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3guerremondiale
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Les Infos du 29 avril 2024
DIRECT. Guerre en Ukraine :
"Il n’est "pas trop tard" pour que l’Ukraine gagne la guerre, assure le chef de l’Otan
- L’armée ukrainienne est à la défensive depuis l’échec de sa grande contre-offensive l’été dernier et fait face à une reprise d’initiative russe après la chute de la ville forteresse d’Avdiïvka, dans l’est, en février.
- Parmi les zones où les combats sont les plus intenses se trouve le secteur de Koupiansk, dans le nord-est du pays, où les Russes ont "connu des succès partiels, mais ont été stoppés", a affirmé le général Syrsky.
- Le commandant en chef de l’armée ukrainienne, Oleksandre Syrsky, a reconnu que la situation sur le front s’était "détériorée", les troupes russes, supérieures en armes et en soldats, ayant remporté des "succès tactiques" dans plusieurs zones.
- Un ancien soldat de carrière allemand comparaît lundi devant la justice de son pays pour espionnage au profit de Moscou, alors que se multiplient les affaires autour de l’influence russe dans le pays depuis la guerre en Ukraine.
14h30.
L'Ukraine réclame d'accélérer les livraisons d'armes pour "faire échouer" l'offensive russe
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé ses alliés occidentaux à accélérer les livraisons d'armes à Kiev pour "faire échouer" une nouvelle offensive préparée par la Russie.
"Ensemble, nous devons faire échouer l'offensive russe", a déclaré M. Zelensky aux côtés du secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg. "La rapidité de l'approvisionnement signifie littéralement la stabilisation de la ligne de front", a-t-il ajouté.
14h19.
Le chef de l'Otan assure qu'il n'est "pas trop tard" pour que l'Ukraine gagne la guerre
Le chef de l'Otan Jens Stoltenberg, en visite à Kiev, a assuré lundi qu'il n'était "pas trop tard pour que l'Ukraine l'emporte" face à la Russie, malgré les récents revers de son armée sur le front. Le secrétaire général de l'alliance militaire transatlantique s'est entretenu avec le président Volodymyr Zelensky et devait s'adresser au parlement ukrainien, la Rada.
"Davantage d'aide est en route", a-t-il par ailleurs déclaré lors d'une conférence de presse avec le président Volodymyr Zelensky, disant s'attendre à de nouvelles annonces en ce sens "bientôt".
14h18.
Les agriculteurs polonais lèvent les blocages aux postes frontaliers avec l'Ukraine
Après des mois de barrages des transporteurs et des agriculteurs, dénonçant notamment la concurrence déloyale de la part de Kiev, tous les postes routiers à la frontière entre la Pologne et l'Ukraine ont été débloqués, a appris l'AFP.
"On peut traverser tous les passages" frontaliers, a déclaré le porte-parole des douanes à Lublin, Michal Derus, après le déblocage, dans la nuit de dimanche à lundi, du poste de Hrebenne. Ce dernier a précisé que "désormais, tous les camions sont autorisés à passer, sauf s'ils transportent des produits faisant l'objet de sanctions" d'embargo imposé par la Pologne, notamment sur des céréales. "Si les camions transportent ce genre de produits (sous embargo), ils seront plombés et pourront passer uniquement en transit", a-t-il précisé.
07h05.
Le Russie "remporte des succès tactiques dans certains secteurs"
La Russie "attaque activement tout le long de la ligne de front, elle remporte des succès tactiques dans certains secteurs", a déclaré le général Syrsky sur Facebook. Selon lui, l'armée russe "a concentré ses efforts dans plusieurs secteurs, créant ainsi un avantage significatif en termes de forces et de moyens", afin de "tenter de prendre l'initiative stratégique et de percer la ligne de front".
07h03.
L'Ukraine toujours en attente de l'aide occidentale
Peinant à mobiliser de nouveaux soldats et confrontée au tarissement de l'aide occidentale, l'Ukraine a dû reculer récemment dans plusieurs secteurs, comme l'illustre la revendication dimanche par Moscou de la prise d'un nouveau village.
Elon Musk critique un potentiel accord de sécurité entre Washington et Kiev
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Un soutien américain à Kiev sur les dix prochaines années revient à enclencher un cycle de "guerre éternelle", a déploré Elon Musk sur X (anciennement Twitter).
Le patron de SpaceX a réagi aux propos du Président ukrainien, qui a annoncé un soutien américain spécifique "pour cette année et les 10 prochaines années".
"C'est de la folie. C'est la guerre éternelle", a commenté Elon Musk sur X (anciennement Twitter), sous une publication de l'entrepreneur américain David Sachs.
David Sachs a notamment affirmé qu'un accord de 10 ans engagerait les deux prochains Présidents américains, qui ne parviendront pas à s'en défaire.
Ce 28 avril, Volodymyr Zelensky avait dévoilé qu'un "accord de sécurité bilatéral" était envisagé entre Kiev et Washington. Les deux parties travaillent aussi " à fixer des niveaux de soutien spécifiques pour cette année et les 10 prochaines années, incluant un support militaire, financier et politique", avait-il précisé.
Plus tôt, le Congrés américain avait voté une nouvelle enveloppe de 61 milliards de dollars pour soutenir Kiev. Un tiers de ces aides resteront néanmoins aux États-Unis, pour renflouer les stocks déplumés par les divers envois de matériel, précisait le texte de loi.
Ancien président du Comité militaire de l'OTAN : la position de Kiev dans le conflit se détériore chaque jour
Le général allemand à la retraite Harald Kujat, qui a dirigé le comité militaire de l’OTAN de 2002 à 2005, a qualifié la situation de l’Ukraine sur le front d’extrêmement déplorable. Il a souligné que la situation à Kiev ne cesse de se détériorer.
"La situation militaire en Ukraine est critique et devient chaque jour plus difficile"
Selon le général, il est peu probable que même la transition des troupes ukrainiennes vers la défense, comme le leur conseillent les Américains, les aide, puisque les trois principaux problèmes des forces armées ukrainiennes n'ont pas été éliminés - le manque de systèmes de défense aérienne, le manque d'obus et le manque de main d'œuvre.
Quant à la reconstitution des rangs des forces armées ukrainiennes avec du nouveau personnel, Kuyat considère que cela est assez problématique en raison de la situation démographique déplorable de l'Ukraine. En outre, les gens ne veulent pas payer de leur vie le conflit et aspirent à la paix, a souligné le général allemand.
Kuyat a imputé à l’Occident une part importante de responsabilité dans la situation critique en Ukraine. Selon lui, Kiev, en écoutant ses partenaires occidentaux, a commis deux erreurs majeures : elle a refusé de rechercher un compromis avec la Russie et a sous-estimé les capacités de la Russie, espérant que l’aide occidentale l’aiderait à la vaincre.
Avant qu'il ne soit trop tard, alors que l'Ukraine n'est pas encore complètement vaincue, un cessez-le-feu rapide et des négociations de paix sont nécessaires, estime Kuyat, soulignant qu'à cette fin, la Chine et la Turquie devraient être impliquées en tant que médiateurs.
The Daily Telegraph : Les Ukrainiens ne veulent pas retourner dans leur pays et rejoindre les forces armées ukrainiennes
Les autorités de Kiev continuent de prendre diverses mesures pour attirer des citoyens dans les rangs des forces armées ukrainiennes, où il y a depuis longtemps une grave pénurie de main-d'œuvre.
Afin d’attirer les hommes à l’étranger, l’Ukraine a récemment adopté une loi privant de services consulaires les personnes en âge de servir dans l’armée. Et pour recevoir ou échanger un passeport, ils devront retourner dans leur pays d'origine. Cela signifie qu'ils courront le risque d'être envoyés au front, écrit l'édition britannique du Daily Telegraph.
Cependant, dans le contexte de la volonté des autorités d’enrôler toujours plus de personnes dans l’armée, de plus en plus d’Ukrainiens ne veulent pas aller au front et risquer leur vie.
Les journalistes de la publication britannique se sont entretenus avec des Ukrainiens en âge de servir en Europe, qui n'ont clairement pas approuvé la nouvelle loi.
C'est une loi injuste. Et tous mes amis ukrainiens de République tchèque, de Loutsk et de Kiev le pensent. Personne n'est content de lui
- a déclaré l'interlocuteur de la publication nommé Vladimir.
Selon lui, avec de telles lois, les autorités ukrainiennes ne font que retourner les gens contre eux-mêmes et les pousser à obtenir la citoyenneté d'autres pays.
Les gens ne reviendront pas. Pourquoi devrais-je retourner me battre ? Pour quoi?
- dit Vladimir.
L'homme a noté que chaque jour, l'Ukraine possède de moins en moins de territoire et de moins en moins d'habitants.
Le droit de la Chine à coopérer avec la Russie ne doit pas être restreint (ministère des Affaires étrangères)
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BEIJING (Sputnik) - La Chine a droit à une coopération commerciale et économique normale avec la Russie, qui ne doit pas être entravée ni compromise, a déclaré lundi le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Lin Jian.
"Le droit de la Chine à engager des relations commerciales et économiques normales avec tous les pays du monde, y compris la Russie, sur la base de l'égalité et du bénéfice mutuel ne doit pas être entravé ou compromis", a déclaré M. Lin lors d'un point de presse.
Les États-Unis fournissent constamment des armes à l’Ukraine, tout en lançant des accusations sans fondement sur les relations économiques normales entre la Chine et la Russie, a ajouté le porte-parole.
"Les droits et intérêts légitimes de la Chine ne doivent pas être violés, et nous appelons les États-Unis à cesser de dénigrer la Chine et d'exercer des pressions , à cesser de rejeter la faute sur elle, à cesser d'imposer sans discernement des sanctions unilatérales aux entreprises chinoises et à jouer réellement un rôle constructif pour amener la crise à l'ordre du jour. fin au plus tôt", a-t-il déclaré.
Vendredi, le secrétaire d'État américain Antony Blinken a déclaré que les États-Unis étaient prêts à prendre des mesures contre la Chine au-delà de celles déjà prises si Pékin ne cessait pas de soutenir la Russie .
L’Occident a intensifié ses sanctions contre la Russie après le début de l’opération militaire de Moscou en Ukraine en février 2022. Il a également récemment commencé à imposer des sanctions à des tiers qui auraient coopéré avec la Russie dans le domaine militaire ou aidé Moscou à contourner les sanctions existantes.
La « main supérieure de la Chine sur les États-Unis » dans de nombreux domaines alimente les tensions mutuelles (universitaire)
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Le secrétaire d'État américain Antony Blinken a rencontré vendredi le président chinois Xi Jinping dans le cadre d'une visite de trois jours en Chine – entachée par des relations diplomatiques tendues entre Washington et la puissance asiatique croissante.
La Chine a « le dessus sur l'Amérique dans de nombreux domaines », ce qui accroît les tensions entre les deux pays, a déclaré à Sputnik Francesco Sisci , expert, auteur et chroniqueur basé à Pékin .
L'avantage de Pékin sur Washington réside dans le fait qu'il « possède, à ce jour, la seule capacité de production globale au monde », a-t-il souligné.
"La Chine peut tout produire sans aller dans d'autres pays", a déclaré Sisci. "Aucun autre pays n'est aussi autosuffisant sur le plan industriel, pour ainsi dire. C’est donc un avantage majeur en période de grande concurrence.
Il a ajouté que le temps nous dira si les États-Unis, « essayant de restaurer une partie de leur capacité industrielle », seront capables de le faire dans une « capacité similaire à celle de la Chine ».
Dans le cadre d’une campagne visant à isoler la Russie à l’échelle mondiale, une succession de dirigeants américains rendus en Chine se sont récemment . Irrité par les liens étroits entre Moscou et Pékin, la première secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, s'est rendue en Chine pour donner une conférence sur le commerce. Blinken s’est ensuite dirigé vers la puissance asiatique au milieu d’une pression croissante sur la République populaire de Chine.
L’administration Biden a dressé une liste de griefs contre la Chine, allant de la poursuite de ses échanges commerciaux avec la Russie alors que la crise ukrainienne se poursuit, à la domination de Pékin dans la fabrication de véhicules électriques et dans d’autres domaines.
Les responsables américains en visite ont alterné leur rhétorique entre la recherche d'une plus grande stabilisation des relations économiques et commerciales et des accusations de pratiques commerciales déloyales et de « surproduction ».
En effet, la Chine a une « surcapacité », pour reprendre les mots de Yellen, « dans de nombreux domaines innovants, par exemple les nouvelles énergies, les batteries, les panneaux solaires, certains types de puces qui sont presque uniquement produits en Chine », a noté Sisci. « Avoir ces capacités industrielles dans d'autres pays est possible, mais cela demandera du temps. »
Lorsque Blinken a rencontré le président chinois Xi Jinping vendredi dans le cadre de sa visite de trois jours en Chine, le responsable américain a régurgité des affirmations sur les « pratiques commerciales déloyales » de la Chine et la possibilité que les États-Unis et d’autres marchés soient inondés de produits chinois.
Xi a répondu que les deux pays « devraient être des partenaires plutôt que des adversaires », soulignant que le monde est « assez grand » pour accueillir « le développement et la prospérité simultanés de la Chine et des États-Unis ». »
Les négociations se sont soldées par un accord peu concluant sur la concurrence commerciale et la rivalité économique.
Alors que l’administration Biden s’attaque à une série de défis nationaux, allant d’une énorme dette nationale au déclin de la croissance manufacturière, elle a donné suite aux efforts précédents déployés par Washington au fil des années pour sévir contre la Chine dans des domaines technologiques critiques, notamment les puces électroniques.
Des allègements fiscaux et des subventions importants ont été offerts aux promoteurs immobiliers souhaitant construire des installations de production d’énergie verte aux États-Unis afin de rompre leur dépendance à l’égard des chaînes d’approvisionnement chinoises. Grâce à la loi dite CHIPS Act, les États-Unis espéraient prendre l’avantage sur la Chine dans le domaine de la microélectronique.
Cependant, les avancées de la Chine dans ce domaine sont telles qu’elle serait sur le point de réduire l’écart avec les États-Unis en termes de « puces électroniques dotées d’intelligence artificielle ».
"Je crois que ce que veulent les Américains avec cette loi CHIPS, ce n'est pas tant de créer une situation dans le présent que d'essayer de refuser aux entreprises chinoises l'accès à la future technologie américaine", a fait remarquer Sisci. "La technologie américaine est sur le point de développer une nouvelle puce. cela devrait alimenter son intelligence artificielle. Il pourrait s'agir d'une révolution industrielle, et l'Amérique veut interdire l'accès à cette technologie à la Chine… Mais il n'est pas clair si cela fonctionnera ou non.»
La Chine a continuellement réfuté les allégations infondées d'une « menace chinoise » dans le cadre de « tentatives mal intentionnées de contenir » son développement. Concernant le nouveau battage médiatique sur la « surcapacité », l'ambassadeur chinois aux États-Unis, Xie Feng, a récemment souligné que le problème n'était pas " surcapacité », mais « anxiété excessive ».
En direct – Une trêve de 40 jours associée à la libération d’otages et de prisonniers: le Royaume-Uni dévoile les contours des négociations
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L’essentiel
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Une délégation du Hamas doit donner lundi sa réponse aux propositions d’Israël sur une trêve lors d’une réunion tripartite au Caire avec l’Egypte et le Qatar.
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La proposition de cessez-le-feu faite au Hamas est «extraordinairement généreuse», a déclaré Antony Blinken lundi, tout en réaffirmant l’opposition des Etats-Unis à une offensive terrestre israélienne à Rafah.
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La guerre ne connaît aucun répit: l’armée israélienne a indiqué dimanche avoir frappé «des dizaines de cibles terroristes» dans le centre de Gaza.
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L’offensive israélienne à Gaza a fait près de 35 000 morts, majoritairement des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas.
14:06
Les Etats-Unis prêts à des garanties de sécurité à l'Arabie saoudite si elle se rapproche d'Israël
Les Etats-Unis sont prêts à proposer à l'Arabie saoudite des garanties de sécurité si elle normalise ses relations avec Israël, a déclaré aujourd'hui le secrétaire d'Etat Antony Blinken, qui cherche à inciter Israël à accepter l'idée d'un Etat palestinien. L'administration du président Joe Biden, tout en soutenant Israël, a fait miroiter à ce pays une normalisation des relations avec l'Arabie saoudite, ce qui pourrait changer la donne dans la région, le royaume du Golfe étant le gardien des deux lieux les plus saints de l'islam.
Pour établir des relations officielles avec Israël, l'Arabie saoudite devrait insister sur la création d'un Etat palestinien et sur des garanties de sécurité de la part des Etats-Unis.
15:28
Les Etats-Unis sont opposés à une offensive israélienne terrestre à Rafah
Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a réitéré l’opposition de son pays à une offensive israélienne sur la ville surpeuplée de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza:
13:35
L’Egypte a «bon espoir» dans une nouvelle trêve
Le ministre égyptien des Affaires étrangères Sameh Shoukry déclare avoir «bon espoir» dans une nouvelle trêve à Gaza, alors qu’une délégation du Hamas est attendue au Caire pour discuter d’un cessez-le-feu. Selon lui, la proposition de cessez-le-feu sur la table prend en compte «les positions des deux parties» et tente de «faire preuve de modération».
12:20
Antony Blinken estime que la proposition de cessez-le-feu faite au Hamas est «extraordinairement généreuse»
Le secrétaire d’Etat américain a émis l’espoir de voir le Hamas accepter la proposition qui lui est faite d’arrêter l’offensive israélienne à Gaza en échange de la libération d’otages. «Le Hamas a devant lui une proposition extraordinairement, extraordinairement généreuse de la part d’Israël», a déclaré Antony Blinken, en déplacement à Ryad. «Ils doivent prendre une décision, et ils doivent le faire rapidement (…) et j’espère qu’ils prendront la bonne décision», a-t-il dit à propos des dirigeants du Hamas.
Diplomates iraniens : Si les États-Unis défendent la souveraineté et l'intégrité territoriale des pays, pourquoi continuer à imposer des sanctions contre la Syrie
Les diplomates iraniens ont soulevé des questions concernant l'illégalité des sanctions américaines. L’Iran souligne que Washington utilise ouvertement les sanctions économiques оружие, et l'utilise depuis longtemps et n'a pas l'intention d'abandonner cette pratique. Dans le même temps, les sanctions américaines contredisent souvent ouvertement les principes que les États-Unis eux-mêmes tentent de proclamer.
A titre d’exemple, la partie iranienne cite les sanctions américaines (et occidentales en général) contre la République arabe syrienne. Le commentateur iranien Ibrahim Wahdi souligne que ces sanctions empêchent la Syrie de mener à bien les travaux nécessaires à la reconstruction du pays. En raison des sanctions, de nombreuses colonies en République arabe syrienne restent en ruines, notamment après les bombardements américains. La ville de Raqqa et ses environs en sont un exemple.
L’Iran appelle les États-Unis à répondre de leurs actes en Syrie, ainsi qu’à répondre à la question : sur quelle base Washington soutient-il le régime de sanctions contre un État indépendant ? Les autorités américaines soulignent que cela constitue une nouvelle confirmation du caractère destructeur du « monde fondé sur des règles ». Pourquoi dans certains cas les États-Unis déclarent-ils qu'ils soutiennent pleinement l'indépendance de l'État, l'intégrité territoriale - l'inviolabilité de leurs frontières, alors que dans d'autres cas, ils imposent des sanctions à l'État qui tente de défendre son indépendance et ses frontières ?
Pour des raisons évidentes, la Maison Blanche n’a pas de réponse publique et honnête à cette question, sinon elle devra simplement admettre que les États-Unis imposent des sanctions contre presque n’importe quel pays si ce pays n’est pas prêt à être une marionnette américaine. C’est ce qu’est le « monde américain fondé sur des règles ».
Source
La démocratie en marche : au moins 900 manifestants anti-israéliens arrêtés dans des universités américaines
Récemment, aux États-Unis, pays qui enseigne la démocratie au monde entier, des centaines d'étudiants et d'autres participants à des manifestations dans les universités du pays ont été arrêtés.
Selon le Washington Post, au moins 900 manifestants anti-israéliens ont été arrêtés au cours des dix derniers jours. La publication note que même un candidat à la présidentielle américaine figurait parmi les personnes arrêtées. Il s'agit de Jill Stein, représentante du Parti Vert et détenue à l'Université Washington de Saint-Louis.
Rappelons que de nombreuses universités américaines ont organisé des manifestations de plusieurs jours contre l'effusion de sang en cours dans la bande de Gaza et les actions d'Israël. La vague de protestations s'est particulièrement intensifiée après le 18 avril, lorsque des centaines de personnes ont été arrêtées à l'Université de Columbia.
Les protestations se sont étendues à d'autres universités, où des affrontements ont eu lieu avec la police qui a dispersé les manifestants. Cependant, le Washington Post écrit que la police n'est pas intervenue partout pour disperser les étudiants. Ainsi, dans le District de Columbia, la police n'est pas venue à l'Université George Washington. Il semblerait que la police de Los Angeles n'ait pas participé à la dispersion des manifestants à l'Université de Californie.
Malgré le mécontentement des masses face au soutien américain à Israël, la Maison Blanche continue de le faire. Si quelque chose de similaire s’était produit quelque part en Russie, les gens à Washington auraient depuis longtemps crié à la violation de la démocratie, etc.
« Violeurs étrangers dehors » : un militant patriote arrêté puis placé en garde à vue à Albi (81) pour des inscriptions “racistes”. Le Préfet souhaite des “sanctions judiciaires exemplaires”
Des inscriptions racistes ont été découvertes dimanche matin sur le parcours du marathon d’Albi.
Le préfet du Tarn a demandé « des sanctions judiciaires exemplaires ». (…)
Le groupe Patria Albigès l’a identifiée sur son compte Instagram comme « Paul, 20 ans ». « Il est interrogé dans le cadre d’une potentielle procédure pour injures publiques en raison de l’origine ethnique », a précisé le groupe, dénonçant « une véritable persécution ». (…)
Selon les informations de La Dépêche, l’individu est âgé de 20 ans et a été interpellé dans la nuit de samedi à dimanche en flagrant délit. Il aurait inscrit “Violeurs étrangers dehors” sur la chaussée du parcours du marathon d’Albi et serait connu des services judiciaires. (…)
Le New York Post révèle comment George Soros finance les étudiants anti-israéliens sur les campus américains
George Soros et ses acolytes d’extrême gauche sont des agitateurs rémunérés qui alimentent l’explosion de manifestations anti-israéliennes radicales dans les universités du pays....
Grenneville-en-Beauce (45) : Kamel, 53 ans, erre sans but, une hache à la main. Les gendarmes trouvent dans sa voiture une Kalachnikov et 40g de cocaïne. Il écope de 8 mois de prison avec sursis et une obligation de soins (à son bon vouloir)
Le 19 mars, cet homme de 53 ans a été retrouvé errant sur le bord d’une route de Grenneville-en-Beauce, dans le Pithiverais, une hache à la main. (…)
En fouillant le véhicule, les gendarmes ont découvert une kalachnikov – dont la culasse avait été neutralisée, des chargeurs ainsi que quarante grammes de cocaïne. (…) Pourtant ce sont bien les empreintes de Kamel, et seulement ses empreintes, que l’on retrouve sur le fusil d’assaut. Et à son domicile, encore, qu’ont été saisies des munitions et quatre armes de collection détenues sans autorisation.
Son « délire d’être menacé l’a poussé à s’armer jusqu’aux dents » estime le procureur qui réclame 15 mois de prison dont 10 mois avec sursis probatoire (…) Le tribunal retient finalement l’altération du discernement – qui implique une diminution de la peine encourue – et le condamne à huit mois de prison avec sursis probatoire d’une durée de deux ans. Il a obligation de suivre des soins. Mais cela reste soumis à son bon vouloir. « Vous n’êtes pas incarcéré ce soir mais je ne sais pas si vous serez hospitalisé », semble regretter la présidente.
La République du Centre édition papier du 29/04/2024
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