Âge d'or islamique !
Je préparais un dossier sur l'âge d'or de l'Islam qui aurait influencé l'Europe du Moyen Âge, lorsque je suis tombé sur un article du site
, je vous présente donc ce dossier avec quelques liens rajoutés et autres infos que j'ai récoltées sur le net
« Non, l’Occident ne doit rien aux Arabes », tel était le titre d’une page du Courrier international du 29 juillet 2004 qui traduisait un texte de l’intellectuel palestinien Saqr Abou Fakhr tiré d’ « Ad Safir » à Beyrouth. On y apprend que « la civilisation arabe s’est éteinte avec la chute de Bagdad en 1258 » (la ville est rasée et sa population est massacrée par les Mongols ( voir lien ) , à la suite de laquelle les arabes cessèrent de créer et d’innover, excepté dans certains domaines limités et disparates.
« Or, la civilisation occidentale a été portée par trois innovations : l’imprimerie1, la boussole2 et la poudre3 donnant la suprématie militaire ».Et ces innovations sont venues de Chine, dit l’auteur.
1 L'imprimerie a été pratiquée dès le VIIe siècle (vers 650 ) en Chine , puis en Corée et au Japon ( voir lien )
Le Jikji est le plus vieux livre bouddhisme coréen imprimé à l'aide de caractères en métal , il date de 1377
2 La première boussole magnètique date de 1040-1044. vient de Chine ( voir lien )
3 La poudre à canon est inventée en Chine vers le VIIe siècle, durant la Dynastie Tang (618-907). Le médecin alchimiste du début de la dynastie Tang, Sun Simiao décrit comment il a obtenu un mélange explosif en cherchant à confectionner l'élixir d'immortalité , plus tard en 1130, des tubes de bambou remplis de poudre noire servirent de lance-flammes. Marco Polo exporte la poudre à canon jusqu'en Occident au retour de son voyage en Extrême-Orient
( On peut rajouter à cette liste l"invention du papier et la calligraphie qui viennent aussi de Chine )
Le génie de l’Europe a toujours été d’intégrer et de développer des apports extérieurs. La pensée occidentale est ouverte sur l’innovation, contrairement à la pensée arabo-musulmane (autre constat de l’auteur précité).
Dès lors, qu’ont apporté à la civilisation occidentale les Avicenne (980-1037), Averroès (1126-1198) et Ibn Khaldun (1332-1406) ? Eh bien l’Europe n’a pas eu besoin de ces penseurs arabes pour avancer sur la voie du progrès, conclut Saqr Abou Fakhr. Il explique : « Sinon, on serait en droit de se demander pourquoi les principes énoncés par Averroès auraient été un facteur décisif de la Renaissance en Europe alors qu’ils n’ont eu, à la même époque, aucune influence sur la civilisation arabe ». Et il donne cette explication: « En fait, Averroès, Ibn Khaldun et Avicenne se trouvaient en quelque sorte en dehors du courant dominant d’une culture arabe qui les a d’ailleurs refusés et rejetés. Une culture qui, déjà à l’époque, sombrait tout comme aujourd’hui, sous le poids des fatwas, des oulémas, des théologiens et récitants du Coran, du même acabit qu’Al Ghazali, Ibn Taymiya, Al Chafei et Al Achaari »
Pourtant, les arabo-musulmans et certaines élites intellectuelles et politiques occidentales, continuent à affirmer que sans les Arabes, l’Europe n’aurait jamais pu sortir de l’obscurantisme du Moyen Age, les premiers par esprit de revanche sur l’Occident, les seconds dans le but de faire accepter l’islamisation de nos pays.
Essayer de nous faire croire que c’est grâce à l’apport des arabo-musulmans que l’Occident a pu se développer et progresser relève de la pure fantaisie, inspirée par la méconnaissance de l’histoire de l’islam et de l’Occident.
L’islam a-t-il été créatif ou innovateur ? Difficile à prouver, mais guerrier et envahisseur, certes oui. Les armées arabo-musulmanes se sont distinguées par leur soif de conquête et l’invasion de nombreux pays, dans le seul but d’y apporter l’islam par la force du sabre. Lors de leurs invasions barbares, les arabo-musulmans ont soumis les habitants et se sont appropriés leurs inventions et découvertes, puis les ont « arabisées » par le truchement du vocable.
Les musulmans ont importé les chiffres dits arabes — qui remplacent les chiffres romains — la numération positionnelle et le zéro ? Ce sont des inventions d’origine indienne. L’inventeur du zéro de position s’appelle Brahmagupta, ( voir Les nombres : Histoire et évolution ) grand astronome et mathématicien indien. Et c’est un mathématicien perse qui inventa l’algèbre.
( C'est le Pape Sylvestre II qui introduira le système de numération indien et le zéro répandus en Andalousie par la conquête arabo-musulmane)
L’imprimerie, la boussole et la poudre à canon furent inventées par les chinois. De nombreux savants du mythique « âge d’or arabe » n’étaient pas tous des Arabes d’ailleurs, mais furent arabisés et assimilés, comme le savant Perse Avicenne, des savants Ouzbeks, et des savants Berbères d’Andalousie.
Un autre mythe de l’âge d’or de la civilisation arabo-musulmane qui a la vie dure et resurgit de plus belle, comme une légende, est celui de la transmission du savoir grec à l’Occident, à l’origine du siècle des Lumières, par les arabo-musulmans.
Si la civilisation arabo-musulmane a pu, effectivement, briller pendant deux siècles, elle le doit, en quelque sorte, aux érudits arabes qui firent traduire tous les textes qui présentaient un intérêt scientifique quelconque. Les textes grecs furent traduits par des Chrétiens d’Orient 4, à partir du syriaque ou directement du grec, et non par des Arabes. Toutefois, Il y avait aussi une filière parallèle, constituée par des moines copistes, qui traduisaient directement du grec en latin.
Donc le rôle des Arabes dans la transmission du savoir grec à l’Occident est aussi un mythe.
4C'est Boèce ( lien 2 ) qui dès le VIe siècle traduit Aristote en latin. Cassiodore fonde en Italie un monastère qui est un véritable centre d’études classiques avec une grande bibliothèque via un important travail de copistes. L’évêque Isidore de Séville (VIIe siècle) écrit sur tous les sujets : grammaire, théologie, politique, histoire…en s’appuyant bien sûr sur les auteurs latins. Son ouvrage Etymologies, composé durant 20 ans, couvre tous les champs de la connaissance.
Al-Fârâbî, Avicenne et Averroès ne lisaient pas un mot des textes originaux, mais seulement les traductions en arabe faites par les Araméens chrétiens.
Cette transmission du savoir et de la science des Grecs à l’Occident se fit surtout grâce aux Chrétiens d’Orient 5 et aux moines d’Occident, une vérité que certains de nos islamophiles essayent de gommer en réécrivant l’histoire du Moyen Age. Décidément, la réécriture de notre histoire devient le passe temps favori de nos dhimmis intellectuels, au service de l’islamisation de l’Occident.
5 Comme Qusta ibn Luqa , Hunayn ibn Ishaq et Théophile d'Édesse , trois chrétiens qui sont des personnages-clefs de la transmission du savoir Grec de l'Antiquité au monde arabo-musulman , on peut rajouté Masha'allah ibn Atharī ( Mashallah ) un Juifs
L’Occident d’ailleurs ne rompit jamais ses liens avec les enseignements des anciens grecs, grâce aux traductions des Chrétiens d’Orient et des Moines d’Occident6, et les Arabes ne jouèrent aucun rôle dans le développement de l’Occident, qui progressa au fil de siècles, et l’amena à la position dominante actuelle.
6 Il existe plusieurs moines érudits comme Bède le Vénérable (VIIIe siècle) et les moines de abbaye de St Gall, ou ce trouve une congrégation, avec un effectif d'environ 600 moines, l'abbaye de St Gall s'imposa comme le centre scientifique de l'Occident chrétien, sa bibliothèque comprent environ 2 000 manuscrits (œuvres grecques et latines de l'Antiquité traduite ) ). Elle acquit un rayonnement inégalé auprès des savants de toute l'Europe.( Voir aussi : Abbaye Saint-Martial de Limoges et L’abbaye du Mont-Saint-Michel )
Ces érudits, dévoués corps et âme à la cause de l’islam, semblent oublier que la civilisation européenne résulte d’un métissage entre la pensée hellénistique et judéo-chrétienne, et cette civilisation a des racines qui remontent au Ve siècle avant Jésus-Christ. Elle existait bien à avant l’invention de l’islam ! Par contre, la civilisation arabo-musulmane ne dura que deux siècles, et depuis le 13ème siècle, elle n’a guère progressé.
Nos intellectuels et politiques islamophiles se plaisent à nous rabattre les oreilles avec une contrevérité flagrante, ( voir aussi la vérité sur les croisade ) affirmant que les racines de l’Europe sont autant chrétiennes que musulmanes, dans le but de diluer notre civilisation judéo-chrétienne, voire la faire disparaître dans les abysses de l’islam.
A ce sujet, dans son livre « Aristote au Mont Saint Michel » Sylvain Gougenheim réfute cette thèse mensongère. Son livre lui a d’ailleurs valu de nombreuses critiques, car il a eu l’audace de prouver que la transmission du savoir grec en Occident ne devait rien à l’islam, ce qui est à contre courant de la « bienpensance » actuelle, qui veut à tout prix voir dans l’islam toute la beauté du monde, l’islam des lumières, l’islam qui illumina le Moyen Age, plongé dans un affreux obscurantisme ( pour le soi-disant obscurantisme de notre Moyen age voir cet excellent site dont certain de mes rajouts sont tirées ) . C’est à l’Orient Chrétien que l’Occident est redevable et non au monde musulman.
« Les images biaisées d’une chrétienté à la traîne d’un ‘Islam des Lumières’ relèvent plus du parti pris idéologique que de l’analyse scientifique », écrit Gougenheim.
Finalement, le seul mérite des arabo-musulmans de l’âge d’or de l’islam fut de faire traduire par les Chrétiens Syriaques les textes grecs, qui leur apportèrent toutes les connaissances qui leur faisaient défaut, et ce dans tous les domaines, car ils étaient, avant tout, des guerriers et des marchands. Ils ne profitèrent de ces connaissances que pendant deux siècles, puis la culture musulmane sombra à nouveau dans l’obscurantisme sous l’influence des fatwas, des oulémas, des théologiens du coran, du salafisme, au nom du retour aux valeurs des ancêtres, pour qui le rationalisme équivalait à l’athéisme, punissable de la peine de mort.
Enfin, le dernier mythe de l’âge d’or arabo-musulman, celui de la grande tolérance de l’islam, imaginé par les islamophiles, pour nous faire accepter l’islam, s’effrite également.
Merci à Anne Marie Delcambre et à Bat Ye’Or pour leur lucidité et leur contribution à la vérité :
« Pour accepter l’islam, l’Europe a forgé le mythe de l’Andalousie tolérante qui aurait constitué un âge d’or pour les trois religions. Tout ce qui concerne les combats, le statut humiliant du non musulman, ou dhimmi, a été soigneusement gommé. Il s’agit d’une véritable falsification de l’histoire réelle » Anne Marie Delcambre.
« Les dhimmis connaissaient de terribles contraintes, ils étaient assassinés pour des peccadilles et leur témoignage ne comptait pas. L’interdiction de porter des armes les rendait très vulnérables. Il leur était interdit de construire ou de réparer leurs lieux de culte. Leurs vêtements discriminatoires, obligatoires, les exposaient à la vindicte et aux insultes dans la rue. C’est d’ailleurs là l’origine de la rouelle imposée aux juifs en 1215 par le Concile de Latran. Dans la rue, les dhimmis devaient marcher rapidement, les yeux baissés, passer à gauche des musulmans, c’est à dire du côté impur, et enterrer leurs morts en courant. Leur culte devait être silencieux et les processions étaient interdites.
Ils vivaient dans des ghettos dont on fermait les portes le soir. Le mariage d’un dhimmi avec une femme musulmane et le blasphème contre l’islam étaient évidemment punis de mort (…). Souvent accusés de collaborer avec les chrétiens de l’extérieur, les dhimmis chrétiens tentaient de détourner la colère islamique contre les juifs (…).
Cette histoire, qui a affecté une si large proportion de l’humanité, n’est même pas étudiée dans les universités. Elle est ignorée,( voir aussi l'esclavage des chrétiens pendant presque 12 siècles par les musulmans, esclavage historique mais qui est aussi, complètement oublié par nos dirigeants et historiens ) alors qu’elle exige d’être examinée dans sa globalité et sa complexité.
C’est une histoire de violence, d’esclavage, de souffrance, de viols, de déportations, d’humiliation. Cette histoire a été occultée à l’époque de la colonisation, puis plus tard quand l’Europe a fondé ses relations avec le monde arabo-musulman, sur le partenariat ». Bat Ye’or
Cette « tolérance » islamique de l’âge d’or andalou sévit encore de nos jours en terre d’islam, et risque de se répandre en Occident, si nos gouvernements persistent dans leur politique d’islamisation.
Source :
Je rajouterais à ce dossier que plusieurs grands érudits musulmans étaient de farouche opposant à l’Islam, certains ont subi l’obscurantisme de cette religion et leur livre on était brulés ,mais les musulmans de nos jours se garde bien de le faire savoir
On peut citer , Al-
Mais attention, à la lecture de ce qu'affirmait cet homme respectable sur les religions en général, et l'Islam en particulier, vous risquez de ne pas en croire vos yeux. Voici une traduction libre de ce que Wikipedia rapporte sur son point de vue religieux:
Et un extrait d'un de ces livres
"Lorsqu'on demande aux gens de cette religion ( l'Islam ) la preuve de la validité de celle-
Sur le lien entre violence et religion, Rhazes déclara que Dieu, étant donné les innombrables différences de vue entre les religions, devait savoir que "une catastrophe universelle serait inévitable et que les gens perdraient la vie dans des hostilités et des combats. Source
Incroyable lucidité !
Trois penseurs spéculatifs, les deux Persans al-Farabi et Avicenne, et l'Arabe al-Kindi, combinèrent l'aristotélisme et le néoplatonisme avec d'autres courants dans l'Islam. Ils furent considérés par beaucoup comme déviants par rapport à l'orthodoxie religieuse, et certains les jugèrent même comme des philosophes non-musulmans.
Un autre homme très contesté de son vivant était Averroès ( 1126 - 1198 ) un philosophe, théologien islamique, juriste, mathématicien et médecin musulman
Son œuvre devient reconnue en Europe occidentale grace aux traducteurs juifs mais dans les pays musulmans de l'époque ,son ouverture d'esprit et sa modernité déplaisaient aux autorités musulmanes , qui l'exilèrent comme hérétique, et ordonnèrent que ses livres soient brûlés ( lien )
Après ce dossier on peut donc se rendre compte que L'islam a tiré ces connaissances d'autres civilisations conquises, comme la civilisation persane ( attention à l'origine ils n'étaient pas musulmans) et indiennes, ils ont été beaucoup influencer par les sciences Grecques et quelque découverte révolutionnaire chinoise, après quelques siècles d'amélioration de ces sciences leurs ressources de connaissance ont été vite épuisées et les 10 siècles suivants ont été vides de connaissance
L'islam depuis des siècles est paralysé dans une sorte de léthargie et la lecture du Coran en est la cause, cette civilisation vit dans le Moyen Âge d’où elle est née et les musulmans de notre époque ne sont que des musulmans occidentalisés grâce aux colonisations de 1830, mais même avec les colonisations il a bien fallu 100 ans pour les faire évoluer que ce soit seulement du coter vestimentaire
Je rappelle ici que la fin du statut de dhimmis, l'abolition de l'esclavage ainsi que la fin du voile on le doit à la pression des Occidentaux chrétiens et non à l'islam lui-même, et que les droits de l'homme étaient inexistants dans les pays musulmans avant leur conquête
Mais si on partait faire un petit tour dans le passé, il y a de cela a peut près 130 ans , au moment où la photographie existait déjà, afin de se rendre compte comment vivaient les musulmans dans les grandes villes de leurs pays d'origine
L'Algerie des années 1880 - 1910
Algérie. Scène de rue.. 1870 Une rue à Alger, 1880s
Une photo du centre-ville d'Alger , très très occidentalisée, les bâtiments sont aussi d'architecture européenne
Retour donc vers le vrai vie musulmane de cette époque
Groupe d'enfants dans une rue, Algérie, 1910
Marché à Tebessa, entre 1860-1890 , notez que la grande partie de la population ne porte pas de chaussure !
Rue des Ouled Naïl à Biskra, 1880
Scène de marché, Algérie, 1900 , notez encore que la fourchette ou la table sont des inventions de l'Occident
L'Egype de 1903 a 1920
Musulmans du Caire en Égypte, les femmes ont donc toujours été voilées et ça pendant 1300 ans, l'islam d’aujourd’hui ne fait que revenir à ces sources !
La Syrie vers 1900
Et Jérusalem
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