VIe siècle par le moine Denys le Petit. Cette date est remise en question par la majorité des historiens qui retiennent comme la plus vraisemblable la naissance à la fin du règne d'Hérode Ier le Grand (avant l'an 4 av. J.-C.)
La date de naissance de Jésus-Christ, au 25 décembre précédant l'an 1, a été fixée au début duÉtant donné que les deux nativités canoniques dans l'Évangile de Matthieu (Mt 2:1) et l'Évangile de Luc (Lc 1 : 5-31) font référence à la mort du roi Hérode (Lc 2:19 et Mt 2:15), et du recensement de Quirinius (Luc 2:2), les biblistes et les historiens pensent que Jésus est né entre l'an 7 et 4 avant JC
Matthieu 28.19 "Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit"
Luc 24.47-48 "Ainsi est-il écrit que le Christ souffrirait et ressusciterait d'entre les morts le troisième jour, et qu'en son Nom le repentir en vue de la rémission des péchés serait proclamé à toutes les nations, à commencer par Jérusalem. De cela, vous êtes témoins.
Après le départ du Christ, les apôtres Église à Jérusalem et poursuivent ardemment la diffusion du message évangélique. La diffusion se fait oralement dans un premier temps (comme le livre des Actes en témoigne).
fondent la premièreLes membres de la communauté de Jérusalem sont essentiellement des Juifs appelés les nazôréens (nazaréens), un mot tiré du nom de , la ville natale de Jésus.
Vers l'an 35 - La première appellation de chrétiens « christianoi » qui veut dire « disciple du Christ » est donné aux disciples, à Antioche (dans l'actuelle Turquie) en Syrie romaine.
Actes 11:26 (..) Ce fut à Antioche que, pour la première fois, les disciples furent appelés chrétiens.
Notes : La référence la plus ancienne connue pour le terme « christianisme » se trouve dans la lettre d'Ignace d'Antioche aux Magnésiens à la fin du Ier siècle
Saint Pierre restat évêque de cette ville jusqu'à son départ pour Rome vers 53. Évode (un païen converti au christianisme) devint son successeur, pour être à son tour remplacé, autour de l'an 68, par Ignace d'Antioche.
Liste des patriarches d'Antioche
Vers l'an 42 - Fondation de l'Église d'Alexandrie attribué à l'évangéliste Marc (réacteur de l'évangile qui porte son nom) disciple et proche des apôtres Pierre et Paul
Papyrus découvert en Egypte, datant entre 125 et 150 après J-C (fragment du chapitre 18 de l'Évangile de Jean écrit en grec ancien)
Vers 50 et 53, pour Il parcourra les routes d’Asie Mineure et de Grèce, de Macédoine, de Corinthe, et de Rome, où il fondera de nouvelles communautés pour transmettre le message du Christ.
An 50 - 1er concile de Jérusalem
Les débats tournent sur les païens (non Juif) qui se sont convertis récemment à la religion chrétienne
Les débats peuvent être ainsi résumés : la foi en Jésus était-elle suffisante pour être sauvée ou devait-on en plus observer les règles traditionnelles du judaïsme (comme la circoncision et la nourriture casher) : Lien 2
An 51 - Lorsque dans la société romaine, les premiers chrétiens convertis apparaissent, ils ne sont d'abord pas distingués des juifs, le christianisme est d'abord considéré comme une « secte juive » et comme d'autres sectes (les adeptes d'Attis) elle est mal vue par la culture romaine.
An 64 - C'est Le grand incendie de Rome où sont accusés les Chrétiens (preuve de l'existence du Christianisme au 1er siècle)
L'historien romain Tacite (né en 58, mort en 120) nous fait le récit de cet épisode :
« La prudence humaine avait ordonné tout ce qui dépend de ses conseils : on songea bientôt à fléchir les dieux, et l'on ouvrit les Livres Sibyllins. D'après ce qu'on y lut, des prières furent adressées à Vulcain, à Cérès et à Proserpine : des dames romaines implorèrent Junon, premièrement au Capitole, puis au bord de la mer la plus voisine, où l'on puisa de l'eau pour faire des aspersions sur les murs du temple et la statue de la déesse ; enfin les femmes présentement mariées célébrèrent des sellisternes et des veillées religieuses. Mais aucun moyen humain, ni largesses impériales, ni cérémonies expiatoires ne faisaient taire le cri public qui accusait Néron d'avoir ordonné l'incendie. Pour apaiser ces rumeurs, il offrit d'autres coupables, et fit souffrir les tortures les plus raffinées à une classe d'hommes détestés pour leurs abominations et que le vulgaire appelait chrétiens. Ce nom leur vient de Christ, qui, sous Tibère, fut livré au supplice par le procurateur Pontius Pilatus. Réprimée un instant, cette exécrable superstition se débordait de nouveau, non seulement dans la Judée, où elle avait sa source, mais dans Rome même, où tout ce que le monde enferme d'infamies et d'horreurs afflue et trouve des partisans. On saisit d'abord ceux qui avouaient leur secte ; et, sur leurs révélations, une infinité d'autres, qui furent bien moins convaincus d'incendie que de haine pour le genre humain. On fit de leurs supplices un divertissement : les uns, couverts de peaux de bêtes, périssaient dévorés par des chiens ; d'autres mouraient sur des croix, ou bien ils étaient enduits de matières inflammables, et, quand le jour cessait de luire, on les brûlait en place de flambeaux. »
Suétone (vers 121) mentionne cette persécution au milieu d’une liste de mesures prises par Néron :
« On lui prêtait l'intention d'immortaliser son nom en renommant Rome Neropolis. Il était important pour Néron d'offrir un autre objet à cette suspicion. Il choisit pour cible une secte juive, celle des chrétiens. Il ordonna que les chrétiens soient jetés aux lions dans les arènes, alors que d'autres étaient crucifiés en grand nombre et brûlés vifs comme des torches. »
Lire : La persécution des chrétiens sous Néron
An 64 - Suite aux persécutions des Chrétiens , Paul et Pierre sont exécutés à Rome
Pierre l'apôtre et premier évêque de Rome, martyrisé à Rome, crucifié la tête en bas. Il fut inhumé là où se trouve aujourd’hui la basilique Saint-Pierre, à Rome.
Des fouilles ont été effectuées au XXe siècle dans les Grottes du Vatican, elles ont mis en évidence une tombe qui contenait les ossements d'un individu de sexe masculin âgé de 60 à 70 ans, la conclusion des analyses fait penser que les ossements sont bien ceux de Pierre (voir lien)
- Les ossements ont été conservés dans un tissu précieux de couleur pourpre, et brodé de fil d'or : un tel tissu ne peut avoir servi qu'à envelopper les restes d'un personnage illustre ;
- Aucun os des pieds n'a été retrouvé : cela pourrait indiquer qu'on a coupé ceux du défunt (ce qui était commun aux suppliciés qui mouraient la tête en bas) ;
- Les rotules étaient abîmées comme peuvent l'être celles de pêcheurs qui poussent leur bateau à la mer.
Paul de Tarse
Une tradition chrétienne attribue( depuis le IVe siècle ) à Paul de Tarse un tombeau situé au-dessous de l'autel de l'actuelle basilique Saint-Paul-hors-les-Murs au sud de Rome. Des fouilles récentes y ont été effectuées ( en 2005 )
« Un sarcophage pouvant contenir les reliques de l’apôtre Paul a été identifié dans la basilique romaine de basilique Saint-Paul-hors-les-Murs
( Comme pour la tombe de saint Pierre,c'est l’empereur Constantin qui entreprit au début du IVe siècle de faire construire une basilique pour abriter la tombe.)
Sous le maître-autel actuel, une plaque de marbre du IVe siècle, visible depuis toujours, porte l’inscription Paulo apostolo mart (Paul apôtre martyr).
- Le 28 juin 2009, le pape Benoît XVI a confirmé qu'un sondage a été effectué dans le sarcophage de pierre. Une petite perforation a été pratiquée afin d'introduire une sonde, grâce à laquelle ont été relevées des traces d'un tissu précieux en lin coloré de pourpre, laminé d'or fin, d'un tissu de couleur bleu avec des filaments de lin. On a aussi relevé la présence de grains d'encens rouge, de substances protéiques et calcaires et de fragments d'os, qui ont été soumis à l'examen du carbone 14 effectué ( par des experts ignorant leur provenance ). Ceux-ci ont conclu qu'il s'agissait d'ossements appartenant à « une personne ayant vécu entre le 1er et le 2e siècle ».( Lien 1 ; 2 et 3 )
An 90 ou 95 Jean écrit l'Apocalypse qui est la Révélation de Jésus-Christ, que Dieu lui a donnée ( pas précisé dans cette vidéo )
Les 7 églises d'Asie Mineure nommées dans l'Apocalypse , sont encore une preuve de l'existence du Christianisme dans ce premier siècle.
An 112 - Trajan établit les principes de la persécution chrétienne.(lien 1 - 2 - 3) Il explique qu’il n’est pas nécessaire d’enquêter pour découvrir les chrétiens, mais qu’il faut néanmoins condamner ceux qui font l’objet de dénonciations régulières. Ces derniers peuvent toutefois être acquittés s’ils abandonnent publiquement leur religion. Relativement modérée sous l’empereur Trajan, la persécution à l’encontre des chrétiens prendra davantage d’ampleur à la fin du siècle.
Les historiens catholiques comptent Dix persécutions générales subies par la religion chrétienne, sous les empereurs : Néron, 66-68; - Domitien, 93; - Trajan, 107; - Marc-Aurèle, 164; - Septime-Sévère, 199-204, - Maximin, 235; - Decius, 250 ; - Valerius, 257- 258; - Aurélien, 273-275, Dioclétien et Maximien, 303-311.
An 144 - Marcion est exclu par Pie Ier , de l'Eglise. Le point de désaccord principal repose sur le rejet par Marcion des textes de l'Ancien Testament au motif que le Dieu de l'Ancien Testament ne peut être celui du Nouveau Testament.
C'est à cette période que les chrétiens vont "rassembler" les écrits de tout ce qui touche au christianisme pour en faire le nouveau testament, ils choisiront bien sûr les textes les plus anciens de préférence écrit par les personnes ayant connu le Christ ou les apôtres (Le Tanakh est gardée sous le nom d'Ancien Testament)
Les évangiles apocryphes sont écartés.
Il y a quatre critères pour le choix des textes du Nouveau Testament
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Choisir les textes les plus anciens
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Les textes devront avoir été écrits par un apôtre ou un compagnon des apôtres
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Les textes devront être catholiques qui se traduit du grec par "universel "
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Les textes devront être orthodoxes qui se traduit par " bon enseignement "
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L'Évangile de Matthieu. Matthieu, un percepteur d'impôts, devenue apôtre. Son évangile s'adresse à des juifs convertis et veut démontrer que le Christ est bien le Messie que le peuple juif attend, il a été rédigé en Syrie vers 60-85
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L'Évangile de Marc. Marc, disciple de l'apôtre Pierre, s'adresse aux chrétiens d'origine grecque et païenne. Il aurait été rédigé à Rome vers 60-70,
- disciple Luc est aussi le rédacteur des
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à Éphèse (l'actuelle Turquie) en Asie Mineure
Irénée de Lyon (deuxième siècle), dans son livre Contre les hérésies, décrit très sobrement la formation des quatre évangiles : « Ainsi Matthieu publia-t-il chez les Hébreux, dans leur propre langue, une forme écrite d'évangile (c-a-d qu'à l’origine, il existait un évangile écrit en Hébreu - voir source Q), à l'époque où Pierre et Paul évangélisaient Rome et y fondaient l'Église . Après la mort de ces derniers, Marc, le disciple et l'interprète de Pierre, nous transmit lui aussi par écrit ce que prêchait Pierre. De son côté, Luc, le compagnon de Paul, consigna en un livre l'évangile que prêchait celui-ci. Puis Jean, le disciple du Seigneur, celui-là même qui avait reposé sur sa poitrine, publia lui aussi l'évangile tandis qu'il séjournait à Éphèse en Asie. » (Préliminaire - Comment, par les apôtres, l'Église a reçu l'Évangile - lien Pdf page 90).
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