À l’issue de ce processus, les adjoints à la sécurité nationale élaboreront une recommandation officielle au chef d’État, “sachant que l'initiative dans la guerre est reprise par la Russie”, développe le NYT.

Certains conseillers du Président pensent même que le changement de position est inévitable, poursuit le journal. Et de souligner que Joe Biden a longtemps résisté à la levée de restrictions, “craignant que cela ne dégénère en une confrontation directe avec un adversaire doté d’armes nucléaires”.

Or, même si le chef d’État change d’avis, il est fort probable que le feu vert s’accompagnera de restrictions strictes sur la manière à utiliser les armes livrées par les USA. Par exemple, il pourrait s’agir de limiter le choix des cibles aux installations militaires impliquées dans les attaques contre Kiev, ajoute le média.

Spoutnik

Sur la possibilité d’un dialogue pacifique avec l’Ukraine:

▪️Les accords pour résoudre la crise doivent être fondés sur le principe de sécurité égale et indivisible.

▪️Il existe une opportunité "d'accélérer" le règlement politique: l'Occident doit cesser de fournir des armes.

▪️Il est difficile d'imaginer un dialogue sur la paix étant donné le règne du "parti de la guerre" à Kiev.

▪️Moscou est ouverte aux négociations, mais nous parlons de paix, pas de trêve.

▪️Moscou espère que tôt ou tard, des forces soucieuses des intérêts du peuple ukrainien apparaîtront à Kiev, mais pour l'instant, il n'y a pas d'autre choix que de continuer l’opération militaire. Sur la fourniture de nouvelles armes à Kiev.

▪️En fournissant à Kiev des chasseurs F-16, l'Otan tente de faire comprendre à la Russie que les États-Unis et l'alliance sont "littéralement prêts à tout". Moscou considère ces livraisons comme un "signal délibéré" de l'Otan dans le domaine nucléaire.

▪️Les exercices de la Russie et de la Biélorussie sur les armes nucléaires non stratégiques devraient ramener l’Occident à la raison.

Sur les relations avec Washington:

▪️La Maison Blanche ne s'intéresse pas au sort de la population civile des villes russes, elle est devenue complice des crimes de Kiev.

▪️La Russie peut prendre des mesures dans le domaine de la dissuasion nucléaire si les États-Unis déploient des missiles à portée intermédiaire et courte.

À propos de la coopération avec la Chine:

▪️Moscou et Pékin s'accordent sur la nécessité d'accroître la coopération en matière de défense sous différents formats.

▪️Les relations avec la Chine reposent sur un niveau élevé de confiance mutuelle, les efforts communs ne sont pas dirigés contre les pays tiers.

▪️La Russie et la Chine sont obligées de prendre en compte les tendances négatives dans la région Asie-Pacifique et de prendre des mesures pour mettre fin à leurs conséquences. Sur l’implication de Washington dans le conflit à Gaza

▪️ Les États-Unis alimentent le conflit au Moyen-Orient, malgré leurs déclarations d’engagement en faveur d’une solution juste au problème palestinien

Spoutnik

Note :  toutes ces déclarations, démontre encore que la guerre est inévitable et que les prophéties de Nostradamus ne sont plus très loin. Bientôt, comme je l'ai affirmé, les conflits Ukraine et Gaza vont se rejoindre, mais avant, c'est la Chine contre Taïwan qu'il faut regarder.

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a alors proposé la métaphore appropriée pour désigner les explosions militaires accélérées de l'OTAN : non seulement l'OTAN augmente le degré d'escalade, mais elle plonge dans une « extase » guerrière.

Cela ne devient pas plus grave que cela. « Ils », comme Poutine y a fait allusion, semblent vouloir un « conflit mondial ». C'est là le cœur de la nouvelle stratégie « d'extase » suicidaire de l'OTAN.

Malgré toutes leurs circonlocutions, le secrétaire de l’OTAN Jens Stoltenberg , le président français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz ont effectivement donné le feu vert à Kiev pour qu’il utilise des armes occidentales pour des attaques au plus profond de la Fédération de Russie. Le prétendu débat, toujours en cours, n’est qu’un « écran de fumée » pour le véritable objectif : un prétexte qui pourrait conduire à une Troisième Guerre mondiale.

Il n’y a aucune raison de penser que Kiev s’en tiendra à des frappes « limitées » contre des cibles relativement sans importance. Au lieu de cela, il est probable qu’elle ciblera les infrastructures de sécurité critiques dans l’espoir de provoquer une réponse implacable de la Russie, ce qui ouvrirait la voie à l’OTAN pour qu’elle invoque l’article 5 et s’engage de facto dans une guerre chaude.

Déjà au bord du désastre

L’escalade « extase » définie par Peskov est devenue incontrôlable depuis qu’un nouveau lot – secret – d’ATACMS a été envoyé à Kiev plus tôt cette année, complété par des ATACMS à plus longue portée. Kiev les utilise pour mener de graves attaques contre des bases aériennes russes et des nœuds clés de la défense aérienne. Ces ATACMS tirent des missiles à la vitesse de Mach 3 : un défi de taille même pour les meilleurs systèmes de défense aérienne russes.

Tout cela semble indiquer une décision cruciale enveloppée dans plusieurs couches de brouillard : alors que l’humiliation cosmique imminente de l’OTAN sur le sol noir de Novorossiya devient une évidence jour après jour, les élites occidentales qui dirigent réellement le spectacle parient sur une Guerre chaude totale contre la Russie.

Richard H. Black, ancien sénateur américain de Virginie, propose une analyse qui donne à réfléchir :

En Russie, le sénateur Dmitri Rogozine, ancien chef de Roscosmos, a directement averti Washington : « Nous ne sommes pas seulement sur le seuil, mais déjà sur le bord, au-delà duquel, si l'ennemi n'est pas arrêté dans de telles actions, un effondrement irréversible du la sécurité stratégique des puissances nucléaires va commencer»

Le général Evgueni Boujinky a avancé un scénario inquiétant : « Je suis sûr que si les frappes de Taurus sur l'ATACMS sont très préjudiciables à la Russie, alors je suppose que nous frapperons au moins le centre logistique sur le territoire polonais à Rzeszów », où sont stationnés les missiles. pour livraison en Ukraine.

Le lien dans ce cas serait irréversible : la Russie frappe la Pologne ; L'OTAN invoque l'article 5 ; Troisième Guerre Mondiale.

Fais attention à ce que tu souhaites

« L’extase » guerrière de l’OTAN se cache, comme on pouvait s’y attendre, dans la lâcheté. Malgré toutes les conneries rhétoriques 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 sur « nous ne voulons pas de guerre avec la Russie », les faits indiquent que l'OTAN utilise Kiev pour attaquer et tenter de détruire un large éventail de moyens militaires russes. Il est également indéniable que l’État profond américain a permis les attaques terroristes de Kiev contre des civils russes dans le Donbass, à Belgorod et ailleurs.

Compte tenu du débat sérieux qui a finalement eu lieu sur plusieurs plateformes russes, tout cela pourrait constituer un prétexte raisonnable pour un largage nucléaire tactique sur le gang – juridiquement illégitime – de Kiev. Cela mettrait au moins fin à une guerre qui ne dure que trop longtemps.

Pourtant, cela serait totalement hors de propos lorsqu’il s’agit d’un Poutine légaliste – qui traite les questions chargées d’Armageddon avec la patience d’un moine taoïste. Pourtant, la Russie dispose de tout un arsenal d’outils asymétriques – à la fois conventionnels et nucléaires – qui peuvent porter un coup douloureux à l’OTAN là où l’alliance s’y attend le moins.

Nous n’en sommes pas encore là – même si nous nous rapprochons de jour en jour de façon inquiétante. Dmitri Medvedev a émis une énième ligne rouge : une frappe américaine sur des cibles russes, ou les États-Unis laissant Kiev frapper des cibles en Russie à l'aide de missiles et de drones américains, serait le « début de la guerre mondiale ».

La RPDC aurait utilisé des lance-roquettes multiples KN-25 de « très gros calibre » de 600 mm pour tirer des missiles balistiques jeudi , a rapporté Yonhap , citant des données militaires sud-coréennes.

La distance parcourue par les missiles suggère que Séoul et plusieurs bases aériennes clés sur le territoire sud-coréen se trouveraient dans leur zone cible s'ils étaient lancés depuis Pyongyang, a ajouté l'agence.

Le Comité des chefs d'état-major des forces armées sud-coréennes a rapporté que la RPDC a lancé ce qui semble être 10 missiles balistiques à courte portée depuis la région de Sunan, près de Pyongyang, vers la mer du Japon à 06h14, heure locale. Le lancement simultané d’autant de missiles est inhabituel, a indiqué l’agence.

Au moins un des missiles balistiques lancés par la Corée du Nord a parcouru 350 kilomètres à une altitude maximale de 100 kilomètres, selon le ministère japonais de la Défense. Comme indiqué précédemment, tous les missiles sont tombés en dehors de la zone économique exclusive du Japon.

Spoutnik