Nucléaire iranien : le compromis reste à définir
Le 16 avril 2012
Le dialogue de sourds de plus en plus inquiétant, ces derniers mois, entre Téhéran et la communauté internationale est-il en train de prendre fin ? Il serait aussi prématuré qu'imprudent de l'affirmer. Mais les discussions engagées, samedi 14 avril à Istanbul, entre l'Iran et les "six" (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni, Allemagne) sont moins décourageantes que les tentatives précédentes de dénouer cette lourde crise diplomatique.
Le contentieux est connu. L'Iran, signataire du traité de non-prolifération nucléaire, a le droit d'accéder à un "usage pacifique" de l'énergie nucléaire. Or, depuis 2006, la République islamique poursuit des activités d'enrichissement d'uranium, au mépris des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU et des décisions de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), qui soupçonnent ces recherches d'être motivées par des visées militaires.
Il ne fait guère de doute, en effet, que Téhéran veut se doter de la capacité de franchir ce pas. En novembre 2011 encore, l'AIEA a remis son rapport le plus accablant, affirmant détenir de nombreux indices de recherches visant à la fabrication d'une ogive nucléaire, ainsi que de l'existence en Iran d'un site pour tester des explosifs relatifs à l'arme suprême. Et depuis janvier 2012, l'Iran s'est mis à enrichir sur un site, Fordow, que le régime cherchait à dissimuler jusqu'à ce que les Occidentaux le dévoilent en 2009.
Nucléaire-Iran : négociations le 23 mai
Le 14 avril 2012
Les prochaines négociations sur le programme nucléaire de l'Iran avec les grandes puissances auront lieu le 23 mai à Bagdad, à indiqué une source de la délégation iranienne au terme de discussions tenues samedi à Istanbul, a déclaré à l'AFP une source de la délégation iranienne.
"Les parties se sont mis d'accord pour se retrouver le 23 mai à Bagdad pour définir les modalités pour des négociations globales", a précisé cette source sous couvert d'anonymat.
L'Iran cherche un compromis
Le 9 avril 2012 par infolivetv
Si l’Iran continue de souffler le chaud et le froid sur son programme nucléaire, c’est bien vers un compromis que semble vouloir se diriger la République islamique. Alors que débutent ce vendredi à Istanbul de nouvelles négociations avec les grandes puissances, l’Iran, acculé par les sanctions serait prête à ralentir sa production d’uranium enrichi. C’est ainsi que l’a laissé entendre Fereidoun Abbasi, le chef du programme nucléaire iranien. A terme, c’est précisément ce type d’activité qui pourrait permettre à Téhéran de développer l’arme atomique, d’où les inquiétudes exprimées par Israël et la communauté internationale. Pour autant, les responsables iraniens ont rejeté la proposition américaine de fermer le site souterrain de Fordo, près de la ville de Qom. C’est là que sont actuellement transférées des milliers de centrifugeuses destinées justement à l’enrichissement l’uranium.
L'Iran met en garde les pays du CCG contre un projet antimissile avec USA
Le 04 avril 2012
Teheran - Le ministre iranien de la Défense, le général Ahmad Vahidi, a mis en garde les six pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) contre un projet de bouclier antimissile avec les Etats-Unis, a rapporté mercredi l'agence Fars.
"Le bouclier antimissile dans le Golfe Persique est un projet américano-sioniste et ceux qui entrent dans ce projet jouent le jeu des Etats-Unis et d'Israël", a déclaré le général Ahmad Vahidi.
"Nous avons rejeté dès le début un tel projet qui est contraire à la sécurité régionale et nous conseillons à nos amis (arabes) de ne pas entrer dans un tel jeu", a-t-il ajouté.
La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton, qui a participé samedi à Ryad à la première réunion du forum réunissant les Etats-Unis et les six pays du CCG (Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Oman, Qatar et Koweït), a souhaité l'instauration d'une coopération multilatérale en matière de défense, notamment grâce à un bouclier de missiles de défense face à l'Iran.
Les relations entre l'Iran et l'Arabie saoudite se sont tendues ces derniers mois à cause notamment de leurs désaccords sur la situation à Bahreïn, en Syrie et au Yémen.
L'Iran menace les USA de représailles sur leur sol en cas d'attaque
Le 03 avril 2012
Les Etats-Unis risqueraient des représailles sur leur sol de la part de l'Iran s'ils attaquaient la République islamique, a déclaré un commandant du corps des Gardiens de la révolution cité ce mardi par un journal iranien.
«En cas d'éventuelle attaque, notre réaction serait cinglante. Dans un tel cas, nous n'agirions pas seulement aux frontières du Moyen-Orient et du Golfe persique, aucun endroit en Amérique ne serait invulnérable à nos attaques», a dit Massoud Jazayeri.
Il a ajouté que l'Iran ne serait pas le pays qui lancerait les hostilités. Les Etats-Unis ont imposé des sanctions à l'Iran en raison de son programme nucléaire et ils privilégient la voie diplomatique pour tenter de résoudre cette crise.
Nucléaire: l'Iran répète qu'il gardera ses acquis malgré les sanctions
Le 02 avril 2012
L'Iran ne renoncera pas à ses acquis dans le domaine du nucléaire malgré les sanctions, a déclaré lundi le ministre des Affaires étrangères Ali Akbar Salehi, à moins de deux semaines de la reprise de discussions avec le groupe 5+1.
"Nous ne sous-estimons aucun ennemi (...) les responsables, notre guide suprême, le président, l'armée, les Gardiens de la révolution, le bassidj (milice islamique) sont vigilants.
Le peuple est prêt à défendre les acquis de l'Iran islamique (notamment dans le domaine nucléaire, ndlr) et ne permettra à personne d'y toucher", a déclaré M. Salehi à l'agence officielle Irna.
"L'Occident croit que l'Iran, comme beaucoup de pays, cèdera sous la pression des Américains, mais il se trompe (...) Depuis 33 ans, les pays occidentaux font pression et imposent des sanctions notamment contre nos banques. Ces sanctions créent peut-être de petits problèmes, mais nous poursuivons notre chemin" dans le domaine nucléaire, a-t-il ajouté.
De son côté, le ministre iranien du pétrole, Rostam Qasemi, a affirmé lundi à l'agence Mehr que les efforts des pays occidentaux pour saper les exportations de pétrole iranien avaient été "un échec".
Israël, Etats-Unis et Grèce s’entraînent face à un ennemi ressemblant à la Turquie | JSS News
Les forces marines militaires d’Israël, des Etats-Unis et de la Grèce sont actuellement en entraînement intensif au beau milieu de la mer Méditerranée. Selon la presse athénienne, les tensions entre la Turquie, Israël et la Grèce sont l’une des raisons qui expliquent cette démonstration à quelques miles marins des côtes turques.
L’exercice dont le nom de code est « Noble Dina, » implique des simulations de combat entre sous-marins, mais aussi des batailles aériennes et la protection des plates-formes gazière en mer.
Jusqu’en 2009, la marine d’Israël et la sixième flotte américaine menait régulièrement des exercices communs avec la Turquie lors des opérations « Sirène Confiante. » Suite au renforcement des liens entre l’Iran et la Turquie, entraînant de facto une détérioration des liens avec Israël, le premier ministre islamiste de Turquie avait décidé d’annuler tous les entraînements communs avec Jérusalem.
En avril 2011, Israel et les Etats-Unis ont donc décidé de continuer ces entraînements mais en changeant le nom de code. Et en troisième participant, les américains et israéliens ont eu l’excellente idée d’inviter la Grèce. La Grèce a sauté sur cette offre contrariante aux yeux des turcs…
L’exercice a débuté le 26 mars et devrait se terminer le 5 avril 5. Selon des informations parues dans les médias grecs, l’exercice a commencé sur une base militaire américaine en Crète. Il semblerait que parmi les navires engagés on retrouve principalement des destroyers et sous-marins. Des avions de chasse des trois pays participent également aux entraînements.
Selon un rapport publié sur le site Defencenet.gr grec, une partie de l’exercice aura lieu au large des côtes de la Turquie. L’exercice se poursuivra au large de la côte sud de Chypre, avant de conclure dans le port de Haïfa.
Le site a rapporté que les forces ennemies dans la simulation ont des caractéristiques semblables à celles de l’armée de l’air turque.
Le site note également que parmi les scénarios envisagés, il y a l’attaque d’une plateforme pétrolière par un pays ennemi… Exactement ce que compte faire la Turquie selon les déclaration belliqueuses du ministre des affaires étrangères qui veut empêcher Chypre de forer dans ses eaux territoriales.
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