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troisiemeguerremondiale.net

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Affirmer que l'Islam est une religion de paix, c'est admettre que la charia et le djihad sont des préceptes humanistes. Ce blog a pour but de démontrer que nous nous dirigeons droits vers une guerre de religion

Publié le par 3guerremondiale
Publié dans : #Les infos les plus cruciales

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Les Infos du 13 octobre 2024

 

 

MISE À JOUR  18:07

 

 

 

 

En direct, guerre au Proche-Orient :

 la Finul, la mission de maintien de la paix de l’ONU au Liban, annonce que deux chars israéliens sont « entrés de force » dans une de ses positions

 

 

Les faits se sont produits dans la nuit de samedi à dimanche. La Finul rappelle à l’armée israélienne et à tous les acteurs leur obligation de s’assurer de la sécurité du personnel des Nations unies.

Vers une guerre de religion, infos du 13 octobre 2024

 

 

 

17:38

Des documents secrets obtenus par le « New York Times » prouvent que le Hamas a longtemps cherché à convaincre l’Iran et le Hezbollah de participer aux attaques du 7-Octobre

Le New York Times a obtenu des comptes rendus de réunions secrètes du Hamas, montrant précisément comment les attaques du 7-octobre ont été organisées. Ces documents, saisis par l’armée israélienne dans un ancien centre de commandement de Khan Younès, ont été vérifiés par le quotidien américain.

Ces comptes rendus montrent que le Hamas préparait ces attaques depuis plusieurs mois, la première mention des opérations dans les documents remontant au début de 2022 sous le nom de code « grand projet ». La date d’exécution a ensuite été plusieurs fois repoussée, car le Hamas a longuement tenté de convaincre ses alliés – l’Iran et le Hezbollah – de prendre part aux attaques.

Les documents montrent aussi que les dirigeants du Hamas ont pris soin, pendant deux ans, d’éviter toute escalade avec Israël afin de maximiser l’effet de surprise. Selon les comptes rendus, au cours d’une réunion en avril 2022, les dirigeants du mouvement palestinien se réjouissaient d’un mois de ramadan sans détérioration majeure des relations, permettant au groupe de « cacher [ses] intentions » et de « tenir secr[ète] la grande idée [ou grand projet] », selon le New York Times. Les dirigeants ont aussi évoqué la sauvegarde des munitions et la mise en œuvre d’un « large et convaincant processus de déguisement et de tromperie ».

Plusieurs fois reporté, le « grand projet » a connu un coup d’accélérateur au mois de décembre 2022, avec le retour de Benyamin Nétanyahou à la tête du gouvernement israélien. Selon le New York Times, les responsables du Hamas anticipaient alors que ses actions allaient « [les] aider à faire avancer le grand projet », car elles allaient attirer l’attention des alliés du Hamas. Par ailleurs, le mouvement palestinien voulait mener son attaque avant la fin de 2023, Israël ayant annoncé le développement d’un nouveau laser capable de détruire leurs roquettes plus efficacement.

Au cours de l’été 2023, le négociateur en chef du Hamas, Khalil Al-Hayya, est envoyé au Liban pour rencontrer le commandant iranien Mohammed Said Izadi, membre des Gardiens de la révolution, qui lui a assuré qu’il présenterait le plan d’attaque au chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah. M. Izadi a ensuite affirmé, selon les documents, que le Hezbollah et l’Iran étaient d’accord avec le plan, sur le principe, mais qu’ils avaient besoin de temps « pour préparer l’environnement ». Les dirigeants du Hamas sont alors confiants quant au soutien de leurs alliés, qui ne les laisseraient pas « exposés », mais estiment qu’ils devront mener l’attaque, seuls.

 

 

 

17:01

Le Hezbollah fait état de combats entre ses combattants et des soldats israéliens dans un autre village frontalier

Le Hezbollah a fait état, dimanche, de combats entre ses combattants et des soldats israéliens à Aïta El-Chaab (📍), un village du sud du Liban frontalier d’Israël. Dans différents communiqués, depuis le matin, le mouvement chiite annonce que ses hommes combattent « à l’arme automatique » et avec des « roquettes » des soldats israéliens dans quatre villages libanais frontaliers.

Il avait auparavant dit être engagé dans des combats rapprochés à Qouzah (📍), village du sud du Liban, et à Blida (📍), plus à l’est, qui ont, selon lui, fait des morts et des blessés dans les rangs israéliens.


 

 

16:24 Urgent

La Finul annonce que des chars de l’armée israélienne sont « entrés de force » dans une de ses positions

La Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) annonce que deux chars de l’armée israélienne, vers 4 h 30, dans la nuit de samedi à dimanche, ont « détruit l’entrée principale de la position [de la Finul] et y sont entrés de force », selon un message publié dimanche sur Telegram. Après que les soldats ont demandé à plusieurs reprises que les lumières de la base soient éteintes et quarante-cinq minutes de protestation de la part de la Finul, les chars israéliens ont quitté la position.

Plus tard dans la nuit, vers 6 h 40, selon la Finul, les casques bleus ont signalé des salves de tirs, 100 mètres au nord de la position de la Finul. Quinze soldats de la paix ont été impactés par les fumées dégagées par les tirs et qui se sont infiltrées dans le campement de la Finul. De plus, la Finul rapporte, dans le même message, que des soldats israéliens ont empêché, samedi, un mouvement logistique près de Meiss El-Jabal, dans le sud du Liban.

La Finul rappelle à l’armée israélienne et à tous les acteurs leur obligation de s’assurer de la sécurité du personnel des Nations unies. « Violer et entrer dans une position des Nations unies est une violation flagrante supplémentaire du droit international », a rappelé la Finul, ajoutant avoir demandé une explication à l’armée israélienne pour « ces violations choquantes ».

LIRE AUSSI : Cinq membres blessés en une semaine, incitée à partir par Netanyahu… qu’est-ce que la Finul, aux fameux casques bleus ?

 



 

14:31

« Pas de ligne rouge » en ce qui concerne « la défense » du peuple iranien, déclare le ministre des affaires étrangères

Le ministre des affaires étrangères iranien, Abbas Araghtchi, a averti dimanche à Bagdad que Téhéran n’avait « pas de ligne rouge » en ce qui concernait « la défense » de son peuple et de ses intérêts, après qu’Israël a promis de riposter à sa récente attaque de missiles. « Alors que nous avons déployé des efforts considérables ces derniers jours pour éviter une guerre généralisée dans notre région, je dis clairement que nous n’avons pas de ligne rouge pour la défense de notre peuple et de nos intérêts », a écrit le ministre sur X à son arrivée à Bagdad.

Le 1er octobre, l’Iran a lancé environ deux cents missiles contre Israël en riposte à l’assassinat à Téhéran du chef du Hamas palestinien, imputé à Israël, et à la mort du chef du Hezbollah libanais et d’un général des gardiens de la révolution iraniens, tués dans une frappe israélienne près de Beyrouth. Le ministre de la défense israélien, Yoav Gallant, a promis que la riposte de son pays serait « mortelle, précise et surprenante », ce à quoi Téhéran a dit être « prêt ».

Les entretiens de M. Araghtchi s’inscrivent dans le cadre de « consultations (…) avec les pays musulmans sur les situations critiques » dans la bande de Gaza et au Liban « à la suite des attaques et agressions génocidaires du régime israélien », a déclaré sur X le porte-parole du ministère des affaires étrangères iranien, Esmaeil Baghaei. Sa visite vise à « faire taire les armes et la violence (…) et à instaurer la sécurité et la stabilité dans la région », a affirmé Ali Al-Moussaoui, conseiller politique du premier ministre irakien, Mohammed Chia Al-Soudani.

Bagdad est contre « une guerre élargie » à l’Iran et une « utilisation de l’espace aérien irakien », a pour sa part affirmé le ministre des affaires étrangères irakien, Fouad Hussein. Après Bagdad, le chef de la diplomatie iranienne se rend à Oman, selon l’agence de presse iranienne ISNA. Jeudi, M. Araghtchi s’est rendu au Qatar et la veille en Arabie saoudite. Il s’était auparavant rendu au Liban et en Syrie.

 

 

 

14:00

Le point sur la situation à 14 heures

  • Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a exhorté dimanche le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, à ordonner le départ des casques bleus de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) des zones de combat au Liban.
  • Quarante pays ont signé une déclaration commune, samedi, dans laquelle ils expriment leur soutien « complet » à la Finul et exhortent à protéger les casques bleus, dont cinq ont été blessés en quarante-huit heures.
  • Le Hezbollah fait état de combats à l’arme automatique entre ses combattants et des soldats israéliens à Qouzah (📍), village du sud du Liban à la frontière avec l’État hébreu. Le mouvement pro-iranien avait auparavant dit être engagé dans des combats rapprochés à Blida (📍), plus à l’ouest, qui ont, selon lui, fait des morts et des blessés dans les rangs israéliens.
  • Des raids israéliens ont coûté la vie samedi à quinze personnes dans trois villages situés au nord et au sud de Beyrouth, hors des fiefs du Hezbollah, selon le ministère de la santé libanais.
  • Un premier avion saoudien chargé d’aide humanitaire et médicale s’est posé dimanche sur la piste de l’aéroport de Beyrouth, dans le cadre du pont aérien promis par Riyad, annonce l’Agence nationale d’information (ANI) libanaise.
  • Un raid de l’aviation israélienne a causé la mort de huit personnes qui appartenaient à la même famille, dimanche matin, à Nousseirat, dans le centre de la bande de Gaza, a rapporté l’agence de presse palestinienne WAFa.
  • Le ministère de la santé de la bande de Gaza, administré par le Hamas, fait état dimanche de 42 227 morts et 98 464 blessés depuis le début de l’offensive israélienne dans l’enclave. Au cours de la journée écoulée, 52 personnes y ont été tuées et 128 autres blessées, ajoute-t-il.

 

 

13:30

Le Hezbollah fait état de combats rapprochés à la frontière

Le Hezbollah fait état de combats à l’arme automatique entre ses combattants et des soldats israéliens à Qouzah (📍), village du sud du Liban à la frontière avec l’État hébreu.

Le mouvement pro-iranien avait auparavant dit être engagé dans des combats rapprochés à Blida (📍), plus à l’est, qui ont, selon lui, fait des morts et des blessés dans les rangs israéliens.


 

12:46 Urgent

Benyamin Nétanyahou demande au secrétaire général des Nations unies d’ordonner à la Finul de quitter les zones de combat

Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a exhorté dimanche le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, à ordonner le départ des casques bleus de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) des zones de combats au Liban.

« Il est temps de retirer la Finul des bastions du Hezbollah et des zones de combat. Tsahal a demandé cela à plusieurs reprises, mais s’est heurté à chaque fois à un refus, refus qui offre une protection humaine aux terroristes du Hezbollah », dit-il dans une allocution diffusée sur Facebook. « Votre refus d’évacuer les soldats de la Finul les transforme en otages du Hezbollah. Cela met en danger à la fois ces soldats et la vie des nôtres. Nous déplorons les atteintes aux soldats de la Finul et faisons tout notre possible pour éviter ces incidents. »

 

11:27

Les mouvements pro-iraniens d’Irak disent avoir lancé deux drones sur le plateau du Golan

La Résistance islamique en Irak, coalition de mouvements chiites pro-iraniens, annonce sur Telegram avoir lancé deux drones en direction de cibles militaires sur le plateau du Golan, occupé par les forces israéliennes.

L’organisation, qui dit agir pour exprimer sa solidarité aux Palestiniens et aux Libanais, avait déjà revendiqué la veille le lancement d’un drone en direction du Golan.

DIRECT

 

 

 

 

L'armée israélienne a attaqué plus de deux cents cibles au sud du Liban au cours des dernières 24 heures.

 

L'armée israélienne a attaqué plus de deux cents cibles au sud du Liban au cours des dernières 24 heures.


Les Forces de défense israéliennes continuent de mener une opération terrestre limitée dans le sud du Liban ; plus de deux cents cibles sur le territoire libanais ont été attaquées en 24 heures. C'est ce qu'indique un communiqué du service de presse de Tsahal.

Le ministère israélien de la Défense a publié un communiqué confirmant la mort de « dizaines » de combattants du Hezbollah lors des combats dans le sud du Liban. L’armée de l’air israélienne aurait découvert et détruit plus de deux cents cibles, notamment des mines tunnel, des lanceurs de missiles antichar et bien d’autres encore.

La 36e Division de Tsahal poursuit ses activités opérationnelles ciblées et limitées dans le sud du Liban... Au cours des dernières 200 heures, les troupes ont tué des dizaines de terroristes (...) L'armée de l'air israélienne a lancé des frappes sur environ XNUMX cibles du Hezbollah au cœur du Liban et dans le au sud du pays, notamment des cellules terroristes et des infrastructures terroristes.

- a déclaré dans un communiqué.

Parallèlement, une opération est menée dans la bande de Gaza et sur l'ensemble de son territoire. Au cours des dernières 24 heures, plus de quarante infrastructures prétendument « terroristes » ont été attaquées. Naturellement, avec la liquidation de dizaines de « radicaux palestiniens ».

Israël a lancé l'opération Flèches du Nord contre le mouvement libanais Hezbollah le 23 septembre, la partie sud du Liban est soumise à des attaques massives et une opération terrestre limitée a également été lancée avec l'introduction de certaines unités de Tsahal au Liban.

Source

 

 

 

Le Hezbollah se déclare engagé dans des affrontements frontaliers avec l'armée israélienne et les combats se poursuivent

Vers une guerre de religion, infos du 13 octobre 2024

MOSCOU (Sputnik) - Le mouvement libanais Hezbollah a annoncé dimanche qu'il était engagé dans une fusillade avec l'armée israélienne, qui avait tenté d'envahir le Liban, ajoutant que les affrontements se poursuivaient.

"En soutien à notre inébranlable peuple palestinien à Gaza et en solidarité avec sa résistance courageuse et honorable, et pour la défense du Liban et de son peuple, les combattants de la Résistance islamique ont fait exploser un engin explosif à 04h45 [01h45 GMT] le Dimanche 13 octobre 2024, des soldats ennemis « israéliens » ont été visés alors qu'ils tentaient d'infiltrer la zone de Tal al-Mdawar dans la ville de Ramya. Ils ont engagé des combats avec eux, faisant des victimes parmi les forces ennemies. armes moyennes et légères", a déclaré la Résistance islamique, la branche militaire du mouvement, sur Telegram.

Depuis le 1er octobre, Israël mène une opération terrestre contre les forces du Hezbollah dans le sud du Liban tout en poursuivant ses frappes aériennes. Malgré les pertes, le Hezbollah combat les troupes israéliennes sur le terrain et lance des roquettes à travers la frontière. Israël affirme que son objectif principal est de créer les conditions nécessaires au retour des 60 000 habitants qui ont fui les bombardements dans le nord.

Spoutnik

 
 

 

 

 

En direct, guerre en Ukraine :

l’armée russe a largué neuf cents bombes guidées sur le pays cette semaine, selon Volodymyr Zelensky

 

 

« Nos partenaires ont la possibilité de fournir des systèmes de défense aérienne de qualité et en quantité adéquate », a écrit le chef de l’Etat ukrainien sur les réseaux sociaux, dimanche.

 
11:57

Neuf cents bombes guidées larguées cette semaine en Ukraine, selon Volodymyr Zelensky

L’armée russe a largué 900 bombes guidées, tiré plus de 40 missiles et lancé 400 drones d’attaque au cours de la semaine écoulée, selon le président ukrainien, Volodymyr Zelensky.

« Aucune nation ne devrait traverser seule de telles épreuves. Nos partenaires ont la possibilité de fournir des systèmes de défense aérienne de qualité et en quantité adéquate, de prendre des décisions concernant notre capacité à longue portée et d’assurer la livraison en temps opportun de l’aide militaire en faveur de nos soldats », écrit le chef de l’Etat, sur les réseaux sociaux.

 

 

11:38

Moscou annonce la prise d’un nouveau village des environs de Pokrovsk

Le ministère de la défense russe annonce dimanche la prise du village de Mykhaïlivka (📍), situé à 25 kilomètres au sud-est de Pokrovsk, dans l’oblast ukrainien de Donetsk.

Pokrovsk, qui comptait 60 000 habitants avant l’offensive russe, est un carrefour logistique-clé pour l’armée ukrainienne et abrite la seule mine sous contrôle ukrainien produisant du coke, nécessaire à la fabrication de l’acier. Sa perte diviserait par deux la production de ce métal essentiel à l’industrie militaire et coûteux à importer.

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a jugé samedi soir la situation des forces ukrainiennes dans la région de Donetsk et dans le sud de Zaporijia « très difficile ».

 


 

09:32

Huit cuves du dépôt pétrolier de Feodossia détruites, selon un site d’analyse de données publiques

L’incendie qui s’est déclaré lundi au dépôt pétrolier de Feodossia, en Crimée, a entraîné la destruction de huit cuves de stockage et s’est étendu à quatre autres, rapporte dimanche le site d’analyse de données publiques CyberBoroshno, qui publie une photo satellite des installations.

Les services de secours avaient annoncé la veille que le sinistre était maîtrisé. Les autorités russes n’ont pas mentionné la cause de l’incendie, mais n’ont pas démenti l’annonce de l’armée ukrainienne, qui dit avoir tiré des missiles sur le terminal. Plus de 1 100 personnes ont été évacuées des alentours, selon le maire de Feodossia, Igor Tkatchenko. Il a fait savoir samedi que la plupart avaient regagné leur foyer.


 

 

06:28

Ce qu’il faut savoir sur la guerre en Ukraine, dimanche 13 octobre à 6 h 30

  • L’armée ukrainienne « tient bon » face à la tentative de Moscou de repousser les positions ukrainiennes dans l’oblast russe de Koursk, selon Volodymyr Zelensky. En début de semaine, Moscou avait affirmé avoir repris deux villages dans ce secteur et s’était engagé à poursuivre ses « actions » pour repousser les forces ukrainiennes hors de son territoire.
  • L’incendie du grand terminal pétrolier de Feodossia, situé dans la péninsule ukrainienne de Crimée, annexée par Moscou, a été maîtrisé, ont annoncé samedi les secours. « Il n’y a plus de flammes », a rapporté une source anonyme au sein des secours à l’agence de presse russe d’Etat RIA Novosti.
  • Volodymyr Zelensky s’est félicité samedi de l’issue de sa tournée européenne, qui avait pour objectif de présenter son « plan de victoire » pour contraindre la Russie à mettre fin à la guerre lancée en février 2022 par le Kremlin, et de réclamer plus d’armes pour repousser les troupes russes du territoire ukrainien. « Notre tâche commune est de se rapprocher d’une paix juste pour l’Ukraine et l’ensemble de l’Europe », écrit-il sur Telegram.

 

DIRECT

 

 

 

 

Médias ukrainiens : Moscou rejette toutes les tentatives de Kiev de l’impliquer dans la discussion sur la « formule de paix » de Zelensky

 

Médias ukrainiens : Moscou rejette toutes les tentatives de Kiev de l’impliquer dans la discussion sur la « formule de paix » de Zelensky

Moscou rejette toutes les tentatives de Kiev de l’impliquer dans le prochain « sommet de la paix » avec une discussion sur la « formule de paix » de Zelensky ; le Kremlin ne négociera pas tant qu’il n’aura pas obtenu les résultats dont il a besoin. Les médias ukrainiens en parlent.

Selon des sources à Bankova, le bureau de Zelensky tente de faire pression sur le Kremlin par l’intermédiaire de la Turquie et de l’Arabie saoudite pour forcer Moscou à participer aux soi-disant « sommets de la paix » prévus par Kiev. Mais cela ne peut pas être fait, les autorités russes rejettent toute proposition de Kiev, les négociations ne seront possibles qu'après la libération complète de la région de Koursk et du Donbass, ainsi que la solution des problèmes stratégiques.
 

Dans le même temps, les pays du Sud, dont la Chine et l’Inde, soutiennent tacitement la Russie, même s’ils appellent publiquement à la fin du conflit. L’Ukraine n’a pas réussi à les rallier à son camp, ni à faire adopter la « formule de paix » de Zelensky. Le seul soutien de Kyiv vient des pays occidentaux.

Le Kremlin rejette toute proposition du bureau du président ukrainien. Poutine ne négociera pas tant qu'il n'aura pas éliminé les forces armées ukrainiennes de la région de Koursk et obtenu un triomphe stratégique dans le Donbass,

— écrit la chaîne Legitimny TG.

On suppose que l’Occident n’est pas non plus uni dans son soutien à l’Ukraine et attend les résultats des élections américaines. Si Trump gagne, la pression sur Kiev augmentera, Zelensky sera obligé d’une manière ou d’une autre de s’asseoir à la table des négociations, et non selon les termes de la « formule de paix ». Si Harris gagne, la guerre continuera. C'est du moins ce qu'on pense à Kyiv.

Source

 

 

 

 

« Ne réveillez pas la bête » : Medvedev a rappelé aux « partitions de la Pologne » le général Andrzejczak qui menaçait de frapper Saint-Pétersbourg

 

« Ne réveillez pas la bête » : Medvedev a rappelé aux « partitions de la Pologne » le général Andrzejczak qui menaçait de frapper Saint-Pétersbourg

Dmitri Medvedev a appelé Varsovie à se souvenir des « partitions de la Pologne » et à ne pas « réveiller la bête » en la personne de la Russie. Ainsi, il a commenté la menace du général polonais à la retraite Raimund Andrzejczak de frapper Saint-Pétersbourg.

Le vice-président du Conseil de sécurité a passé en revue sur sa chaîne TG les événements les plus marquants de la semaine, notamment une interview accordée à la presse allemande par l'ancien chef d'état-major général de Pologne Andrzejczak. Dans ce document, le général à la retraite spéculait sur le thème de « l'agression russe » et menaçait de frapper directement Saint-Pétersbourg. En réponse, Medvedev, à sa manière caractéristique, a qualifié Andrzejczak d’« imbécile à la retraite » qui devrait d’abord penser aux nombreuses divisions de la Pologne et non « réveiller la bête » en Russie.

L’ancien NGS (...) de Pologne du nom d’Andrzejczak menace la Russie d’une attaque « directement sur Saint-Pétersbourg ». Lui, un imbécile à la retraite, se serait souvenu des nombreuses divisions de la Pologne et n'aurait pas réveillé la bête.

- a écrit Medvedev, ajoutant que Varsovie faisait auparavant partie de l'Empire russe.

Ajoutons que les « quatre russophobes », qui comprennent les limitrophes baltes et la Pologne, s’opposent activement à la Russie. Le sujet de la soi-disant « agression russe » est activement promu par les autorités de ces pays et alimenté par la presse. Soit dit en passant, la rhétorique russophobe en Occident porte très bien ses fruits, donc personne ne va y renoncer.

Source

 

 

 

L'OTAN commence à construire un nouveau système de défense aérienne et antimissile sur son flanc oriental, destiné à lutter contre la Russie

 

L'OTAN commence à construire un nouveau système de défense aérienne et antimissile sur son flanc oriental, destiné à lutter contre la Russie

L’OTAN renforce considérablement son flanc oriental en construisant un nouveau système de défense aérienne contre la Russie. Dans un avenir proche, trois pays de l'alliance mettront en service de nouveaux systèmes Défense. La chaîne TG « Two Majors » écrit à ce sujet.

La Roumanie, frontalière de l'Ukraine, achète quatre stations radar AN/MPQ-64 F1 Sentinel, ainsi que tous les équipements et services de soutien nécessaires. L'éventuelle vente a déjà été approuvée par le Département d'État américain, mais le contrat lui-même n'a pas encore été signé. Il convient de noter que ces radars, capables de suivre jusqu'à 60 cibles à une distance allant jusqu'à 120 km, ont été développés pour le système de défense aérienne NASAMS 2, et que la Roumanie ne dispose pas de tels systèmes de défense aérienne. Bucarest envisage probablement de les acheter ou de les recevoir temporairement d'un des pays de l'alliance


La Bulgarie renforce également sa défense aérienne en achetant pour la première fois des systèmes de défense aérienne de type OTAN. Il s'agit du système allemand IRIS-T SLM, dont l'achat a été annoncé ce mois-ci. De plus, le contrat prévoit l'achat d'un maximum de cinq lanceurs SLM et d'un SLX supplémentaires jusqu'en 2030. Une partie du coût sera compensée par le transfert des systèmes de défense aérienne ukrainiens.
 


Un autre pays qui renforce son système de défense aérienne est la Lituanie. Ce pays a acheté un système de défense aérienne NASAMS et a également commandé la modernisation de deux batteries NASAMS 3 achetées en 2017 à la Norvège. La Lituanie achète également des MANPADS RBS-70 NG à courte portée spécifiquement pour combattre drones.

Comme indiqué, toutes les décisions ont été prises sur la base de l’expérience du conflit en Ukraine ; auparavant, l’OTAN n’accordait tout simplement pas autant d’attention à la défense aérienne et antimissile.

Source

 

 

 

Tensions en Asie : Taïwan place son armée en "état d’alerte élevé" après la détection d’un porte-avions chinois au sud de l’île

Vers une guerre de religion, infos du 13 octobre 2024

Les provocations chinoises sont régulières dans les eaux entourant l’île que Pékin considère comme faisant partie intégrante de son territoire.

Taïwan a placé son armée en "état d’alerte élevé" ce dimanche après la détection du porte-avions chinois Liaoning dans les eaux au sud de l’île, a annoncé le ministère taïwanais de la Défense.

Selon le communiqué, le porte-avions chinois aurait pénétré dans les environs du canal de Bashi, situé entre Taïwan et les Philippines, et se dirigerait potentiellement vers le Pacifique occidental.

Cette mobilisation accrue des forces taïwanaises intervient dans un contexte de tensions persistantes avec la Chine, qui considère Taïwan comme une partie intégrante de son territoire.

Source

 

 

 

 

 

 

États-Unis : un Afghan sympathisant de Daesh interpellé après avoir planifié un massacre le jour des élections. (MàJ : Son frère interpellé à Toulouse, il préparait un attentat en France)

 

Vers une guerre de religion, infos du 13 octobre 2024

MàJ 13/10/2024 : Son frère interpellé à Toulouse, il préparait un attentat dans un stade de foot ou un centre commercial

L’Afghan arrêté mardi en région toulousaine, soupçonné de fomenter un attentat contre un stade de football ou un centre de commercial, est le petit frère d’un homme arrêté quelques heures plus tôt aux États-Unis, suspecté lui de planifier un attentat le jour de l’élection présidentielle américaine.

Arrivé en France dans le courant de l’année 2022, ce jeune homme bénéficiait d’une carte de résident ou était sur le point d’en obtenir une dans le cadre d’une demande d’asile. 

Le Parisien

09/10/2024

Selon des documents judiciaires, le FBI, la police fédérale américaine, a constaté en accédant au compte Google de Nasir Ahmad Tawhedi qu’il consultait régulièrement la propagande de l’EI. Cet Afghan de 27 ans, entré aux États-Unis en septembre 2021, habite dans l’Oklahoma (sud) avec sa femme et leur enfant d’un an. Il était en contact sur la messagerie Telegram avec une personne identifiée par le FBI comme un recruteur de l’EI avec qui il échangeait sur ses projets de se procurer des armes et de renvoyer sa famille en Afghanistan. (…)

Il a été arrêté lundi avec son complice présumé, le frère de son épouse, mineur, lors d’une rencontre avec des agents du FBI sous couverture en vue de l’achat de fusils d’assaut et de munitions, ont précisé les autorités judiciaires américaines. (…)

Le Figaro

LIRE AUSSI: Projet d’attentat : un suspect acquis à l’État islamique interpellé en Haute-Garonne, "un stade de football ou un centre commercial" visés… ce que l’on sait

 

 

 

 

 

Allemagne : plus de 2 000 islamistes manifestent à Hambourg pour demander l’instauration d’un califat

 

Le groupe islamiste Muslim Interaktiv a organisé samedi une mobilisation dans la ville allemande de Hambourg afin d’appeler à la création d’un califat. Des manifestations similaires avaient soulevé une vague d’indignation outre-Rhin au printemps dernier.

Plus de 2 000 personnes ont participé samedi 12 octobre à Hambourg à une mobilisation prônant l’instauration d’un califat et l’imposition de la charia, selon le Jerusalem Post, citant la presse allemande.

Selon la même source, les manifestants ont répondu à l’appel de l’organisation islamiste Muslim Interaktiv. Dans une publication sur Instagram, celle-ci invitait à lutter contre « l’ordre colonial » et à constituer un califat islamique qui « permettrait de nouveau aux juifs, chrétiens et musulmans de vivre ensemble en paix ».

La mobilisation a provoqué des remous au-delà des frontières allemandes : le militant identitaire britannique Tommy Robinson, entre autres, a dénoncé la tenue de l’événement et a appelé à l’expulsion de ses participants.

Au printemps dernier, déjà, Muslim Interaktiv avait organisé des manifestations à Hambourg, lors desquelles le slogan « Allahu akbar » avait été scandé et des banderoles appelant à la création d’un califat avaient été brandies. De nombreux responsables politiques allemands, y compris dans les rangs du gouvernement fédéral, avaient condamné ces appels et prôné une interdiction de manifester pour cette organisation.

 

« Ce groupuscule (Muslim Interaktiv) est considéré comme faisant partie de l’entourage de Hizb ut-Tahrir (HT), interdit en Allemagne depuis 2003. Il s’agit de l’un des nombreux groupes fondés en tant que ‘‘groupes successeurs’’ après l’interdiction de HT », avait expliqué au JDD en mai dernier Andreas Jakobs, spécialiste des mouvements islamistes en Allemagne. Contrairement notamment aux Frères musulmans, Hizb ut-Tahrir revendiquait ouvertement la création d’un califat mondial.

Source

 

 

 

 

Pierre Manent : « La France a déjà une partie musulmane. Si cette part continue de croître indéfiniment, il n’y aura de paix pour personne. Pardonnez-moi de le dire ainsi, mais la laïcité n’y fera rien »

Profondément marqué par le 7-Octobre, le philosophe voit avec horreur un antisémitisme politique s’installer en France. Pour lui, protéger nos libertés et définir une règle du jeu commune avec les musulmans exige avant tout une réaffirmation de la communauté politique nationale qui s’est effacée devant les droits des individus.

(…)

Les atermoiements d’Emmanuel Macron en attestent. Donc, pour vous la menace la plus urgente, c’est moins la banalisation d’un certain antisémitisme musulman que la relégitimation de l’antisémitisme de gauche ?

Des mauvais sentiments, il y en a toujours eu et il y en aura toujours. Le danger, c’est la cristallisation opérée par l’antisémitisme politique. En plaçant la haine d’Israël en attracteur central, il fait se rejoindre et noue ensemble danger intérieur et menaces extérieures. On a beaucoup commenté, à juste titre, le jeu de LFI après le 7 octobre, beaucoup moins celui du recteur de la mosquée de Paris, qui a reçu en mai 2024 Rima Hassan avec des honneurs qui auraient mérité l’attention du gouvernement. Rien d’étonnant pourtant puisque la grande mosquée de Paris est une expression du gouvernement algérien et que celui-ci compte parmi les plus ardents soutiens du Hamas. Cette « cause commune » entre le recteur de la mosquée et l’égérie de LFI résume les pressions qui pèsent sur notre communauté politique et les déchirements qui la menacent. Les atermoiements du président ne sont pas sans lien avec cette configuration globale. Le problème que nous pose l’islam n’est pas métaphysique. On peut discuter indéfiniment de sa compatibilité, ou non, avec la démocratie. L’urgence est de discerner que ce nœud qui se noue entre l’intérieur et l’extérieur, en même temps qu’il menace la sécurité et la présence des juifs dans notre pays, met en péril l’indépendance de celui-ci.

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Autrement dit, l’État de droit, tel qu’il est construit par les juges européens, le Conseil constitutionnel et le Conseil d’État, c’est la défense des individus contre les États ?

Oui, spécialement contre la loi politique nationale. Il faut partir d’un fait très simple : notre hypothèse, l’hypothèse progressiste qui est au fond de toutes nos démarches, c’est que la condition naturelle des hommes est de vivre libres et égaux dans une paix profonde. Malheureusement, l’humanité s’est divisée en unités politiques distinctes qui ont fomenté toutes ces guerres dont il est temps de sortir. La cause de tous nos maux, c’est le corps politique indépendant, donc le corps national. La tâche urgente est donc de disparaître comme nation séparée en formant un espace libre et vide – « l’Europe » – dans lequel accueillir tous ceux qui désirent rejoindre cette humanité nouvelle en formation. De quel droit en effet le leur interdirions-nous ? Vouloir protéger nos frontières, c’est entrer en guerre contre le reste de l’humanité. Ainsi avons-nous transformé la « préférence nationale » en crime contre l’humanité. Mais sans préférence nationale, il n’y a pas de nation.

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Revenons au défi que représente l’islam identitaire et politique. Selon vous, on ne va pas le changer, ni par l’autorité, ni par la séduction, il faut donc négocier et céder sur les mœurs. Deux objections : d’une part, là où l’islam est majoritaire, il a tendance à être hégémonique et à imposer et proscrire certaines conduites ; d’autre part le discours des Frères musulmans s’accompagne souvent d’un rejet de la France – je crache sur les flics et j’obéis à l’imam.

Tout cela est vrai, mais si on veut que quelque chose soit possible, il faut proposer aux musulmans une communauté à laquelle ils puissent avoir part, donc les intéresser à la nation. Après tout, s’ils vivent en France, pas en Algérie, pas en Tunisie, c’est qu’ils se sentent mieux en France. Je sais bien que leurs sentiments, comme les nôtres, sont souvent ambigus et mêlés mais enfin, ils ont choisi de vivre ici ! L’horizon pertinent en tout cas n’est pas selon moi l’homogénéité des mœurs, mais une communauté politique qui leur paraisse désirable et qui nous paraisse à nous aussi désirable. Ce qui suppose, en effet, certains accommodements. Mais ces accommodements présupposent, aujourd’hui comme en 2015, l’effectivité du fait national. Or, l’hypothèse de nos gouvernants et de l’opinion commune est qu’entre le Maghreb et nous, il y a une sorte de continuum, et donc qu’il y aurait quelque chose de scandaleux à insister sur l’intégrité du fait national. Je soutiens au contraire que, pour que les Français – les musulmans et les autres – retrouvent un peu de sécurité morale et de tranquillité civique, il faut bien distinguer les nations. Il est urgent de mettre un terme à cette espèce de continuum entre la France et l’Algérie, qui n’est pas traitée comme un pays indépendant, ce qui fait que nous ne sommes pas indépendants de l’Algérie.

Faut-il aller, selon vous, jusqu’à interdire la double nationalité ?

Spontanément, je pense que la double nationalité, surtout quand elle est à ce point répandue, est une mauvaise chose. Des spécialistes me disent que ce n’est pas très important, alors je ne sais pas. Je pense en tout cas que la déchéance de la nationalité française pour les binationaux coupables d’infractions terroristes est bien le moins que l’on puisse faire. Une nation suppose, plus encore qu’une préférence, une allégeance. Il n’y a pas de rupture plus complète de la loyauté que l’on doit à sa nation que l’acte terroriste. Il est important pour chaque citoyen de savoir clairement et fermement à quel pays va sa loyauté. La France aura, elle a déjà une partie musulmane. Si cette part continue de croître indéfiniment, il n’y aura de paix pour personne. Pardonnez-moi de le dire ainsi, mais la laïcité n’y fera rien. On ne peut faire sa part à l’islam sans limiter la part de l’islam, et on ne peut limiter cette part sans rétablir la légitimité politique de la nation.

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Causeur

 

Bruno Retailleau n’exclut pas une nouvelle incrimination pénale pour lutter contre l’islam politique, la gauche au Sénat s’y oppose. “Il y a déjà plein d’outils dans le droit (…) Il n’est pas aussi intransigeant pour les crèches”

(…) Fidèle à la ligne politique qu’il a défendue depuis longtemps, au Sénat, le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a mis sur la table, lors de son discours aux préfets, le 8 octobre, une proposition qui vise directement « l’islam politique ». « Le droit devra sans doute s’adapter, pour imaginer une nouvelle incrimination pénale correspondant à la nature et aux stratégies de l’islam politique », a affirmé le ministre.

« Les informations dont nous disposons témoignent d’une mutation progressive de la menace. Le séparatisme se double de l’entrisme : là où le premier vise à constituer, aux yeux de tous, de petites contre-sociétés islamistes, le second cherche à « frériser » ou « hallaliser » la société dans son ensemble, par petites touches, dans les associations, les entreprises et même parfois nos collectivités », a-t-il avancé selon le compte rendu de son discours aux préfets. « Contre l’islamisme à bas bruit, dans lequel la mouvance des Frères Musulmans est passée maître, l’Etat doit redoubler de vigilance et franchir une nouvelle étape », ajoute Bruno Retailleau, demandant aux préfets « de faire remonter rapidement toutes les informations » sur le sujet, et « d’user de (leur) pouvoir de contrôle » sur les « associations ou structures, qui (leur) semble poser problème ».

Interrogé ce matin dans Le Parisien, le ministre de l’Intérieur précise que cette nouvelle incrimination pénale est pour l’heure « une piste de travail ». N’est-ce pas criminaliser la pensée ? « La pensée est libre, mais les valeurs de la République ne sont pas négociables », répond Bruno Retailleau.

Au Sénat, où plusieurs travaux ont été menés autour de la radicalisation, la question, ou plutôt la manière dont Bruno Retailleau l’aborde, est loin de faire l’unanimité. Sans surprise, au groupe LR, que le ministre a présidé, on soutient l’idée d’une nouvelle incrimination pénale. (…)

De son côté, la centriste Nathalie Goulet, auteure de « L’Abécédaire du financement du terrorisme » et qui avait présidé, en 2015, une commission d’enquête sur les réseaux djihadistes, partage les propos de Bruno Retailleau sur le fond, mais elle tempère l’idée d’une nouvelle loi. (…)

A gauche, c’est un son de cloche totalement différent qui ressort. Pour le sénateur écologiste Guy Benarroche, il faudrait déjà, au préalable, savoir de quoi on parle, d’un point de vue quantitatif, pour faire la part entre fantasme et réalité. En gros, quels sont les chiffres ? (…)

La sénatrice PS de Seine-Saint-Denis Corinne Narassiguin : « Je ne comprends même pas de quoi il parle juridiquement. L’islam, c’est une religion. Donc c’est protégé par la laïcité, tant que les pratiques ne contreviennent pas au droit français. Ce serait bien qu’il n’ait pas une vision à géométrie variable de la laïcité. Quand il s’agit de crèches catholiques, il n’est pas aussi intransigeant. Il faut faire attention aussi, quand on commence à interpréter la laïcité différemment, selon la religion, on risque de piétiner les libertés religieuses pour toutes les religions (…) Bruno Retailleau prend ses obsessions pour des réalités et on a bien compris qu’il avait du mal avec l’Etat de droit. Evidemment, il faut lutter contre l’islamisme, mais il y a déjà plein d’outils dans le droit existant. Ce n’est pas la peine de faire de l’agitation avec une nouvelle loi ». (…)

Public Sénat

 

 

 

 

 

La Pologne veut suspendre temporairement le droit d’asile et menace de ne respecter ni de mettre en œuvre aucune idée du Pacte migratoire européen menaçant la sécurité de son pays

Polen will Asylrecht vorübergehend aussetzen

Le Premier ministre polonais Donald Tusk a annoncé un changement de cap radical : le droit d’asile devrait être temporairement suspendu et l’Europe devrait l’accepter.

La Pologne veut limiter l’immigration clandestine et suspendre au moins temporairement le droit d’asile. C’est l’un des éléments de sa nouvelle stratégie migratoire, a déclaré le chef du gouvernement libéral-conservateur Donald Tusk, selon l’agence de presse PAP de Varsovie. “J’exigerai la reconnaissance de cette décision en Europe.” Il n’a pas fourni plus de détails sur les projets.

Lors d’une conférence de son parti, la Coalition des citoyens (KO), Tusk a déclaré que l’État devait reprendre le contrôle à 100 % sur qui vient en Pologne et qui entre dans l’État membre de l’UE. Il a accusé le président russe Vladimir Poutine et le dirigeant biélorusse Alexandre Loukachenko d’utiliser les réfugiés et les migrants pour faire pression sur son pays. Cela est « contraire à l’essence du droit d’asile », a déclaré le chef du gouvernement polonais.

« Nous réduirons au minimum l’immigration clandestine vers la Pologne », a promis Tusk. Il souhaite présenter mardi la nouvelle stratégie migratoire au cabinet. Concernant le pacte migratoire de l’UE, Tusk a menacé de ne respecter ni de mettre en œuvre aucune idée européenne menaçant la sécurité de son pays. Il n’a pas été plus précis que ça. Tusk est le nouveau Premier ministre de Pologne depuis décembre 2023 , après avoir occupé ce poste entre 2007 et 2014. Il a ensuite été président du Conseil européen et président du Parti populaire européen à Bruxelles.

www.zeit.de

 

 

 

 

«J’ai le sentiment de vivre dans un pays en ruine», «Il y a une déchristianisation de la France» : Stéphane Bern regrette le manque d’attachement des Français «à la religion»

Vers une guerre de religion, infos du 13 octobre 2024

Dans un entretien accordé au Dauphiné Libéré et Vaucluse Matin, le présentateur de «Secrets d’histoire» affirme avoir «le sentiment de vivre dans un pays en ruine».

Stéphane Bern est inquiet. L’historien, spécialiste des familles royales, a estimé samedi «qu’il y a une déchristianisation de la France» et «que les Français sont moins attachés à la religion», dans un questions-réponses avec des lecteurs des journaux régionaux Dauphiné Libéré/Vaucluse Matin. Pour le présentateur de «Secrets d’histoire», le constat est clair : les Français «vont moins dans les églises». Le conseiller municipal de Thiron-Gardais (Eure-et-Loir) dresse un constat particulièrement pessimiste. 

«J’ai le sentiment de vivre dans un pays en ruine, reprend-il. Les gens sont désespérés. Ils aiment leur village, ils aiment leur patrimoine. Et ils voient que rien n’avance.» Il a ensuite remis une couche sur le désaccord qui l’oppose à l’ancienne ministre de la Culture Roselyne Bachelot. «J’ai entendu une ancienne ministre, que j’aime beaucoup par ailleurs, dire : “Ah, mais de toute façon, il faut se résoudre. Une église sur sept sera détruite en France”. Eh bien non ! Non, parce que c’est un aveu d’échec et ça pose un vrai problème.»

«L’État ne répond pas»

En 2023, dans son livre «682 jours, le bal des hypocrites», l’ex-ministre écrivait qu’il serait impossible de sauver certains édifices religieux, et plus particulièrement ceux du XIXe. Des opposants, dont Stéphane Bern, lui avaient alors répondu.

Le Monsieur Patrimoine d’Emmanuel Macron, tête pensante du loto du patrimoine qui contribue à la sauvegarde de monuments français en danger et qui a permis d’aider 950 sites en mobilisant plus de 280 millions d’euros, critique le rôle de l’État. «(Les gens) font appel à l’État, mais l’État ne répond pas. Et donc ils se tournent vers moi», affirme-t-il, confiant qu’il n’arrive parfois pas «à dormir». «Un dimanche, j’ai passé ma journée à répondre à des courriers du genre : l’église de mon village s’est effondrée, raconte-t-il. Qu’est-ce que vous pouvez faire ?… J’ai dû mettre 25 lettres le soir à la Poste.»

Le Figaro

 

 

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