L'Egypte envoie de nouveaux renforts dans le Sinaï, doutes sur ses "succès"
Le 11 aout 2012
L'Egypte a envoyé vendredi de nouveaux renforts militaires dans le Sinaï après l'attaque attribuée à des islamistes qui a tué 16 gardes-frontière dimanche dernier, mais des résidents doutaient de la réalité des "succès" revendiqués par l'armée.
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Benjamin Netanyahu voudrait frapper l'Iran avant novembre
Le 10 aout 2012
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu et son ministre de la Défense, Ehud Barak, voudraient attaquer les sites nucléaires iraniens avant l'élection présidentielle américaine du 6 novembre mais rencontrent des résistances au sein du gouvernement et de l'armée, écrit vendredi le quotidien israélien Yedioth Ahronoth.
"Si cela dépendait uniquement de Benjamin Netanyahu et d'Ehud Barak, une attaque israélienne contre les installations nucléaires en Iran aurait lieu durant l'automne, avant l'élection de novembre aux Etats-Unis", affirme le journal.
Les porte-parole du Premier ministre et du ministre de la Défense ont refusé de commenter cet article.
Selon Yedioth Ahronot, les deux hommes n'ont cependant toujours pas réussi à convaincre la majorité des membres du cabinet de sécurité nationale.
"Le respect qui entourait dans le passé les Premiers ministres et les ministres de la Défense et leur permettait d'obtenir une majorité sur leurs décisions militaires n'existe plus", commente le journal. "Soit parce que les gens ont changé, soit parce que la réalité n'est plus la même."
Sans citer ses sources, Yedioth Ahronoth ajoute que plusieurs conseillers gouvernementaux en Israël et aux Etats-Unis sont hostiles à une telle attaque contre l'Iran car elle nuirait aux chances de Barack Obama d'être réélu face à son rival républicain Mitt Romney et entraînerait des risques d'escalade.
Le journal libéral Haaretz cite pour sa part un responsable gouvernemental qui estime que l'Etat hébreu ne s'est jamais trouvé dans une situation aussi dangereuse depuis 1967 et la guerre des Six-Jours.
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Frappe israélienne contre l'Iran : info ou intox ?
Selon plusieurs sources, la question ne serait plus de savoir si Netanyahou est prêt à frapper les sites nucléaires iraniens, mais quand...
Le 10 aout 2012
Damas n'est qu'à 215 kilomètres, Homs à 350, Alep à 525. Mais ce n'est pas la guerre sanglante entre ce qu'il reste du régime de Bachar al-Assad et les combattants insurgés, de l'autre côté de la frontière, qui angoisse les Israéliens et mobilise leurs experts militaires et éditorialistes. Certes, la présence parmi les rebelles de milliers de djihadistes étrangers - liés parfois à Al-Qaida - est jugée alarmante. Les services de sécurité redoutent que ces islamistes ne soient tentés de lancer des attaques contre Israël pour entraîner le dictateur syrien dans un confit avec l'Etat juif. Et ils redoutent plus encore de les voir exploiter le chaos qui pourrait suivre la chute du régime de Damas pour transformer la Syrie en un nouveau bastion du djihad global. D'autres inquiétudes viennent du Sinaï, où des islamistes armés ont tenté de forcer dimanche soir un poste-frontière israélien.
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Le "rôle central" du Hezbollah dans le conflit syrien
Alors que la bataille d'Alep continue, la communauté internationale tente de ne pas rester inactive. Son action semble en effet paralysée depuis la démission de Kofi Annan, la semaine dernière. Aussi, son remplaçant, dont la nomination devrait officiellement intervenir lundi ou mardi prochains, a déjà parlé : l'ancien chef de la diplomatie algérienne Lakhdar Brahimi,(..)
(..) Un sommet a été organisé en Iran jeudi, mais si la Russie et la Chine y étaient représentées, ni les occidentaux ni les Nations unies n'étaient conviées.
(..) Les Etats-Unis veulent "mettre en lumière les activités du Hezbollah en Syrie et son rôle central dans les violences continues que le régime d'Assad inflige au peuple syrien"
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Syrie : rôle "malfaisant" de l'Iran
Le 09 aout 2012
L'ambassadrice américaine à l'ONU Susan Rice a dénoncé jeudi le "rôle malfaisant" de l'Iran dans la crise syrienne, au moment où se tient à Téhéran une réunion d'une trentaine de pays consacrée à cette crise.
"Il n'y a pas de doute que l'Iran joue un rôle malfaisant, non seulement en Syrie mais plus largement dans la région, par son soutien actif au régime de Bachar al-Assad, a-t-elle déclaré à la chaîne de télévision américaine NBC qui l'interrogeait sur la réunion de Téhéran. Pour Susan Rice, l'Iran, le mouvement libanais Hezbollah et Damas ont formé un "axe de résistance". "Cette alliance est mauvaise non seulement pour l'Iran mais pour la région et pour nos intérêts", a-t-elle estimé.
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Riyad menace d’abattre les avions militaires israéliens
Le 09 aout 2012
Les autorités saoudiennes ont informé Israël de leur intention d’abattre les avions militaires israéliens si ces derniers survolent l’Arabie saoudite lors d’une attaque contre l’Iran, a annoncé jeudi le journal israélien Yedioth Ahronoth.
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Le 04 aout 2012
Bloomberg, 1er août - Des images satellite montrent que l'Iran a achevé de nettoyer un site suspecté d'être relié à des armes nucléaires, affirme aujourd'hui un groupe de recherches basé à Washington.
Le complexe militaire de Parchine a attiré l'attention internationale plus tôt cette année lorsque l'organisme de surveillance nucléaire des Nations Unies, l'Agence internationale de l’énergie atomique à Vienne, a cherché à inspecter le site en raison d'activités nucléaires non-déclarées suspectées.
L’Institut pour la Science et la Sécurité Internationale, un groupe de recherches à but non lucratif basé à Washington, a indiqué en mai dernier que des images satellite prises en avril montraient que l'Iran avait commencé à enlever une quantité considérable de terre et à mener d'autres activités sur le site afin d'éliminer les preuves d'un travail sur les armes nucléaires.
« Pendant les quatre mois qui ont suivi, il y a eu une activité considérable avec la destruction de deux bâtiments à l'intérieur du site, un enlèvement et un déplacement notable de terre, le probable nettoyage de l'intérieur du bâtiment suspecté et sans doute des surfaces extérieures, l'enlèvement du périmètre de sécurité ainsi que de toutes les chaussées », selon le rapport aujourd'hui de David Albright, président du groupe de recherches à but non lucratif, et de Robert Avagyan.
« Le degré de modification du site et le fait que cet apparent travail de nettoyage a commencé tôt après la demande de l'AIEA d'y avoir accès soulèvent de nouveaux doutes sur les affirmations de l'Iran selon lesquelles son programme nucléaire n'a pas ou n'a jamais eu d’aspect militaire », écrivent-ils.
Ce rapport surgit alors que le Secrétaire à la Défense américain Leon Panetta a déclaré aujourd'hui en Israël que tous les moyens possibles doivent être tentés avant une frappe militaire contre l'Iran et que les États-Unis sont prêts à recourir à la force pour empêcher l'Iran d'acquérir l'arme nucléaire.
Preuve « crédible »
En novembre, l'AIEA a indiqué qu'elle avait des preuves « crédibles » que l'Iran a bâti un conteneur au sein duquel des scientifiques étudient des modèles d'explosifs utiles pour déclencher une arme nucléaire.
Après que l'AIEA ait cherché la permission d'envoyer des inspecteurs sur le site, l'Iran a refusé début juin une visite à la Lire la suite de l'article
L'Iran dit avoir testé un missile de courte portée
Le 04 aout 2012
L'Iran a testé "avec succès" une version améliorée de son missile balistique à courte portée Fateh-110 pour vérifier sa capacité à toucher des cibles fixes au sol ou en mer, a annoncé samedi le ministre de la Défense Ahmad Vahidi, selon la télévision d'Etat.
Sans préciser quand ce tir a eu lieu, M. Vahidi a affirmé que le missile a désormais une portée de "plus de 300 km" et peut être tiré sur des "cibles dans le Golfe et la mer d'Oman ainsi que des cibles fixes au sol", rapporte la chaîne publique IRIB.
Dissuasion
Ce missile est une arme "dissuasive", a dit le ministre assurant qu'"il ne serait utilisé que contre ceux qui ont de mauvaises intentions à l'égard de la République islamique d'Iran".
L'Iran mène fréquemment des tests de missiles et des manoeuvres militaires alors qu'Israël et les Etats-Unis n'excluent pas l'éventualité de frappes contre les sites nucléaires iraniens en cas d'échec des efforts diplomatiques des grandes puissances pour convaincre Téhéran de réduire son programme nucléaire controversé.
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USA: une élue s'inquiète que l'Irak aide l'Iran à contourner les sanctions
Le 24 aout 2012
WASHINGTON - La présidente de la commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants américaine, Ileana Ros-Lehtinen, a dit vendredi s'inquiéter que l'Iran cherche à contourner les sanctions internationales en utilisant des services financiers en Irak et en Afghanistan.
S'appuyant sur des informations révélées dimanche par le New York Times, l'élue républicaine a écrit aux secrétaires à la Défense, Leon Panetta, et au Trésor, Timothy Geithner, pour leur demander quelles actions les Etats-Unis comptaient prendre pour empêcher cela.
(...) Dimanche, le New York Times avait affirmé que l'Irak faisait passer du pétrole en contrebande et laissait Téhéran participer à des opérations d'échanges de devises vendues aux enchères sous couvert de banques irakiennes, des informations réfutées par Bagdad.
En Afghanistan, Kaboul et Kandahar sont, selon certaines informations, utilisées comme des centres financiers par lesquels le régime iranien peut contourner les sanctions, affirme encore Mme Ros-Lehtinen.
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Nucléaire en Iran: la réunion de l'AIEA s'achève sans accord
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a annoncé vendredi qu'aucun accord n'avait été conclu avec l'Iran à l'occasion de la reprise des discussions sur le programme nucléaire controversé de Téhéran.
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Une trentaine de chef d'Etats attendus à Téhéran pour le sommet des non-alignés
Le 22 aout 2012
Une trentaine de chefs d’Etat ou de gouvernement sont attendus au sommet des pays non-alignés les 30 et 31 août à Téhéran, selon les dirigeants iraniens qui veulent y voir un échec des efforts visant à isoler l’Iran en raison de son programme nucléaire controversé.
«Jusqu'à présent, une centaine de pays [sur 120, ndlr] ont annoncé leur participation, et une trentaine seront représentés par leur président, Premier ministre ou vice-président», a déclaré le chef de la diplomatie, Ali Akbar Salehi, au site de la télévision d’Etat et à l’agence Isna.
«C’est un très bon chiffre, comparable à celui des sommets précédents des non-alignés», a estimé le ministre en évoquant également la possible présence du secrétaire général l’ONU, Ban Ki-moon (photo Ki Price. Reuters), qui a suscité des critiques aux Etats-Unis et en Israël. «Ce sommet est le plus grand événement diplomatique de l’histoire de l’Iran», a affirmé de son côté le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Ramine Mehmanparast, à Isna.
Le nouveau président égyptien, Mohamed Morsi, qui transmettra à l’Iran la présidence tournante du mouvement, effectuera à cette occasion la première visite en Iran d’un «raïs» depuis la révolution islamique de 1979.
Le Premier ministre indien, Manmohan Singh, l'émir du Qatar, cheikh Hamad ben Khalifa al-Thani, le président libanais, Michel Sleimane, ou le dirigeant cubain, Raul Castro, figurent également parmi les chefs d’Etat ou de gouvernement attendus, selon les médias iraniens.
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L’Iran et l’égypte s'acheminent vers une reprise des relations
Le 22 aout 2012
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Ali Akbar Salehi, a estimé que son pays et l'Egypte s'acheminaient vers une reprise de leurs relations diplomatiques rompues il y a plus de trente ans, dans une interview publiée hier par le quotidien Al-Ahram. “L'Egypte est la pierre angulaire de la région et a une stature spéciale au sein des pays arabes et musulmans (...) et nous avons avec elle des rapports d'amitié et de fraternité", a déclaré M. Salehi qui était interrogé en marge du sommet islamique qui s'est tenu à La Mecque en Arabie Saoudite la semaine
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Israël-Iran : le candidat Obama en ligne de mire ?
Multipliant les menaces de frappes sur Téhéran, le premier Ministre Benjamin Netanyahu utilise clairement la fenêtre de tir des présidentielles américaines pour peser dans le débat politique américain, avec pour seul objectif de faire tomber un Barack Obama trop peu belliciste à son goût. C'est que sur un plan stratégique, rien ne justifie des attaques sur l'Iran.
(..) Selon Netanyahu, le président Barack Obama n'aurait d'autre choix que de soutenir la décision israélienne, au risque de se confronter aux lobbys juifs et de perdre une partie des suffrages de la communauté.
« La multiplication récente de déclarations publiques sur l'Iran a pour but, en plus de préparer l'opinion publique aux conséquences d'une éventuelle frappe, de pousser l'administration américaine à davantage de clarté sur le sujet. Les déclarations de la Maison Blanche sont jugées trop vagues par les dirigeants israéliens. En évoquant publiquement l'éventualité d'une opération militaire israélienne imminente, ils veulent pousser les Américains à abattre leurs cartes » expliquait à l’AFP Denis Charbit, professeur de sciences politiques à l'Université de Tel-Aviv.
Plusieurs thinks tanks américains, pourtant peu réputés pour leur « pacifisme », estiment d’ailleurs qu’une attaque israélienne encouragerait plutôt l’Iran à poursuivre, sinon accélérer son programme nucléaire.
Une dramaturgie aux ambitions purement électorales
Un coup de billard politique à trois bandes, alors ? Derrière ces menaces de moins en moins voilées à l’égard de l’adversaire iranien, c’est bien son meilleur ennemi Barack Obama, engagé dans une compétition électorale trop délicate pour lancer un débat public sur l’opportunité de frapper Téhéran, que Benyamin Netanyahu chercherait à atteindre.
C’est que dans leurs campagnes respectives, Obama et Romney se disputent les faveurs de l’Etat hébreu. Selon le journal israélien Haaretz, Barack Obama aurait dévoilé en juillet au premier ministre israélien des plans d'attaques américaines contre l'Iran. En revanche, on ne sait rien sur la date et les détails d'une telle éventualité.
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L'Iran dévoile un missile balistique et d'autres armes
Le 21 aout 2012
L'Iran a dévoilé mardi six armes aux caractéristiques améliorées, notamment un missile de courte portée plus précis et un moteur naval plus puissant, rapporte la presse iranienne.
Ces armes ont été présentées lors d'une cérémonie marquant la Journée de l'industrie de la défense à laquelle participaient le président Mahmoud Ahmadinejad et le ministre de la Défense, Ahmad Vahidi.
Parmi les différentes améliorations présentées, figurait un missile Fateh 110 de quatrième génération d'une portée de 300 km. Téhéran avait annoncé ce mois-ci avoir réussi des essais avec ce nouveau modèle, qui serait équipé d'un meilleur système de guidage.
"Ce missile est l'un des plus précis et des plus perfectionnés missiles balistiques tirés d'un lanceur terrestre utilisant un combustible solide", a déclaré Ahmad Vahidi selon l'agence officieuse Fars. "Au cours de la dernière décennie, (ce missile) a joué un rôle significatif dans la démonstration des capacités de défense de la République islamique d'Iran."
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Israël. L'État prépare son peuple à une guerre contre l'Iran
Le 21 aout 2012
Israël vit avec cette peur quotidienne : et si l'Iran disposait de la puissance nucléaire... Ces derniers jours, le climat dans le pays de Shimon Peres s'est particulièrement dégradé, des rumeurs d'une frappe israélienne sur le territoire iranien gagnant la une des médias.
Un climat fébrile s'est installé depuis une dizaine de jours en Israël, entretenu par les déclarations quotidiennes dans les médias de responsables politiques et d'analystes «pour» ou «contre» une opération israélienne visant l'Iran. Avec ou sans l'aval des États-Unis, avec ou sans leur assistance.
Masques à gaz, SMS d'alerte en cas de tirs
Cette inquiétude ambiante est renforcée par la distribution massive de masques à gaz à la population, par la vérification du bon fonctionnement d'un système d'alerte via SMS (envoyés en cas de tirs de missiles ou roquettes) et par des spéculations sur le nombre de victimes israéliennes en cas de représailles iraniennes. Autre élément renforçant le climat de tensions, cette fois-ci sur la scène politique, la Knesset (Parlement) a entériné, jeudi, la nomination d'Avi Dichter, considéré comme partisan d'une ligne dure sur le dossier iranien, à la tête de la Défense passive, un ministère crucial en cas de guerre. Cet ancien patron du Shin Beth, le service de sécurité intérieure, a affirmé qu'Israël «devait se doter de capacités d'attaque» en cas d'offensive contre les installations nucléaires iraniennes. Sa position tranche avec celle d'ex-hauts responsables du ShinBeth et du Mossad (contre-espionnage) ou des Renseignements militaires, qui ont exprimé leur opposition à une attaque israélienne menée sans l'accord des États-Unis. Le président Shimon Peres a, d'ailleurs, provoqué une polémique en déclarant, jeudi, qu'il était «clair» qu'Israël ne pouvait attaquer l'Iran sans l'aide des États-Unis.
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Le ton monte entre l'Iran et Israël
Le 18 aout 2012
Le président iranien a affirmé que la "tumeur cancéreuse" d'Israël allait disparaître.
Il a une nouvelle fois mis de l'huile sur le feu. Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a affirmé vendredi que "le régime sioniste [était] une tumeur cancéreuse" qui allait disparaître. "Les pays de la région vont en finir prochainement avec la présence des usurpateurs sionistes sur la terre de Palestine", a-t-il lancé vendredi devant des manifestants réunis à l'université de Téhéran pour la prière collective.
Les Occidentaux "disent qu'ils veulent un nouveau Proche-Orient, nous voulons aussi un nouveau Proche-Orient, mais dans le nôtre, il n'y aura plus de trace des sionistes", a renchéri le dirigeant iranien. Ses propos ont été condamnés, notamment par Washington et Paris.
Une attaque durerait 30 jours
La tension ne cesse de monter ces dernières semaines entre l'Iran et Israël. Mercredi, c'est le guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, qui avait déjà affirmé qu'Israël, "excroissance sioniste artificielle", allait disparaître.
Côté israélien, les médias se sont fait l'écho d'informations selon lesquelles une action militaire contre le programme nucléaire iranien serait imminente. Matan Vilnaï, le ministre israélien de la Défense civile, a notamment évoqué le sujet dans un entretien au quotidien Maariv, rapporte Le Figaro. Il assure qu'une attaque d'Israël sur l'Iran durerait trente jours et se déroulerait sur plusieurs fronts.
(..) En attendant, la population israélienne se prépare à une éventuelle attaque, notamment grâce à une nouvelle méthode prévention : l'armée teste en effet ces jours-ci un système d'alerte de la population par SMS en cas d'attaques de missiles.
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Faut-il s'attendre à une guerre entre l'Iran et Israël ?
Se dirige-t-on vers une guerre entre l'Iran et Israël ? C'est en tout cas le scénario craint par les médias israéliens ces dernières semaines. Selon leurs informations, une action militaire israélienne contre le programme nucléaire iranien serait imminente. FTVi vous résume la situation.
Les tensions entre les deux pays se sont attisées ces derniers mois. Israël, seul puissance nucléaire de la région, accuse l'Iran de vouloir se doter de l'arme nucléaire. Tandis que Téhéran assure que son programme n'est destiné qu'à un usage civil. Depuis le 13 août, la presse et plusieurs responsables israéliens ont laissé entendre qu'un raid de l'Etat hébreu contre les installations nucléaires iraniennes pourrait être mené avant l'élection présidentielle américaine du 6 novembre. Et craignent une réponse militaire de l'Iran.
Selon le ministre israélien de la Défense civile, cité par Le Figaro.fr, le conflit "pourrait durer 30 jours sur plusieurs fronts simultanés". Selon lui, les missiles ennemis pourraient faire "jusqu'à 500 morts".
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Mon commentaire : Je rappelle ici ce que j'ai Écrit Sur ma page d'accueil 'Israël ne gagnera malheureusement pas cette guerre' malgré que de plus en plus de journaux écrivent que la guerre durera seulement 30 jours.
Cette guerre va s’étendre à travers le monde et l'Iran soulevera les pays musulmans et mènera la guerre jusqu'en Europe
Israël se prépare à une guerre avec l'Iran
Le 17 aout 2012
Les citoyens se bousculent dans les centres de distribution de masques à gaz et l'armée vérifie les abris antimissiles.
Les Israéliens commencent à croire que l'hypothèse de centaines de missiles ravageant leur pays, en représailles à une attaque contre des installations nucléaires iraniennes, ne relève plus de la politique-fiction. Mahmoud Ahmadinejad, le président iranien ne fait rien pour les rassurer: il a assimilé hier Israël à une «tumeur cancéreuse».
Cette montée de tension se fait sentir dans les centres de distribution de masques à gaz, qui connaissent un afflux sans précédent depuis des années. Les appels téléphoniques aux centres de renseignements des municipalités pour localiser les abris publics se multiplient. Sur ce front, la mairie de Tel-Aviv, une cible privilégiée avec le quartier général de l'armée et le siège du ministère de la Défense, a annoncé que 60 parkings sous-terrains allaient être aménagés pour accueillir des centaines de milliers de personnes en cas de besoin.
À ce dispositif s'ajoute un réseau de 220 abris publics spécialement conçus pour résister à des missiles. Ils font actuellement l'objet de contrôles renforcés pour vérifier que l'isolation, les systèmes d'aération et de distribution d'eau fonctionneront le moment venu. Signe de l'inquiétude ambiante: la 10, une chaîne de télévision privée, a interviewé des enfants pour savoir s'ils redoutaient une guerre.
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