La semaine dernière, le New York Times a rapporté que certains responsables américains et européens proposeraient de restituer les armes nucléaires à l'Ukraine.
____________________________________
Les Infos du 26 novembre 2024
En direct, guerre en Ukraine :
Kiev accuse la Russie de mener des « activités génocidaires » avec des mines antipersonnel
Au sujet des mines antipersonnel, Kiev a ajouté qu’il ne pourrait pas respecter son engagement, pris dans le cadre de la Convention d’Ottawa, de détruire près de six millions de mines antipersonnel de l’époque soviétique.
La Russie annonce expulser un diplomate britannique pour espionnage
Les services secrets russes (FSB) ont dit avoir trouvé « des signes d’activités d’espionnage et subversives exercées par ce diplomate », ont rapporté mardi les agences de presse russes. Le diplomate est aussi accusé d’avoir communiqué de « fausses » informations personnelles aux autorités à son arrivée dans le pays.
« L’ambassadeur britannique [Nigel Casey] est convoqué au ministère des affaires étrangères », a déclaré dans la foulée la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova.
La Russie revendique la conquête d’un village dans la région de Kharkiv, en Ukraine
L’armée russe a revendiqué mardi la prise d’un village de la région de Kharkiv, dans le nord-est de l’Ukraine. « Grâce à des actions décisives, les unités du groupement militaire occidental ont libéré le village de Kopanky [📍]dans la région de Kharkiv », dans le nord-est de l’Ukraine, a déclaré le ministère de la défense russe. Cette localité se trouve dans une zone qui avait été occupée par les Russes au début du conflit, mais que Kiev avait réussi à reprendre à l’automne 2022.
Kiev accuse la Russie de mener des « activités génocidaires » avec des mines antipersonnel
Moscou a disséminé ces charges explosives dans « les villes, les exploitations agricoles, les stations de transport public », a accusé le ministère de la défense ukrainien. Lors du sommet international à Siem Reap, au Cambodge, Oleksandr Riabtsev a affirmé que ces menaces concernaient des régions où résident quelque six millions d’Ukrainiens.
Un peu plus tôt dans la journée, Kiev a annoncé qu’elle renonçait à son engagement de détruire ce qu’il reste du stock de près de six millions de mines antipersonnel hérité de l’époque soviétique, pris dans le cadre de la Convention d’Ottawa.
A Siem Reap, plus d’une centaine de personnes ont manifesté aux abords du sommet pour rappeler l’horreur provoquée par ces munitions antipersonnel, qui tuent majoritairement des civils, très longtemps parfois après la fin des hostilités militaires.
Concernant le missile expérimental russe, l’ambassadrice ukrainienne auprès de l’OTAN doit rencontrer, à la demande de Kiev, ses homologues de l’Alliance à Bruxelles
L’Ukraine a dit mardi avoir été visée dans la nuit par une attaque record de drones russes, en pleine escalade de la guerre et de menaces de Vladimir Poutine, après son recours, jeudi, à un missile balistique de dernière génération capable de transporter une charge nucléaire et de frapper partout en Europe.
Dans ce contexte très tendu, les ambassadeurs de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) et de l’Ukraine se retrouvent aujourd’hui à Bruxelles. Si Kiev a dit attendre des décisions « concrètes » de cette réunion, des diplomates de l’Alliance se montrent plus prudents.
L’Ukraine a demandé à ses alliés occidentaux de lui fournir de nouveaux systèmes de défense antiaérienne de dernière génération, bien que Moscou ait assuré que ces missiles, baptisés « Orechnik » (« Noisetier » en russe), soient impossibles à intercepter.
Le Kremlin, par la voix de son porte-parole Dmitri Peskov, a, lui, mis en cause la portée de la réunion : « Il est peu probable que des décisions importantes soient prises au niveau des ambassadeurs. »
HIER 21:00 L’essentiel
L’essentiel du 25 novembre à 21 heures
- L’Ukraine a mené une quatrième frappe avec des missiles à longue portée contre la Russie
Lundi, des ATACMS qui ont visé l’aérodrome de Koursk-Skhidny (🚩) près de Koursk, affirment des canaux Telegram russes et ukrainiens.
- Depuis dimanche soir, la Russie a lancé « une centaine de drones, de bombes aériennes et de missiles » contre l’Ukraine, dénonce Volodymyr Zelensky
Des bombardements russes sur le centre de Kharkiv ont fait vingt-trois blessés, selon les autorités locales. A Odessa, des attaques de missiles russes ont fait « des victimes » et des bâtiments résidentiels ont été endommagés. « Des dizaines de drones d’attaque ont attaqué Zaporijia ; un enfant est blessé. Odessa a été attaquée, il y a des dégâts dus à la chute des fragments de la roquette. Et il ne s’agit que d’un seul jour de la terreur russe contre l’Ukraine », a décrit le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, dans un bilan matinal publié sur Telegram.
- Un dépôt de carburant russe touché par l’armée ukrainienne dans la région de Kalouga
Pendant la nuit, des drones ukrainiens ont bombardé un dépôt de carburant dans la région russe de Kalouga. « La cible de l’attaque était le dépôt de pétrole » du groupe Nefteprodukt, « qui est impliqué dans le soutien à l’agression armée de la Russie contre l’Ukraine », a déclaré à l’Agence France-Presse une source anonyme du renseignement militaire ukrainien, affirmant que la frappe avait causé des « destructions » importantes. Vladislav Chapcha, gouverneur russe de cette région située au sud de Moscou, a déclaré que la défense aérienne russe avait abattu huit drones dans la banlieue de Kalouga.
- La Russie dit avoir abattu huit « missiles balistiques » tirés par l’Ukraine
« La défense aérienne a abattu huit missiles balistiques, six bombes aériennes guidées JDAM de fabrication américaine ainsi que quarante-cinq drones », a déclaré lundi, sans donner plus de précisions, le ministère de la défense russe.
- L’ONU dénonce la « menace renouvelée » des mines antipersonnel
Le secrétaire général des Nations unies a dénoncé, lundi, la « menace renouvelée » des mines antipersonnel, quelques jours après que les Etats-Unis ont déclaré qu’ils fourniraient ces armes aux forces ukrainiennes.
- Le Royaume-Uni apporte « tout son soutien » à un Britannique volontaire dans l’armée ukrainienne capturé par l’armée russe
Une vidéo en ligne depuis ce week-end montre un combattant étranger de l’armée ukrainienne après qu’il a été capturé dans l’oblast de Koursk. L’homme, en treillis militaire, se présente dans cette vidéo comme James Scott Rhys Anderson, 22 ans, ressortissant britannique. Il affirme qu’il s’est engagé dans la légion internationale ukrainienne, une unité composée de volontaires étrangers, après avoir servi dans l’armée britannique de 2019 à 2023.
- Londres sanctionne trente navires supplémentaires de la « flotte fantôme » russe
Le gouvernement britannique a annoncé, lundi, des sanctions contre trente navires supplémentaires de la « flotte fantôme » permettant à la Russie d’exporter son pétrole et son gaz en contournant les restrictions occidentales imposées depuis l’invasion de l’Ukraine.
- La Corée du Nord agrandit son usine de missiles balistiques pour la Russie
Le site est connu sous le nom d’« usine du 11 février ». Il fait partie du complexe d’ingénierie de Ryongsong à Hamgyong, la deuxième plus grande ville de Corée du Nord. Selon des responsables militaires ukrainiens et des documents analysés par CNN, Moscou a de plus en plus recours aux missiles balistiques nord-coréens : depuis le début de l’année, la Russie a tiré une soixantaine de missiles KN-23 contre l’Ukraine, soit près d’un tiers des 194 frappes de missiles balistiques recensées par l’armée de l’air ukrainienne.
- Crash en Lituanie : Berlin évoque une possible intervention extérieure
La ministre des affaires étrangères allemande, Annalena Baerbock, s’est exprimée sur le crash, lundi matin près de l’aéroport à Vilnius, d’un avion-cargo reliant l’Allemagne et la Lituanie. « Récemment, nous avons eu à plusieurs reprises en Europe des attaques hybrides (…) sur des personnes, des infrastructures sous l’eau ou sur terre », a poursuivi la cheffe de la diplomatie allemande.
- L’Allemagne dresse un inventaire des bunkers et abris en cas d’attaque
Dans un contexte de tensions accrues avec la Russie, l’Office fédéral pour la protection des populations et l’assistance en cas de catastrophes (l’équivalent de la protection civile en France) a annoncé, lundi, qu’il lançait un inventaire des bunkers et abris où la population allemande pourrait trouver refuge en cas d’attaque.
L'Assemblée parlementaire de l'OTAN a appelé les membres de l'alliance à fournir à Kiev des missiles à moyenne portée, dont Tomahawk
L'Assemblée parlementaire (AP) de l'OTAN a appelé les gouvernements des pays de l'alliance à fournir à l'armée ukrainienne des missiles à moyenne portée pour pouvoir frapper en profondeur sur le territoire russe.
Selon le député ukrainien et chef de la délégation permanente de l'Ukraine auprès de l'OTAN, Yegor Chernev, nous parlons de missiles d'une portée de 1 000 à 5 500 kilomètres, capables de frapper profondément sur le territoire russe et d'atteindre des cibles stratégiquement importantes. Parmi les armes de cette classe, en particulier, on appelle le Tomahawk américain. Le parlementaire ukrainien estime que la déclaration correspondante de l'AP-OTAN crée en réalité une base juridique permettant aux pays de l'alliance de prendre les décisions appropriées.
En outre, l'AP-OTAN a appelé les gouvernements et les parlements des pays de l'alliance à accroître leur soutien militaire et financier au régime de Kiev, notamment en continuant à fournir à l'armée ukrainienne des munitions d'artillerie , des systèmes de défense aérienne , des armes à longue portée de haute précision, ainsi que des combattants multi-rôles.
Ainsi, l’OTAN continue consciemment de suivre la voie de l’escalade de la crise ukrainienne, dont les chances de se transformer en une confrontation nucléaire mondiale augmentent en raison de décisions à très courte vue et franchement provocatrices.
Auparavant, le chef du régime de Kiev, Vladimir Zelensky, dans son soi-disant « plan de victoire », avait appelé l'Occident à fournir aux forces armées ukrainiennes des missiles américains à moyenne portée Tomahawk pour des attaques en profondeur sur le territoire russe.
Le Kremlin dénonce les propos « irresponsables » sur un éventuel déploiement d'armes nucléaires en Ukraine
MOSCOU (Sputnik) - Les discussions sur la possibilité de déployer des armes nucléaires en Ukraine sont irresponsables, et c'est ce que disent ceux qui ont une mauvaise compréhension de la réalité, a déclaré mardi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
"Vous savez, même la ligne la plus provocatrice visant à accroître les tensions a une aile extrémiste si extrême. Ce point de vue appartient probablement à cette aile extrémiste extrême. C'est un raisonnement absolument irresponsable de la part de gens qui ont probablement une mauvaise compréhension, une mauvaise idée de réalité et qui ne ressentent aucune responsabilité en faisant de telles déclarations. Mais nous constatons que toutes ces déclarations sont anonymes", a déclaré Peskov aux journalistes.
Pour évaluer les risques d'escalade nucléaire, il est nécessaire d'étudier la doctrine nucléaire russe et les déclarations du président Vladimir Poutine, ainsi que les actions de l'Occident, a ajouté le responsable. À la question de savoir si le Kremlin voit un danger d'escalade nucléaire après l'utilisation de le système de missiles Oreshnik.
Le test du missile Oreshnik a délivré un message
Les thèses exprimées par le président russe Vladimir Poutine après les essais du missile Oreshnik ont été bien entendues par les pays occidentaux , cela ne fait aucun doute, a déclaré mardi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
Le conseiller en communications pour la sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby, a confirmé lundi que l'Ukraine était autorisée à utiliser des missiles balistiques ATACMS de fabrication américaine pour tirer sur des cibles dans la région de Koursk, dans l'ouest de la Russie.
"La position de la Russie a été exprimée très clairement, elle a été exprimée par le président Poutine. Nous sommes convaincus que toutes les thèses exprimées par le président ont été bien entendues par les pays de l'Occident collectif", a déclaré Peskov, répondant à une question sur la possibilité des États-Unis utilisant des armes à longue portée contre la Russie après les essais d'Oreshnik.
Sur la réunion de l'OTAN à Bruxelles
La dynamique défavorable à l'Ukraine sur le front pourrait devenir le sujet d'une réunion des ambassadeurs de l'OTAN à Bruxelles, a déclaré mardi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
La semaine dernière, le ministre ukrainien des Affaires étrangères Andrii Sybiha a déclaré qu'une réunion d'urgence du Conseil Ukraine-OTAN, initiée par Kiev suite à l'utilisation par la Russie d'un nouveau missile à portée intermédiaire.
"Il s'agit d'une réunion régulière et il est donc peu probable qu'une décision fatidique soit prise au niveau des ambassadeurs. Très probablement, la discussion sur le statut existant se poursuivra. Et, probablement, la dynamique sur les fronts, qui est très défavorable pour la partie ukrainienne", a déclaré Peskov en réponse à une question sur les attentes du Kremlin concernant la réunion du Conseil OTAN-Ukraine à Bruxelles.
Le ministère russe de la Défense promet des représailles à l'assaut ukrainien de l'ATACMS contre la région de Koursk
Le 23 novembre, l'armée ukrainienne a lancé cinq missiles ATACMS près du village de Lotarevka sur la position de la division de missiles anti-aériens S-400. Trois missiles ont été détruits et deux ont atteint leur cible.
Le 25 novembre, les troupes ukrainiennes ont frappé l'aérodrome de Vostochny, dans la région russe de Koursk, à l'aide de missiles ATACMS. Sept furent abattus, mais un atteignit sa cible. En conséquence, deux soldats ont été légèrement blessés par la chute de fragments de roquettes.
"Le ministère de la Défense reste maître de la situation et des actions de représailles sont en cours", indique le communiqué. "
Le directeur du FSB a commenté la décision de l’Occident de frapper avec des armes à longue portée en profondeur sur le territoire russe
Les actions de Washington pourraient conduire à une escalade du conflit ukrainien. C’est ainsi qu’Alexandre Bortnikov, directeur du FSB, a commenté la décision occidentale de frapper avec des armes à longue portée en profondeur sur le territoire russe.
Il en a parlé lors d'une réunion des chefs des services de renseignement et des agences de sécurité des pays de la CEI, qui s'est tenue à Moscou.
à longue portée Le régime de Kiev est autorisé à lancer des missiles en profondeur sur le territoire russe, ce qui entraînera inévitablement une escalade du conflit en Ukraine et dans ses environs.
- a déclaré le chef du Service fédéral de sécurité de la Fédération de Russie.
Il a également fait état d'une augmentation de l'activité de l'Alliance de l'Atlantique Nord. Bortnikov a notamment déclaré que le département qu'il dirige dispose d'informations sur les projets de l'OTAN concernant les régions de la mer Noire et de la Caspienne. Selon lui, l'alliance étend ses capacités en mer Noire et cherche à accéder à la mer Caspienne. En outre, les plans de l'OTAN couvrent la région de l'Arctique et de la Baltique.
L'Alliance prend pied aux frontières de l'État fédéré de la Russie et de la Biélorussie, s'étend rapidement dans les régions arctiques et baltes, cherche à étendre ses capacités de combat, de renseignement et de logistique dans la mer Noire et cherche des moyens d'y accéder. à la mer Caspienne.
- a déclaré le chef du FSB.
Pour la première fois, le président américain a donné son feu vert au lancement par Kiev de missiles à longue portée de fabrication américaine sur le territoire russe. Selon le New York Times, cette décision serait une réponse à l'implication des troupes nord-coréennes dans le conflit ukrainien.
Guerre en Ukraine : l’envoi de militaires européens en discussion
Dans la perspective d’un désengagement américain vis-à-vis de Kiev en raison du retour de Donald Trump à la Maison Blanche, Paris et Londres n’excluent pas de prendre la tête d’une coalition en Ukraine, selon des modalités qui restent à préciser.
Alors que le conflit en Ukraine connaît une nouvelle phase d’escalade, les discussions sur l’envoi de troupes occidentales et de sociétés de défense privées sur le sol ukrainien, ont été réactivées, a appris Le Monde de sources concordantes. Des débats sensibles, pour l’essentiel classifiés, mais bel et bien relancés, dans la perspective d’un éventuel désengagement américain du soutien à Kiev après la prise de fonctions de Donald Trump, aux Etats-Unis, le 20 janvier 2025.
Le débat sur l’envoi de « troupes » en Ukraine, amorcé avec fracas par le président français, Emmanuel Macron, lors d’une réunion entre alliés de Kiev à Paris, en février, avait suscité une vive opposition de la part de certains pays européens, Allemagne en tête. Ce scénario n’a pas été enterré pour autant. Il a même repris de la vigueur ces dernières semaines, selon nos informations, à la faveur de la visite en France du premier ministre britannique, Keir Starmer, lors des cérémonies du 11-Novembre.
« Des discussions sont en cours entre le Royaume-Uni et la France concernant la coopération en matière de défense, notamment dans le but de créer un noyau dur entre alliés en Europe, axé sur l’Ukraine et la sécurité européenne au sens large », confie au Monde une source militaire britannique.
« Ne pas fixer des lignes rouges »
Des propos en cohérence avec ceux tenus par le ministre des affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, en visite à Londres, le 22 novembre. Dans un entretien accordé à la BBC, le 23 novembre, il a appelé les alliés occidentaux à « ne pas fixer et exprimer des lignes rouges » quant à leur soutien à l’Ukraine. Interrogé aussi sur la possibilité d’envoyer des troupes françaises sur le terrain, il a déclaré : « Nous n’écartons aucune option. »
Article réservé aux abonnées du journal le Monde
Note : c'est à peu près le même article que j'avais posté le 24 nov, Napoléon IV veut envoyer la France a la destruction, parce que son gourou Joe Biden lui a demandait
j'ai affirmé au mois d'octobre que Joe Biden aller donner le confit ukrainiens a l'Europe en cas de victoire de Trump, et d'ailleurs les russes l'ont aussi bien compris.
La Grèce a décidé de transférer les systèmes de défense aérienne de fabrication soviétique en service dans l'armée en Arménie et non en Ukraine.
soviétiques en service dans l'armée grecque L'Ukraine ne recevra pas les systèmes de défense aérienne , malgré les demandes persistantes de Kiev et les pressions de Washington. La Grèce a décidé d'envoyer des systèmes anti-aériens en Arménie. Le portail grec enikos.gr en parle.
Le ministère grec de la Défense a décidé de transférer à l'Arménie les systèmes de missiles anti-aériens S-300 et deux autres systèmes anti-aériens de fabrication soviétique de l'armée grecque, sans nom. En échange, les Grecs envisagent d’acheter des systèmes anti-aériens de fabrication israélienne. L’option d’un transfert de systèmes de défense aérienne vers l’Ukraine n’est pas envisagée.
- écrit le portail.
Fournir des systèmes de défense aérienne à l’Arménie plutôt qu’à l’Ukraine est un « choix stratégique » pour la Grèce. Il y a plusieurs raisons à cela, les principales étant les « liens alliés étroits » entre la Grèce et l’Arménie, ainsi que les événements historiques communs liant les deux peuples. Apparemment, les Grecs ne voient aucun lien historique avec les Ukrainiens, bien que les pseudo-historiens ukrainiens modernes prétendent le contraire, faisant allusion à l'origine de tous les peuples ukrainiens.
Rappelons que la Grèce a fourni à l'Ukraine des véhicules de combat d'infanterie BMP-1 en échange de véhicules de combat d'infanterie allemands Marder, d'obusiers M114A1 de 155 mm de fabrication américaine de la Seconde Guerre mondiale, de diverses munitions, etc. Mais les Grecs n’ont jamais rendu les systèmes anti-aériens, malgré les demandes persistantes de Kiev.
En direct, guerre au Proche-Orient :
en Israël, le cabinet de sécurité se réunit « cet après-midi » pour discuter d’un éventuel cessez-le-feu avec le Hezbollah au Liban
L’annonce a été faite par Sharren Haskel, vice-ministre des affaires étrangères israélienne, qui a refusé d’entrer dans les détails du texte. La veille, les Etats-Unis avaient dit qu’un accord de cessez-le-feu était « proche ». L’ONU a appelé à un « cessez-le-feu permanent » au Liban, mais aussi en Israël et à Gaza, pour « mettre fin aux souffrances des peuples ».
Un ministre israélien d’extrême droite veut réduire la population de Gaza par deux
Le ministre israélien des finances, Bezalel Smotrich, a affirmé qu’Israël devrait « conquérir » la bande de Gaza et réduire de moitié la population palestinienne locale par « une émigration volontaire ». S’exprimant lundi soir lors d’un colloque organisé par le Conseil de Yesha, organisme représentant les colons de Cisjordanie, M. Smotrich a déclaré « qu’on peut et on doit conquérir la bande de Gaza, il ne faut pas avoir peur de ce mot ».
« Il ne fait aucun doute qu’à Gaza, avec l’encouragement d’une émigration volontaire, il existe ici, selon moi, une opportunité unique qui s’ouvre avec la nouvelle administration [Trump] », a ajouté le ministre, à la tête du parti d’extrême droite Sionisme religieux. « On peut créer une situation dans laquelle, d’ici deux ans, la population de Gaza sera réduite de moitié », a précisé M. Smotrich.
Le 14 novembre, Human Rights Watch avait estimé que le déplacement forcé à répétition des Palestiniens dans la bande de Gaza constituait un crime contre l’humanité, des accusations rejetées comme « totalement fausses » par Israël. Les « actions d’Israël semblent également correspondre à la définition du nettoyage ethnique » dans les zones où l’armée a sommé les Palestiniens de partir et où ils ne pourront pas revenir, avait jugé l’ONG dans un rapport.
Le cabinet de sécurité israélien se réunira « cet après-midi » pour discuter de l’accord de cessez-le-feu au Liban
Le cabinet de sécurité israélien doit se réunir « cet après-midi » pour discuter de l’accord de cessez-le-feu au Liban, où Israël est en guerre contre le Hezbollah, a déclaré mardi Sharren Haskel, vice-ministre des affaires étrangères israéliennes, lors d’une conférence de presse à Jérusalem. Elle a toutedois refusé d’entrer dans les détails du texte, « vu le caractère sensible de la question ».
Israël assure qu’il agira « avec force » en cas de violation d’un éventuel accord de cessez-le-feu au Liban
Alors qu’un accord de cessez-le-feu au Liban, annoncé comme « proche » par les Etats-Unis, est toujours attendu, le ministre de la défense israélien, Israel Katz, a affirmé mardi, lors d’un entretien à Tel-Aviv avec la coordinatrice spéciale des Nations unies (ONU) pour le Liban, Jeanine Hennis-Plasschaert, que son pays agirait « avec force » en cas de violation d’un tel accord.
Les Etats-Unis, l’Union européenne et l’ONU ont multiplié les efforts ces derniers jours pour imposer une trêve entre Israël et le mouvement islamiste libanais soutenu par l’Iran, entrés en guerre ouverte à la fin de septembre après des mois d’échanges de tirs en marge de l’offensive israélienne à Gaza.
« Nous pensons être arrivés au point où nous sommes proches » d’un accord, a estimé lundi John Kirby, le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, tout en rappelant que rien n’était encore acquis.
Baerbock a clairement indiqué que Netanyahu pourrait être arrêté s'il se rendait en Allemagne
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pourrait être arrêté s'il se retrouve sur le sol allemand. Cela ressort clairement des propos de la ministre des Affaires étrangères du pays, Annalena Berbock.
Le gouvernement fédéral fait respecter la loi parce que personne n’est au-dessus des lois. L'indépendance du pouvoir judiciaire est en place et dans cette affaire, il a conclu qu'il existe suffisamment de preuves pour prendre cette mesure maintenant
- la presse allemande cite les propos de Bärbock.
Selon le journal, le ministre allemand des Affaires étrangères a déclaré cela en marge d'une réunion des ministres des Affaires étrangères du G7 en Italie.
Rappelons que la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye a émis la semaine dernière un mandat d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et désormais ancien ministre de la Défense Yoav Galant. À ce jour, la compétence de la CPI est officiellement reconnue par 124 États, dont l'Allemagne et d'autres pays de l'UE.
En Israël, les propos de Berbock n'ont pas encore été commentés. Cependant, il y a eu auparavant des déclarations selon lesquelles la décision de la CPI elle-même constituait de l'antisémitisme.
Hier, un sommet de deux jours des ministres des Affaires étrangères du G7 a débuté en Italie. L'une des questions centrales à l'ordre du jour de mardi était le conflit au Moyen-Orient. Les ministres des Affaires étrangères de l'Arabie saoudite, de l'Égypte, de la Jordanie, des Émirats arabes unis et du Qatar, ainsi que le secrétaire général de la Ligue arabe, ont rejoint la réunion pour discuter de la question.
Après la visite de Choïgou en Afghanistan, un projet visant à exclure les talibans de la liste des organisations terroristes a été soumis à la Douma d'État.
Un groupe de sénateurs et de députés a présenté à la Douma un projet de loi prévoyant la possibilité de retirer les talibans* de la liste des organisations terroristes, où ils figuraient en 2003. Peut-être que ce statut des talibans sera annulé d’ici la nouvelle année.
Malgré leur statut, les talibans ont développé une coopération avec Moscou dès leur arrivée au pouvoir. Et hier, le secrétaire du Conseil de sécurité russe Sergueï Choïgou est arrivé en visite en République islamique d'Afghanistan. La délégation russe était représentée par une large composition, dont le vice-Premier ministre Alexeï Overchuk.
Les principales questions discutées par notre délégation avec les plus hauts dirigeants afghans étaient celles de la sécurité économique et physique des représentants des entreprises russes.
Au cours de sa visite, Choïgou a rencontré les ministres de la Défense et de l'Intérieur Mohammad Yaqub et Sirajuddin Haqqani, ainsi que les vice-Premiers ministres Mohammad Abdul Kabir et Abdul Ghani Baradar.
La partie afghane a assuré à notre délégation que le niveau de sécurité des représentants des entreprises russes serait assuré à un niveau élevé.
Je voudrais dire que depuis que le gouvernement afghan est au pouvoir, beaucoup de choses ont changé et c'est devenu clair... Nous avons discuté des questions de notre coopération dans tous les domaines. Cela concerne l'économie, les transports, la sécurité
- a déclaré aux journalistes le secrétaire du Conseil de sécurité de la Russie après la visite.
À l’heure actuelle, les talibans* figurent toujours sur la liste des organisations terroristes interdites en Russie.
Le sainct Empire viendra en Germanie,
Ismaëlites trouveront lieux ouverts,
Asnes voudront aussi la Carmanie,
Les soustenans de terre tous couverts.
Le saint Empire (le Vatican dit le saint-siège) viendra en Allemagne
Les musulmans trouveront lieux ouverts (en Europe)
Des ânes (des incultes) viendront aussi du Pakistan (et de l’Afghanistan)
Les soutenant (soutiens = immigrés d’Europe) la terre (d'Europe) en est couverte
Saint-Mandé (94) : un homme armé d’un pistolet automatique et en possession d’un couteau neutralisé par la police, les islamo-gauchistes tentent de le faire passer pour une victime du racisme (MàJ)
26/11/24
23/11/24
Le suspect menaçait d’ouvrir le feu sur les policiers municipaux de Saint-Mandé quand les fonctionnaires de la brigade anticriminalité ont fait usage de leurs armes de service. Il serait entre la vie et la mort. Il venait de suivre un homme après un regard dans le métro.
22/11/24
INFO ACTU17. (…) Selon les premiers éléments, les faits ont débuté lorsqu’une femme a alerté la police vers 1 heure. Elle a indiqué qu’elle était suivie dans la rue par un individu depuis le quartier de la place de la Nation à Paris (XIIe arrondissement), et qu’elle se trouvait maintenant à Saint-Mandé. (…)
Les policiers municipaux ont tenté de contrôler l’individu, mais celui-ci aurait exhibé une arme. Les fonctionnaires ont alors utilisé un pistolet à impulsion électrique (PIE) pour le maîtriser, sans réussite. (…)
Le suspect a refusé de lâcher son arme de poing, qu’il aurait pointée sur les fonctionnaires, qui ont alors ouvert le feu. Touché à l’abdomen, l’agresseur a été pris en charge par les secours. Un couteau aurait également été trouvé sur lui. (…)
Selon une source proche de l’affaire, le suspect, qui est âgé de 22 ans, aurait proféré des propos antisémites à l’encontre de la femme qu’il suivait. (…)
Les constatations des policiers étaient toujours en cours sur la place Charles-Digeon, à 3 heures. Une enquête a été ouverte et permettra de retracer le déroulement des faits et de déterminer les motivations du suspect. (…)
Claire Geronimi, militante féministe : “Nous voulons que toutes les victimes de violences causées par des individus sous OQTF soient indemnisées par l’État car ces actes sont le fruit d’une défaillance, la loi n’est pas appliquée”
Immigration, sécurité: comment les féministes «identitaires» ont investi les angles morts de la gauche – RÉCIT – Plusieurs figures qui se revendiquent d’un féminisme «de droite» ont émergé ces dernières années. Ces militantes aux parcours bien différents s’opposent radicalement aux féministes de gauche sur la nature du combat à mener pour améliorer la cause des femmes. (…)
Rapport Parlementaire : La France incapable d’expulser ses clandestins
Le rapport parlementaire de Brigitte Klinkert, députée et ancienne ministre, décrypte les raisons de l’échec des expulsions de clandestins en France. Le rapport met en lumière plusieurs facteurs :
- Obstruction des pays d’origine : Notamment les pays du Maghreb, où la délivrance des laissez-passer consulaires (LPC) est extrêmement lente ou souvent refusée, bloquant ainsi l’expulsion.
- Annulations judiciaires massives : Les libérations des centres de rétention administrative (CRA) ont augmenté, passant de 1934 en 2019 à 8141 en 2023, souvent faute de perspective d’éloignement due aux LPC.
- Refus d’embarquer : Même lorsque la justice valide une expulsion, les migrants refusent souvent d’embarquer dans les avions de retour, avec un taux stable en 2024.
- Durée de rétention : Malgré une augmentation de la durée moyenne de rétention, Klinkert doute que prolonger encore la rétention apporterait des résultats significatifs, car les pays sources ajustent leur coopération en conséquence.
- Politique des visas : La restriction des visas comme moyen de pression sur les pays d’origine, en particulier l’Algérie, n’a pas donné les résultats escomptés, entraînant même des tensions diplomatiques.
- Budget et infrastructures : La lutte contre l’immigration irrégulière voit son budget réduit, et les promesses d’augmentation des places en CRA sont mises en doute face aux difficultés administratives et de recrutement.
Le rapport souligne ainsi une incohérence entre le discours officiel de fermeté et la réalité opérationnelle, marquant un échec de la politique migratoire française actuelle.
Valenciennes (59) : un jeune homme poignardé deux fois et proche de se faire égorger sous les yeux de sa copine. L’agresseur, qui réclamait de l’argent, aurait agressé d’autres personnes
Samedi soir, plusieurs personnes auraient été agressées par un même individu, dans le centre de Valenciennes. À la station de tramway Clemenceau, un jeune homme aurait essuyé deux coups de couteau. L’un serait passé très près de sa carotide. Le suspect a pu être interpellé un peu plus tard sur la place d’Armes. (…)
Ce dernier leur aurait demandé de l’argent. (…) Lorsque le couple aurait manifesté son refus, l’individu se serait énervé. Il aurait alors exhibé un couteau et en aurait porté deux coups au jeune homme. (…)
Avant son interpellation, il aurait également menacé d’autres personnes. (…)
Pour le député LFI Raphael Arnault, les Français vivant au Maroc sont des “suprémacistes blancs”
Commenter cet article