Nucléaire: Netanyahu accuse l'Iran de chercher "à gagner du temps"
Le 18 mai 2012
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a accusé vendredi l'Iran de chercher "à gagner du temps" dans ses discussions avec les grandes puissances sur son programme nucléaire controversé, réaffirmant son scepticisme sur la sincérité de Téhéran.
"Il semble qu'ils considèrent ces discussions comme une autre occasion pour gagner du temps et tromper, comme la Corée du Nord l'a fait pendant des années", a déclaré M. Netanyahu au sujet des rencontres des responsables iraniens avec le groupe 5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, Grande-Bretagne, France et Allemagne), qui doivent reprendre le 23 mai à Bagdad.
"Ils pourraient essayer d'aller de réunion en réunion avec des promesses creuses. Ils pourraient accepter quelque chose en principe mais ne pas l'appliquer. Ils pourraient même accepter d'appliquer quelque chose, mais rien qui ne fasse effectivement dérailler leur programme nucléaire militaire", a-t-il énuméré, à l'issue d'une rencontre avec le président tchèque Vaclav Klaus à Prague.
"Le but des négociations devrait être très clair: geler toute activité d'enrichissement d'uranium à l'intérieur de l'Iran, sortir d'Iran tout le matériau nucléaire enrichi et démanteler l'installation nucléaire souterraine près de Qom" (centre), a répété le Premier ministre israélien.
"Quand tout cela sera arrivé, je serai le premier à applaudir, mais jusque là, vous devrez me compter au nombre des sceptiques", a-t-il conclu.
En avril, M. Netanyahu avait dénoncé la précédente réunion du groupe 5+1 à Istanbul avec l'Iran, affirmant que Téhéran avait "décroché une prime. Il a obtenu cinq semaines durant lesquelles il pourra poursuivre sans la moindre limitation et sans le moindre scrupule son programme d'enrichissement (d'uranium)".
Une grande partie de la communauté internationale soupçonne l'Iran de vouloir, sous couvert de programme nucléaire civil, se doter de la bombe atomique, ce que dément Téhéran.
Israël, qui présente le programme nucléaire iranien comme une menace pour son existence, multiplie les déclarations apparemment contradictoires, agitant périodiquement la menace d'une opération militaire, afin d'entretenir l'ambiguïté sur ses intentions et faire pression sur la communauté internationale, en particulier les Etats-Unis.
Iran : visite-surprise lundi du directeur général de l'AIEA
L'aviation turque intimide Israël
Le 18 mai 2012
Tensions entre Ankara et Jérusalem. La Turquie accuse Israël d'avoir violé l'espace aérien de la partie nord de Chypre ; un territoire qu'elle revendique mais qui n'est cependant pas reconnue par la communauté internationale. Conséquence, l'armée turque aurait envoyé mercredi des avions de chasse pour aller à la rencontre d'un l'appareil israélien suspect. Dans un communiqué publié sur son site internet, l'état-major de l'armée turque prétend que l'avion israélien a violé à cinq reprises son espace aérien. Depuis la découverte d'immenses gisements de gaz au large de la Méditerranée, Israël et Chypre sont engagés dans des manœuvres de sécurité conjointes. Mais les deux pays ont également lancés leurs propres opérations de forage auxquelles la Turquie est fermement opposée.
L'ambassadeur américain en Israël : les négociations sont préférables, mais "nous sommes prêts à frapper l'Iran"
Le 18 mai 2012
L'ambassadeur américain en Israël, Dan Shapiro, a déclaré que l'armée de son pays avait achevé les préparations nécessaires pour lancer une attaque contre les installations nucléaires iraniennes dans le cas où les sanctions internationales et la diplomatie échouaient, a rapporté jeudi le Jerusalem Post.
"Il serait préférable de résoudre cela (la crise du nucléaire iranien) diplomatiquement et en utilisant les pressions que de recourir à la force militaire, mais cela ne signifie pas que cette option ne soit pas totalement disponible. Pas seulement disponible, mais prête. Les arrangements nécessaires ont été faits pour être sûr que ce soit prêt", a déclaré M. Shapiro lors d'une conférence à huis clos plus tôt cette semaine à Tel Aviv.
"Nous ne savons pas si les sanctions et la diplomatie fonctionneront, alors toutes les options sont sur la table, y compris l'option militaire", a souligné M. Shapiro.
L'ambassadeur a souligné que le président Barack Obama avait préalablement bien souligné, lors de réunions avec des dirigeants israéliens et de discours publics, que les Etats-Unis feraient ce qu'il faut pour empêcher l'Iran d'obtenir des armes nucléaires.
"Je pense que c'est une affirmation que l'Amérique peut garantir, qu'Israël peut garantir et que l'Iran doit prendre au sérieux", a souligné M. Shapiro.
Ces remarques, qui font partie des plus dures prononcées par un officiel américain sur le programme nucléaire iranien, interviennent alors que Téhéran et le G5+1, les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU plus l'Allemagne, doivent se réunir à Bagdad la semaine prochaine pour de nouvelles négociations.
Israël, les leaders occidentaux et l'AIEA pensent que l'Iran tente clandestinement de fabriquer une arme nucléaire en essayant de faire croire que ses desseins n'ont un but que scientifiques et pacifiques.
Dans de récentes déclarations et interviews, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le ministre de la Défense Ehud Barak ont bien laissé entendre qu'Israël était prêt à frapper militairement si les négociations diplomatiques, lancées le mois dernier à Ankara, ne réussissaient pas à convaincre Téhéran de mettre fin à l'enrichissement du carburant nucléaire.
Source
Washington : visite secrète d'un général israélien
Le 17 mai 2012 par infolivetv
Nouvelles discussions lundi prochain entre l'Iran et l'AIEA
Le 16 mai 2012
De nouvelles discussions sur le programme nucléaire iranien auront lieu lundi prochain, a annoncé mardi le directeur général adjoint de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), au terme de deux jours de négociations à Vienne.
"Nos discussions portaient en premier lieu sur la manière de clarifier certains aspects liés à de possibles dimensions militaires du programme nucléaire de l'Iran", a déclaré Herman Nackaerts. "Nous avons eu un bon échange de vues et nous nous rencontrerons à nouveau lundi", a-t-il ajouté.
"Nous avons eu de bonnes discussions. Tout est (sur la) bonne voie. L'environnement est très constructif", s'est également félicité l'ambassadeur Ali Asghar Soltanieh, chef de la délégation iranienne.
Ces discussions devaient permettre d'évaluer la volonté de Téhéran d'éclaircir certains aspects de son programme nucléaire avant la rencontre prévue le 23 mai à Bagdad avec les "Six" (Etats-Unis, Russie, Chine, France et Grande-Bretagne, plus l'Allemagne).
La République islamique est soupçonnée de chercher à se doter de l'arme nucléaire sous couvert d'un programme civil, ce qu'elle dément.
LA QUESTION DE PARCHIN
L'AIEA, chargée notamment d'empêcher la prolifération des armes nucléaires, a fait savoir que la question de l'accès aux sites, aux documents et aux informations liées au programme nucléaire de l'Iran, serait "prioritaire" lors des discussions de Vienne.
Jusqu'à présent, l'Iran a résisté aux demandes pressantes de l'agence onusienne, qui souhaite inspecter le complexe militaire de Parchin, au sud-est de Téhéran.
Selon un rapport de l'AIEA publié fin novembre, une vaste chambre de confinement permettant de tester des explosifs de très forte puissance y a été construite.
L'Iran est soupçonné de vouloir nettoyer le site avant de donner son feu vert aux inspecteurs de l'AIEA. Le ministère iranien des Affaires étrangères a démenti ces accusations, affirmant qu'il n'était pas possible de "nettoyer" après des activités nucléaires.
La publication du rapport a conduit les Etats-Unis et l'Union européenne à renforcer leurs sanctions contre la République islamique.
Les Etats-Unis et Israël, considéré comme le seul pays de la région doté de l'arme atomique, n'ont pas exclu le recours à la force pour mettre fin au programme nucléaire iranien. ( source )
Le Hezbollah pourrait attaquer Israël
Le 16 mai 2012 par infolivetv
L'Iran dénonce le pacte stratégique entre les Etats-Unis et l'Afghanistan
Le 06 mai 2012
TEHERAN - L'Iran a dénoncé dimanche l'accord de partenariat américano-afghan signé mercredi par les présidents
Barack Obama et Hamid Karzaï, qui encadre les conditions d'une présence de soldats américains en Afghanistan jusqu'en 2024.
"La République islamique d'Iran est inquiète de ce pacte stratégique", qui "ne résoudra pas les problèmes de sécurité de l'Afghanistan mais y intensifiera au contraire l'insécurité et l'instabilité", a déclaré le porte-parole des Affaires étrangères, Ramin Mehmanparast, cité par l'agence officielle Irna.
"L'incertitude sur le statut des bases militaires américaines en Afghanistan et l'absence de transparence dans les attributions des Etats-Unis en matière de sécurité alimentent l'inquiétude iranienne", a ajouté M. Mehmanparast.
"Le départ des forces étrangères est la seule solution pour rétablir la paix et la sécurité" dans ce pays, selon lui.
L'Iran critique régulièrement la présence de forces occidentales, notamment américaines, en Afghanistan mais aussi en Irak et dans la pays arabes du Golfe, et réclame leur départ.
Iran: les Etats-Unis déploient des avions de chasse aux Emirats Arabes
Le 02 mai 2012
Selon le site Aviation Week, dont les informations ont été confirmées lundi 30 avril par le porte-parole du Pentagone, les États-Unis ont déployé des avions de chasse furtifs F-22 sur la base d'al-Dhafra, aux Émirats arabes unis.
D'après le major américain Mary Danner-Jones, «la United States Air Force a déployé des F-22 au Sud-Ouest de l'Asie, afin de renforcer les relations militaires, de promouvoir la sécurité souveraine et régionale, d'améliorer les opérations aériennes, ainsi que l’interopérabilité des forces, des équipements et des procédures.» Mais il n'a toutefois pas précisé le nombre exact de F22. Le porte-parole du Pentagone, le capitaine John Kirby, à quant à lui déclaré que «ce déploiement était tout à fait normal» et en accord avec l'ajustement des forces américaines dans la région après le retrait d'Irak.
Ce déploiement intervient alors les tensions entre l'Iran et les Émirats se sont accentuées suite à une visite le 11 avril du président iranien Mahmoud Ahmadinejad à Abou Moussa, l'une des trois îles du Golfe au centre d'un litige territorial entre les deux pays. Les Émirats et le Conseil de coopération du Golfe (Arabie Saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Koweït, Oman et Qatar) ont dénoncé cette visite comme une provocation.
Le déploiement des F-22 pourrait aussi permettre de maintenir la pression sur Téhéran au sujet de son programme nucléaire, qui est actuellement au cœur des négociations, et fera l'objet d'une réunion le 23 mai prochain à Bagdad. Israël et les Etats-Unis ont mis en garde que l'action militaire reste une option si la diplomatie échoue.
A proximité de l'Iran, les armées américaines sont très présentes, comme on peut le voir sur cette carte réalisée par Al Jazeera: il y a environ 125.000 soldats américains dont 90.000 autour de l'Afghanistan sur l'opération «Enduring Freedom», quelques 20.000 G.I.'s déployés dans la région du Proche-Orient, et environs 20.000 sur les navires de guerre.( lire la suite )
Ehud Olmert évoque le nucléaire iranien
Le 1 mai 2012 par infolivetv
Pas de répit pour le dossier du nucléaire iranien. Alors que les spéculations vont toujours bon train quant à l'éventualité d'une intervention militaire contre Téhéran, l'ancien Premier ministre israélien Ehud Olmert a livré lui aussi son point de vue, dans une interview donnée à la chaine américaine CNN. Pour lui, l'option d'une attaque contre les sites de la République islamique ne doit intervenir qu'en dernier recours, et si toutes les voies diplomatiques sont épuisées. Ehud Olmert souhaite qu'une telle opération soit menée non par Israël, mais par les États-Unis et la communauté internationale. L'État juif pourrait toutefois, selon lui, y participer. Ces remarques de l'ancien Maire de Jérusalem sonnent comme un écho aux réserves émises ces derniers jours par certains ex-cadres des Renseignements israéliens, quant à l'opportunité d'une intervention en Iran. Le Gouvernement préfère pour sa part entretenir le flou sur sa volonté réelle.
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