La France va livrer à l’Ukraine des « centaines » de blindés anciens mais « encore fonctionnels » et des missiles Aster, dans le cadre d’un nouveau paquet d’aide à Kiev dans sa guerre contre la Russie, selon son ministre des Armées.
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Les Infos du 2 avril 2024
DIRECT. Guerre en Ukraine :
une attaque de drones cible des usines du Tatarstan, à plus de 1 000 km de l’Ukraine
- Une attaque de drones a visé mardi des usines au Tatarstan, à plus de 1 100 km de la frontière avec l’Ukraine, en faisant des blessés, ont indiqué les autorités régionales.
- Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken est lundi en France, où il évoquera, entre autres, le soutien à l’Ukraine avec le président Emmanuel Macron, son homologue Stéphane Séjourné et avec le ministre français des Armées.
- Fin février, des chefs d’État et de gouvernement réunis à Paris avaient décidé de plancher sur plusieurs chantiers notamment l’augmentation des livraisons de munitions à l’Ukraine, la cyberdéfense, le déminage ou encore la production industrielle d’armement en Ukraine.
Le bilan de l'attaque de drone ukrainienne en Tatarstan
Au moins 13 personnes ont été blessées mardi dans une attaque de drone revendiquée par l'Ukraine qui a touché un site industriel au Tatarstan, dans le centre de la Russie, selon un nouveau bilan publié par les autorités locales. "Treize personnes, des étudiants parmi lesquels figurent deux mineurs, ont été blessées par l'explosion provoquée par l'arrivée du drone", a indiqué sur Telegram le ministère de la Santé du Tatarstan, une république russe située à plus de 1.000 kilomètres de l'Ukraine.
Note : je rappelle que les drones "ukrainiens", ont besoin des satellites américains pour parcourir une si longue distance
Les usines du Tatarstan visée par une attaque ukrainiennes produisent des drones Shahed
Selon The Guardian , qui cite une source de renseignement ukrainienne, l'attaque de drone ukrainienne lancée ce mardi matin a touché une installation où la Russie produit des drones Shahed, régulièrement utilisés pour attaquer le territoire ukrainien. L'agence d'espionnage militaire ukrainienne a déclaré que la cible militaire visée a subi "des dommages importants".
La Biélorussie organise des exercices militaires près de la frontière ukrainienne
Ce mardi, La Biélorussie a lancé mardi des exercices militaires. Durant trois jours, les officiers et les troupes de défense territoriales vont se former en prévision de l'adoption de la loi martiale par le plus proche allié de la Russie.
Les déploiements ont lieu dans des régions limitrophes de l'Ukraine et de deux pays de l'Union européenne, la Lituanie et la Pologne, relate The Guardian , reprenant une information du ministère biélorusse de la Défense sur Telegram.
Il sera question de l'Ukraine au cours de la visite d'Anthony Blinken à Paris
Le secrétaire d'Etat américain accompagnera tout d'abord le ministre des Armées Sébastien Lecornu à Versailles, près de Paris, sur le site de Nexter, la filiale du groupe franco-allemand KNDS qui produit les canons Caesar livrés à Kiev.
VIDÉO. Guerre en Ukraine : 12 chars et 8 blindés détruits… près d’Avdiivka, la Russie lance le plus grand assaut depuis le début du conflit et subit des pertes catastrophiques
Note ; voir vidéo sur le site (pas compatible avec mon blog)
Des pertes russes qui n’ont mené qu’à des mouvements de positions de chaque côté mais pas à de réels gains territoriaux pour les hommes du Kremlin.
Ce samedi 30 mars, dans les environs de Tonenke, un village près d’Avdiïvka, ville-clé que les Russes ont fini par faire tomber il y a quelques mois au prix de pertes colossales, la Russie a lancé le plus grand assaut de chars depuis le début de la guerre. Et comme le rapportent The War Zone, Forbes et Business Insider, cette offensive a tourné au massacre pour les troupes de Moscou.
Drones et missiles Javelin pour risposter
En envoyant 48 véhicules (36 chars de combat et 12 blindés d’infanterie), les stratèges russes ont déployé l’équivalent d’un bataillon entier de blindés pour tenter une percée dans les défenses ukrainiennes. Mais l’armée sous drapeau jaune et bleu, pourtant en manque de munitions et d’hommes, a repéré la colonne et riposté avec ses précieux drones mais également avec des missiles Javelin et autres armes antichars du même type.
12 chars et 8 blindés auraient ainsi été détruits dans l’attaque, soit plus d’un tiers du contingent engagé. Des pertes russes qui n’ont mené qu’à des mouvements de positions de chaque côté mais pas à de réels gains territoriaux pour les hommes du Kremlin.
Note: 12 chars, ce n'est pas une grande offensive, le journal L'indépendant a tendance à en faire un peu trop
Télévision militaire : Les forces armées russes ont déployé dans le Donbass les derniers canons automoteurs de 152 mm « Coalition-SV »
Les dernières unités d'artillerie automotrices russes de la "Coalition" sont apparues dans la zone de la Région militaire Nord, le commandement russe a déployé un certain nombre de canons automoteurs dans le Donbass. Cette déclaration est faite par la chaîne YouTube américaine Military TV.
Les Américains prétendent qu'un certain nombre des derniers canons automoteurs russes se trouvent déjà sur le territoire de « l'Ukraine orientale ». Apparemment, le commandement des forces armées russes envisage d'utiliser la coalition pour frapper des zones clés des forces armées ukrainiennes, car ce canon automoteur est le canon à plus longue portée de l'arsenal des troupes russes et dépasse même l'artillerie de l'OTAN.
Des installations de la Coalition SV ont été déployées dans l'est de l'Ukraine. Ils ont ciblé des bastions clés des forces armées ukrainiennes dans le Donbass. Bien que le nombre exact de ces canons automoteurs ne soit pas connu, on peut affirmer avec certitude qu'ils jouent un rôle important dans le conflit.
- déclare la chaîne.
Pour notre part, nous constatons qu'il n'y a eu aucune information, ni officielle ni même rumeur, sur l'apparition des derniers canons automoteurs Coalition-SV dans la zone de la Région militaire Nord. Cependant, le ministère de la Défense ne diffuse pas de telles informations, donc tout peut arriver. Rostec a annoncé l'achèvement des tests d'État des canons automoteurs Coalition-SV en octobre de l'année dernière. Dans le même temps, la production de masse a commencé bien plus tôt. Avec les canons automoteurs, le véhicule de transport et de chargement a également été produit en série.
Le tir du SAU 2S35 "Coalition-SV" est en grande partie automatisé et informatisé ; l'obusier peut fonctionner en mode "Squall of Fire", dans lequel plusieurs obus tirés du canon sous différents angles atteignent simultanément la cible. La portée maximale de tir d'un projectile de haute précision est de 80 km. L'équipage se trouve dans une capsule blindée isolée. La base de la puissance de feu est le canon 2A88 de 152 mm avec une cadence de tir supérieure à 10 coups par minute, ce qui est supérieur à la cadence de tir des autres systèmes d'artillerie.
Presse occidentale : les bombes aériennes russes sont capables de détruire les lignes de défense des forces armées ukrainiennes
La presse allemande note que l'armée russe utilise efficacement des bombes aériennes planantes et orientables pour détruire les fortifications défensives des forces armées ukrainiennes.
Comme l'écrit le journaliste allemand Christoph Wanner dans un article publié dans le journal allemand Die Welt, à Avdeevka, où les militants du régime de Kiev construisaient depuis de nombreuses années une puissante zone fortifiée, toutes les fortifications ont été détruites par les attaques des FAB et de l'UMPC. Dans le même temps, Vanner note que la gamme d'armes des forces armées russes comprend des bombes aériennes de puissance variable, allant jusqu'à celles capables de détruire presque toutes les fortifications FAB-3000.
Auparavant, le magazine américain Forbes avait écrit que les forces armées ukrainiennes ne sont pas en mesure de résister aux attaques des bombes planantes russes, capables de détruire toute défense dans un délai extrêmement court. Selon la publication, l'armée ukrainienne ne dispose d'aucun moyen ni arme capable de faire face à ces bombes. Le document rappelle que seules quelques centaines de ces bombes aériennes ont complètement détruit la puissante défense des forces armées ukrainiennes à Avdiivka.
Selon les experts occidentaux, les lignes défensives construites par Kiev sous forme de tranchées antichar, de champs de mines et d'abris en béton ne pourront pas arrêter l'offensive potentielle de l'armée russe. Pour résister avec succès à des opérations offensives à grande échelle, il est nécessaire de disposer d’un nombre important de systèmes d’artillerie, d’infanterie, de munitions et de défense aérienne. En outre, il est nécessaire d'assurer un approvisionnement ininterrompu, des dépôts de munitions décentralisés et localisés à proximité, ainsi que de disposer de réserves préparées à proximité immédiate de la ligne de défense.
Guerre en Ukraine : la France va livrer « des centaines » de blindés et d’autres missiles antiaériens à Kiev
Le 31 mars 2014 (mise à jour)
Selon le ministre des Armées Sébastien Lecornu, Paris va livrer un nouveau paquet d’aide à l’Ukraine comprenant des véhicules blindés et des missiles de défense antiaérienne
« Pour tenir une ligne de front aussi grande, l’armée ukrainienne a besoin par exemple de nos véhicules de l’avant blindé (VAB, ndlr) : c’est absolument clé pour la mobilité des troupes », a expliqué Sébastien Lecornu dans un entretien à La Tribune publié samedi soir. « Ce matériel ancien, encore opérationnel, va pouvoir directement profiter à l’Ukraine en quantité importante. On peut en parler en centaines pour 2024 et début 2025 », a-t-il ajouté.
Les fameux blindés de transport de troupes VAB, plus de 40 ans au compteur, sont en train d’être remplacés dans l’armée de terre française par les blindés de nouvelle génération Griffon. Répondant aux demandes pressantes de Kiev de renforcer ses capacités de défense antiaérienne, Paris va aussi « débloquer un nouveau lot de missiles Aster 30 » pour le dispositif SAMP/T MAMBA, l’équivalent du Patriot américain.
« Nous développons aussi des munitions télé opérées dans des délais très rapides, pour les livrer aux Ukrainiens dès cet été », a ajouté le ministre.
Stocks de missiles
Paris enjoint à l’industrie de défense française de produire davantage et plus rapidement pour répondre aux besoins de son armée et assurer dans la durée son soutien à l’Ukraine.
« Le missilier européen MBDA nous doit des livraisons rapides. Ce vendredi, les décrets ont été publiés sur le pouvoir de police du ministre des Armées en matière d’obligation de stocks, de priorisation des contrats, et même de réquisition », a-t-il insisté samedi.
« J’ai demandé à la Direction générale de l’armement (DGA) de me faire des propositions de mise en œuvre de ces mesures pour accélérer la production du missile Aster », a-t-il noté. « La DGA va faire une première injonction à MBDA afin qu’il constitue des stocks suffisants de composants. Pour être clair, j’exige la constitution de stocks pour produire des munitions ».
Le ministre a fait valoir qu’outre l’Ukraine, la France aussi avait besoin des missiles pour lutter en mer Rouge contre les attaques des rebelles yéménites houthis. En novembre, les Houthis, soutenus par l’Iran, ont débuté une campagne de frappes de drones et de missiles contre des navires en mer Rouge, une région essentielle pour le commerce mondial.
« Par ailleurs, sur l’exportation, j’ai constaté que l’industrie française avait perdu quelques contrats dans des pays de l’Europe de l’Est. Or, pour vendre des armes à l’exportation, il faut être bon sur les technologies, sur les prix, dans la diplomatie, mais il faut désormais être bon aussi sur les délais de livraison », a martelé M. Lecornu.
Les malheurs du fabricant de missiles Taurus mettent en évidence la « déficience de la production européenne d’armes »
L'éminent fabricant d'armes européen MBDA a récemment annoncé que la fabrication de ses missiles de croisière Taurus avait été suspendue en raison d'un rythme prétendument lent des commandes d'armes émises par l'Allemagne.
Le directeur de la branche allemande de l'entreprise, Thomas Gottschild, qui a souligné que les sous-traitants de la défense ne peuvent pas produire de stocks sans passer des commandes au préalable, a souligné que la production pourrait reprendre si Berlin concluait un contrat approprié.
Une telle commande devrait toutefois être « substantielle et à long terme pour garantir une reprise de la production », a déclaré Mikael Valtersson, ancien officier des forces armées suédoises et chef d'état-major du parti politique des Démocrates de Suède.
Comme Valtersson l'a expliqué à Sputnik, bon nombre des petits sous-traitants impliqués dans le processus de fabrication du missile se sont depuis « tournés vers d'autres domaines de production ».
« Pour convaincre les sous-traitants de se concentrer sur la production de Taurus , ils doivent croire que les investissements seront remboursés et les bénéfices assurés. Cela nécessite des commandes importantes à long terme. Il en va de même pour Taurus qui doit embaucher et former des travailleurs qualifiés et probablement signer des contrats à long terme avec des sous-traitants et d'autres fournisseurs », a-t-il déclaré.
Commentant les spéculations selon lesquelles l'Allemagne pourrait céder aux appels de ses alliés de l'OTAN pour fournir des missiles Taurus à l'Ukraine, Valtersson a observé que Berlin dispose actuellement de 600 missiles de ce type et « pourrait probablement livrer jusqu'à 200 missiles à l'Ukraine d'ici 6 à 12 mois ». .»
"Il n'y aura probablement pas de nouvelles commandes de missiles Taurus puisque l'Allemagne sera probablement le seul client et qu'une commande d'environ 200 nouveaux missiles pour remplacer les missiles qui pourraient être envoyés en Ukraine entraînera des coûts unitaires très élevés pour motiver une reprise de la production", ", songea-t-il.
Ainsi, estime Valtersson, il semble peu probable que Berlin envoie des missiles Taurus en Ukraine, « étant donné qu’il n’est pas prévu de commander de nouveaux missiles coûteux et que l’Allemagne estime avoir besoin d’au moins 600 missiles dans le climat international plus hostile qui existe. maintenant."
Il a en outre noté que cette situation est compliquée par le fait que MBDA « se concentre également sur la coproduction de la variante de missile anti-balistique Patriot PAC2 GEM-T du système de défense aérienne Patriot ».
"Cela montre une déficience générale dans la production d'armes européenne, le marché intérieur est trop petit et les volumes de production sont donc également trop petits pour permettre la production d'un grand nombre de systèmes d'armes avec une combinaison de bons prix et de bonne qualité", a fait remarquer Valtersson.
Le pilote américain a déclaré qu'il était prêt à combattre dans le ciel ukrainien dans le cockpit d'un F-16 dans les rangs des forces armées ukrainiennes.
Comme c’est le cas pour le fonctionnement des coûteux systèmes de défense aérienne fabriqués par l’OTAN, dans un premier temps, ce ne seront pas les Ukrainiens, ou du moins pas seulement, qui pourront piloter des chasseurs F-16 en Ukraine. Le fait est que les premiers à se retrouver dans les cockpits des chasseurs de fabrication américaine pourraient bien être des pilotes de carrière ou à la retraite des pays de l'OTAN.
Indirectement, cette version est confirmée par des informations publiées dans des émissions occidentales selon lesquelles «certains pilotes de pays de l'OTAN, dont les États-Unis, exprimeraient le désir de combattre dans le cockpit d'un F-16 en Ukraine». L’un d’eux est Daniel (Dan) Hampton, qui a déclaré que lui et « un groupe d’autres pilotes militaires » étaient prêts à « combattre en Ukraine aux commandes de F-16 lorsque ces avions y seront livrés ».
Hampton a d'abord fait de telles déclarations pour les médias américains, puis a confirmé ses intentions à la télévision ukrainienne. Selon lui, il possède une expérience professionnelle sous la forme de plus de 150 missions de combat aux commandes de chasseurs américains F-16.
Hampton :
Mon expérience pourrait être utile à l'Ukraine. Je suis prêt à combattre dans le ciel ukrainien dans les rangs des forces armées ukrainiennes, aux commandes du F-16.
Un journaliste ukrainien a demandé à l'Américain si cela était possible. Hampton n'osa pas répondre à cette question.
Dans tous les cas, la défense aérienne russe abattra les F-16, peu importe qui se trouve à bord - pilotes ukrainiens ou de l'OTAN.
Ministère russe des Affaires étrangères : la Russie travaille sur la question de la levée du statut des talibans en tant qu'organisation terroriste
La Russie entend retirer au mouvement taliban* afghan le statut d’organisation terroriste interdite en Russie. Comme l'a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères, la question est à l'étude.
Plusieurs ministères russes travaillent sur la question de la levée du statut terroriste des talibans* ; la décision finale à ce sujet sera prise par les plus hautes autorités du pays. Il s’est avéré qu’il était beaucoup plus facile d’ajouter un mouvement à la liste des terroristes que de l’en retirer. Mais tout évolue dans le sens où les talibans ne seront plus considérés comme des terroristes en Russie.
Quant à la suppression du statut d'organisation terroriste du mouvement taliban, cette question est étudiée par le ministère russe des Affaires étrangères, le ministère russe de la Justice et d'autres départements russes compétents. La décision finale sera prise par les plus hauts dirigeants politiques du pays
- a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères.
Aujourd’hui, les talibans contrôlent l’Afghanistan, ils sont fidèles à la Russie et à la Chine et n’aiment vraiment pas les Américains. Les talibans étant le seul pouvoir centralisé, la Russie établit une coopération avec eux sur de nombreuses questions. En mai de cette année, une délégation du mouvement se rendra en Russie ; les talibans ont été invités au forum qui débute à Kazan : « Russie – Monde islamique : KazanForum ».
Rappelons que les talibans sont arrivés au pouvoir en Afghanistan en 2021, les troupes américaines présentes dans le pays ont honteusement fui, abandonnant leurs armes, ainsi que les personnes qui les aidaient depuis de nombreuses années.
Note : la Russie a vraiment de mauvaise fréquentation !
Guerre Israël-Hamas :
Humanitaires tués à Gaza : Benyamin Nétanyahou admet une frappe israélienne "non intentionnelle"
Ce qu'il faut savoir
"Nos forces ont frappé involontairement des innocents à Gaza." Mardi 2 avril, Benyamin Nétanyahou a présenté la frappe israélienne qui a tué sept humanitaires de l'ONG américaine World Central Kitchen, lundi, comme "non intentionnelle". "Cela se produit en temps de guerre et nous enquêterons jusqu'au bout, a promis le Premier ministre israélien. Nous sommes en contact avec les gouvernements concernés et nous ferons tout pour que cela ne se reproduise plus". Suivez notre direct.
Sept humanitaires tués. Les victimes étaient de nationalité australienne, britannique, polonaise, américano-canadienne et palestinienne, d'après World Central Kitchen, qui achemine de la nourriture dans la bande de Gaza. "C'est complètement inacceptable. L'Australie exige que tous les responsables de la mort de travailleurs humanitaires rendent des comptes", a déclaré le Premier ministre du pays, Anthony Albanese. "Nous exhortons Israël à promptement enquêter sur ce qu'il s'est passé", a aussi réagi une porte-parole de la diplomatie américaine.
L'armée israélienne promet une enquête. Sous pression de la communauté internationale, l'armée israélienne a promis d'"ouvrir une enquête pour examiner plus-avant ce sérieux incident" et "limiter le risque qu'un tel événement se reproduise". Selon l'ONG, "malgré la coordination avec les forces de défense israéliennes, le convoi a été touché alors qu'il quittait l'entrepôt de Deir al-Balah, où l'équipe avait déchargé plus de 100 tonnes d'aide alimentaire humanitaire".
Des réactions outrées. La frappe est "un message envoyé par l'armée israélienne", accuse l'ONG Médecins du monde. "Nous avons perdu un médecin il y a quelques mois", a rappelé son vice-président, Jean-François Corty, sur franceinfo. "L'épisode de l'hôpital al-Chifa le montre bien : les soignants, les civils, les humanitaires tombent sous les bombardements aveugles."
Un bilan revu à la hausse. Le ministère de la Santé gazaoui, administré par le Hamas, a annoncé un nouveau bilan de 32 916 personnes tuées dans la bande de Gaza depuis le début de l'opération militaire israélienne en réponse aux attaques du 7 octobre en Israël. En vingt-quatre heures, 71 décès supplémentaires ont été recensés. Dans le nord de l'enclave, les équipes médicales fouillent les décombres de l'hôpital al-Chifa pour extraire des blessés et cadavres après le retrait de l'armée israélienne.
L’Iran s’engage à riposter après l’attaque israélienne contre le consulat de Damas
Téhéran a averti Tel Aviv d'une réponse suite à la frappe en Syrie de lundi au cours de laquelle au moins sept sont morts.
L'attaque israélienne contre le consulat général d'Iran à Damas ne restera pas sans réponse, a déclaré le président de la République islamique Ebrahim Raisi.
"Le régime sioniste [Israël] doit garder à l'esprit qu'il ne pourra pas atteindre ses sinistres objectifs avec des mesures aussi inhumaines et qu'il devra faire face à la force croissante du front de résistance ainsi qu'à la haine et à l'aversion des nations libres à l'égard de ses intérêts. caractère illégitime . Ce crime injuste ne restera pas sans réponse", a-t-il déclaré, cité par l'agence de presse Tasnim.
Lundi soir, le ministère syrien de la Défense a fait état d'une frappe aérienne de l'armée de l'air israélienne contre le consulat général d'Iran à Damas. Le bâtiment abritait également la résidence de l'ambassadeur de la République islamique en RAS, Hossein Akbari, qui est resté indemne lors de l'attaque. La frappe du missile a complètement détruit le consulat.
Selon un communiqué du Corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI), l'unité militaire d'élite iranienne, sept officiers du CGRI ont été tués dans l'attaque israélienne, parmi lesquels deux généraux-conseillers de haut rang - Mohammad Reza Zahedi, le commandant de la Force Qods du CGRI. en Syrie et au Liban, et son adjoint, le général de brigade Mohammad Hadi Hajizadeh.
En réponse à l'attaque israélienne, le ministère iranien des Affaires étrangères a déclaré qu'il « se réservait le droit » de répondre personnellement à la frappe aérienne de Tel Aviv et de déterminer comment « punir l'agresseur ».
Note : ici, il a un risque d'escalade sérieux, c'est à surveiller de très près
La frappe sur la mission diplomatique d'Iran à Damas pourrait déclencher une guerre au Proche-Orient
Et c'est ce que veut obtenir Israël en cherchant à impliquer les États-Unis dans le conflit à ses côtés, a estimé auprès de Sputnik Vladimir Brouter, expert à l'Institut international d'études humanitaires et politiques.
Israël est le principal bénéficiaire d'une déstabilisation de la situation au Proche-Orient, car "il veut qu'un maximum de puissances mondiales soient impliquées dans le conflit", a indiqué M. Brouter.
Il a rappelé une information de la chaîne américaine NBC, citant deux sources anonymes au sein de l'administration Biden. Cette dernière aurait notifié à l'Iran que Washington ne savait rien de la frappe. Les États-Unis seraient au courant du risque encouru et ne voudraient pas que le conflit reprenne de plus belle.
De plus, l’État hébreu croit avoir carte blanche car, selon lui, aucun pays occidental ne pourrait prendre partie pour l’autre côté, poursuit l’analyste.
Réaction du renseignement extérieur russe
La frappe israélienne contre l’ambassade iranienne en Syrie est "une attaque terroriste", a déclaré aux journalistes Sergueï Narychkine, chef du Service russe du renseignement extérieur (SVR).
"C’est un acte odieux et criminel à l'égard de l'État souverain d'Iran, mais également à l'égard de l'État souverain de Syrie, sur le territoire duquel cette attaque terroriste a été commise."
Métro de Bruxelles : la police belge à la recherche de ces trois individus pour vol avec violences sur une femme
Le vendredi 19 mai 2023 à 15h46, à Bruxelles, trois individus ont commis un vol avec violences dans la station de métro « Hôtel des Monnaies » située boulevard de Waterloo.
Au moment de la fermeture des portes du métro, trois individus ont arraché violemment le collier qu’une passagère portait autour du cou. Les auteurs sont ensuite sortis de la rame pour emprunter une nouvelle rame de métro dans le sens opposé.
Récente publication sur X (ex-Twitter) de la Police Fédérale :
92 % des Français jugent que l’insécurité a progressé à travers le pays, 68 % demandent que soit toléré « un recours à la force plus large que ce qui est permis »
À moins de quatre mois des Jeux olympiques, nos concitoyens n’ont jamais autant broyé du noir. Affichant leur défiance vis-à-vis du gouvernement, 60 % ont équipé leur domicile et un tiers se protègent par eux-mêmes. Trois lieux suscitent leurs inquiétudes: les “quartiers”, les transports en commun et les grandes villes.
Les Français redoutent le chaos et pensent que le pays s’enfonce chaque jour davantage dans l’ultraviolence . Le dernier baromètre « sécurité des Français » Fiducial/Odoxa pour Le Figaro le confirme sans ambiguïté : 92 % d’entre eux jugent que l’insécurité gagne du terrain ces dernières années dans l’Hexagone, 55 % estimant même qu’elle a « beaucoup » augmenté. « Résultat de cette perception unanime, 82 % des Français partagent les propos du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, lorsque ce dernier parle d’“ensauvagement d’une partie de la société” » , notent les analystes qui relèvent que « les sympathisants de Renaissance, de LR et du RN le pensent tous (93 % à 95 %) » tandis qu’« à gauche, ces propos font davantage débat, même si une majorité des sympathisants de LFI (55 %), socialistes (63 %) et écologistes (65 %) sont d’accord » avec le premier flic de France. Si tout le monde – ou presque – s’accorde donc sur le diagnostic, les Français affichent leur défiance envers le gouvernement et sa capacité à apporter un remède efficace aux maux qui gangrènent le pays. Notre baromètre est formel : plus que sceptiques, 72 % de nos concitoyens ne croient pas que l’exécutif puisse assurer leur sécurité face à la délinquance, celle des cambriolages et des agressions qui pourrissent leur quotidien. « Les sondés sont aussi une nette majorité (62 %) à ne plus lui faire confiance pour les protéger du terrorisme » , précisent encore les analystes, qui relèvent que « sur le temps long, la tendance de cet indicateur est clairement négative. […]
« Au-delà des peurs et du sentiment d’insécurité, les Français sont concrètement exposés » à l’insécurité, préviennent les auteurs du baromètre. Chiffres à l’appui, ils révèlent que plus d’un sur deux (56 %) avoue en avoir souffert personnellement. Dans le détail, près de 39 % déclarent avoir été harcelés ou agressés dans la rue et dans les lieux publics. Près d’un quart (23 %) a été cambriolé et 19 % ont déjà été victimes d’une agression physique. « Enfin, précise l’étude, ils sont près d’un sur dix à nous confier avoir été la cible d’un vol à l’arraché, d’un pickpocket ou d’un car-jacking (12 %) ou d’une agression sexuelle (8 %) ».[…]
Réclamant une réponse plus musclée de la part de la police et de la gendarmerie, la population appelle très majoritairement (68 %) à ce que soit toléré « un recours de la force plus large que ce qui est permis ». « Strictement encadré par la loi, le recours à la violence est, pour certains, trop restrictif et empêche les forces de l’ordre d’être efficaces dans leur mission » , insistent les analystes du baromètre. Ce constat, limpide, rejoint la volonté même de la plupart des agents et des militaires sur le terrain. […]
Dans ce panorama dégradé, note l’étude Fiducial/Odoxa pour Le Figaro , « trois lieux suscitent un très fort sentiment d’insécurité dans le pays ». Sur le podium, le baromètre cite d’abord les quartiers, où 83 % des habitants disent vivre dans la crainte en dépit des coups de menton donnés par tous les ministres de l’Intérieur, qui ont promis la « reconquête républicaine » et claironné la fin des « zones de non droit » . Suivent les transports publics, qui accueillent 65 % de voyageurs inquiets pour leur inté grité physique, mais aussi les grandes villes, peuplées de 61 % d’habitants qui ne se disent plus rassurés dans les rues.[…]
Stains (93) : tensions autour du lycée Utrillo, le proviseur aurait été visé par un jet de bouteille et deux voitures incendiées
Face au « climat de capitulation et de collaboration devant l’extrême droite », le maire PCF de Montreuil (93) Patrice Bessac se mobilise et lance un mouvement d’initiative populaire avec d’autres élus
Le maire de Montreuil, Patrice Bessac (PCF), une des plus grosses villes communistes de France, va lancer un mouvement d’initiative populaire pour se préparer à la possible arrivée de l’extrême droite au pouvoir. À travers un travail de prospective, des conférences, des échanges entre élus locaux de tout le pays, l’élu, également président du territoire Est Ensemble, veut montrer concrètement les conséquences qu’aurait une victoire du Rassemblement national à la prochaine élection présidentielle, et ainsi l’éviter.
L’initiative est soutenue par des élus locaux ainsi que par le président du conseil départemental de Seine-Saint-Denis. « On a besoin de reprendre la main dans le débat public, gangrené par les idées de l’extrême droite, on a besoin que des voix s’élèvent, défend Stéphane Troussel (PS). Notre département doit être aux avant-postes dans la lutte contre l’extrême droite car notre population en est la cible. » (…)
Vous voulez vous associer à d’autres élus locaux pour anticiper une possible victoire de l’extrême droite à l’élection présidentielle. Pouvez-vous nous en dire plus ?
PATRICE BESSAC : Je pense qu’il y a un climat de capitulation et de collaboration qui est désormais à l’œuvre dans notre pays, je le sens dans ma responsabilité de maire. Je vois qu’une partie de nos élites administratives, économiques ou politiques sont en train, pas à pas, d’accepter l’extrême droite au pouvoir. Mon analyse, c’est qu’un homme, Vincent Bolloré, avec la complicité passive du président de la République qui, à mon sens, ne joue plus son rôle de gardien de nos institutions et de notre démocratie, a un projet politique : l’alliance de la droite et de l’extrême droite. Il a influencé de manière décisive la dernière élection présidentielle, il a organisé la montée sur la scène politique d’Éric Zemmour et à présent du Rassemblement national (…)
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