Mais que se passe-t-il à l’Île-Saint-Denis ? Le maire de cette commune partie prenante des Jeux Olympiques, Mohamed Gnabaly, fait actuellement l’objet d’une violente campagne de harcèlement collective provenant des réseaux marocains. En cause, sa décision de fermer le stand du Maroc de « Station Afrique » – fan zone dédiée aux célébrations des pays du continent – , après une intervention en faveur du « Sahara occidental marocain »… au mépris « des engagements de neutralité » pris par l’ensemble des délégations.
« Sale esclave noir », « Tu t’es frotté à la mauvaise communauté », « T’es un vrai singe », « S’il devait se faire planter ou n’importe quoi d’autre, ça m’empêchera pas de dormir, au contraire j’en serai même ravi », « Votre femme malveillante vous contrôle », « Inchallah qu’il leur arrive un grave accident, qu’ils crèvent dans d’atroces souffrances », « on sait très bien pour qui roule ce harki », « soumis par sa femme algérienne il en oublie sa mélanine subsaharienne », « On va pas vous lâcher, on est pire que des pitbulls… Vous n’avez pas encore mesuré ce qu’il vous attend »… Et la liste est encore longue.
Depuis plusieurs jours, le maire écologiste de l’île-Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), Mohamed Gnabaly, est victime d’un harcèlement ciblé sur les réseaux sociaux de la part de comptes hébergés au Maroc ou arborant des drapeaux du pays. Son épouse, d’origine franco-algérienne, est également visée. Insultes racistes, menaces de mort, diffamation, usurpation d’identité… Le quotidien du premier édile de cette commune francilienne de 8 000 habitants – qui accueille une partie du village olympique – est devenu un enfer.
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Marianne
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