Syrie: les missiles sol-air russes, quelle utilité pour le régime Assad?
Une première livraison de missiles sol-air S-300 en provenance de la Russie est arrivée en Syrie, a affirmé ce jeudi 30 mai au soir Bachar el-Assad dans son interview télévisée, diffusée par la chaîne du Hezbollah Al-Manar. Il a ajouté que le reste de la cargaison doit suivre prochainement. Une cargaison qui inquiète Israël, qui a récemment bombardé à Damas un stock de missiles perfectionnés destinés au Hezbollah libanais. Le président syrien a prévenu qu'il répliquerait immédiatement à toute future attaque.
Syrie: L'ONU s'inquiète de la prise de pouvoir des islamistes au sein de la rébellion
MOYEN-ORIENT - Les islamistes sont désormais plus nombreux que les rebelles croyant à un Etat laïc, selon un haut responsable de l'ONU...
Les rebelles syriens croyant dans la démocratie et partisans d'un Etat laïc sont aujourd'hui «minoritaires», a affirmé mercredi à Paris le chef de la commission d'enquête de l'ONU sur la Syrie, Paulo Pinheiro, qui doit remettre la semaine prochaine un rapport qu'il a qualifié de «terrifiant».
«Aujourd'hui, la majorité des rebelles est très loin de penser démocratie. Ils ont d'autres inspirations», a déclaré à des journalistes Paulo Pinheiro, président de la commission d'enquête internationale et indépendante de l'ONU, créée en 2011 pour enquêter sur les violations des droits de l'homme en Syrie. «Les combattants démocratiques historiques, qui véritablement croyaient dans la mosaïque syrienne, l'Etat laïc, l'Etat pour tous, aujourd'hui sont minoritaires», a-t-il ajouté à l'issue d'une audition à huis clos devant la commission des affaires étrangères de l'Assemblée nationale française.
Les islamistes, qu'ils soient indépendants, salafistes ou jihadistes, ont pris de plus en plus d'importance au sein des groupes rebelles. Et le Front Al-Nosra, en première ligne dans le combat contre le régime syrien, a notamment annoncé le 10 avril son allégeance au chef d'Al-Qaida, Ayman al-Zawahiri.
Syrie: Moscou insiste pour livrer des missiles au régime
Le 28 mai 2013
Moscou insistait mardi pour livrer des missiles à la Syrie, au grand dam d’Israël, alors que les risques d’une contagion du conflit à la région semblaient de plus en plus importants.
Le régime syrien a par ailleurs dénoncé, tout comme Moscou, la décision de l’Union européenne de lever l’embargo sur les armes à l’opposition armée, estimant qu’il s’agissait d’un obstacle aux efforts de paix en cours.
Le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov, dont le pays est l’allié de Damas, a justifié les livraisons prévues de systèmes sol-air sophistiqués S-300 à Damas en estimant que ces missiles russes visait à dissuader toute velléité d’intervention extérieure dans le conflit.
«Des mesures de cette sorte dissuadent en grande partie certains esprits échauffés d’envisager des scénarios dans lesquels le conflit prendrait un tour international avec la participation de forces étrangères», a-t-il dit.
Mais Israël a immédiatement averti qu’il réagirait en cas de livraisons de ces missiles. «Si par malheur, ils (les S-300) arrivent en Syrie, nous saurons quoi faire», a affirmé le ministre israélien de la Défense Moshé Yaalon.
Israël a mené début mai deux raids aériens sur des cibles militaires près de Damas disant vouloir empêcher un transfert d’armes au Hezbollah, mouvement chiite libanais proche de Damas, et ennemi juré d’Israël.
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Pour Damas, la levée de l'embargo de l'UE représente un "obstacle"
La levée par l'Union européenne de l'embargo sur les armes en Syrie, obtenue après d'âpres négociations, a été très mal perçue par le régime de Bachar Al-Assad. "La décision de l'Union européenne constitue un obstacle aux efforts internationaux pour obtenir une solution politique à la crise en Syrie", a souligné le ministère des affaires étrangères syrien, cité mardi 28 mai par l'agence officielle SANA.
Le régime de Damas estime que cette décision montre que l'UE a pour objectif de "soutenir et d'encourager les terroristes en leur procurant des armes, en violation de la loi internationale et de la charte de l'ONU".
Si les 27 pays membres se sont mis d'accord pour lever l'embargo, il sont convenus de ne pas livrer d'armes aux rebelles pour l'instant, pour ne pas nuire aux efforts de règlement politique. L'initiative d'une nouvelle conférence internationale baptisée "Genève II" et rassemblant représentants du gouvernement syrien et de l'opposition a été lancée au début de mai par Washington et Moscou.
Les Etats-Unis, qui refusent de livrer des armes aux rebelles, ont pourtant approuvé la décision des européens, estimant qu'il s'agissait d'"une partie des efforts de la communauté internationale pour faire la démonstration de son appui total à l'opposition syrienne".
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L'UE autorise les livraisons d'armes aux rebelles syriens
Les ministres européens des Affaires étrangères ont décidé lundi soir à Bruxelles de lever l’embargo sur les armes pour les rebelles syriens tout en maintenant l’ensemble des sanctions prises depuis deux ans contre le régime de Bachar al-Assad. Cette décision va dans le sens de la Grande-Bretagne et de la France, les deux seuls pays de l’UE qui réclamaient depuis plusieurs mois la possibilité de fournir des armes aux forces de l’opposition modérée.
«Ce soir, l’UE a décidé de mettre fin à l’embargo sur les armes pour l’opposition syrienne et de maintenir les autres sanctions contre le régime syrien», a déclaré le ministre britannique William Hague à l’issue de la réunion, en milieu de nuit. «C’est le résultat que souhaitait la Grande-Bretagne». Il s’agit «de la bonne décision» car elle «envoie un message très fort de l’Europe au régime d’Assad».
Hague a cependant affirmé que son pays n’avait pas l’intention d’envoyer «dans l’immédiat» des armes aux rebelles. La levée de l’embargo «nous donne la possibilité de le faire si la situation se détériore», selon lui.
La décision a été prise au cours d’une réunion de douze heures, qui a duré bien plus longtemps que prévu en raison des «discussions difficiles» entre ministres, selon des diplomates. Plusieurs pays, dont l’Autriche et la République tchèque, étaient fortement opposés à une levée de l’embargo.
Catherine Ashton, la chef de la diplomatie de l’UE, a souligné que la fourniture d’armes était «destinée à la protection des civils» et soumise à un certain nombre de conditions, notamment en terme de contrôles sur leurs destinataires, afin qu’elles ne puissent tomber entre les mains de groupes radicaux.
L’UE «réexaminera sa position avant le 1er août», à la lumière notamment des résultats de la conférence Genève-2 initiée par les Etats-Unis et la Russie. Le reste des sanctions, qui vise des personnalités et des entités du régime, et comprend aussi une série de mesures commerciales et financières, a été prolongé pour une durée de douze mois, a précisé Ashton.
Les Européens avaient l’obligation de se mettre d’accord avant vendredi minuit, date à laquelle expire le paquet des sanctions prises depuis deux ans par l’UE contre le régime syrien, dans lequel figure l’embargo.
Source
Mon commentaire :
nous sommes gouvernés par des idiots ?
Comment des gouvernements sains d’esprit peuvent prendre la décision d'armer des groupes islamiques qui n’ont qu'un but c'est d'étendre le printemps Arabe " à tous les pays musulmans
Qui croient encore que les rebelles en Syrie qui crie à tout bout de champ " Allha Akbar " sont seulement des opposants au régime syrien ? ces gens-là ne rêvent pas de liberté mais de djihad et de charia ?
Les Occidentaux ont vendu des armes aux opposants Libyens résultat la guerre s'est étendue au Niger et la France a dû envoyer ses soldats pour garder un semblant de paix ( qui ne durera pas, terroristes obligent) dans ce pays
Pour en revenir à la Syrie , seuls les Israéliens sont conscients du danger que représenterait une victoire des rebelles
"Israël sont prêts à attaquer la Syrie, en cas de chute du président Bachar al Assad, pour empêcher que des armes perfectionnées ne tombent entre les mains de groupes djihadistes ou du Hezbollah libanais, a déclaré mercredi le chef de l'armée de l'air israélien. "
http://www.bivouac-id.com/forum/viewtopic.php?
Mais le problème c'est que Bachar al Assad a aussi dit qu'il s'attaquerait à Israël avant de tomber enfin d'étendre le conflit dans la région
Corée du Nord : l'ONU craint une "escalade dangereuse"
Le 19 mai 2013
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon s'inquiète des risques d'"escalade dangereuse" à la suite de tirs de missiles à courte portée par la Corée du Nord.
La Corée du Nord a tiré dimanche un missile de courte portée depuis sa côte orientale, apparemment dans le cadre de manœuvres, pour la quatrième fois en deux jours. Le missile a été tiré vers la mer du Japon dimanche après-midi, selon un porte-parole du ministère de la défense sud-coréen. La veille, Pyongyang avait déjà effectué trois tirs similaires. "Les trois missiles sont tombés dans la mer du Japon", avait alors affirmé un porte-parole du ministère.
"REPRENDRE LE DIALOGUE"
M. Ban "demeure préoccupé par les provocations et les tensions dans la péninsule coréenne, surtout étant donné les risques de mauvais calcul et d'escalade dangereuse", a déclaré, dimanche 19 mai, son porte-parole Martin Nesirky. Celui qui fut également ministre des affaires étrangères sud-coréen "se tient prêt à aider à faciliter le processus de paix et d'instauration de la confiance dans la péninsule coréenne" ajoute le communiqué.
La Corée du Nord possèderait 200 rampes de tir de missiles
Le 17 mai 2013
La Corée du Nord disposerait de 200 rampes mobiles de lancement de missiles balistiques, soit le double de ce qui avait été estimé auparavant par les experts sud-coréens, annonce vendredi l'agence Yonhap se référant à l'Institut coréen de recherche aérospatiale.
La Corée du Nord pourrait disposer d'environ 200 rampes de lancement mobiles de missiles, dont 100 destinées aux missiles courte portée Scud, 50 pour les missiles de moyenne portée Nodong et 50 pour les missiles de moyenne portée Musudan.
Selon un expert de l'Institut, ces rampes de lancement sont déployées dans des régions permettant de frapper les bases sud-coréennes et américaines situées dans le sud de la péninsule.
Le chef de l'AIEA affirme que l'Iran ne veut pas coopérer
Le 18 mai 2012
L'Iran a refusé de coopérer avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) sur son programme nucléaire controversé, a déclaré vendredi Yukiya Amano, le directeur général de l'agence de sûreté nucléaire de l'ONU.
L'AIEA ne sait pas si le programme nucléaire iranien à des fins militaires, a déclaré M. Amano dans un discours à l'Institut des relations internationales de Moscou.
L'agence a exprimé ses préoccupations à plusieurs reprises sur le refus des autorités iraniennes de permettre aux inspecteurs internationaux d'inspecter ses installations nucléaires à Parchin, a-t-il noté.
Au cours des derniers mois, Téhéran et l'AIEA ont tenu plusieurs ronds de négociations pour élaborer une approche structurée afin de résoudre le problème nucléaire iranien, mais aucun accord n'a été atteint.
Nucléaire: l’Iran et l’AIEA échouent de nouveau sur un accord
Le 15 ùai 2013
L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a sans surprise de nouveau échoué à conclure un accord avec l’Iran visant à vérifier si le pays a cherché ou non à mettre au point l’arme atomique.
Les observateurs n’avaient que peu d’espoirs d’une avancée lors de ces entretiens, qui ont eu lieu mercredi à Vienne à un mois de l’élection présidentielle en République islamique.
Il en allait de même pour la rencontre parallèle qui devait se tenir mercredi à Istanbul entre la responsable de la diplomatie de l’Union européenne Catherine Ashton et le chef du programme nucléaire iranien et candidat à la présidentielle Saïd Jalili.
«Nous n’avons pas pu finaliser le document d’approche structurée que nous négocions depuis un an et demi», a déclaré le chef des inspecteurs de l’AIEA, Herman Nackaerts, à des journalistes à l’issue de la rencontre de Vienne, se disant toutefois déterminé à poursuivre le dialogue.
La Corée du Nord retire deux missiles de leur site de lancement
La Corée du Nord a retiré deux missiles Musudan de leur site de lancement sur la côte est du pays, ont indiqué lundi 6 mai des responsables de la défense américains. Ce geste de la Corée du Nord indique qu'il n'y a plus de danger imminent de lancement de missile, et Pyongyang serait obligé de refaire de nombreuses préparations pour être de nouveau prêt à tirer ses missiles, selon ces responsables.
Mardi, l'armée nord-coréenne a toutefois menacé Séoul de représailles immédiates si "un seul obus" tombait dans ses eaux lors des manœuvres militaires conjointes américano-sud-coréennes en cours. Les troupes nord-coréennes ont reçu l'ordre de "réagir immédiatement au cas où un seul obus tombe"du côté nord-coréen de la frontière maritime entre les deux pays, en mer Jaune, selon un communiqué transmis par l'agence officielle d'information The Korean Central News Agency (KCNA).
Corée du Nord : un réacteur nucléaire à eau légère pourrait bientôt démarrer
Le 02 mai
La Corée du Nord pourrait commencer à faire fonctionner dans les prochaines semaines un réacteur nucléaire à eau légère qui suscite des inquiétudes en raison des intentions de Pyongyang de se doter d'armes nucléaires, ont indiqué des chercheurs américains mercredi 1er mai. L'Institut "US-Korea" de l'Université John Hopkins, situé à Washington, a affirmé que des images satellites prises en mars et en avril montraient que la Corée du Nord effectuait des travaux finaux à l'intérieur du réacteur, après avoir terminé sa construction.
En outre, selon ce centre de réflexion, si la Corée du Nord a bien comme elle le prétend enrichi de l'uranium dans une centrale proche de ce réacteur, elle pourrait disposer de quoi faire fonctionner le réacteur pendant plusieurs années. "Cela signifierait que le démarrage des activités pourrait avoir lieu dans les semaines qui viennent", ont écrit Jeffrey Lewis et Nick Hansen sur le blog de l'institut, 38 North. La Corée du Nord aurait néanmoins besoin de neuf mois à une année pour que la centrale devienne complètement opérationnelle, ont-ils souligné.
Le réacteur à eau légère pourrait fournir de l'énergie pour le pays, pauvre en ressources, mais aussi servir à produire du plutonium pour fabriquer des armes nucléaires. Le régime de Pyongyang a réalisé un troisième test nucléaire en février et avait révélé en 2010 les travaux menés sur ce réacteur lors d'une visite privée de scientifiques américains sur le site de Yongbyon.
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