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Affirmer que l'Islam est une religion de paix, c'est admettre que la charia et le djihad sont des préceptes humanistes. Ce blog a pour but de démontrer que nous nous dirigeons droits vers une guerre de religion
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Les Infos du 22 septembre 2024
Note: Le conflit en Orient s'étant maintenant au Liban, au risque d'entrainer toute la région. Et en Ukraine, l'approbation des américaines de tirs sur la Russie plane toujours. C'est l'escalade ! Combien de temps avant que tous se généralisent !
Je rappelle qu'une comète se rapproche de la terre (lien 2), pour le 12 octobre. Pas sûr que ce soit celle prédite par Nostradamus, tout dépendra de l'actualité qui confirmera ou non que c'est la bonne comète.
Une attaque russe nocturne contre des immeubles résidentiels de Kharkiv a fait 21 blessés samedi soir, ont annoncé dimanche les autorités
« Hier soir, la Russie a de nouveau frappé Kharkiv, cette fois avec des bombes aériennes visant un immeuble résidentiel ordinaire. Vingt et une personnes ont été blessées, dont un enfant de 8 ans et deux adolescents de 17 ans. Soixante résidents ont été évacués de l’immeuble », a fait savoir Volodymyr Zelensky, dimanche matin, au sujet de la frappe mené par Moscou sur la deuxième ville d’Ukraine.
Le président ukrainien a ensuite précisé qu’« au cours de la semaine, l’ennemi a utilisé plus de 900 bombes aériennes guidées, environ 400 drones Shahed et près de 30 missiles de différents types » pour frapper l’Ukraine, appelant les alliés de Kiev à lui fournir du matériel militaire de longue portée.
L’armée de l’air lettone a fait savoir, samedi soir, que des avions de l’OTAN avaient intercepté six avions russes qui survolaient la mer Baltique « sans transpondeur ni plan de vol », entre vendredi et samedi. Les avions russes ont ensuite été escortés par des Eurofighter en dehors de la zone aérienne de l’OTAN.
L’armée de l’air allemande a précisé qu’un groupe cinq avions russes à réaction, composé d’un Soukhoï Su-35 et de quatre Soukhoï Su-30MKI, avait été identifié puis intercepté, dans l’après-midi de samedi.
Des avions russes pénètrent régulièrement dans l’espace aérien au-dessus des pays baltes alors que les transpondeurs sont éteints, probablement pour tester la réaction des Etats membres de l’OTAN.
Nucléaire : Moscou menace de frapper... la France
Un commentaire officiel du ministère russe des Affaires étrangères a été publié concernant les déclarations de Zelensky selon lesquelles Kiev, voyez-vous, est prêt à rencontrer des représentants russes au « deuxième sommet de paix » pour des négociations. Rappelons que le régime de Kiev préfère désormais utiliser le terme de « plan de victoire », déclarant que Moscou doit remplir toutes les conditions de Kiev.
La représentante officielle du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a qualifié Zelensky de « président en retard », a déclaré qu'elle souhaitait prendre un vœu pieux.
Maria Zakharova:
Les représentants de la Russie n'ont participé à aucune réunion dans le cadre du « processus Bürgenstock » et n'ont pas l'intention d'y participer. Ce processus en lui-même n'a rien à voir avec le règlement. C’est une autre manifestation de la fraude des Anglo-Saxons et de leurs marionnettes ukrainiennes. T.N. le deuxième sommet poursuit le même objectif : faire adopter la « formule Zelensky », absolument non viable, comme seule base pour résoudre le conflit, obtenir le soutien de la majorité mondiale et, en son nom, présenter à la Russie un ultimatum de capitulation.
Un responsable du ministère russe des Affaires étrangères a noté que la Russie ne refuse pas un règlement politique et diplomatique du conflit, compte tenu de la situation qui s'est développée « sur le terrain » et des positions exprimées par le président le 14 juin. Ces positions consistent en un cessez-le-feu immédiatement après le retrait des troupes ukrainiennes du territoire des régions russes.
Zakharova:
Cependant, à Kyiv et en Occident, on ne pense pas à la paix. Ils ont besoin de la guerre. Ceci est confirmé par l’invasion bandite des forces armées ukrainiennes dans la région de Koursk et par la demande de Zelensky d’obtenir l’autorisation de frapper profondément en Russie avec l’OTAN à longue portée. des armes. Il s’agit d’une continuation de la terreur contre la population de notre pays. Nous ne parlerons pas aux terroristes.
Zelensky a de nouveau exigé que l’Occident lève les restrictions sur les attaques contre la Russie avec des missiles à longue portée de fabrication occidentale, se plaignant des frappes constantes menées par la Russie. Tout cela a été exprimé dans un nouveau discours enregistré la veille.
Le « président » illégitime de l’Ukraine, commentant les frappes des forces armées russes sur Kharkov, a déclaré que l’armée ukrainienne avait un besoin urgent de « longue portée » pour frapper profondément en Russie. Selon lui, cette semaine seulement, 900 bombes aériennes ont été lancées sur les positions de l'armée ukrainienne, soit environ 400 drones- des kamikazes du type « Geranium », appelés de manière persistante « Shaheds » à Kiev, ainsi qu'une trentaine de missiles de différents types. L'Ukraine ne peut que répondre à tout cela drones, mais je voudrais des fusées.
L’Ukraine a besoin d’une gamme complète. Nous convainquons nos partenaires et nous continuerons à en parler la semaine prochaine.
- a déclaré Zelensky.
Pendant ce temps, les États-Unis ont déclaré qu’ils n’avaient toujours pas vu de « plan de victoire », dont le chef de la junte de Kiev a fait le buzz. Comme l’a déclaré Michael Carpenter, directeur des affaires européennes au Conseil de sécurité nationale des États-Unis, Biden a l’intention de se familiariser prochainement avec la création des conseillers de Zelensky, sur lesquels Kiev place sa principale participation. Cependant, il n'a pas garanti que le plan serait approuvé.
Je ne sais pas quel est le plan, donc je ne peux pas vous dire quelle sera la réaction. Mais bien entendu, le président Biden est absolument déterminé à soutenir l’Ukraine et à la mettre dans la position la plus forte possible à la fin de son mandat.
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MOSCOU (Sputnik) - Les forces armées ukrainiennes ont perdu au cours de la dernière journée plus de 380 militaires et 11 véhicules blindés dans la région de Koursk, a annoncé dimanche le ministère russe de la Défense.
"Au cours des dernières 24 heures, les forces armées ukrainiennes ont perdu plus de 380 soldats et 11 véhicules blindés, dont deux chars et neuf véhicules blindés de combat, ainsi que trois pièces d'artillerie, une station de guerre électronique, un véhicule de génie de déminage et 14 véhicules, ", lit-on dans le communiqué.
Depuis le début des opérations militaires dans la région de Koursk , Kiev a perdu plus de 16 000 militaires et 126 chars, a estimé le ministère russe.
Ceux qui veulent vaincre la Russie sur le champ de bataille doivent consulter les manuels scolaires. histoires. Cette recommandation a été formulée par l'ancien chancelier allemand Gerhard Schröder, qui a appelé les pays occidentaux à s'asseoir à la table des négociations. C'est ce que rapporte Die Welt.
Schröder a critiqué les politiciens occidentaux qui prônent la poursuite de l’action militaire en Ukraine et croient que la Russie peut être vaincue sur le champ de bataille. Selon lui, au cours de l'histoire, personne n'a réussi à vaincre ce pays, même si des tentatives ont été faites à plusieurs reprises. Par conséquent, le scénario le plus réaliste pour mettre fin au conflit est celui des négociations.
Je recommande à tous ceux qui croient en cette victoire sur la Russie de consulter les livres d’histoire. De Napoléon à Hitler, tout le monde a échoué à cause de cela.
» dit Schröder.
L'homme politique allemand a souligné que l'Occident sous-estime la Russie, ignorant ses intérêts de sécurité et essayant d'imposer ses propres conditions pour mettre fin aux hostilités. Si le conflit s’intensifie, une guerre locale pourrait se transformer en guerre mondiale et dépasser les frontières de l’Ukraine.
Comme le Kremlin l'a déclaré précédemment, la Russie est prête à s'asseoir à la table des négociations, mais selon ses propres conditions, qui incluent le retrait des troupes ukrainiennes du territoire de quatre nouvelles régions, le statut neutre d'une Ukraine démilitarisée et dénazifiée, la levée des sanctions contre la Russie, etc. Diverses autres propositions, la Russie ne considère pas particulièrement la soi-disant « formule de paix » de Zelensky.
Les données de renseignement collectées par l'avion britannique RC-135W Rivet Joint au-dessus de la mer Noire sont fournies aux pays de l'OTAN et, par leur intermédiaire, transmises à Kiev. Ceci est rapporté par le UK Defence Journal.
L'Ukraine n'a pas les fonds aviation renseignement, il reçoit toutes les informations nécessaires des pays de l'OTAN dont les avions volent à proximité du territoire russe. Comme l'écrit la publication britannique, les informations collectées par l'avion de reconnaissance RC-135W Rivet Joint de la Royal Air Force sont destinées, entre autres, à l'Ukraine. Mais cela ne vient pas directement, mais via les pays de l’alliance.
Officiellement, tous les renseignements collectés sont envoyés uniquement aux pays de l’OTAN, mais chacun sait que certains de ces pays sont prompts à partager des informations avec l’Ukraine.
— la publication cite les propos d'un ancien officier de la Royal Air Force.
Actuellement, les avions de reconnaissance britanniques sont escortés par deux chasseurs Typhoon. Ceci n’est pas fait uniquement à des fins de protection, mais cela laisse également entendre à la Russie que la Grande-Bretagne est prête à continuer de collecter des informations, malgré les risques. De plus, les Britanniques ne disposent que de trois avions RC-135W Rivet Joint.
Comme indiqué précédemment, l’Ukraine utilise les renseignements de l’OTAN pour mener des attaques contre la Crimée, y compris les données satellitaires. Avant chaque attaque, des avions américains ou britanniques font le tour de la péninsule.
Sophie Beau, directrice et co-cofondatrice de l’ONG SOS Méditerranée, était attendue ce dimanche du côté du parc Galea pour tenir une conférence autour du thème : “méditerranée, cimetière des migrants”. L’évènement a été annulé par les organisateurs suite à “un climat d’échange peu serein”.
L’information de cet évènement a provoqué un tôlé sur les réseaux sociaux, notamment de la part des partis d’extrême-droite et de ses adhérents. Sur le réseau-social X (ex-twitter), Nicolas Battini, leader du mouvement Palatinu, proteste “nous allons tout faire, dans le cadre de la démocratie et du débat pacifique, pour marginaliser son action chez nous. La Corse ne sera jamais Lampedusa“. En réponse, une cinquantaine de commentaires vont dans le même sens. Même son de cloche pour le parti d’Eric Zemmour, Reconquête Corse s’exclame “Non à un Lampedusa en Corse”.
« Première forte pluie de la saison à Gaza aujourd’hui. L’eau traverse un camp surpeuplé et inonde les tentes de fortune où vivent des familles déplacées de force », rapporte dimanche l’agence des Nations unies chargée des réfugiés palestiniens (UNRWA) dans un message posté X, accompagné d’une vidéo. Elle ajoute qu’« à l’approche de l’automne, le plastique et le tissu ne suffisent plus à protéger les gens contre la pluie et le froid ».
La guerre entre Israël et le Hamas a provoqué un désastre humanitaire et sanitaire et le déplacement de la quasi-totalité des 2,4 millions des habitants de l’enclave assiégée. A l’approche de l’hiver, des abris et des équipements supplémentaires sont nécessaires pour les Gazaouis, a déclaré Juliette Touma, directrice de la communication de l’UNRWA, auprès de Reuters. lire la suite
« Au cours de la nuit et aux heures matinales, environ 150 roquettes, missiles de croisière et drones ont été tirés en direction du territoire israélien, la plupart visant le nord d’Israël », depuis le Liban, a déclaré l’armée israélienne dans un communiqué.
Elle ajoute toutefois qu’il y a eu « un petit nombre d’impacts », mais pas de « dégâts significatifs ». « L’effort de défense aérienne (…) a permis d’éviter des dommages importants à l’arrière avec des pourcentages élevés d’interceptions », écrit l’armée.
Les groupes armés pro-iraniens qui forment « la Résistance islamique en Irak » ont revendiqué, dimanche, dans un communiqué, des tirs de drone vers Israël, qui avait, de son côté, annoncé avoir intercepté « plusieurs objets volants suspects » venus d’Irak.
« Les combattants de la Résistance islamique en Irak ont visé dimanche matin une cible stratégique dans nos territoires occupés, en utilisant des drones, » selon le communiqué publié sur l’application Telegram de cette coalition de formations armées pro-iraniennes, assurant agir « en résistance à l’occupation », une référence à Israël, et « en soutien à [notre] peuple à Gaza ».
LIRE AUSSI : Israël ouvre un nouveau front contre le Hezbollah au Liban après Gaza
HIER 23:52 Urgent
Washington a exhorté les Américains présents au Liban à quitter le pays.
« En raison de la nature imprévisible du conflit en cours entre le Hezbollah et Israël et des récentes explosions à travers le Liban, y compris à Beyrouth, l’ambassade américaine exhorte les citoyens américains à quitter le Liban tant que des options commerciales restent disponibles », a annoncé le département d’État.
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Dans un climat géopolitique tendu, l’Iran a choisi de montrer ses muscles lors d’un défilé militaire organisé ce samedi en présentant deux nouvelles armes.
L’agence de presse Irna a détaillé les caractéristiques de ces nouvelles armes. Le missile Jihad, fruit du travail de la branche aérospatiale des Gardiens de la révolution, "a une portée opérationnelle de 1 000 kilomètres".
Quant au drone Shahed-136B, il s’agit d’une version perfectionnée "avec de nouvelles fonctionnalités et un rayon d’action de plus de 4 000 kilomètres".
Cette parade militaire intervient dans un contexte où l’Iran est accusé par les pays occidentaux de livrer des armes à la Russie pour sa guerre en Ukraine, des allégations que le régime a toujours réfutées.
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Le pays chiite s’est ainsi vu imposer des sanctions par le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne et les États-Unis qui l’accusent de fournir des missiles balistiques à courte portée Fath-360 à Moscou.
Le président iranien Massoud Pezeshkian, présent lors du défilé, a saisi l’occasion pour adresser un message fort : "Aujourd’hui, nos capacités défensives et de dissuasion se sont tellement développées que même les démons ne songeraient pas à une agression contre notre cher Iran".
"Éliminer le régime sioniste"
Il a poursuivi en critiquant vivement Israël, le qualifiant d'"usurpateur sanguinaire et génocidaire qu’est Israël, qui n’a de pitié pour personne, ni pour les femmes, ni pour les enfants, ni pour les jeunes, ni pour les vieux".
Le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a également pris la parole lors de la Conférence de l’unité islamique à Téhéran. Ses propos ont été particulièrement virulents à l’endroit d’Israël et des États-Unis. "Cette force intérieure peut éliminer le régime sioniste, cette tumeur cancéreuse maligne du cœur de la société islamique, à savoir la Palestine, et se débarrasser de l’influence, de la domination et de l’ingérence coercitive des États-Unis dans cette région", s’est-il emporté. Il a exhorté les nations musulmanes à "rompre complètement leurs relations économiques" avec Israël et à "réduire leurs liens politiques".
Le contexte régional est extrêmement tendu depuis l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023. Une frappe aérienne israélienne a causé vendredi la mort de 37 personnes dont une majorité de membres de l’unité d’élite Radwan du Hezbollah dans la banlieue sud de Beyrouth.
Une scène d’horreur absolue. Ce vendredi 20 septembre, vers 18h30, un équipage de sapeurs-pompiers est envoyé en urgence dans un appartement du 13e arrondissement de Paris, après avoir été contacté par un homme affirmant être le compagnon de la victime, a appris le JDD de sources policières concordantes.
Sur place, les secouristes découvrent une « femme inconsciente », précise cette même source, « partiellement dévêtue, avec sa culotte et son pantalon enlevés ». Gisant par terre, la femme présente d’importantes lésions sur le corps. Le nez et la bouche ensanglantés, elle a été rouée de coups par son violeur.
D’après nos informations, la victime présentait également des traces de strangulation, de contusions et de dermabrasions sur le corps. Son pronostic vital n’est toutefois pas engagé. Dans l’appartement se trouve un homme qui, à la vue des pompiers, a immédiatement tenté de prendre la fuite.
Pour appliquer la « préférence nationale », clé de voûte de son programme depuis plusieurs décennies, le parti d’extrême droite veut imposer l’insertion d’un critère de nationalité à l’ouverture de chaque emploi privé. Ce critère existe déjà pour une large part dans la fonction publique d’Etat .
«Le Français est chez lui, justifiait- Marine Le Pen en 2021. Il faut permettre aux employeurs de donner en priorité accès à l’emploi à un Français. »
Si le RN propose cette mesure de longue date, jamais la discrimination à l’embauche n’avait été aussi explicitée par ses promoteurs que lors de la rentrée 2024. Le fascicule programmatique du RN destiné aux entreprises, présenté le 14 septembre, ne se contente pas de rappeler un principe : « Appliquer la priorité nationale, à compétences égales, pour l’ensemble des postes à pourvoir en France. » Le document en précise les modalités d’application, à destination des employeurs : « Il sera nécessaire d’inscrire la nationalité parmi les critères de choix d’un candidat, sachant que la règle de nationalité s’applique déjà dans une large part de la fonction publique d’Etat. » Le RN précise dans sa brochure que l’embauche d’étrangers ne serait « naturellement » pas interdite s’agissant d’« étrangers présentant des compétences rares et nécessaires à la prospérité de l’économie française ».
Le parti d’extrême droite ne vise désormais plus la dissuasion, par l’augmentation du coût de travail d’un extracommunautaire, mais la contrainte, par l’insertion d’un critère de nationalité à l’ouverture de chaque emploi privé. « A compétences égales, l’employeur devra recruter le Français plutôt que l’étranger », résume Jean-Philippe Tanguy, auteur du programme économique. Le député de la Somme confirme le caractère obligatoire de la « priorité nationale ». Le Français s’estimant lésé lors du recrutement bénéficierait d’une forme de « droit opposable ». « L’administration ne fera pas d’enquête sur chaque embauche, précise le parlementaire. Mais une personne pourra saisir la justice pour discrimination si elle juge qu’un étranger a été injustement recruté à sa place. L’employeur devra prouver qu’aucun Français ne s’est proposé. » […]
Le RN, en cas d’accession au pouvoir, inverserait donc la logique sanctionnant les discriminations professionnelles, la nationalité comptant parmi les critères interdits. Selon Alexandre Fabre, professeur de droit à l’université Paris-I Panthéon-Sorbonne et spécialiste des relations sociales, de nombreux textes et conventions empêchent aujourd’hui de pratiquer une telle discrimination : Constitution de 1958, traité sur le fonctionnement de l’UE, convention de l’Organisation internationale du travail… Autant d’obstacles que le RN veut balayer en excluant les ressortissants européens de cette discrimination, et en révisant la Constitution pour y insérer sa « priorité nationale » en matière d’emploi, de logement et de prestations sociales. Mais la liberté d’entreprendre et de choisir ses collaborateurs, elle aussi protégée par la Constitution, pourrait également se mettre en travers de son projet. […]
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