Réfléchissant auprès de Sputnik à ce qui aurait pu causer le crash de l’hélicoptère, le professeur iranien Foad Izadi a suggéré les mauvaises conditions météorologiques, les problèmes techniques ou un acte de sabotage.
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Les Infos du 20 mai 2024
La mort de Raïssi pourrait avoir de "graves conséquences", si elle avait été préméditée
La mort du Président iranien pourrait avoir de "graves conséquences au niveau international", si elle avait été préméditée, a estimé un universitaire iranien auprès de Sputnik.
"Cela pourrait être dû à la météo - le temps était très mauvais hier dans cette région, cela pourrait être un dysfonctionnement de l'hélicoptère ou un sabotage. S'il s'agit d'un sabotage, cela aura de graves conséquences au niveau international", a souligné le professeur agrégé au Département d’études américaines de la Faculté des études mondiales de l’Université de Téhéran.
La nation entière surveillait la situation après l’annonce de "l’atterrissage brutal" de l’hélicoptère présidentiel, poursuit-il.
"Hier soir, j'allais sur les chaînes de télévision et en rentrant chez moi, j'ai vu des gens sur différentes places se rassembler, prier pour lui", a déclaré Foad Izadi.
"Les gens sont bien sûr inquiets - ceux qui ont voté pour lui, bien sûr, l'aimaient, ceux qui n'ont pas voté pour lui, ne veulent pas voir le président d'un pays mourir de cette manière", selon l’expert.
Le Président Raïssi "était également apprécié par beaucoup en dehors de l’Iran en raison de son soutien à la cause palestinienne, en raison de sa culture de résistance contre l’impérialisme américain. Je pense donc que […] de nombreuses personnes en dehors de l’Iran se souviendront de lui", a-t-il conclu.
Mort du président iranien : "Israël n’y est pour rien", assure officieusement l’Etat hébreu après le crash mortel de Raïssi
Le président iranien Ebrahim Raïssi est mort dans un accident d’hélicoptère ce dimanche. Israël assure ne pas être derrière cet accident.
Ce lundi, l’Iran a confirmé la mort de son président Ebrahim Raïssi et de son ministre des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian dans l’accident, la veille, de leur hélicoptère dans le nord-ouest de l’Iran.
Les deux hommes revenaient d’un déplacement en Azerbaïdjan lorsque leur hélicoptère a été victime d’un accident dans une zone montagneuse alors que les conditions météo étaient particulièrement difficiles avec de fortes pluies et un brouillard très intense.
Un mois après les frappes iraniennes sur Israël
En guerre contre le Hamas, Israël a essuyé, il y a un mois, des frappes venues d’Iran et ordonnées par Raïssi en représailles à une frappe présumée israélienne contre l’ambassade iranienne de Syrie le 1er avril.
Dans ce moment de fortes tensions entre les deux pays, Israël ne s’est pas encore exprimé officiellement sur la mort du dirigeant iranien. Mais, des responsables qui ont requis l’anonymat auprès de médias et d’agences de presse ont rejeté les accusations qui commencent à se faire jour et selon lesquelles Tel Aviv serait à l’origine de l’accident. "Ce n’est pas nous", ont-ils ainsi déclaré à Reuters, notamment.
Aucune explication officielle
Raïssi, 63 ans, est mort dans l’accident de son hélicoptère alors que l’Iran n’a pas encore fourni de détails sur l’accident, au-delà du mauvais temps.
Des images de drones des agences de presse iraniennes et turques ont révélé que l’hélicoptère s’était brisé à l’atterrissage, tandis que des clips partagés par le Croissant-Rouge iranien montraient des sauveteurs solennels transportant des cadavres sur des civières couvertes hors de la forêt entourant le lieu de l’accident.
Selon des sites spécialisés, les avions iraniens, en particulier les modèles fournis par l’Occident, comme l’hélicoptère Bell 212 de fabrication américaine transportant Raïssi, sont notoirement connus pour être dangereux et en mauvais état.
Crash de l’hélicoptère du Président iranien: panne, facteur humain ou sanctions américaines?
Washington est coupable de la mort d'Ebrahim Raïssi à cause des sanctions dont il a frappé Téhéran, accuse un ex-chef de la diplomatie iranienne. Le crash d'hélicoptère ayant tué le Président iranien pourrait être dû à une panne ou à un facteur humain, a pour sa part estimé à Sputnik un expert aéronautique.
"Cet événement sera inscrit sur la liste des crimes des États-Unis contre l'Iran", a ainsi déclaré Mohammad Djavad Zarif, ancien ministre iranien des Affaires étrangères.
"Les États-Unis sont coupables de la tragédie du crash présidentiel, qui, malgré la décision de la Cour internationale, ont placé sous embargo la vente d'avions et de pièces de rechange à l'Iran", a-t-il expliqué.
Une autre hypothèse
"Deux des trois hélicoptères sont bien arrivés, c'est pourquoi il était possible d'atteindre le point de destination. Les vidéos montrent un paysage montagneux, et en plus on a évoqué du brouillard. Donc, il pourrait s'agir d'un facteur humain ou d'une défaillance technique", a indiqué de son côté à Sputnik l'expert russe Vladimir Chabrine.
Qui remplacera Raïssi?
Le décès d'Ebrahim Raïssi a été communiqué après la découverte, dans la matinée du 20 mai, des débris de son hélicoptère disparu la veille. "Aucun signe de survivants n'a été trouvé”, selon le chef du Croissant-Rouge iranien.
En vertu de la Constitution iranienne, le premier vice-président pourra assurer la transition. C'est Mohammad Mokhber qui est également pour le moment coordinateur du gouvernement. Ensuite, des élections présidentielles seront organisées par un conseil spécial.
Qui est le Président iranien par intérim Mohammad Mokhber?
Suite à la confirmation de la mort du Président Ebrahim Raïssi dans un accident d'hélicoptère et après l'approbation donnée par l'ayatollah Khamenei, Mohammad Mokhber, le premier vice-Président iranien, assumera les fonctions de Président jusqu'aux élections.
- Mohammad Mokhber est né en 1955 dans la ville de Dezfioul.
- Il possède un doctorat en gestion et planification du développement économique, un doctorat en droit international.
- Pendant la guerre entre l'Iran et l'Irak, il a servi comme officier dans le corps médical du Corps des gardiens de la révolution islamique.
- Dans les années 1990, il était PDG de Dezful Communications puis gouverneur adjoint de la province du Khouzistan.
- Plus tard, il est devenu vice-président aux affaires commerciales de la fondation Setad, qui est une immense organisation associée au guide suprême de l'Iran.
- Il a été président du conseil d'administration de Sina Bank et a occupé ce poste pendant une dizaine d'années.
- En 2010, l'UE a imposé des sanctions contre M. Mokhber et sept autres citoyens iraniens pour leurs liens avec le programme iranien de missiles balistiques, mais deux ans plus tard, l'UE l'a retiré de la liste des sanctions. En 2021, le Trésor américain lui a également imposé des sanctions pour son rôle dans le système financier iranien.
Accident d’hélicoptère en Iran : "Aucun signe de vie"… Les médias iraniens annoncent la mort du président Raïssi dans un accident d’hélicoptère
Les médias iraniens ont annoncé lundi matin la mort du président Ebrahim Raïssi et du ministre des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian dans l’accident la veille de leur hélicoptère dans le nord-ouest de l’Iran.
Cette annonce ouvre une période d’incertitude politique en Iran, un acteur majeur au Moyen-Orient, région secouée par la guerre dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas.
L’information du décès du président a été donnée par les principales agences de presse et journaux, dans l’attente d’une déclaration des autorités après la découverte de l’épave de l’hélicoptère à l’aube. La télévision diffuse lundi matin des chants religieux en montrant des photos du président. "Le grand esprit du président populaire et révolutionnaire d’Iran a rejoint le royaume suprême", a indiqué l’agence officielle Irna, en saluant "le martyre" des victimes.
Elle a précisé que le gouvernement publierait "une déclaration" en milieu de matinée.
Enquête internationale
La perspective de découvrir vivants le président de 63 ans, élu en 2021, et les huit autres passagers, avait progressivement diminué au cours de la nuit. Parmi eux figuraient le gouverneur de la province d’Azerbaïdjan oriental, le principal imam de la région, ainsi que le chef de la sécurité du président et trois membres d’équipage.
L’hélicoptère a disparu dimanche en début d’après-midi alors qu’il survolait une région escarpée et boisée dans des conditions difficiles avec de la pluie et un épais brouillard.
L’épave a été découverte à l’aube et les secours ont rapidement indiqué qu’il n’y avait "aucun signe indiquant que les passagers de l’hélicoptère" étaient en vie, selon la télévision d’Etat.
L’avancée des recherches a été suivie avec attention à l’international, notamment aux Etats-Unis, en Russie, en Chine et dans les pays voisins.
"Nous suivons de près les informations", a indiqué dimanche un porte-parole de la diplomatie à Washington, tandis que Pékin s’est dit "très inquiet" après la disparition de l’hélicoptère.
M. Raïssi, qui avait le titre d’ayatollah, présidait la République islamique depuis près de trois ans.
Considéré comme un ultraconservateur, il avait été élu le 18 juin 2021 dès le premier tour d’un scrutin marqué par une abstention record pour une présidentielle et l’absence de concurrents de poids.
Toujours coiffé de son turban noir et vêtu d’un long manteau de religieux, il avait réussi au modéré Hassan Rohani, qui l’avait battu à la présidentielle de 2017.
Il était soutenu par la principale autorité de la République islamique, l’ayatollah Ali Khamenei, qui a appelé dimanche soir les Iraniens à "prier" et "espérer que Dieu ramènera le président et ses compagnons dans les bras de la Nation".
"Le peuple iranien ne devrait pas s’inquiéter, il n’y aura pas de perturbation dans l’administration du pays", a-t-il assuré.
La Constitution prévoit qu’en cas de décès, le président est remplacé par le premier vice-président, Mohammad Mokhber, en attendant la tenue d’une élection présidentielle dans les 50 jours.
Aide étrangère
A la demande de Téhéran, Moscou avait annoncé envoyer en Iran une cinquantaine de spécialistes des opérations de sauvetage, des véhicules tout-terrain ainsi qu’un hélicoptère. Le président Vladimir Poutine s’est entretenu avec l’ambassadeur d’Iran en Russie, selon l’agence de presse officielle Tass.
Plusieurs pays du Golfe (Arabie saoudite, Qatar, Emirats arabes unis et Koweït) ont apporté leur soutien à Téhéran et offert de l’aider dans les recherches, au même titre que la Syrie et l’Irak.
La Turquie a déployé 32 secouristes et un drone de vision nocturne qui a été opérationnel pendant la nuit, tandis que l’Union européenne a annoncé avoir activé, à la demande de l’Iran, "le service de cartographie de réponse rapide CopernicusEMS" pour épauler Téhéran dans les recherches.
Le président Raïssi se trouvait à bord de l’appareil en compagnie du ministre des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, du gouverneur de la province et du principal imam de la région, selon l’agence Irna.
L’appareil, un Bell 212, faisait partie d’un convoi de trois hélicoptères transportant la délégation présidentielle, dont deux atterrissaient sans encombre à Tabriz, la grande ville du nord-ouest, d’où M. Raïssi devait rejoindre Téhéran.
Le ministre de l’Intérieur Ahmed Vahidi a évoqué la possibilité d’un "atterrissage brutal" de l’appareil présidentiel, sans donner de détails.
La télévision d’Etat a diffusé des images de fidèles en train de prier pour la santé du président dans plusieurs mosquées, dont celle de la ville sainte de Mashhad (nord-est), cité natale de M. Raïssi.
Ultraconservateur
M. Raïssi s’est rendu dimanche dans la province d’Azerbaïdjan oriental, où il a notamment inauguré un barrage en compagnie du président de l’Azerbaïdjan, Ilham Aliev, à la frontière entre les deux pays.
Au cours d’une conférence de presse commune, il a de nouveau apporté son soutien au Hamas face à Israël. "Nous pensons que la Palestine est la première question du monde musulman", at-il notamment déclaré.
L’Iran a lancé une attaque inédite le 13 avril contre Israël, avec 350 drones et missiles, dont la plupart ont été interceptés avec l’aide des États-Unis et de plusieurs autres pays alliés.
M. Raïssi était sorti renforcé des législatives qui se sont tenues en mars, premier examen national depuis le mouvement de contestation qui a secoué l’Iran fin 2022 à la suite du décès de Mahsa Amini, une jeune femme arrêtée pour non-respect du code tenue stricte de la République islamique.
Né en novembre 1960, M. Raïssi a effectué l’essentiel de sa carrière dans le système judiciaire, en étant notamment procureur général de Téhéran puis procureur général du pays.
M. Raïssi figurait sur la liste noire américaine des responsables iraniens sanctionnés par Washington pour "complicité de graves violations des droits humains", des accusations balayées comme nulles et non avenues par les autorités de Téhéran.
Âgé de 60 ans, Hossein Amir-Abdollahian avait été nommé à la tête de la diplomatie iranienne par M. Raïssi en juillet 2021.
Guerre à Gaza : Israël dénonce le "déshonneur historique" de la Cour pénale internationale après le mandat d'arrêt demandé contre Benyamin Nétanyahou
Ce qu'il faut savoir
Le ministre israélien des Affaires étrangères, Israël Katz, a dénoncé lundi 20 mai la "décision scandaleuse" du procureur de la Cour pénale internationale (CPI) de réclamer des mandats d'arrêt contre Benyamin Nétanyahou et son ministre de la Défense, Yoav Gallant, "un déshonneur historique" pour la cour basée à La Haye. Réclamer des mandats contre "le Premier ministre et le ministre de la Défense de l'Etat d'Israël aux côtés des abominables monstres nazis du Hamas" est une "attaque frontale" et "une honte historique qui restera à jamais gravée dans les mémoires", estime le ministre dans un communiqué. Suivez notre direct.
- Le procureur de la Cour pénale internationale demande des mandats d'arrêt contre Benyamin Nétanyahou et son ministre de la Défense. Karim Khan a soumis une requête pour la délivrance d'un mandat d'arrêt contre le Premier ministre israélien et Yoav Gallant pour des crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis dans la bande de Gaza.
- Trois dirigeants du Hamas également concernés par la requête de la CPI. Il s'agit d'Ismail Haniyeh, chef du bureau politique du Hamas, Mohammed Diab Ibrahim Al-Masri, plus connu sous le nom de Mohammed Deif, commandant des Brigades Al-Qassam, la branche armée du Hamas et Yahya Sinwar, le chef du Hamas dans la bande de Gaza. Le procureur de la CPI estime qu'ils "portent la responsabilité pénale des crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis sur le territoire d'Israël et de l'Etat de Palestine [dans la bande de Gaza] à compter du 7 octobre 2023", date de l'attaque du Hamas contre Israël.
- Israël argue devant Washington de son "devoir" d'étendre l'offensive à Rafah. Lors d'une rencontre à Tel-Aviv avec le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan, Yoav Gallant, le ministre de la Défense israélienne, dit avoir "insisté auprès de lui sur le devoir d'Israël d'étendre l'opération terrestre à Rafah, de démanteler le Hamas et de faire revenir les otages", selon un message qu'il a posté sur X.
- Six morts dans des raids israéliens en Syrie. Au moins six combattants de groupes pro-iraniens ont été tués lundi dans des frappes attribuées à Israël sur leurs positions dans le centre de la Syrie, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Selon cette ONG basée au Royaume-Uni, "une frappe israélienne a visé une position du Hezbollah" libanais dans la région du Qoussair, proche de la frontière avec le Liban.
DIRECT. Guerre en Ukraine :
Moscou revendique la conquête d’un nouveau village, nouvelles menaces de coupures d’électricité
La Russie continue à gagner du terrain dans la région de Kharkiv, où elle mène une offensive depuis le 10 mai dernier.
- Un homme a été tué ce lundi lors d’une frappe russe à Kherson, dans le sud de l’Ukraine, ont indiqué les autorités régionales, et plusieurs autres régions du pays ont été visées par une attaque nocturne de drones.
- La Russie a annoncé la conquête du village de Bilogorivka, l’un des derniers lui échappant dans la région ukrainienne de Lougansk (est) dont Moscou revendique l’annexion.
- Dimanche, 11 personnes, dont une femme enceinte, ont péri dans la région de Kharkiv.
25 ans de prison pour un Russe qui avait voulu incendier un centre de recrutement de l'armée
Un homme a été condamné à 25 ans de prison, ce lundi en Russie, accusé d'avoir été recruté par l'Ukraine pour incendier un bureau de recrutement militaire en Sibérie. Il était poursuivi en justice pour terrorisme, participation à un groupe armé illégal et haute trahison. L'accusé était en contact, selon le tribunal militaire, avec l'organisation nationaliste ukrainienne Azov, qualifiée de "terroriste" en Russie.
Deux artistes russes risquent 7 ans de prison pour une pièce de théâtre
Nouvelle illustration de la répression en Russie : deux artistes de théâtre sont jugés depuis aujourd'hui pour "justification du terrorisme". La metteuse en scène Evguénia Berkovitch et la dramaturge Svetlana Petriïtchouk avaient imaginé en 2020 le spectacle qui racontait l'histoire de Russes recrutées sur le web par des islamistes en Syrie et qui étaient allés les épouser sur place. Elles encourent une peine de 7 ans de prison.
La Russie revendique la conquête du village de Bilogorivka dans l'est de l'Ukraine
La Russie a annoncé ce lundi la conquête du village de Bilogorivka, l'un des derniers lui échappant dans la région ukrainienne de Lougansk (est) dont Moscou revendique l'annexion. "À la suite d'opérations de combat, les unités du groupement de troupes Sud ont totalement libéré la localité de Belogorivka dans la République populaire de Lougansk et occupé des positions plus favorables", a indiqué le ministère russe de la Défense dans un communiqué.
La Russie organisera des exercices militaires pour tester des armes nucléaires tactiques dans les délais prévus, selon le Kremlin
MOSCOU (Sputnik) - Des exercices militaires visant à pratiquer l'utilisation d'armes nucléaires tactiques (ou non stratégiques) seront organisés en temps opportun ; les dates exactes devraient être clarifiées avec le ministère russe de la Défense, a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
"C'est une question qui relève du département militaire... Elle sera exécutée dans les délais appropriés", a déclaré Peskov aux journalistes, interrogé sur les dates des exercices visant à tester l'utilisation d'armes nucléaires non stratégiques.
Auparavant, le ministère russe de la Défense avait indiqué que, sur ordre du président, l'état-major général des forces armées russes avait commencé les préparatifs pour les prochains exercices impliquant des unités de missiles de la Région militaire Sud, avec la participation de l'aviation et de la marine.
Ces exercices porteront sur la préparation et l'utilisation d'armes nucléaires non stratégiques, visant à garantir l'intégrité territoriale et la souveraineté de la Russie en réponse aux déclarations provocatrices et aux menaces de certains responsables occidentaux.
Le président Vladimir Poutine a qualifié les exercices impliquant l'utilisation d'armes nucléaires non stratégiques de travaux de routine , sans rien d'inhabituel. Il a également mentionné que les exercices se dérouleraient en trois étapes, la Biélorussie rejoignant la Russie dans la deuxième étape, la Biélorussie abritant des armes nucléaires non stratégiques.
Note : dangereuse escalade !
La Russie surveille de près la situation après l’essai nucléaire américain au Nevada
MOSCOU (Sputnik) - L'Administration nationale de la sécurité nucléaire du Département américain de l'énergie a déclaré la semaine dernière qu'elle avait réalisée mardi dernier une "expérience sous-critique" dans un laboratoire souterrain du Nevada afin de recueillir des informations qui étayeraient l'efficacité des ogives nucléaires américaines.
La Russie surveille de près la situation à la suite d'un essai nucléaire sous-critique effectué la semaine dernière sur un site nucléaire souterrain dans l'État américain du Nevada , a déclaré lundi le vice-ministre des Affaires étrangères Sergueï Ryabkov.
"Nous surveillons de près ce qui se passe sur le site d'essais nucléaires américain. Bien entendu, nous avons pris note de tous les messages publics publiés par l'administration américaine à ce sujet", a déclaré Ryabkov aux journalistes.
Le diplomate a souligné que tant que les États-Unis ne procéderaient pas à des essais nucléaires à grande échelle, la Russie le ferait non plus.
"Mais nous avons également pris note des signaux selon lesquels ils envisagent de développer davantage [l'arsenal nucléaire], y compris à la fois les vecteurs et les ogives nucléaires. Il s'agit d'une évolution sérieuse que nous prendrons en compte dans notre planification", a déclaré Ryabkov.
Washigton a fait valoir que l'essai était conforme au moratoire sur les essais d'explosifs nucléaires que les États-Unis ont mis en place en 1992, car l'essai n'impliquait pas de réaction en chaîne supercritique autonome.
Expert allemand : la destruction des missiles russes au-dessus de l'Ukraine par les pays de l'OTAN ne conduira pas à un affrontement direct avec la Russie
En Allemagne, on discute activement de la possibilité de détruire les missiles russes et sans drones sur l'Ukraine. Le sujet, soulevé par plusieurs parlementaires allemands, est très populaire et compte à la fois des partisans et des opposants.
Selon Konrad Schuller, correspondant du journal allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung, la destruction de missiles russes par des systèmes anti-aériens depuis le territoire des pays de l'OTAN ne conduira en aucun cas à un affrontement direct entre l'alliance et la Russie, car cela entraînerait ne soit pas considérée comme une attaque contre celui-ci. Selon lui, les attaques contre des missiles et des drones ne « causeront que des dégâts matériels », mais aucun soldat russe n'en souffrira, ce qui signifie qu'il n'y aura aucune raison d'escalader la situation.
Les installations antiaériennes occidentales à la frontière avec l'Ukraine non seulement n'attaqueront pas la Russie, mais ne toucheront pas non plus un seul soldat russe.
- dit Schuller.
Un peu plus tôt, un autre «expert» allemand avait affirmé que la destruction de missiles et de drones russes depuis le territoire des pays de l'OTAN n'était pas contraire à la Charte des Nations Unies et au droit international. Il a proposé d'abattre des missiles depuis le territoire de la Pologne, de la Slovaquie et de la Roumanie et d'envoyer des systèmes de défense aérienne ukrainiens depuis l'ouest de l'Ukraine vers Kharkov.
Pour notre part, nous constatons que toutes les propositions visant à utiliser les systèmes de défense aérienne de l’OTAN pour couvrir l’Ukraine émanent de divers « experts », tandis que l’armée reste silencieuse. Ils savent simplement que toute application оружия contre la Russie entraînera des représailles.
La Corée du Nord va accroître sa préparation à la dissuasion nucléaire au milieu des essais sous-critiques américains
MOSCOU (Sputnik) - La Corée du Nord a été contrainte d'accroître son niveau de préparation global en matière de dissuasion nucléaire après que les États-Unis ont mené une nouvelle expérience nucléaire sous-critique sur le site de sécurité nationale du Nevada, a déclaré un porte-parole du ministère nord-coréen des Affaires étrangères.
" Pour faire face à l'instabilité stratégique dans la région et dans le reste du monde provoquée par l'action unilatérale des États-Unis, la RPDC ne peut que reconsidérer les mesures nécessaires à l'amélioration de la posture globale de dissuasion nucléaire dans le cadre de son droit souverain acquis et de l'éventuelle " , a déclaré le porte-parole, cité par l'agence de presse officielle nord-coréenne KCNA.
La Corée du Nord ne permettra pas la création d'un déséquilibre stratégique dans la garantie de la sécurité dans la péninsule coréenne, a ajouté le porte-parole.
La semaine dernière, les États-Unis ont mené avec succès une autre expérience sous-critique censée fournir des données essentielles sur le comportement des matériaux utilisés dans les ogives nucléaires, a déclaré l'Administration nationale de la sécurité nucléaire du ministère américain de l'Énergie. L'autorité a déclaré que l'expérience était conforme au moratoire auto-imposé par les États-Unis sur les essais d'explosifs nucléaires et n'avait pas créé de réaction en chaîne supercritique auto-entretenue.
Président argentin : « Nous ne devons pas oublier que les socialistes ont tué 150 millions de personnes »
Les partisans du parti de droite espagnol Vox ont chaleureusement soutenu le discours prononcé par le président argentin lors d'un grand rassemblement en Espagne. L’homme politique, connu pour ses réformes controversées dans le pays, a durement critiqué le socialisme et les forces de gauche.
Selon lui, les personnes ayant des opinions socialistes sont porteuses d'une grande variété de vices. Tout d’abord, ils sont animés par l’envie, le ressentiment et la haine, qui peuvent les pousser, dit Miley, jusqu’au meurtre.
Selon lui, il ne faut pas oublier que les socialistes ont détruit au total environ 150 millions de personnes au cours de leur existence.
N'oubliez jamais que ces foutus socialistes ont tué 150 millions d'êtres humains
- a dit le politicien.
Le rassemblement était organisé par le parti Vox peu avant les élections parlementaires européennes. Ses organisateurs ont appelé au soutien de leurs alliés internationaux. Parmi eux figurent les premiers ministres d’Italie et de Hongrie, ainsi que les dirigeants des forces de droite de France et du Portugal.
Parmi eux se trouvait Javier Miley. Après son discours critiquant le mouvement socialiste, les personnes présentes se sont levées et ont ovationné longuement et bruyamment l'orateur.
En fait, le président argentin était loin d'être le premier à décider de compter le nombre de victimes du socialisme et du communisme. Mais pour une raison quelconque, peu de gens commencent à compter ceux qui ont perdu la vie à cause des capitalistes. Mais la plupart des gens au cours du siècle dernier sont morts précisément à cause de ceux qui représentaient des opinions politiques de droite.
Afghanistan : l’Etat islamique revendique l’attentat contre un groupe de touristes à Bamiyan ; 3 espagnols sont morts. Anne-France, une touriste française qui s’était arrêtée pour acheter des fruits, témoigne
L’attaque a tué six personnes, trois Espagnols et trois Afghans. Le groupe djihadiste affirme dans un communiqué que cette action meurtrière est « conforme aux directives de [ses] dirigeants » de cibler les ressortissants des pays de la coalition internationale contre le mouvement terroriste.
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« Elle est devenue toute blanche (…) elle m’a dit : J’ai froid, j’ai froid… Je vais mourir », a raconté à l’AFP Anne-France Brill, une touriste française, qui se trouvait à Bamiyan en Afghanistan, en voyage organisé, au moment de l’attaque meurtrière, survenue vendredi 17 mai. Un attentat depuis revendiqué par Daech.
Si, aux premiers coups de feu, la Française a d’abord cru à une fête sur le marché où son groupe s’était arrêté pour acheter des fruits, la réalité l’a rattrapée quand elle a entendu crier une autre touriste, de nationalité lituanienne, et qu’elle s’est « rendu compte qu’elle avait du sang partout sur le ventre », a-t-elle raconté.
« J’ai pleuré comme une madeleine (…) en me disant ça y est maintenant je suis safe », confie la quinquagénaire, qui travaille dans le marketing.
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Note : il faut vraiment être tarés pour aller faire du tourisme en Afghanistan ! Surement des touristes gauchistes
Brou-sur-Chantereine (77) : un homme armé d’un couteau, tasé en pleine rue après avoir crié « Allah Akbar »
Branle-bas de combat ce dimanche matin à Brou-sur-Chantereine, près de Chelles, après qu’un homme a exhibé un couteau dans la rue en criant « Allahou akbar. » Les faits se sont déroulés un peu avant 9h30, sur l’avenue Jean-Jaurès, devant une boulangerie. Une scène inquiétante qui a poussé un commerçant à alerter la police.Cette dernière a visiblement pris l’alerte très au sérieux. Trois voitures de police sont ainsi très rapidement arrivées sur les lieux. Dans l’intervalle, l’homme, qui se serait montré menaçant, n’a agressé personne. Les policiers l’ont retrouvé et ont alors tenté de l’interpeller, mais l’individu ne se serait pas laissé faire.
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