel contexte de troubles mnésiques à l’Ouest, il convient aussi de rafraîchir les mémoires perdues.
Et de deux ! Napoléon
Rappelons-nous comment s’est terminée la tentative de Napoléon et de son énorme armée en 1812 ?
Le 24 juin 1812, Napoléon Ier franchit le Niemen avec ses troupes. Il envahit la Russie sans déclaration de guerre préalable, comme Hitler 129 ans plus tard à deux jours près ! Cette campagne de Russie, que les Russes préfèrent qualifier de «Grande guerre patriotique», sera fatale à l’Empereur des Français.
Et de trois ! Le tour de Hitler
Le 23 août 1939, l’Allemagne nazie et l’Union soviétique signent un traité de non-agression et de partage de l’Est de l’Europe. Cependant, le 21 juillet 1940, moins d’un an après, Adolf Hitler demande à son état-major de préparer un plan d’invasion de l’Union soviétique. Confiant, il déclenche le 22 juin 1941, un an exactement après la signature de l’armistice entre la France et le IIIe Reich, l’opération Barbarossa. Celle-ci ouvre le front de l’Est, qui devient le principal théâtre d’opération de la guerre terrestre en Europe et qui joue le principal rôle déterminant dans la défaite du Troisième Reich.
Adage bien connu, il faut savoir raison garder.
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