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troisiemeguerremondiale.net

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Affirmer que l'Islam est une religion de paix, c'est admettre que la charia et le djihad sont des préceptes humanistes. Ce blog a pour but de démontrer que nous nous dirigeons droits vers une guerre de religion

Publié le par 3guerremondiale
Publié dans : #Les infos les plus cruciales

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Les Infos du 25 juin 2024

 

 

 

 

EN DIRECT - Guerre en Ukraine :

la Russie bloque l'accès à plus de 80 médias européens, dont l'AFP

 

 

  • La Russie annonce ce mardi le blocage de l'accès à 81 médias européens sur son territoire, dont le site internet de l'Agence France Presse
  • Une mesure prise en "représailles" à la décision de l'UE en mai d'interdire quatre médias d'État russes.
  • Suivez les dernières informations.

AFP INTERDITE

La Russie va bloquer le site internet de l'AFP dans le pays, après avoir annoncé le blocage de 81 médias européens sur son territoire.

 

 

MÉDIAS EUROPÉENS BLOQUÉS

La Russie a annoncé bloquer l'accès sur son territoire à la diffusion de 81 médias européens, en "représailles" à la décision de l'UE en mai d'interdire quatre médias d'État russes. "Des contre mesures sont introduites sur l'accès depuis le territoire russe aux moyens de diffusion de médias de pays membres de l'UE", a déclaré le ministère des Affaires étrangères russe, en rendant publique une liste de médias et en rejetant la responsabilité de ces restrictions sur Bruxelles. 

 

 

MANDATS D'ARRÊT

La Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d'arrêt contre le chef d'état-major russe Valéri Guérassimov et l'ancien ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou. Ils sont tous deux accusés d'être responsables de crimes de guerre consistant à diriger des attaques contre des biens civils et à causer des dommages accidentels excessifs à des civils, ainsi que du crime contre l'humanité d'"actes inhumains", a indiqué la CPI dans un communiqué. La présidence ukrainienne a aussitôt salué la "décision importante" de la CPI.

La Cour pénale internationale, non reconnue par la Russie, a émis des mandats d'arrêt contre Shoigu et Gerasimov

ADHÉSION

Le président ukrainien salue dans un tweet un "jour historique", alors que débute formellement le processus d'adhésion de son pays à l'Union européenne.

 

 

MUNITIONS

Les premières munitions envoyées dans le cadre de l'initiative tchèque sont arrivées en Ukraine, annonce Prague. "La première cargaison de munitions provenant de notre initiative est arrivée en Ukraine il y a quelque temps. Nous faisons ce qu'il faut", a déclaré le Premier ministre tchèque Petr Fiala sur le réseau social X.

Prague avait indiqué le mois dernier que l'Ukraine allait recevoir jusqu'à 100.000 obus de 155 mm en juin via l'initiative, rejointe par différents pays à travers le monde. Celle-ci consiste à acheter hors de l'UE des munitions pour l'armée ukrainienne, pour pallier l'incapacité européenne à en produire suffisamment.

Cette nouvelle s'ajoute aux remontées du terrain rapportées ces derniers jours, qui indiquent que le réapprovisionnement en munitions se fluidifie sur le front, notamment depuis le déblocage d'une nouvelle enveloppe d'aide par le Congrès américain.

 

Note : l'Ukraine a pour habitude d'utilisé 350.000 obus par mois. donc 100.000 obus, on est loin du compte

 
 

ADHÉSION À L'UE

L'Union européenne a lancé officiellement ce mardi à Luxembourg avec l'Ukraine d'une part, et la Moldavie de l'autre, des négociations censées permettre à ces deux pays d'être un jour membres à part entière de l'UE. C'est un processus long et difficile qui s'annonce, qui doit conduire ces deux anciennes républiques soviétiques à s'ancrer à l'Europe. 

 

"Félicitations à la Moldavie et à l'Ukraine", a déclaré mardi sur X la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. "La route sera difficile, mais pleine d'opportunités", a-t-elle ajouté dans un message vidéo que vous pouvez retrouver ci-dessous. 

 

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'était félicité dès la semaine dernière de l'ouverture de ces négociations, saluant la consécration d'un "rêve européen".

 

PROTESTATION CHINOISE

La Chine a protesté auprès de l'Union européenne, après sa décision de sanctionner 19 entreprises chinoises accusées de contribuer à l'effort de guerre russe en Ukraine. Pékin s'oppose aux "sanctions unilatérales sans fondement dans le droit international" et a émis une "forte protestation" auprès de l'UE, a déclaré Mao Ning, porte-parole du ministère des Affaires étrangères. 

 

"Le développement d'échanges et d'une coopération normaux entre les entreprises chinoises et russes ne vise aucune tierce partie", a-t-elle assuré lors d'une conférence de presse régulière. "Nous exhortons la partie européenne à annuler les sanctions et nous prendrons les mesures nécessaires pour défendre résolument les droits et intérêts légitimes des entreprises chinoises", a-t-elle ajouté. 

 

Lundi, les Vingt-Sept avaient décidé de placer 19 entreprises chinoises, dont un géant mondial de l'industrie satellitaire, sur une liste qui interdit à toute société de l'UE de commercer avec elles. 

 
 

DÉPÔT DE MUNITIONS

L'Ukraine a dit avoir touché mardi un dépôt de munitions de l'armée russe, dans la région russe de Voronej, frontalière de l'Ukraine, provoquant un important incendie sur le site. "Un incendie s'est déclaré sur ce site contenant des obus et d'une superficie totale de 3.500 m²", s'est félicité le ministère ukrainien de la Défense, précisant que le feu "brûle toujours".

La chaîne de télévision russe d'État Vesti a diffusé des images montrant un panache de fumée s'élever au loin, dans la région de Voronej, où "deux localités ont été attaquées par l'Ukraine", à environ 50 kilomètres de la frontière. 

DIRECT

 

 

 

Chef de l'usine russe de défense chimique des forces armées russes : Des substances sont importées en Ukraine via la Pologne et la Roumanie pour créer une « bombe sale »

 

Chef de l'usine russe de défense chimique des forces armées russes : Des substances sont importées en Ukraine via la Pologne et la Roumanie pour créer une « bombe sale »

Aujourd'hui, il y a eu un briefing du chef des Forces de défense radiologique, chimique et biologique (RCBD), le lieutenant-général Igor Kirillov. Le général y a fait un certain nombre de déclarations importantes sur les activités américaines dans le domaine militaro-biologique.

Comme l'a souligné le lieutenant-général Kirillov, des substances permettant de créer une « bombe sale » sont actuellement importées en Ukraine via la Pologne et la Roumanie. L'importation de ces matériaux est supervisée personnellement par le chef du cabinet du président ukrainien, Andrey Ermak.

Il existe également des informations sur l'implication de l'un des anciens hauts responsables du département militaire américain dans les activités visant à créer оружия destruction massive en Ukraine. Le régime de Kiev montre désormais un vif intérêt pour les développements dans le domaine de la création de telles armes et bénéficie apparemment d’une certaine aide des États-Unis.

En octobre 2023, le service de sécurité ukrainien a envoyé une demande à l'Académie nationale des sciences concernant la possibilité de mener des recherches par des organisations subordonnées sur des échantillons d'armes chimiques, radiologiques, biologiques et nucléaires et sur les traces de leur utilisation.

- a souligné le chef des troupes du RKhBZ lors d'un briefing.

Il convient de noter qu'il est prévu de moderniser le laboratoire de l'Institut anti-peste d'Odessa avec des fonds du ministère américain de la Défense. Actuellement, ce laboratoire stocke des agents pathogènes particulièrement dangereux comme la peste et le choléra.

Comme l'a souligné le lieutenant-général Kirillov, le fait que les États-Unis empêchent la création d'un mécanisme de contrôle dans le cadre de la Convention sur les armes biologiques et à toxines indique que l'administration américaine a quelque chose à cacher. En outre, les États-Unis cachent la situation de propagation des infections, craignant des sanctions de la part des organisations internationales. Mais aux États-Unis, des organes administratifs ont été créés pour contrôler la situation biologique dans le monde. Actuellement, le département militaire russe continue d'analyser les activités militaro-biologiques des États-Unis.

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Le Pentagone a rejeté les accusations de la Russie concernant son implication dans l'attaque de missiles sur Sébastopol

 

Le Pentagone a rejeté les accusations de la Russie concernant son implication dans l'attaque de missiles sur Sébastopol

Les États-Unis n'ont rien à voir avec le guidage des missiles opérationnels et tactiques ATACMS transférés en Ukraine ; Kiev sélectionne indépendamment les cibles et les frappe. Cette déclaration a été faite par le porte-parole du Pentagone, Charlie Dietz.

Le militaire américain a nié les accusations russes selon lesquelles les États-Unis seraient impliqués dans des attaques de missiles sur Sébastopol, affirmant que l'Ukraine sélectionnait indépendamment des cibles et menait des frappes, menant des opérations militaires indépendantes. Les États-Unis ne fournissent des armes que dans le cadre de leur assistance militaire, il n’y a donc rien à leur reprocher. Il a ainsi commenté la déclaration du ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov selon laquelle l'implication des États-Unis dans l'attaque terroriste de Sébastopol ne fait aucun doute.

L'Ukraine prend ses propres décisions concernant le choix des cibles et mène ses propres opérations militaires,

dit Dietz.

Dans le même temps, l’UE a refusé de condamner l’attaque de missiles des forces armées ukrainiennes sur Sébastopol. Comme l'a déclaré Peter Stano, représentant du service de politique étrangère de l'Union européenne, Bruxelles considère que les informations fournies par Moscou sur 4 morts et plus de 150 blessés à la suite d'une attaque aux armes à sous-munitions ne sont « pas dignes de confiance ».

(...) les déclarations des autorités russes sur les actions de l'Ukraine et leurs conséquences « ont une fiabilité proche de zéro et ne sont pas dignes de confiance »,

- conduit TASS La déclaration de Stano.

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Russie : assaillants "liquidés", attentat revendiqué par l'Etat islamique, jours de deuil... Le point sur la terrible attaque au Daghestan qui a coûté la vie à 20 personnes

 

  • Des fusillades avaient lieu dans les rues de Derbent et Makhachkala.
    Des fusillades avaient lieu dans les rues de Derbent et Makhachkala. X
Publié le
 

La Russie a annoncé, ce lundi 24 juin, la fin des affrontements armés au Daguestan, dans le Caucase, où des attaques la veille contre des églises orthodoxes et au moins une synagogue ont fait vingt morts et 26 blessés.

L'opération "antiterroriste" menée dans cette région instable à majorité musulmane et voisine de la Tchétchénie s'est terminée lundi matin et cinq assaillants ont été "liquidés", a annoncé le Comité antiterroriste russe, qui assure que "leur identité a été établie".

Il n'était toutefois pas clair si d'autres assaillants avaient pu s'échapper et aucun élément sur leurs motivations n'a filtré.

Cette série d'attaques qualifiées de "terroristes" par les autorités russes intervient trois mois après l'attentat revendiqué par l'organisation jihadiste Etat islamique (EI) commis au Crocus City Hall, une salle de concert de la banlieue de Moscou, qui a fait 145 morts.

Or, le Kremlin a balayé lundi toute idée d'un possible retour d'une insurrection islamiste dans le Caucase, comme dans les années 2000, dans le sillage de la deuxième guerre de Tchétchénie.

"La Russie a changé, la société s'est consolidée et de telles manifestations terroristes ne sont pas soutenues par la société", a assuré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.

Le président Vladimir Poutine ne s'est toujours pas exprimé sur ces attaques qui n'ont pas été revendiquées dans l'immédiat et qui ont eu lieu à Makhatchkala, capitale du Daguestan, et dans la ville côtière de Derbent.

Le Daguestan a été le théâtre dans les années 2000 d'affrontements armés à répétition avec des jihadistes, comme une grande partie du Caucase. Cette insurrection islamiste a été matée par les forces russes après de longues années de combat, et la Russie n'avait plus l'habitude de ce type d'attentats.

"Crime ignoble"

Les attaques ont visé dimanche "deux églises orthodoxes, une synagogue et un point de contrôle de la police", d'après le Comité d'enquête, qui a ouvert une enquête pour "actes terroristes".

Selon les autorités de santé du Daguestan, ces attaques menées dans la capitale régionale Makhatchkala et dans la ville de Derbent ont fait vingt morts et 26 blessés, dont des membres des forces de l'ordre et des civils.

Selon les enquêteurs, au moins quinze policiers figurent parmi les morts, ainsi qu'un prêtre orthodoxe.

Le grand rabbin de Russie, Berl Lazar, a dénoncé un "crime ignoble", guidé par la volonté de "tuer le plus grand nombre possible d'innocents".

Lundi, le dirigeant du Daguestan, Sergueï Melikov, s'est rendu dans la synagogue et l'église de Derbent, prises pour cible par les attaquants, selon ses services.

Des représentants juifs, dont le Congrès juif russe, ont affirmé qu'une deuxième synagogue avait aussi été incendiée lors des attaques.

"Nous savons qui est derrière ces attaques terroristes", avait dit dimanche M. Melikov, sans plus de précisions.

Trois jours de deuil

Les autorités russes, sans jamais avancer de preuves, ont déjà accusé Kiev d'avoir joué un rôle dans l'attaque sanglante, revendiquée par l'EI, du Crocus City Hall.

Des individus armés ont également ouvert le feu dimanche contre un véhicule transportant des policiers, blessant l'un d'eux à Sergokala, village situé entre Makhatchkala et Derbent, selon le ministère de l'Intérieur local.

Les autorités n'ont pas précisé si ces individus étaient les mêmes que ceux qui ont mené des attaques à Makhatchkala et Derbent ou non.

Les autorités locales du Daguestan ont décrété trois jours de deuil, de lundi à mercredi.

En octobre 2023, des émeutes hostiles à Israël avaient éclaté dans l'aéroport de Makhatchkala.

La Russie a été visée à de multiples reprises par des attentats et attaques jihadistes.

Le week-end dernier, plusieurs membres de l'EI ont été tués après avoir pris en otage deux agents pénitentiaires dans une prison. L'organisation jihadiste a aussi menacé Moscou du fait de son soutien au régime syrien de Bachar al-Assad.

"La guerre arrive dans nos maisons aussi. Nous le sentions, mais aujourd'hui nous l'affrontons", a-t-il ajouté, semblant vouloir établir un lien avec l'Ukraine.

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Guerre en Ukraine: L'UE signe un premier chèque de plus d’1 milliard d’euros financé par les avoirs russes gelés, colère de la Hongrie

 

  • L'Ukraine devrait consacré l'aide européenne à s'équiper en défense anti-aérienne.
    L'Ukraine devrait consacré l'aide européenne à s'équiper en défense anti-aérienne. MBDA

Les pays de l’Union européenne (UE), sauf la Hongrie, se sont mis d’accord les bénéfices issus des avoirs russes gelés.

Les pays de l’Union européenne (UE) se sont finalement mis d’accord pour utiliser 1,4 milliard d’euros des bénéfices issus des avoirs russes gelés pour financer l’aide à l’Ukraine, a annoncé le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell lors d’une conférence de presse à l’issue de la réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UE.

En mai, les gouvernements de l’UE avaient déjà décidé d’utiliser les bénéfices des avoirs gelés pour l’aide à l’Ukraine et d’en allouer 90 % à l’assistance militaire.

Mais la Hongrie avait cependant bloqué l’approbation des mesures légales nécessaires et bloqué le transfert de ces fonds à Kyiv, d’après des diplomates.

Selon Josep Borrell, en raison de la position de Budapest, les ministres des Affaires étrangères de l’UE n’ont pas pu se mettre d’accord sur sept actes juridiques nécessaires pour débloquer six milliards d’euros supplémentaires du Fonds européen pour la paix, qui devaient également être consacrés à l’aide militaire à l’Ukraine.

Colère de la Hongrie

La Hongrie, qui entend maintenir des relations cordiales avec Moscou, ne fournit pas d’armes à l’Ukraine et son Premier ministre, Viktor Orban, a accusé l’Union européenne et l’Otan d’alimenter le conflit entre l’Ukraine et la Russie.

Lors d’une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UE ce lundi, le Haut représentant de l’UE pour les Affaires étrangères, Josep Borrell, a déclaré que l’unanimité normalement nécessaire pour les décisions en matière de politique extérieure n’était pas requise dans le cas précis, la Hongrie ayant auparavant refusé de prendre part aux décisions liées à l’utilisation des avoirs gelés.

"Puisque la Hongrie n’a pas pris part à la décision, il n’est pas nécessaire qu’elle […] participe à la mise en place", a-t-il dit à des journalistes en arrivant à la réunion.

Le ministre hongrois des Affaires étrangères, peu loquace lors de la présentation du plan par Josep Borrell à Luxembourg, s’est montré plus virulent sur Facebook. Péter Szijjártó a accusé les 26 autres Etats-membres de bellicisme.

"C’est clairement une ligne rouge, il n’y avait encore jamais eu d’atteinte aussi effrontée aux règles communes européennes", a dénoncé Péter Szijjártó. "Il va de soi que nos collègues à Bruxelles, notre équipe légale à l’UE examinent la possibilité d’une voie légale afin de réclamer justice pour la Hongrie", a-t-il ajouté, alors que la Hongrie s’apprête à assumer la présidence tournante de l’Union européenne.

Défense aérienne, munitions

Josep Borrell a indiqué que la première tranche des bénéfices évaluée à 1,4 milliard d’euros devrait être disponible dès la semaine prochaine.

Le projet de l’UE est distinct d’une décision prise par les dirigeants du G7 plus tôt ce mois-ci sur l’octroi d’un prêt de 50 milliards de dollars à Kyiv en utilisant les intérêts des actifs souverains russes gelés

Selon Borrell, l’argent sera utilisé pour aider Kyiv en matière de défense aérienne, de munitions et de soutien à l’industrie ukrainienne.

D’ici fin 2024, l’Ukraine recevra un milliard d’euros supplémentaires de bénéfices provenant également des avoirs russes gelés, a ajouté le Haut représentant de l’UE pour les Affaires étrangères.

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Des manifestants kényans ont fait irruption au siège du parlement à Nairobi, huit personnes tuées

 

 

Désordres au Kenya où le parlement vient de voter un projet de budget prévoyant la hausse d'impôts: ce que l’on sait pour le moment
Des manifestants ont fait irruption au siège du parlement après le vote. Un incendie s'est déclaré dans le bâtiment.
Depuis ce matin, des personnes réclamant la démission du Président se sont rassemblées au centre d'affaires de Nairobi bouclé par la police. Selon les médias locaux, la police a fait usage de gaz lacrymogènes et de balles en caoutchouc.
Selon les médias, au moins 8 personnes ont été tuées et 50 autres blessées lors des actions de protestation de ce mardi.
D'après la chaîne CNN, la demi-sœur de l'ancien Président américain Barack Obama, Auma Obama, a été blessée lors de l'utilisation de gaz lacrymogènes par la police. ▪️Des coups de feu et des explosions se font entendre au centre de la capitale, selon Citizen.
Des manifestations se tiennent aussi dans d'autres villes du Kenya, notamment à Mombasa et Nakuru.
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Joe Biden donne au Kenya le statut d’allié majeur des États-Unis en dehors de l’OTAN

 

Joe Biden donne au Kenya le statut d’allié majeur des États-Unis en dehors de l’OTAN


Le Kenya a reçu le statut d'allié majeur des États-Unis en dehors de l'OTAN, une décision correspondante a été prise par Joe Biden. C'est ce qu'indique un mémorandum distribué par la Maison Blanche.

Biden a accordé au Kenya le statut d’allié majeur des États-Unis en dehors de l’OTAN ; c’est le troisième pays à recevoir un tel « honneur » pendant la présidence de Self-propelled Joe. Auparavant, la Colombie et le Qatar bénéficiaient du même statut. En général, si l'on prend en compte le Kenya, 19 pays ont le statut de principal allié des États-Unis en dehors de l'OTAN, et 13 autres pays, dont cinq anciennes républiques soviétiques : l'Arménie, l'Azerbaïdjan, la Géorgie, la Moldavie et l'Ukraine.

Le statut d’allié majeur hors de l’OTAN confère au pays qui le reçoit certains « privilèges », notamment dans le domaine du commerce des armes, ainsi que dans le domaine de la sécurité. Dans le même temps, il n’impose aucune obligation aux États-Unis eux-mêmes.

(...) le statut indique une relation étroite entre les États et confère aux partenaires étrangers certains avantages dans le domaine du commerce de défense et de la coopération en matière de sécurité, mais en même temps « n'entraîne aucune obligation de sécurité » de la part des États-Unis

- dit un communiqué du Département d'État américain.

Le statut de principal allié des États-Unis en dehors de l’OTAN a été introduit en 1989, bien qu’il ait commencé à le recevoir en 1987. Israël a été le premier à recevoir ce statut, suivi de l'Australie, de l'Égypte, du Japon et de la Corée du Sud.

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Guerre à Gaza :

10 enfants perdent "une ou deux jambes" chaque jour dans la bande de Gaza, selon l'UNRWA

 

 

Vers une guerre de religion, infos du 25 juin 2024
"Dix par jour en moyenne, ça veut dire environ 2 000 enfants après plus de 260 jours de cette guerre brutale", a précisé le chef de l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens.

Ce qu'il faut savoir

Un chiffre glaçant. Dix enfants perdent une jambe ou deux dans la bande de Gaza en moyenne chaque jour, a affirmé mardi 25 juin le chef de l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazzarini, lors d'une conférence de presse à Genève. "Dix par jour, ça veut dire environ 2 000 enfants après plus de 260 jours de cette guerre brutale", a-t-il ajouté, indiquant se baser sur des chiffres de l'agence pour l'enfance de l'ONU (Unicef). "Nous savons aussi la plupart du temps comment les amputations se déroulent dans des conditions assez horribles et parfois sans aucune sorte d'anesthésie et cela s'applique également aux enfants", a-t-il souligné. Suivez notre direct.

  • Dix proches du chef du Hamas tués. Dix membres de la famille d'Ismaïl Haniyeh, le chef du Hamas, ont été tués dans une frappe de l'armée israélienne sur un camp de réfugiés de la ville de Gaza, a annoncé la défense civile dans la bande de Gaza, mardi. Zahr Haniyeh, la sœur du chef du mouvement islamiste, et neuf autres personnes sont mortes et d'autres ont été blessées dans ce raid sur le camp de Chati. Les corps ont été transportés vers l'hôpital Al-Ahli de Gaza. "Un certain nombre de martyrs est toujours sous les décombres", a un déclaré porte-parole. Sollicitée par l'AFP, l'armée israélienne n'était pas en mesure de confirmer ces informations.
  • Près de 500 000 personnes souffrent de la faim. Près d'un demi-million de personnes souffrent toujours de la faim à un niveau "catastrophique" dans la bande de Gaza, qui reste menacée par la famine malgré une légère amélioration dans le nord du territoire assiégé, souligne mardi un rapport du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC), appuyé par l'ONU. 
  • Pas de cessez-le-feu. Israël continue de bombarder la bande de Gaza. Aux premières heures du matin, la défense civile palestinienne a fait état de 13 morts dans des frappes qui ont touché la ville de Gaza dans l'enclave palestinienne éponyme. Des attaques ont également eu lieu à Rafah, où Israël a lancé une opération terrestre début mai.
  • Peur d'une nouvelle escalade au Liban. Les échanges de tirs ces derniers mois entre l'armée israélienne et le Hezbollah libanais, mouvement islamiste allié du Hamas, armé et financé par l'Iran, ont entraîné le déplacement de dizaines de milliers d'habitants dans le sud du Liban et le nord d'Israël. Les Etats-Unis ont appelé à "éviter une nouvelle escalade".
  • L'armée israélienne a-t-elle visé délibérément des journalistes ? Le réseau Forbidden Stories, dont la rédaction internationale de Radio France, a mené l'enquête "The Gaza Project" en documentant la façon dont les journalistes ont été tués, blessés ou menacés depuis le 7 octobre 2023. Au centre de cette enquête, le bombardement du bureau de l'AFP à Gaza qui aurait été touché par des tirs de chars israéliens.

DIRECT

 

 

Politico : Washington a averti le Hezbollah qu'il n'arrêterait pas l'attaque israélienne et qu'il pourrait attaquer Israël

 
Politico : Washington a averti le Hezbollah qu'il n'arrêterait pas l'attaque israélienne et qu'il pourrait attaquer Israël


Selon Politico, les responsables américains qui tentent d’empêcher une guerre plus large au Moyen-Orient lancent un avertissement inhabituel au groupe libanais du Hezbollah : « Ne pensez pas que Washington puisse empêcher Israël de vous attaquer. »

Selon les auteurs de la publication, le message américain vise à forcer le groupe libanais à battre en retraite et à agir pour désamorcer la crise qui couve le long de la frontière israélo-libanaise.


Le message de Washington intervient alors que de nombreux responsables américains semblent résignés à l’idée qu’Israël prenne des mesures sérieuses contre le Hezbollah dans les semaines à venir.

Deux responsables américains, qui ont souhaité rester anonymes, ont noté dans une interview avec Politico que le Hezbollah doit comprendre que Washington aidera Israël à se défendre en cas de guerre avec lui et ne deviendra pas un frein à la prise de décision israélienne.

Il convient d’ajouter que le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, est aux États-Unis et qu’il discutera évidemment principalement de la crise à la frontière israélo-libanaise.

Mais un certain nombre de responsables américains se sont rendus dans la région ces derniers jours pour tenter de maîtriser les deux camps, car Washington craint que l'aggravation du conflit entre Israël et le Hezbollah, qui est plus fort et mieux armé que le Hamas, ne conduise à une guerre à grande échelle dans le pays. la région.

Nous pensons qu'il doit y avoir une solution diplomatique au conflit à la frontière israélo-libanaise


Le porte-parole du Département d'État, Matthew Miller, a déclaré aux journalistes.

Source

 

 

Des images du Hamas utilisant l’ATGM chinois Red Arrow contre des véhicules blindés israéliens ont été publiées.

 
L'aile militante du mouvement palestinien Hamas a publié pour la première fois des images de l'utilisation du système de missile antichar chinois HJ-8L Red Arrow contre le véhicule d'ingénierie israélien Namer CEV.

Des images prises près de la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, montrent des Palestiniens tirant un missile antichar de fabrication chinoise sur des véhicules blindés de Tsahal. Cependant, on ne sait pas comment le Hamas s’est retrouvé avec un système de missiles antichar chinois. Le HJ-8 ATGM était auparavant exporté vers divers pays et utilisé dans des conflits armés en Yougoslavie, au Soudan et au Sri Lanka.

 
 
 
Actuellement, des affrontements actifs entre Tsahal et les forces de résistance palestiniennes se poursuivent à Rafah. Les unités de l'armée israélienne ont réussi à étendre la zone de contrôle dans les parties centrale et nord de la ville et à prendre possession d'environ un tiers du territoire de la colonie. Au centre de Rafah, des unités israéliennes combattent dans le camp d'Al-Shabura. Pendant ce temps, les forces palestiniennes revendiquent régulièrement des embuscades réussies de Tsahal dans cette zone.

Sur le flanc nord de la ligne de contact à Rafah, des unités de l'armée israélienne ont avancé dans le quartier saoudien de Tell al-Sultan, où la cible principale est le bâtiment de l'université Al-Quds, où se trouverait l'une des bases du Hamas. En outre, les unités de Tsahal sont consolidées dans leurs positions au sud de la mosquée Taybe. Selon des sources palestiniennes, Tsahal tente régulièrement des attaques dans la zone côtière d'Al-Mawasi, à Rafah.

Dans le même temps, on observe un ralentissement du rythme des avancées israéliennes dans la partie sud de la bande de Gaza, dû notamment au fait que les principaux affrontements ont désormais lieu dans des zones urbaines denses, où le Hamas se sent plutôt en difficulté. facilité.
 

 

Macron brandit la menace de « guerre civile » en cas de victoire des extrêmes aux législatives

Alors que les sondages placent le camp macroniste en mauvaise posture à quelques jours des législatives, le chef de l’Etat s’est exprimé sur les partis d’opposition dans le podcast « Génération Do It Yourself ».

[…] Alors que les sondages pointent un retard du camp présidentiel par rapport au Rassemblement national et au Nouveau Front Populaire, Emmanuel Macron a brandi une menace, celle de “la guerre civile” après le scrutin. Et les “deux extrêmes” sont directement visés.

 

“La réponse de l’extrême droite” en matière d’insécurité, “parce qu’elle renvoie les gens ou à une religion ou à une origine, c’est en ça qu’elle divise et qu’elle pousse à la guerre civile”, a dit le chef de l’Etat dans le podcast “Génération Do It Yourself”.

En face, La France insoumise propose “une forme de communautarisme… un peu électoral”“mais ça c’est aussi la guerre civile derrière, parce que c’est d’abord renvoyer des gens exclusivement à leur appartenance ou religieuse ou communautaire”, a-t-il ajouté. […]

La Tribune

 

 

Les élections anticipées imminentes en France dégonflent les fanfaronnades bellicistes de Macron en Ukraine

 

Vers une guerre de religion, infos du 25 juin 2024

Emmanuel Macron a lancé l'idée d'envoyer des troupes en Ukraine lors d'une conférence des dirigeants européens à Paris en février, déconcertant les alliés, qui ont rapidement rejeté la proposition. Le dirigeant français a ensuite redoublé sa rhétorique belliciste, malgré l'avalanche de critiques qui a suivi.

Alors que des élections anticipées se profilent en France , l'Ukraine est passée au second plan, tandis que Macron est resté muet sur le sujet, écrit Le Monde .

« Qui se souvient des derniers jours de campagne pour les élections européennes, des avertissements de Volodymyr Zelensky devant le Parlement français, des annonces d'Emmanuel Macron sur l'envoi d'avions de combat en Ukraine ? » demande la publication francophone.

La dissolution « tremblement de terre » du Parlement français après que le Rassemblement national de Marine Le Pen a surpassé le parti centriste Renaissance d'Emmanuel Macron aux élections au Parlement européen semble avoir crevé un trou dans le pneu ukrainien.

Les discours bellicistes de Macron sur l'envoi de troupes combattre aux côtés du régime néo-nazi de Kiev , qui avaient énervé les dirigeants européens, ainsi que la soif de sang affichée par le président français, sont depuis restés silencieux.

» de gauche Le même constat prévaut concernant les deux blocs dominants dans les débats à l'approche des élections françaises, le « Nouveau Front populaire (RN) de droite et le Rassemblement national dirigé par Jordan Bardella. La question de l’Ukraine est « presque oubliée, cachée sous une façade d’unanimité ou tout simplement balayée sous le tapis », a suggéré le média.

Les 30 juin et 7 juillet, la France se rendra aux urnes pour élire une nouvelle Assemblée nationale, la chambre basse du Parlement français. La compétition électorale a été déclarée par Macron après que son parti centriste ait été battu lors des élections parlementaires européennes du début du mois, plaçant le parti du Rassemblement national de Marine Le Pen en position d'obtenir potentiellement le contrôle législatif.
Les sondages donnent actuellement le parti de Le Pen en tête avec le soutien de 35 % de l'électorat, tandis que le parti Renaissance de Macron arrive en troisième position avec seulement 19 %.
Les récentes réflexions de Macron sur  l’envoi de soldats de l’OTAN en Ukraine n’ont guère contribué à le faire aimer de ses électeurs.


Un sondage d'opinion réalisé par Elabe pour BFMTV plus tôt cette année a révélé que plus de la moitié des citoyens français (57 %) désapprouvaient le discours de Macron sur l'envoi de troupes en Ukraine. Le sondage montre également que 51% des sondés sont opposés à l'octroi de 3 milliards d'euros dans le cadre de l'accord de coopération en matière de sécurité signé par Macron et l'Ukrainien Zelensky le 16 février.


Dans une  rhétorique atténuée suscitée par les élections , le président français a déclaré le 24 juin qu'il « ne pensait pas qu'une guerre éclaterait sur notre territoire[Je ne pense pas non plus] que nous irons nous engager  sur la question ukrainienne. sol demain. » Macron a ajouté dans le podcast « Génération Do It Yourself » qu'il « comprend bien » la peur et  les inquiétudes des Français à cet égard.

Spoutnik

 

 

 

Rennes veut entendre toutes les langues parlées sur son territoire « C’est un enjeu de cohésion sociale et de développement d’une culture de l’égalité »

Le conseil municipal de Rennes (socialistes) a adopté un plan visant à donner plus de place aux langues étrangères. Cette politique a pour but de rendre les langues maternelles plus visibles dans la ville.

Avec son nouveau plan des politiques linguistiques adopté lundi soir en conseil municipal, la ville de Rennes ne se cache pas. Elle veut entendre toutes les langues parlées dans les quelque 70 pays dont sont originaires ses habitants. Impossible de dire combien de dialectes cela peut représenter tant certains territoires en sont riches. Au Sénégal, on considère qu’une trentaine de langues différentes cohabitent, dont le français, le wolof, l’arabe ou le peul.

Interrogée sur le risque d’un repli sur soi, voire d’une forme de communautarisme, l’élue rennaise se montre claire. « Le français reste notre langue de cohésion et la langue de la République. Nous ne le remettons pas en cause. Ce que nous voulons, c’est que les autres langues puissent entrer en dialogue, pour plus de cohésion. » « Eh oui, ce plan est une affirmation politique », assume la maire socialiste Nathalie Appéré.

De ce plan, il est cependant difficile d’extraire des mesures concrètes. La ville y voit surtout un moyen de soutenir des associations engagées dans la transmission linguistique.

20 minutes

 

Note : la culture de "l’égalité", des arguments purement communiste

 

Ils saccagent une école à Meyzieu (69) puis y mettent le feu : les vidéos. Deux mineurs en garde à vue (MàJ : quelques photos des dégâts)

 

Hervé Breuil, candidat RN, hospitalisé après une agression sur un marché à Saint-Étienne (42) : les agresseurs du candidat RN sont liés à LFI (MàJ)

24/06/24

Ce devait être une matinée de tractage banale, mais elle aura terminé par l’hospitalisation d’Hervé Breuil, candidat Rassemblement national dans la 2ème circonscription de la Loire. Selon nos informations, les agresseurs sont arrivés main dans la main avec les militants de La France Insoumise.

L’incorrect

 

 

20/06/24

(…) Alors qu’ils tractaient sur un marché, Hervé Breuil et quatre militants du RN ont été pris à partie par un « groupe de personnes cagoulées », relate Michel Lucas, le délégué départemental du RN dans la Loire, qui n’était pas présent au moment des faits.

« Certains ont été bousculés », affirme-t-il, précisant que des militants avaient été « choqués ». « Sous le coup du stress », Hervé Breuil a été victime d’un « mini AVC », explique-t-il. Le candidat du RN dans la deuxième circonscription de la Loire a été transporté au CHU de Saint-Étienne, où il doit désormais être gardé huit jours en observation.

Trois plaintes ont été déposées pour ces faits, indique Michel Lucas, qui précise que l’un des militants a tourné des vidéos de l’agression, qui ont été transmises à la police. (…)

Le Parisien


Le candidat du Rassemblement national a été violement agressé ce jeudi 20 juin, lors d’un tractage sur le marché Albert-Thomas à Saint-Étienne (Loire), aux alentours de 11h30. Hervé Breuil se trouve ce soir, toujours à l’hôpital, selon les informations communiquées par le parti d’extrême droite.

Matthieu, un jeune militant RN présent lors de ce tractage, parle d’une “attaque coordonnée”, “on les a vu faire du repérage avant.”. Il raconte qu'”au moment de partir, vers 11H30, au niveau de la Bourse du travail, on a vu quatre individus masqués, habillés tout en noir qui viennent vers nous, qui nous poussent, qui nous menacent.” Les militants du RN sont alors cinq, “dont quatre personnes âgées” selon le jeune homme. Il assure avoir reconnu certaines personnes, qu’il identifie comme étant “proches de LFI, d’organisations communistes révolutionnaires.”

Il décrit une ambiance tendue depuis le début de la semaine lors des tractages, avec la présence de militants de gauche ou anti-fascistes présents en même temps qu’eux sur les marchés. Selon Michel Lucs, délégué départemental du RN dans la Loire, Hervé Breuil aurait fait un AVC des suites de cette agression. Selon le jeune homme présent lors des faits, les opérations de tractage du Rassemblement national sont suspendues dans la circonscription.

France Bleu / Photo Le Progrès (Denis Bret)

 

 

« Châteauroux, ça craint maintenant » : dans l’Indre, département dans lequel Matisse, 15 ans, a été tué par un jeune Afghan, le RN est arrivé en tête dans toutes les communes

Le RN est arrivé en tête dans toutes les communes de l’Indre. Dans ce département calme, de récentes violences sont venues nourrir les inquiétudes d’une grande partie de la population.

Bar, tabac, épicerie, jeux à gratter, restaurant… Le Saint-Cyran est le point névralgique de Saint-Michel-en-Brenne, un village rural de 322 habitants, dans l’Indre. Ce midi-là, la télévision de l’établissement est branchée sur M6 et un délicieux chili maison est au menu de la formule complète (14,50 euros). On se presse au comptoir en attendant qu’une place se libère dans la salle pour déjeuner. L’actualité politique rend vite les clients bavards.

Pisciculteur, Jean-Claude (les personnes interrogées ont requis l’anonymat) commence par tancer « les sportifs qui s’engagent, avec les millions qu’ils gagnent, les youtubeurs, les donneurs de leçons » , et explique avoir voté aux élections européennes en tant qu’ « entrepreneur », en pensant aux « charges à fond les ballons » et au « prix du carburant ». Il n’est pas clair sur le bulletin qu’il a déposé dans l’urne, mais a cette formule lorsque l’on évoque le Rassemblement national (RN) : « Il faut l’essayer pour l’adopter. » A Saint-Michel-en-Brenne, l’extrême droite, RN et Reconquête ! confondus, a réuni, le 9 juin, plus de 62 % des suffrages. Dans l’Indre, elle est arrivée en tête dans chaque commune.

Antoine et Clément, 23 ans, se sont abstenus il y a deux semaines, mais se déplaceront pour les législatives, en faveur du parti présidé par Jordan Bardella. « On n’a jamais vraiment essayé l’extrême droite » , justifient-ils, un argument souvent avancé dans le café-restaurant. L’autre motif qu’ils invoquent est la montée de la délinquance, le fait, selon eux, de « jeunes récidivistes ». « Cela ne nous touchait pas avant. C’était à Paris, à Marseille. Mais c’est arrivé à un petit jeune d’ici, qui aurait pu être mon cousin » , explique l’un des deux hommes, dans une allusion à la mort récente à Châteauroux d’un garçon de 15 ans, Matisse.

Fils d’un restaurateur réputé de la préfecture de l’Indre, cet adolescent a été poignardé, fin avril, par un Afghan du même âge, lors d’une bagarre. L’histoire a marqué tout le département, et Saint-Michel-en-Brenne en particulier, où vit une partie de la famille de Matisse. Elle s’inscrit dans une série inhabituelle pour la région : ces deux derniers mois, quatre homicides se sont produits à Châteauroux. Outre le décès de Matisse, il y a eu une rixe de rue, un conflit entre personnes alcoolisées ayant dégénéré et un règlement de comptes dans un quartier sur fond de trafic de drogue. Le signe, pour beaucoup, que la grande criminalité a rattrapé les villes moyennes et les zones rurales. […]

Le Monde

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