Affirmer que l'Islam est une religion de paix, c'est admettre que la charia et le djihad sont des préceptes humanistes. Ce blog a pour but de démontrer que nous nous dirigeons droits vers une guerre de religion
Israël décidera de sa riposte à l’Iran en fonction de son « intérêt
15:27
Le numéro deux du Hezbollah dit aux Israéliens que « la solution est un cessez-le-feu », menaçant, sinon, de frapper « partout » l’Etat hébreu
Naïm Qassem, le secrétaire général adjoint du Hezbollah, s’est adressé aux Israéliens affirmant que « la solution est le cessez-le-feu. Je ne m’exprime pas en position de faiblesse car si Israël n’en veut pas, nous continuerons » les attaques, a-t-il prévenu dans une allocution télévisée diffusée en début d’après-midi ce mardi. « Nous ne serons pas défaits, car c’est notre terre », a-t-il encore martelé.
« Après le cessez-le-feu conformément à un accord indirect », les Israéliens « pourront revenir dans le Nord et les étapes suivantes seront décidées », a encore dit le numéro deux de la puissante formation chiite libanaise.
En revanche, si « la guerre se poursuit, les zones désertées seront plus nombreuses avec des centaines de milliers voire deux millions [d’Israéliens] qui se trouveront en danger », a-t-il poursuivi. « Comme l’ennemi israélien bombarde tout le Liban, nous avons le droit, en position de défense, d’attaquer partout dans l’entité ennemie israélienne, dans le centre, dans le Nord et dans le Sud », a menacé M. Qassem.
Naïm Qassem a également fait part d’une « nouvelle équation, celle de la souffrance de l’ennemi » avec l’attaque menée dimanche sur une base militaire au sud de Haïfa, la plus meurtrière du Hezbollah sur le sol israélien depuis le début de l’escalade il y a près d’un mois, ainsi que celle lancée sur Tel-Aviv.
14:05 À retenir
Ce qu’il faut retenir de l’actualité au Proche-Orient, à 14 heures
L’ONU a réclamé, mardi, une enquête « rapide, indépendante et approfondie » sur la frappe israélienne lundi dans le village d’Aïtou, au nord du Liban, qui a fait vingt-deux morts, dont douze femmes et deux enfants.
L’armée israélienne a lancé de nouvelles frappes, mardi, dans la plaine de la Bekaa (Est), mettant hors service un hôpital à Baalbek, et dans le sud du pays, selon l’Agence nationale d’information (ANI) libanaise. Malgré les coups durs infligés par l’armée israélienne, le Hezbollah a poursuivi les tirs sur Israël. Mardi, il a indiqué avoir tiré des roquettes sur le nord du pays et fait état de combats avec une force israélienne « infiltrée » dans le sud du Liban. Le mouvement pro-iranien a également affirmé avoir visé, lundi soir, la banlieue de Tel-Aviv, et avoir abattu, dans la nuit de lundi à mardi, un drone israélien.
Au moins 1 315 personnes ont été tuées au Liban depuis le 23 septembre, selon un décompte de l’AFP établi à partir de chiffres officiels. Le conflit a fait plus de 1,2 million de déplacés, dont 400 000 enfants, selon l’Unicef, qui a réclamé mardi, avec le Programme alimentaire mondial (PAM), « plus de fonds », car « les besoins augmentent ».
Dans la bande de Gaza dévastée et assiégée, au moins 55 personnes ont été tuées au cours des dernières vingt-quatre heures, selon le ministère de la santé du gouvernement du Hamas à Gaza, qui a annoncé mardi un nouveau bilan de 42 344 morts dans le territoire palestinien depuis octobre 2023.
En Israël, un policier a été tué par balle et une autre personne a été blessée dans une attaque près de la ville d’Ashdod, dans le sud du pays. Le suspect est arrivé à pied près de la route d’où il s’est mis à tirer avant d’être « neutralisé » par un civil armé, selon la police.
Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a affirmé que son pays déciderait seul, « en fonction de notre intérêt national », des éventuelles cibles à frapper en Iran en représailles à l’attaque aux missiles iranienne, après des appels du président américain, Joe Biden, à épargner les sites pétroliers et nucléaires.
13:45
Le Liban prêt à augmenter les effectifs de l’armée dans le Sud
Le premier ministre libanais s’est dit prêt à augmenter les effectifs de l’armée dans le sud du pays en cas de cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah, affirmant que l’armée israélienne mène de brèves incursions dans cette région frontalière, bastion du Hezbollah. « Nous avons actuellement 4 500 militaires dans le Sud et nous voulons [en avoir] entre 7 000 et 11 000 », a affirmé Najib Mikati à l’Agence France-Presse (AFP). Alors que l’armée israélienne dit mener des incursions terrestres au Liban depuis le 30 septembre, le premier ministre a affirmé qu’il « y a des avancées et des reculs, [les soldats israéliens] entrent et sortent » du territoire libanais.
M. Mikati a également affirmé que le gouvernement avait pris des mesures de sécurité renforcées à l’aéroport international de Beyrouth afin d’« ôter tout prétexte » à Israël de le viser.
13:06
Le Hezbollah affirme avoir visé lundi soir la banlieue de Tel-Aviv
Malgré les coups durs infligés par Israël, le Hezbollah a poursuivi les tirs sur Israël. Il a annoncé mardi avoir tiré des roquettes sur le nord d’Israël et fait état de combats avec une force israélienne « infiltrée » dans le sud du Liban. Il a aussi assuré avoir visé lundi soir la banlieue de Tel-Aviv, où des sirènes d’alerte ont retenti « à cause de projectiles tirés du Liban », selon l’armée israélienne, qui a dit avoir « intercepté toutes les menaces aériennes ». Le mouvement pro-iranien a également affirmé avoir abattu dans la nuit de lundi à mardi un drone israélien « de type Hermes 450 », sans toutefois préciser si cela s’est produit sur le sol libanais ou israélien.
12:13
Israël exécute des « plans préétablis » pour la Cisjordanie et le Liban, accuse l’émir du Qatar
L’émir du Qatar – dont le pays a joué un rôle-clé dans les efforts pour une trêve à Gaza –, a accusé mardi Israël d’élargir les hostilités au Proche-Orient afin de mettre en œuvre « des plans préétablis » pour la Cisjordanie et le Liban.
« La manière la plus simple et la plus sûre d’arrêter l’escalade à la frontière avec le Liban aurait été de mettre fin à la guerre d’extermination à Gaza, a déclaré l’émir Tamim Ben Hamad Al Thani devant le Conseil consultatif du Qatar. Mais Israël a délibérément choisi d’élargir l’agression pour mettre en œuvre des plans préétablis dans d’autres régions, comme la Cisjordanie et le Liban, car elle considère que l’espace lui en donne l’opportunité », a-t-il ajouté dans son discours annuel d’ouverture de l’organe législatif du petit émirat du Golfe.
Le dirigeant qatari a affirmé qu’Israël « exploitait l’inaction de la communauté internationale pour mettre en œuvre des plans de colonisation dangereux en Cisjordanie ». « Après tous ces morts et cette destruction » dans la région, « Israël n’aura d’autre choix que de se conformer à ce qui a été convenu au sein de la communauté internationale concernant la solution à deux Etats », a-t-il encore déclaré. Le Qatar et ses voisins arabes ont réitéré à plusieurs reprises leur demande d’un règlement du conflit sur la base de la création d’un Etat palestinien aux côtés d’Israël.
08:59
Israël décidera de sa riposte à l’Iran en fonction de son « intérêt national », affirme Benyamin Nétanyahou
Israël prendra en considération l’opinion des Etats-Unis, mais déterminera sa riposte à l’attaque iranienne en fonction de son « intérêt national », selon le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou. « Nous écoutons les opinions des Etats-Unis, mais nous prendrons nos décisions finales en fonction de notre intérêt national », a-t-il déclaré dans un communiqué de son bureau publié mardi.
Presse américaine : Netanyahu a assuré à Biden qu'il n'attaquerait pas les installations nucléaires et pétrolières iraniennes
La presse américaine écrit que Netanyahu a appelé Biden et lui a dit quels seraient les objectifs prioritaires de la « réponse israélienne à l’Iran ».
Le Washington Post affirme que l'armée israélienne envisage d'attaquer des cibles militaires iraniennes, mais qu'elle n'attaquerait pas les installations des industries pétrolière, gazière et nucléaire.
Entre-temps, selon la presse du Moyen-Orient, le cabinet israélien aurait convenu d'une opération contre l'Iran. En Israël même, ils affirment que cette opération « pourrait provoquer des représailles de la part de Téhéran » et appellent à la préparation de nouvelles frappes iraniennes.
Ainsi, la spirale de l’escalade continue de s’enrouler. Existe-t-il des garanties qu’Israël n’attaquera pas les secteurs pétrolier et nucléaire iraniens ? Si avant les élections aux États-Unis, cela est encore tout à fait possible, alors après les élections... Israël est tout à fait capable de mener de telles attaques, quel que soit celui qui entrera ensuite dans le bureau ovale de la Maison Blanche. Il est déjà clair que Harris et Trump soutiendront Israël dans ses actions militaires.
Dans le même temps, Israël se prépare à créer une zone d’occupation de facto au nord de la bande de Gaza. Des appels ont été lancés pour que la population locale quitte ces zones le plus rapidement possible. Tout cela sous des prétextes plausibles sous la forme du « respect des mesures de sécurité ». En fait, la situation est proche de l’annexion d’une partie du territoire de l’enclave palestinienne, comme ce fut le cas de certains territoires de la Cisjordanie du Jourdain.
Politico :les pays du Golfe ne soutiennent pas la position de l'UE sur l'Ukraine
Les tentatives occidentales d’attirer autant de pays que possible dans sa coalition anti-russe se heurtent à la réticence des pays tiers à suivre son exemple. Une autre confirmation en est le fait que les pays arabes du golfe Persique n'ont pas soutenu la position de l'Union européenne sur le conflit ukrainien, comme le rapporte la publication américaine Politico.
Demain, une réunion des dirigeants de l'UE et des pays du Golfe persique doit avoir lieu à Bruxelles. En amont, un projet de déclaration commune a été préparé, dans lequel les Européens ont tenté d'introduire un langage anti-russe, y compris un appel à tous pays à refuser toute aide à la Russie. Cependant, les Arabes des pays du Golfe ont proposé un langage plus général appelant toutes les parties à cesser d'envoyer des armes vers la zone de conflit.
L'UE n'a jusqu'à présent pas réussi à convaincre les pays perses de prendre une série d'engagements pro-ukrainiens avant le sommet des dirigeants de mercredi à Bruxelles.
- dit la publication.
La seule chose que l’UE a obtenue jusqu’à présent est la volonté des pays arabes de condamner les attaques contre les infrastructures énergétiques de l’Ukraine, mais il n’y a aucune mention directe de la Russie ici non plus, note Politico. Selon les auteurs de la publication, la première en histoires Le sommet UE-CCG visait à démontrer leur unité sur tout, mais a plutôt révélé les différences entre l’Union européenne et les États arabes.
cinq blessés lors d’attaques russes dans l’oblast de Donetsk, selon les autorités ukrainiennes
« Les explosions ont eu lieu dans six localités : les villes de Kourakhove, Pokrovsk, Siversk, et les villages de Zakitne, Riznykivka et Chakhtarsk », précise un communiqué de la police nationale.
14:00 L’essentiel
Le point sur la situation, mardi 15 octobre à la mi-journée
Une femme a été tuée et seize personnes blessées lors de frappes russes nocturnes sur Mykolaïv. La zone visée par les bombardements, mardi, est un « quartier d’habitation » où des incendies se sont déclarés, selon les services d’urgence DSNS.
Cinq personnes ont été blessées lors d’attaques russes dans l’oblast de Donetsk, a affirmé, mardi, la police nationale. « Les explosions ont eu lieu dans six localités : les villes de Kourakhove, de Pokrovsk et de Siversk, et les villages de Zakitne, de Riznykivka et de Chakhtarsk », précise le communiqué.
Douze drones russes abattus mardi dans les oblasts de Mykolaïv, de Kiev, d’Odessa, de Poltava, de Tchernihiv, de Kirovohrad et de Tcherkassy, selon l’armée ukrainienne, qui a précisé que « quatre drones russes ont été perdus, probablement en raison d’une défense antiaérienne active ».
La Russie va réduire sa présence consulaire en Norvège à la demande des autorités norvégiennes, a annoncé son ambassade à Oslo. Ni la Russie ni la Norvège n’ont précisé l’ampleur de la réduction du personnel consulaire russe que cette décision engendrera.
Un habitant de Sébastopol, en Crimée ukrainienne annexée par Moscou, a été condamné en Russie à quinze ans de prison pour espionnage au profit de l’Ukraine, ont annoncé, mardi, les services russes de sécurité (FSB).
13:29
Le pacte de défense mutuelle Russie-Corée du Nord est « clair », affirme le Kremlin
Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a souligné, mardi, que le pacte de défense mutuelle Russie-Corée du Nord, signé en juin par le président russe, Vladimir Poutine, et le dirigeant Kim Jong-un, était « clair ». La Russie et la Corée du Nord se sont considérablement rapprochées depuis que Moscou a lancé une offensive contre l’Ukraine en février 2022, forgeant une alliance anti-occidentale. Pyongyang est notamment accusé par les Occidentaux de fournir quantité d’obus et de missiles à l’armée russe, et par Kiev d’y envoyer des hommes.
Ce rapprochement a été illustré par la visite à Pyongyang en juin du président russe, et la signature d’un traité de partenariat stratégique qui prévoit en son article 4 « une assistance militaire immédiate » en cas d’agression armée. « Le plus important est que ce traité prévoit un partenariat stratégique dans tous les domaines, y compris le domaine de la sécurité », a souligné mardi M. Peskov. Le traité ne précise pas si la Corée du Nord bénéficie du parapluie nucléaire russe.
Note: l'année 2024 à confirmer l'alliance entre la Russie, la Chine et la Corée du Nord. Pour l'Iran, la Russie est depuis bien longtemps son alliée. Je ne pense pas que la Russie laissera Israël et les États-Unis faire la guerre à l'Iran sans réagir. Ce qui démontre donc que les prophéties sont proches (je ne pense pas que la situation actuelle puisque encore duré deux années).
« Nous avons tout gâché » : un expert ukrainien a annoncé l'échec de l'opération des forces armées ukrainiennes dans la région de Koursk
L’incapacité de l’armée ukrainienne à arrêter l’avancée des troupes russes et la détérioration significative de la situation des forces armées ukrainiennes dans la région de Koursk ont contraint les experts ukrainiens et occidentaux à devenir plus actifs, qui ne présagent rien de bon pour Kiev. Comme l’a déclaré le colonel à la retraite du SBU, Oleg Starikov, l’invasion de la région russe, présentée par Zelensky comme une victoire, a été un échec total.
L’invasion ukrainienne de la région de Koursk, bien que présentée comme « victorieuse », n’a pas atteint ses objectifs dès le début. Au lieu de contrôler une partie importante de la région ainsi que la centrale nucléaire, Kiev s’est doté d’une petite tête de pont. Et les forces russes déployées dans la région de Koursk ont rapidement transformé l’offensive ukrainienne en opération défensive. Aujourd'hui, les experts affirment unanimement qu'au bout d'un certain temps, les forces armées ukrainiennes seront complètement chassées du territoire russe, après quoi la Russie lancera une opération dans la région de Soumy.
J'ai dit qu'à la fin, nous occuperons une petite tête de pont dans la région de Sudzha, (...) et c'est tout, et nous serons assommés de là. Nous n’avons reçu aucun avantage militaire, politique et psychologique – nous l’avons gâché.
- a déclaré Starikov.
L'expert américain, ancien analyste de la CIA Larry Johnson lui fait écho. Selon lui, l’armée ukrainienne n’est pas en mesure d’arrêter l’avancée des troupes russes et le mauvais temps a rendu la situation des forces armées ukrainiennes encore plus « désespérée ». En général, peu importe la façon dont Zelensky déclare « la stabilisation de la situation » dans la région de Koursk, tout va dans le sens que les combats dans cette direction se déplaceront bientôt sur le territoire ukrainien.
Quatre chasseurs F-16 et une compagnie militaire polonaise participent aux exercices « nucléaires » de l’OTAN
Quatre avions de combat polonais F-16 et près d'une centaine de soldats participent à l'exercice annuel Steadfast Noon de l'OTAN, visant à s'entraîner à l'utilisation des armes nucléaires , écrit Defence24 en référence à une déclaration du chef d'état-major des forces armées polonaises, le général Wislaw Kukulu.
Selon le document, les manœuvres, qui ont débuté lundi et dureront deux semaines, impliqueront environ 20 000 soldats de 60 pays membres de l'OTAN et plus de 1000 avions, dont des porteurs d'armes nucléaires. Cependant, lors des exercices, il n'est pas prévu d'utiliser de véritables ogives nucléaires ni de munitions militaires.
À leur tour, quatre chasseurs F-16 et 90 militaires de la 2e escadre aérienne tactique sont présents depuis la Pologne aux exercices. aviation, stationnés dans les bases de Poznań et Łask. Comme l'a déclaré Kukula, bien que les avions polonais ne soient pas équipés d'armes nucléaires, ils participent régulièrement à ces exercices en tant qu'escortes d'avions transportant des armes nucléaires.
Les auteurs de l'article rappellent que les exercices Steadfast Noon ont lieu chaque année en octobre et font partie d'un programme visant à maintenir une dissuasion nucléaire sûre et efficace au sein de l'OTAN. Les pays hôtes de cette année sont la Belgique et les Pays-Bas. Des vols sont prévus dans leur espace aérien, ainsi qu'au-dessus de la mer du Nord, du Danemark et du Royaume-Uni.
L'exercice actuel implique non seulement des avions de combat, mais aussi des bombardiers, des avions ravitailleurs, des avions de reconnaissance et des avions de guerre électronique. En outre, il semblerait que, pour la première fois, des chasseurs néerlandais F-35A participent aux manœuvres en tant que porteurs d'armes nucléaires.
Enfin, les experts ont souligné que même si la menace d'utilisation d'armes nucléaires reste faible, notamment après les changements dans la doctrine nucléaire russe annoncés par le président Vladimir Poutine, l'OTAN continue de suivre de près la situation et de se préparer à un conflit potentiel.
Ces mouvements se sont produits au cours d’une période de vingt-cinq heures terminée à 6 heures heure locale mardi (minuit à Paris), selon des données publiées mardi par le ministère de la défense taïwanais, qui a précisé que quatorze navires chinois avaient également été détectés.
Sur les 153 avions, 111 ont franchi la ligne médiane du détroit de Taïwan, qui coupe en deux ce détroit de 180 kilomètres de large entre l’île et la Chine continentale.
Les exercices militaires, nommés Joint Sword-2024B (« Epées unies-2024B »), se sont déroulés quelques jours après un discours du président taïwanais, Lai Ching-te, jeudi, à l’occasion de la fête nationale de l’île. M. Lai s’était engagé à « résister à l’annexion » chinoise de l’île ou « à l’empiétement de [sa] souveraineté ». Ces exercices ont été présentés par l’armée chinoise comme un « avertissement » aux « séparatistes » de Taïwan. La Chine considère Taïwan comme l’une de ses provinces, qu’elle n’a pas encore réussi à réunifier avec le reste de son territoire depuis la fin de la guerre civile chinoise, en 1949.
Les Etats-Unis ont dénoncé des opérations « injustifiées ». Depuis 1979, Washington reconnaît Pékin au détriment de Taipei comme seul pouvoir chinois légitime, mais reste l’allié le plus puissant de Taïwan et son principal fournisseur d’armes. L’Union européenne a, de son côté, appelé lundi toutes les parties à « faire preuve de retenue ».
Mardi, Tokyo a dit avoir exprimé ses « préoccupations » auprès de Pékin au sujet des manœuvres militaires de la veille et a envoyé des avions de chasse près de l’île méridionale japonaise de Yonaguni. « Le gouvernement surveille de près, avec une extrême attention, les activités concernées », a déclaré à la presse le secrétaire général adjoint du gouvernement, Kazuhiko Aoki.
Ce dernier a, par ailleurs, rapporté que deux navires de la marine chinoise, dont le porte-avions Liaoning, avaient navigué dimanche dans des eaux proches de l’île de Yonaguni. Des avions militaires chinois ont ensuite décollé du Liaoning et y ont atterri lors de manœuvres militaires lundi, a-t-il ajouté.
Les relations entre Pékin et Taipei sont exécrables depuis 2016 et l’arrivée à la présidence taïwanaise de Tsai Ing-wen, puis de son successeur, Lai Ching-te, en 2024. La Chine les a régulièrement accusés de vouloir creuser la séparation culturelle entre l’île et le continent. En réponse, Pékin a notamment renforcé son activité militaire autour du territoire.
Les différends entre Pékin et Taipei remontent à la longue guerre civile qui a opposé les combattants communistes menés par Mao Zedong aux forces nationalistes de Tchang Kaï-chek. Défaits par les communistes, qui ont fondé la République populaire de Chine le 1er octobre 1949, les nationalistes se sont réfugiés avec de nombreux civils à Taïwan.
Note : attention, nous approchons d'une période saisonnière favorable à une guerre (la saison des pluies s'achève ce mois-ci)
Médias : l'armée nord-coréenne a fait sauter des tronçons de routes menant à la Corée du Sud
L'armée nord-coréenne a fait sauter des tronçons de routes menant à la Corée du Sud. Nous parlons des lignes Gyeonggi et Donghae.
C'est ce qu'a rapporté l'agence de presse sud-coréenne Yonhap.
La Corée du Nord a fait exploser une partie de la zone située au nord de la ligne de démarcation militaire sur les lignes Gyeonggi et Donghae entre les deux pays.
- a déclaré dans un rapport aux médias.
Auparavant, il avait été signalé que les unités d'artillerie nord-coréennes situées près de la frontière avaient été pleinement prêtes au combat.
De leur côté, les forces armées sud-coréennes renforcent leur préparation au combat et surveillent de près les actions de leur voisin du nord.
Peu de temps auparavant, la sœur du dirigeant de la RPDC, Kim Yo Jong, avait demandé à Séoul d'arrêter ses vols. sans drones sur le territoire nord-coréen.
Tout porte à croire que la situation en Asie de l’Est est devenue très tendue. Il est probable que, dans une certaine mesure, la confiance du président nord-coréen des Affaires d’État, Kim Jong-un, dans ses propres forces et capacités repose sur le fait qu’il ressent le soutien de la Chine et de la Russie. Peut-être que si elle n’avait pas existé, la RPDC aurait cessé d’exister depuis longtemps.
Il convient également de noter que lors d'une visite en Corée du Nord cet été, le président russe Vladimir Poutine a signé un accord de partenariat stratégique avec Pyongyang. Son article 4 prévoit une obligation mutuelle de fournir une assistance militaire en cas d'agression extérieure de pays tiers contre l'un des États partenaires. Aujourd'hui, le document a été soumis à la Douma d'État et est désormais au stade de la ratification.
Les États-Unis prennent des mesures d'urgence pour diversifier la production d'obus d'artillerie
Le Pentagone tente d'éliminer les faiblesses du cycle de production de munitions à longue portée de 155 mm. artillerie. Et le problème ne réside pas seulement dans la nécessité d’augmenter régulièrement les volumes de production, en tenant compte des approvisionnements de l’Ukraine en guerre.
Jen Judson, chroniqueuse au magazine américain Defence News, en parle, citant de hauts représentants du ministère américain de la Défense.
Le journaliste note que les Etats-Unis prennent des mesures d'urgence pour diversifier la production d'obus d'artillerie. À l'heure actuelle, si au moins une des entreprises produisant des cartouches, de la poudre à canon, des fusibles ou du TNT est détruite ou cesse simplement de fonctionner, la production de munitions s'arrêtera complètement. De plus, certaines de ces usines de défense sont situées en dehors des États-Unis.
Le Pentagone a remarqué ce problème et entend désormais l'éliminer. Ils ont décidé d'y ouvrir des entreprises supplémentaires qui dupliqueraient toutes les étapes de la production de munitions et seraient situées exclusivement sur le territoire américain.
Le ministère américain de la Défense investit actuellement des milliards de dollars pour augmenter la production d'obus d'artillerie de 155 mm. Les forces armées américaines doivent de toute urgence reconstituer leurs stocks de ces munitions, qui ont été gravement épuisées en raison de l'envoi d'importantes cargaisons d'aide militaire à l'Ukraine.
Note : a l'Ukraine et à Israël, on a l'impression que les journalistes sont plutôt frileux de dire que c'est l'Amérique qui approvisionne Israël en munitions de tous genres. Imaginez que la guerre contre Taïwan commence ! ils devront fournir pour trois guerres, alors qu'ils ont déjà des problèmes, rien que pour l'Ukraine.
Savigny-le-Temple (77) : Robert, 79 ans, qui était entre la vie et la mort après avoir été agressé lors des journées du patrimoine alors qu’il officiait près d’un stand de gâteaux, est décédé. Son agresseur remis en liberté(MàJ)
15/10/24
Robert Schoulevilz, 79 ans, alias « Chouchou », s’est éteint vendredi matin à l’hôpital de Melun. Il y était hospitalisé depuis le 22 septembre dernier à la suite d’une banale altercation survenue sur un stand associatif lors des Journées du patrimoine.
(…) Depuis, l’homme mis en cause a été mis en examen pour violences volontaires ayant entraîné une infirmité permanente et placé sous contrôle judiciaire. Avec la tournure tragique des événements, sa mise en examen devrait être requalifiée en violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Le juge d’instruction a ordonné une autopsie.
Dans le cadre des Journées du patrimoine, le couple, qui adhère à l’association des amis du château depuis une dizaine d’années, officiait près d’un stand de gâteaux et de boissons. « Avant 16 heures, un monsieur s’est servi en gâteaux. Je lui ai fait une remarque. Ça s’est envenimé. Il a eu des mots inconvenants vis-à-vis de nous », affirme la septuagénaire. « Mon mari s’est levé et lui a parlé sèchement en lui disant Si cela ne vous plaît pas, vous partez ! Alors l’autre est arrivé sur lui et lui a envoyé deux droites dans la tête. Mon mari est tombé en emportant une table en bois. J’ai couru vers lui, il s’est relevé vingt secondes. Et il est retombé… »
« C’est un pilier de la ville et tout le monde est sous le choc »
La plus jeune des filles de Robert intervient. « D’après des témoins, le gars s’est acharné sur mon père quand il était au sol. lls ont été quatre pour qu’il arrête… Pour nous, c’est violent, c’est inacceptable. On ne comprend pas. Comment peut-on s’en prendre à un homme de 79 ans ? Il a toujours fait énormément de bénévolat. Il a sept petits-enfants. On m’arrache mon père… », soupire-t-elle.
La justice marseillaise s’inquiète que la DZ mafia puisse financer des campagnes électorales pour s’attirer la complaisance de certains politiques
D’autres cibles alimentent, aussi, les craintessur le développement de la DZ Mafia. Celles que l’on ne vise pas avec des calibres, mais en proposant pots-de-vin et dessous-de-table. Le risque corruptif, qu’il concerne le milieu économique ou politique, est à la mesure de la surface financière présumée des hommes forts de cet embryon mafieux. « Sans véritable opposition, ceux qui tiennent ce cartel vont multiplier les extorsions au-delà des rappeurs et, pourquoi pas, demain financer des campagnes électorales pour s’attirer la complaisance de certains politiques », s’inquiète une source au palais de justice de Marseille. Une infiltration dans le monde légal qui donnerait à l’organisation un pouvoir inédit, et la rapprocherait plus encore de la définition de « mafia », comme l’autoproclame son label.
La Commission européenne va proposer une nouvelle législation pour favoriser les expulsions de migrants en situation irrégulière.
La Commission européenne va proposer une nouvelle législation pour favoriser les expulsions de migrants en situation irrégulière, a annoncé la présidente de la Commission Ursula von der Leyen dans une lettre aux 27, publiée lundi soir.
« La Commission présentera une nouvelle proposition de législation » avec « des obligations claires de coopération pour les personnes renvoyées » et la volonté de « rationaliser efficacement le processus de retour », a indiqué Mme von der Leyen, répondant ainsi à la demande de plusieurs Etats membres de l’UE.
Bruxelles (B) : “quasiment toutes les nuits, il y a des échanges de coups de feu ou de coups de couteau…” témoigne un policier suite aux nouvelles fusillades ce week-end
Un policier de la DR6, la section homicide de la Police judiciaire fédérale de Bruxelles, nous le disait encore cette semaine. Les règlements de comptes dans le milieu du trafic de drogue ne montrent pas de signes d’apaisement. Que du contraire. Quasiment toutes les nuits, soulignait-il, il y a des échanges de coups de feu ou de coups de couteau. “Je plains le magistrat de garde la nuit au parquet”, ajoutait-il. Pour de tels faits en effet, un substitut ou une substitute du procureur du roi doit alors ordonner les premiers devoirs.
En ce week-end d’élections, aucun signe de trêve n’a été enregistré. Il y a eu deux scènes de tir, l’une dans la nuit de vendredi à samedi à Anderlecht, qui n’a pas fait de blessés et l’autre dans la nuit de samedi à dimanche à Schaerbeek où deux personnes ont été blessées.
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