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troisiemeguerremondiale.net

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Affirmer que l'Islam est une religion de paix, c'est admettre que la charia et le djihad sont des préceptes humanistes. Ce blog a pour but de démontrer que nous nous dirigeons droits vers une guerre de religion

Publié le par 3guerremondiale
Publié dans : #La vérité sur le linceul de Turin

Le linceul de Turin (dater de l'époque de Jésus grâce au rayon X)

 

 

Le linceul de Turin a longtemps été présenté comme le fameux drap qui a enveloppé le corps de Jésus crucifié. Une nouvelle analyse appuie cette théorie.

Le linceul de Turin (dater de l'époque de Jésus grâce au rayon X)
 Visage de Jésus dévoilé par l'IA à l'aide du Linceul de Turin (source)
 
 

Parmi les symboles de la Passion de Christ, le Saint-Suaire est un des plus emblématiques et mystérieux. Même s’il parait déplacé de parler de mystère quand on parle de la Mort de Jésus, il s’agit du plus grand mystère de l’histoire de l’humanité. Parmi les reliques transmises de cet événement hors pair, le Suaire est sans doute une de celles autour desquelles sont nés le plus de mythes et de légendes, cultes anciens et dévotions modernes.

 

Mais qu’est-ce que le Saint-Suaire de Turin et pourquoi est-il si important pour l’histoire de la chrétienté ?

 

Il s’agirait du linceul funèbre de Jésus, le tissu en lin dans lequel Son corps fut enveloppé au moment de la déposition de la Croix. Sur cet ancien drap à chevrons, qui mesure environ 4,41×1,13 m, est en effet restée imprimée la figure d’un homme grandeur nature, avec des marques de blessures et de mutilations correspondant à celles infligées à Jésus dans les derniers moments tragiques de Sa vie, jusqu’à la Crucifixion. L’image est double, recto verso, unie à la hauteur de la tête.

Dans les Évangiles on mentionne ce linceul. Matthieu, Marc et Luc parlent ouvertement d’un linceul (sindòn), avec lequel Joseph d’Arimathée aurait enveloppé le corps de Jésus avant de le descendre dans le tombeau, comme il était de coutume funèbre pour les juifs de l’époque. En effet, on fermait les yeux des défunts, on attachait le menton avec un drap noué au sommet de la tête afin de garder la bouche fermée et ensuite le corps était lavé, oint avec des huiles parfumées et revêtu d’habits en lin ou enveloppé dans un linceul en lin avant la sépulture.

 

L’histoire du Saint-Suaire

 

Le premier témoignage concernant le Saint-Suaire remonte à 1353. On raconte qu’un chevalier du nom de Godefroy de Charny l’amena de la Terre Sainte dans la petite ville de Lirey où il habitait et où il fit construire une église pour la conserver. Déjà à ce moment-là avaient lieu les premières ostensions pour la dévotion des fidèles. Une de ses descendantes le venda ensuite aux ducs de Savoye qui l’amenèrent dans leur capitale, Chambéry, dans une chapelle construite à cet effet.

Mais l’histoire du saint linceul est d’une certaine manière imprimée dans les fibres mêmes dont il se compose. En effet, dans ces fibres ont été repérées des traces de pollens de plantes typiques de la Palestine et la datation du tissu aurait permis de le faire remonter au Ier siècle apr. J.-C. Conservé jusqu’au 1532 dans la Saint-Chapelle du Saint-Suaire à Chambéry, elle montre les brûlures causées par l’incendie qui y éclata et faillit le détruire. En particulier, en remarque les traces d’argent fondu tombées du reliquaire qui le contenait.

Le duc Charles III de Savoye déplaça le linceul de Chambery et, après plusieurs déplacements, la précieuse relique fut amenée à Turin en 1563, où elle fut d’abord placée dans la Chapelle du Saint-Suaire, située entre la Cathédrale et le Palais royale et ensuite dans la Cathédrale de Turin, dans la chapelle où elle se trouve encore aujourd’hui.

En 2002, une intervention de restauration conservatrice a permis d’enlever les toiles de support appliqués après l’incendie de Chambéry et les parties de tissu brûlé, en plus de nettoyer le linceul. (source)

 

Datation du Saint-Suaire au carbone 14

 

Vu l’importance symbolique du Saint-Suaire, son authenticité a été mise en doute dès les temps de Godefroy, celui qui l’amena de la Terre Sainte en Europe. Après d’innombrables enquêtes photographiques, spectrométries, recherches chimiques sur les taches de sang et études effectuées toujours en présence de témoins et de notaires, en 1988 un échantillon de tissu du Saint-Suaire fut soumis à un examen sophistiqué avec la technique radiométrique du carbone 14, exécuté par trois laboratoires : Tucson, Oxford et Zurich. Cet examen a permis de dater le linceul dans une période comprise entre 1260 et 1390, l’époque où il fut amené en Europe. Ceux qui considèrent le Suaire authentique, refusent ce résultat, revendiquant des origines plus anciennes et reliées à l’histoire de Jésus telle que nous la connaissons.

Les analyses historiques archéologiques aussi indiqueraient une date postérieure pour le linceul de Turin, car les linceuls funèbres utilisés au Ier siècle dans la culture juive étaient différents en terme de tissu, tissage et manière dont ils étaient enveloppés autour d’un corps.

 

Datation du Saint-Suaire aux Rayons X (WAXS)

 

Dans des temps plus récents, des mesures ont été effectuées à l’aide d’une nouvelle technique de datation appelée Dispersion de Rayons X aux Grands Angles (WAXS) qui renverseraient toutes les théories accréditées jusqu’à maintenant : le Saint-Suaire pourrait effectivement remonter à l’époque de la mort de Christ. Cela serait démontré par le vieillissement de la cellulose du lin qui, selon Liberato De Caro, physicien et chercheur expert du Suaire de Turin de l’Institut de Cristallographie du Conseil National des Recherches de Bari, placerait la datation du Suaire d’il y a 2000 ans environ.

En utilisant des rayons X pour analyser en profondeur le drap, les scientifiques viennent tout juste de dater le suaire de Turin à l'époque de Jésus, rapporte le quotidien britannique The Independent. Publiés dans la revue scientifique Heritage, les résultats de la recherche montrent que ce linceul serait en effet une relique vieille de 2.000 ans, contredisant les analyses au carbone 14, qui auraient été erronées en raison d'une contamination*.

Le linceul de Turin (dater de l'époque de Jésus grâce au rayon X)Le linceul de Turin (dater de l'époque de Jésus grâce au rayon X)Le linceul de Turin (dater de l'époque de Jésus grâce au rayon X)

La cellulose contenue dans les fibres du linceul montre que le drap aurait vieilli lentement depuis le XIVe siècle en raison des températures ambiantes plus basses en Europe. Près de 90% du vieillissement naturel du tissu se serait en fait produit avant les années 1300. Du moins, si ce dernier a été conservé en toute sécurité à une température moyenne d'environ 22°C et une humidité d'environ 55% pendant treize siècles, précise le média britannique.

 
 
 
 
* L'échantillon pour l'analyse au carbone 14 de 1988 n'était pas représentatif du linceul entier. En 2 000 des découvertes avaient démontrer que des fibres de coton étaient liées à du lin, à une réparation médiévale (voir mon dossier de 2012 a "Analyses carbone 14" ou cette vidéo).
 

Pour en savoir plus :

 

Ce médecin légiste a réalisé l'autopsie du Christ à partir du Saint-Suaire

 

Après 32 ans de carrière et plus de 4000 autopsies réalisées, le médecin légiste Philippe Boxho bute toujours sur le mystère qui entoure la mort de Jésus Christ. Aidé par le Linceul de Turin, il démêle avec nous le vrai du faux des dernières heures de la passion du Christ et de sa crucifixion sur la croix.

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