Israël ne sait toujours pas comment rétablir ses capacités de dissuasion, après six mois d’une guerre menée de manière chaotique à Gaza, au prix de 33 000 morts palestiniens, et d’une campagne de frappes au Liban et en Syrie d’une intensité inédite depuis une décennie. Ses alliés occidentaux dressaient ce constat alarmant à bas bruit, dès avant que l’Iran n’en fasse la démonstration, dans la nuit de samedi 13 à dimanche 14 avril, en lançant plus de 300 drones et missiles balistiques vers l’Etat juif
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Les Infos du 15 avril 2024
Attaque de l'Iran contre Israël :
Moscou appelle Téhéran et Tel-Aviv à la "retenue" pour éviter toute escalade
"Nous sommes extrêmement préoccupés par l'escalade des tensions dans la région et nous appelons tous les pays de la région à faire preuve de retenue", a déclaré à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.
Ce qu'il faut savoir
Le Kremlin a appelé, lundi 15 avril, l'Iran et Israël à la "retenue", après l'attaque menée par Téhéran contre le territoire israélien. "Nous sommes extrêmement préoccupés par l'escalade des tensions dans la région et nous appelons tous les pays de la région à faire preuve de retenue", a déclaré à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov. "Une nouvelle escalade n'est dans l'intérêt de personne", a-t-il ajouté. Suivez notre direct.
- Emmanuel Macron accuse Téhéran d'avoir créé "une rupture profonde" au Moyen-Orient. Interrogé par BFMTV lundi, le président de la République, Emmanuel Macron, a jugé que l'attaque inédite de l'Iran contre le territoire israélien dans la nuit de samedi à dimanche ne relevait pas de "l'équilibre de la violence" dans la région. En décidant de frapper Israël, Téhéran a provoqué "une rupture profonde" au Moyen-Orient, estime le chef de l'Etat, pour qui ces représailles sont de trop grande ampleur. Dans ce dossier, l'Iran justifie le tir de plus de 300 drones et missiles au nom de "l'autodéfense", après la frappe attribuée à Israël qui a visé le consulat iranien à Damas (Syrie).
- Réouverture des écoles en Israël. L'armée a par ailleurs annoncé la réouverture lundi, dans la majeure partie du pays, des écoles qui avaient été fermées pour raisons de sécurité samedi face aux menaces de l'Iran. Quelques "restrictions" subsistent néanmoins dans les zones proches du Liban et de la bande de Gaza, où les tirs de roquettes sont encore fréquents. "Nous sommes en haute vigilance", a souligné lundi sur franceinfo le colonel Olivier Rafowicz, porte-parole de l’armée israélienne.
- Le G7 affirme son "plein soutien" à l'Etat hébreu. Les dirigeants des pays du G7 se sont dit prêts dimanche "à prendre des mesures" contre Téhéran "en réponse à de nouvelles initiatives de déstabilisation". "Nous exprimons notre solidarité et notre plein soutien à Israël et à son peuple, et nous réaffirmons notre engagement en faveur de sa sécurité", déclarent-ils dans le communiqué commun diffusé à l'issue d'une réunion par vidéoconférence convoquée par la présidence italienne. "Toutes les parties doivent faire preuve de retenue (…). Mettre fin à la crise à Gaza le plus rapidement possible, notamment par un cessez-le-feu immédiat, fera la différence", a de son côté déclaré sur X Charles Michel, le président du Conseil européen.
- Israël et l'Iran s'accusent mutuellement de déstabilisation. Les représentants des deux pays se sont écharpés dimanche à l'ONU, chacun considérant que l'autre est la principale menace pour la paix au Moyen-Orient. "Le masque est tombé. L'Iran, premier soutien mondial du terrorisme, a exposé son vrai visage de déstabilisateur de la région et du monde", a lancé l'ambassadeur israélien à l'ONU, Gilad Erdan, lors d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité. Pour Téhéran, Israël a franchi une ligne rouge en frappant le 1er avril son consulat et la résidence de son ambassadeur à Damas (Syrie), tuant seize personnes, dont deux généraux du régime islamique.
franceinfo
#PROCHE_ORIENT Les députés du Nord Violette Spillebout (Renaissance) et Sébastien Chenu (Rassemblement national), ainsi que le président Les Républicains des Hauts-de-France, Xavier Bertrand, demandent l'annulation d'une conférence de Jean-Luc Mélenchon, qui doit se tenir jeudi à l'université de Lille. Cette conférence sur l'"actualité en Palestine" est notamment mise en cause pour le logo apposé en bas de son affiche : une carte où il est écrit "Libre Palestine".
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L'armée israélienne poursuit aujourd'hui ses opérations militaires dans la bande de Gaza. Elle affirme que l'attaque iranienne ne la fera pas dévier de ses objectifs face au Hamas. Concernant l'acheminement de l'aide humanitaire, Israël a annoncé que des camions étaient entrés jeudi dans l'enclave palestinienne par un nouveau point de passage situé au sud d'Israël.
franceinfo
#PROCHE_ORIENT Les capitales européennes appellent Israël à ne pas engager de représailles contre Téhéran, après l'attaque de samedi :
• "Nous voulons éviter une escalade de ce conflit", a déclaré le chef de la diplomatie britannique sur les ondes de la BBC. "Nous disons très clairement que nous ne soutenons pas une frappe en représailles."
• Olaf Scholz, le chancelier allemand, a invité l'Etat hébreu à "contribuer à la désescalade" après cette iranienne.
• Emmanuel Macron appelle de son côté Israël à "éviter l'escalade" après l'attaque "disproportionnée" de l'Iran sur l'Etat hébreu.
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Comment les États-Unis ont aidé à stopper l'attaque iranienne contre Israël
Des navires, des avions et des missiles Patriot ont été utilisés par Washington pour neutraliser une grande partie de l’offensive lancée par Téhéran.
L'attaque sans précédent de l'Iran contre Israël à l'aide de centaines de drones et missiles a constitué le point culminant de deux semaines de tensions, durant lesquelles Washington a déployé des efforts considérables pour éviter que la région ne s'embrase.
Les États-Unis, avec l'appui de destroyers européens, ont détruit «plus de 80» drones et «au moins six missiles balistiques destinés à frapper Israël depuis l'Iran et le Yémen», a indiqué dimanche le Commandement central de l'armée américaine (Centcom).
Durant l'attaque iranienne
Une centaine de missiles balistiques de moyenne portée, plus de 30 missiles de croisière et au moins 150 drones d'attaque ont visé Israël depuis l'Iran, selon un responsable militaire américain.
Deux navires américains présents dans la région, l'USS Arleigh Burke et l'USS Carney, ont détruit une demi-douzaine de missiles avant que des avions n'entrent en action, détruisant à leur tour plus de 70 drones iraniens. Une batterie de missiles Patriot a abattu non loin de la ville irakienne d'Erbil, dans le Kurdistan, un autre missile de croisière.
Le président américain Joe Biden a passé la soirée de samedi à suivre les événements en direct dans la célèbre «Situation Room», la salle de crise de la Maison Blanche.
«Nous estimons que plus d'une centaine de missiles étaient en approche en même temps, à un moment donné. Les résultats des mesures défensives étaient bien entendu peu clairs jusqu'à ce que tout soit fini», a affirmé un responsable présent sur place, pour décrire l'atmosphère de tension.
Le détonateur
L'attaque iranienne se veut une réplique à la frappe menée par Israël le 1er avril contre le consulat de Téhéran à Damas, dans laquelle avaient péri sept membres des Gardiens de la Révolution, dont deux généraux. L'Iran a aussitôt affirmé que la frappe ne resterait pas sans réponse.
Des hauts responsables américains avaient été tenus informés de l'attaque de Damas à l'occasion d'une visite de l'ambassadeur et de l'attaché militaire israélien à la Maison Blanche, selon un responsable de l'administration américaine. «Nous n'avons pas participé à cette frappe mais nous savions qu'elle aurait des conséquences», a-t-il ajouté.
Les jours suivants, le président Biden a demandé au gouvernement de «défendre Israël autant que faire se peut» et de s'assurer que les moyens le permettant étaient déployés, selon une directive partie de Washington.
Préparations américaines
Avant l'attaque iranienne, les responsables américains, notamment le secrétaire à la Défense Lloyd Austin et le secrétaire d'Etat Antony Blinken, sont restés «en contact permanent» avec Israël ainsi qu'avec d'autres pays de la région.
Le général Erik Kurilla, à la tête du commandement militaire en charge du Proche-Orient, s'est rendu à plusieurs reprises sur place, apportant des informations en temps réel tout en assurant la coordination avec Israël et les autres partenaires régionaux.
Les États-Unis étaient également en contact avec l'Iran, via «une série de communications directes relayées par la Suisse», a ajouté un responsable américain.
Des troupes supplémentaires ont également été déployées dans la région «pour renforcer la dissuasion régionale et la protection des forces américaines», selon le département de la Défense.
Note ; l'article oublie de préciser que les américains ont été informés (voir lien a 17h12 - lien 2), par l'Iran, de cette attaque (grand cinéma)
Riposter coûte que coûte à Téhéran, malgré les mises en garde des Etats-Unis.
Une partie du gouvernement de Benyamin Nétanyahou souhaite riposter coûte que coûte à Téhéran, malgré les mises en garde des Etats-Unis, qui redoutent un embrasement régional.
Cette attaque place le gouvernement de Benyamin Nétanyahou dans une impasse. Israël ne peut riposter contre le territoire iranien sans risquer une escalade, que son allié américain refuse à toute force, craignant une guerre régionale. S’il n’y répond pas, il laisse l’Iran établir une nouvelle norme : des frappes directes de missiles balistiques sont désormais possibles, en riposte à des attaques israéliennes contre ses intérêts.
Face à ce dilemme, Benyamin Nétanyahou, temporise. Un échange téléphonique avec le président américain, Joe Biden, vers 2 h 30 du matin dimanche, a paru repousser une riposte qu’Israël laissait deviner depuis plusieurs jours immédiate et conséquente. Depuis lors, le premier ministre israélien n’a publié qu’un bref communiqué : « Nous avons intercepté, nous avons bloqué. Ensemble, nous vaincrons. » Une réunion du cabinet de guerre s’est achevée sans annonces dans la soirée. Puis, les écoles ont été autorisées à rouvrir dès lundi, signal d’une possible désescalade.
Des fuites attribuées à de hauts responsables des services de sécurité israéliens s’étaient accumulées dimanche dans la presse, signalant leur effroi face à des débats décrits comme va-t-en-guerre au sein du gouvernement depuis des jours. Ces officiers exprimaient leur crainte d’une riposte hâtive et irréfléchie aux frappes iraniennes, sans en minimiser l’importance. Ils déploraient plus généralement l’absence de toute vision politique dans cette guerre aux multiples fronts, dont M. Nétanyahou refuse de définir les objectifs, au-delà d’une promesse de « victoire totale ».
Fatigue et soulagement des Israéliens
L’allié américain craint pour sa part que le premier ministre ne soit tenté d’élargir la guerre à Gaza en un conflit régional, lui qui avait encore essayé, fin 2020, de convaincre l’ancien président américain Donald Trump de lancer des frappes durant les derniers mois de son mandat contre les installations balistiques et nucléaires iraniennes.
M. Nétanyahou est pressé sur sa droite par ses alliés fondamentalistes religieux, exclus du cercle étroit de ministres chargés de décider seuls des suites à donner aux frappes iraniennes, au sein du cabinet de guerre. Premier parmi ces boutefeux, le ministre de la sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a rejeté dimanche toute logique d’endiguement et de proportionnalité face à Téhéran, estimant qu’Israël s’était ainsi fourvoyé durant quinze ans face au Hamas à Gaza. Il souhaite que son pays « devienne dingue » afin de « créer une dissuasion au Proche-Orient ».
Note : ils craignent une guerre régionale s'il n’y répond pas à l'attaque iranienne ! ! Mais c'est le contraire qui va arriver, si les israéliens attaquent l'Iran, c'est une guerre de religion qui va advenir. L'Iran soulèvera le monde musulman contre Israël, ensuite lorsque les musulmans en auront fini avec Israël, ils s'attaqueront à l'Europe.
France à cinq pars par neglect assaillie,
Tunys, Agel esmeuz par Persiens ;
Léon, Séville, Barcellonne faillie,
N’aura la classe par les Venitiens
France sur cinq flancs assailies, (a cause de) sa négligence
Tunisiens, Algériens soulevés par les Iraniens
(Les villes de) Léon, Seville et Barcellone en Espagne failliront (succomberont)
Ne pourront être secourus par la classe navale Italiene
Le prince Arabe Mars, Sol, Venus, Lyon,
Regne d´Eglise par mer succombera :
Devers la Perse bien pres d´un million
Bisance, Egipte ver. Serp. inuadera.
Le prince Arabe, Mars, Soleil, Venus, Lion,
Règne d’Église (le trône de saint Pierre à Rome) par la mer succombera
Au coté de l'Iran bien près d'un million (de soldats)
Turquie, Égypte, Serpent envahira (l'Europe)
Attention à l'arrivée de la comète prédite par Nostradamus, cette année deux sont à surveiller
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La comète Pons Brooks, connue sous le nom de "comète du diable" (lien) prévue pour une première visite le 21 avril 2024 (dimanche prochain, un jour avant la Pâque juive) elle passera ensuite près du soleil pour revenir le 2 juin 2024
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Et la comète Tsuchinshan-ATLAS prévu entre le 12 et 20 octobre 2024 (source)
Par contre, cette fois, je vais être très prudent, depuis 14 ans que je tiens ce blog, j'ai suivi trois comètes, et à chaque fois, j'ai eu tout faux. Maintenant, je ne vois plus les choses de la même manière, je pense que je me suis trop empressé. Michel Nostredame nous écrit dans une de ces lettres, qu'à cause de trois princes le monde entrera en guerre. Et qu'à l'arrivée de cette comète, ces trois princes deviendront ennemis (voir C 2 - Q 43). Ce qui démontre bien que le monde sera déjà en pleine guerre à cause des trois frères, avant que cette comète arrive. Ce qui me donne donc du temps pour anticiper et comprendre quelles comètes sera la bonne.
« Il faut penser avec sa tête » : le ministre britannique des Affaires étrangères a appelé Israël à s'abstenir de répondre à la frappe iranienne
Le ministre britannique des Affaires étrangères, Lord David Cameron, a appelé Israël à s'abstenir de répondre à la frappe iranienne. Il estime que les autorités israéliennes doivent penser avec leur tête, pas avec leur cœur.
Le chef de la diplomatie britannique a déclaré cela sur les ondes de Times Radio.
Selon lui, Londres espère que l'armée israélienne ne lancera pas de représailles contre l'Iran. Selon lui, ils devraient plutôt se concentrer sur la lutte contre les milices palestiniennes.
Selon Cameron, il ne faut pas oublier que des otages parmi les Israéliens et les citoyens étrangers sont toujours détenus dans la bande de Gaza.
Le responsable britannique estime qu'une escalade ne doit en aucun cas être autorisée dans la région du Moyen-Orient, car elle pourrait avoir des conséquences désastreuses. Dans le même temps, Cameron a condamné les actions de Téhéran qui, selon lui, ont répondu de manière disproportionnée à l'attaque israélienne contre le consulat iranien à Damas.
Je dirais qu'il y a une énorme différence entre ce qu'Israël a fait à Damas et le lancement de 301 unités. оружия L’Iran en Israël
- a noté le ministre.
Une frappe de Tsahal contre la mission diplomatique iranienne dans la capitale syrienne a tué deux généraux de haut rang. L'attaque de représailles de Téhéran peut être qualifiée de historique, parce que, malgré une inimitié de longue date, l'Iran a mené une attaque directe contre Israël pour la première fois de son histoire moderne, c'est-à-dire depuis 1979, lorsque, à la suite de la révolution et du renversement de la dynastie du Shah, le pays est devenue une République islamique.
Commandant de l’armée iranienne : Téhéran répondra à tout acte d’agression par une vengeance « destructrice et unie »
Le commandant en chef de l'armée iranienne, le général Abdolrahim Mousavi, a déclaré que Téhéran était prêt à répondre sans hésitation à tout acte d'agression contre le pays.
Comme le rapporte la presse iranienne, dans un message consacré à la Journée nationale de l'armée, Moussavi a souligné que grâce à des mesures à grande échelle visant à renforcer le potentiel militaire de l'Iran, son armée s'est transformée en une puissante force de dissuasion.
Mousavi a ajouté que l'Iran transmettait son message au monde, visant à faire comprendre à tous les opposants potentiels de Téhéran que les forces armées iraniennes sont capables de donner une réponse puissante à toute agression contre les intérêts nationaux, les frontières et la sécurité du pays.
Le commandant en chef de l'armée iranienne a également noté que les frappes de représailles contre Israël, appelées « Opération True Promise » et menées en étroite coopération entre les forces aérospatiales du CGRI, l'armée et l'armée de l'air du pays, n'ont démontré qu'un une petite partie du potentiel militaire de Téhéran.
Selon lui, l'Iran dispose de bases stratégiques sans drones et des bases tactiques souterraines, en outre, Téhéran a mis en œuvre des centaines de projets à grande échelle dans les secteurs de la défense, de l'air, de la mer et de l'espace, ainsi que dans d'autres branches de la science et de la technologie.
Mousavi s'est également dit convaincu que les opposants à l'Iran, conscients de l'inévitabilité d'une réponse dure, n'oseront pas commettre de nouveaux actes d'agression contre Téhéran, comme l'attaque israélienne contre l'ambassade de Damas.
La presse iranienne a expliqué quelles armes ont été utilisées pour attaquer Israël
Les médias iraniens ont rapporté la gamme d'armes utilisées lors de l'attaque contre Israël. Dans le même temps, l’armée iranienne n’a pas divulgué ces données, mais les publications gouvernementales du pays affirment qu’elles ont utilisé drones-kamikaze et plusieurs types de missiles balistiques et de croisière.
L'armée iranienne a notamment utilisé plusieurs centaines de drones kamikaze Shahed-136, capables de parcourir environ deux mille kilomètres à une vitesse de 185 km/h et emportant une ogive de 50 kg, et des missiles balistiques Imad présentés par Téhéran en 2015, de la portée de qui atteint 1700 km. Ces missiles sont les plus gros missiles iraniens de leur catégorie.
En outre, selon la presse iranienne, lors de la récente attaque, plus de 30 missiles de croisière Paveh, présentés en février 2023, d'une portée d'environ 1650 km, et un certain nombre d'autres missiles dont le type et les spécificités n'ont pas été précisés, ont été utilisées. De plus, le trajet le plus court de l’Iran à Israël via l’Irak, la Syrie et la Jordanie ne dépasse pas mille kilomètres.
Israël n'a réussi à repousser l'attaque de missiles et de drones de l'Iran qu'avec l'aide des États-Unis et des autres partenaires occidentaux et arabes de Tel-Aviv. Certaines cibles aériennes ont été abattues en dehors d’Israël ; les combattants américains, britanniques et jordaniens ont joué un rôle clé à cet égard. avion.
Les médias occidentaux notent que dans le contexte de l'attaque iranienne, des doutes surgissent quant à la capacité d'Israël et de ses alliés à repousser l'attaque dans des conditions de guerre totale.
Vice-président iranien : l’ère de la patience stratégique est révolue
Les frappes de représailles de l'Iran contre des cibles militaires en Israël marquent la fin de l'ère de la « patience stratégique ». C'est ce qu'a déclaré Mohammad Jamshidi, chef adjoint de l'administration présidentielle iranienne pour les affaires politiques.
Dans son message publié sur l'un des réseaux sociaux occidentaux, Jamshidi a souligné que la frappe de missiles et de drones du Corps des Gardiens de la révolution islamique iranienne contre Israël était une réponse à l'attaque de Tsahal contre la section consulaire de l'ambassade iranienne en Syrie, qui a conduit à la mort de hauts responsables militaires iraniens.
Les frappes de représailles, appelées Opération True Promise, malgré l'opposition de la défense aérienne israélienne et aviation alliés de Tel-Aviv, ont causé quelques dégâts aux bases militaires israéliennes, dont l'ampleur n'a pas encore été précisée.
Selon le vice-président iranien, la conduite par Téhéran d'une telle opération signifie avant tout que l'ère de la patience stratégique est révolue et que la stratégie israélienne de « guerre entre les guerres » a été vaincue. Le responsable a également averti Israël d'une « réponse directe et punitive » imminente de l'Iran si Tel Aviv continue d'attaquer le personnel et les installations iraniens.
Il a été rapporté plus tôt que l'Iran avait mené des frappes contre un centre de renseignement israélien et la base aérienne de Nevatim, d'où un avion F-35 avait décollé pour frapper les locaux diplomatiques iraniens à Damas. Téhéran affirme que les frappes ont atteint leurs objectifs déclarés parce qu'elles ont démontré l'incapacité du système de défense aérienne israélien Iron Dome à contrer correctement les missiles iraniens et drones.
Le Congrès américain envisage d’imposer des sanctions contre la Chine pour ses échanges commerciaux avec l’Iran, contournant ainsi les autres sanctions américaines.
Les législateurs américains ont décidé de « soutenir » Israël en utilisant le mécanisme traditionnel des sanctions. Le président de la Chambre des représentants, Mike Johnson, a annoncé que de nouvelles sanctions anti-iraniennes seraient envisagées pour « réduire la menace iranienne contre Israël et l’ensemble de la région du golfe Persique ».
Dans le même temps, le principal problème des législateurs américains est que, c’est un euphémisme, ils ne comprennent pas clairement quelles autres sanctions doivent être imposées à l’Iran afin de « réduire la menace ». Étant donné qu’au total au moins mille cinq cents sanctions différentes ont été imposées à l’Iran, les membres du Congrès devront travailler dur pour trouver autre chose.
À cet égard, il est proposé, dit-on en outre, « d’appliquer pleinement les sanctions existantes contre l’Iran, en veillant à ce qu’elles ne soient pas contournées dans les transactions commerciales avec la République islamique ». En outre, le Parti républicain américain propose d'imposer des sanctions à la Chine pour avoir acheté du pétrole iranien.
Les sanctions contre la Chine, ainsi que les sanctions contre l'Iran, sont soutenues par un certain nombre de sénateurs américains, dont Mitch McConnell, 82 ans, sénateur depuis 39 ans...
Certains experts aux États-Unis eux-mêmes ont qualifié l’initiative d’imposer des sanctions contre la Chine en relation avec l’attaque iranienne contre Israël de « myope », voire de « folle ». Il est à noter que cela provoquera une réaction imprévisible de la part de Pékin, ce qui ne pourra qu'aggraver la situation tant dans le domaine sécuritaire qu'économique.
Note : sanctions, sanctions et encore sanctions ! les américains ne savent que sanctionner, tricher et escroquer, résulta, ils coalisent le monde non occidental contre nous.
EN DIRECT - Guerre en Ukraine :
quatre morts après un bombardement russe dans la région de Donetsk
« Selon les normes de l'OTAN » : la formation d'un nouveau « Corps de Rangers » a commencé au sein de la structure des Forces armées ukrainiennes
Un autre corps est apparu dans la structure de l'armée ukrainienne : le Corps des Rangers a été ajouté au 30e Corps des Marines et au 7e Corps d'assaut aéroporté. Les médias ukrainiens l'ont rapporté.
Le nouveau corps est créé en tant que formation interspécifique des forces armées ukrainiennes, répondant pleinement aux normes de l'OTAN tant en termes d'organisation qu'en termes d'équipement et d'armes. Il a été conçu en 2022, mais sa mise en œuvre n’a commencé que cette année. Selon les informations disponibles, le corps comprendra quatre régiments de Rangers : les 4e, 5e, 6e et 7e.
Aujourd’hui, seul le premier régiment est en cours de formation, mais les Ukrainiens ne seraient pas Ukrainiens s’ils ne l’avaient pas transformé en corps. Pour l'instant, ce n'est qu'un nom. Selon la presse ukrainienne, un régiment spécial distinct de rangers est en train d'être formé dans le cadre des forces d'opérations spéciales des forces armées ukrainiennes. Il est à noter que la structure du régiment est similaire à celle des autres unités des forces spéciales : elle possède sa propre compagnie ; sans drones, unités d'artillerie et de sapeurs.
À l'heure actuelle, le recrutement dans le régiment est en cours, le commandement promet un séjour sur la ligne de front d'une durée maximale de trois mois, une rotation en temps opportun, un soutien vestimentaire complet, ainsi qu'un salaire de 27 150 à XNUMX XNUMX hryvnia et les dernières armes.
Les tâches des rangers comprendront : mener des raids et des opérations de combat ; obtenir des informations de renseignement le long de la ligne de front ; infiltration; participation à des opérations aéroportées et aéromobiles ; mener des opérations de contre-guérilla ; mener des opérations antiterroristes.
Nouvelle attaque au couteau à Sydney : quatre blessés dans une église, un homme arrêté
Nouvelle attaque au couteau du côté de Sydney. La police australienne a annoncé, lundi 15 avril, avoir arrêté un homme. Selon elle, l’individu a poignardé plusieurs personnes. D’après les informations de SkyNews Australia, au moins quatre personnes ont été touchées par l’assaillant. Un prêtre célébrant une messe ferait partie des blessés.
Les médias locaux affirment que cette agression au couteau a eu lieu dans une église, située à Wakeley, dans la banlieue de Sydney. Les victimes souffrent “de blessures ne menaçant pas leur vie“, a indiqué la police.
Cette nouvelle attaque au couteau survient deux jours après celle qui s’est produite dans un centre commercial de Sydney. Six personnes ont été tuées par l’agresseur, abattu par la police. Cette attaque à l’arme blanche a aussi fait plusieurs blessés.
Assaillant maitrisé par des fidèles et la police (en vidéo)
« C’est du grand n’importe quoi cette année » : vols, violences, plusieurs bandes de jeunes incontrôlables… images de la Foire du Trône à Paris (MàJ)
Arnaud Montebourg : « Les juridictions qui corrigent les lois ont pris une place problématique, dangereuse et inconstitutionnelle »
(…)
Vous avez choisi de cibler le Conseil d’État, mais l’influence politique des quatre autres « cours suprêmes » (le Conseil constitutionnel, la Cour de cassation, la Cour européenne des droits de l’homme et la Cour de Justice de l’Union européenne) est également de plus en plus contestée… L’État de droit est-il en train de devenir le gouvernement des juges ? Quelle est en particulier l’influence du droit européen sur la vie politique française ?
L’intégration juridico-politique de l’Union européenne par des règles uniques ou uniformes applicables à des nations dont l’histoire, la géographie et la culture sont disparates ne peut pas susciter l’adhésion, et provoque souvent à bon droit le rejet. L’Union ne peut pas être l’uniformisation. Et, à l’intégration juridique, il faut préférer la coopération politique. C’est pourquoi, pour préserver le futur de l’Union européenne, il paraît nécessaire de mettre un certain terme à cette intégration juridique excessive, pour ne pas dire d’inspiration extrémiste, à tout le moins permettre souplesse et liberté aux nations membres, et au total accepter que les intérêts nationaux prévalent lorsqu’ils le souhaitent et limiter les règles communes au strict nécessaire.
Dans cette vision renouvelée de la construction européenne, les juges n’ont pas à décider ce qui est bon ou mauvais pour la nation, car ils ne sont pas élus comme représentants de celle-ci. Voilà pourquoi les empiètements sur d’autres compétences que la leur, en violation de la séparation des pouvoirs, doivent être combattus et corrigés. Cette exigence passe par la reconstruction d’un système juridico-politique souverain restaurant la primauté de la loi, outil de sauvegarde et de protection de l’intérêt national, ce dont notre pays a un besoin urgent.
Toute remise en cause de cet État de droit supranational est pourtant jugée illibérale par la majorité des observateurs et des hommes politiques eux-mêmes…
C’est un lourd contresens. Ce qui est illibéral et attentatoire aux droits fondamentaux, c’est la confusion des pouvoirs, sous toutes ses formes, et certainement pas leur séparation, dont je rappelle qu’elle est, dans la Déclaration des droits de l’homme de 1789, consubstantielle à l’existence même de la Constitution. Lorsque le magistrat n’est pas ou plus indépendant, et juge selon les directives du pouvoir exécutif, c’est effectivement la porte ouverte à l’arbitraire illibéral. Mais, lorsque le juge perd sa tempérance, et décide de se mettre à corriger la loi comme le fait le Conseil d’État, il viole à son tour l’article 3 de la même Déclaration : « Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément » et, dans ce cas, le juge entre alors dans l’usurpation de pouvoir tout aussi illibérale ! La séparation des pouvoirs est un équilibre précieux à préserver ; désormais les juridictions qui se mettent à corriger les lois, et à construire l’Europe en lieu et place des citoyens, ont pris une place problématique, dangereuse et anticonstitutionnelle.
Paris : une employée de la préfecture soupçonnée de délivrer des visas illégaux pour une filière de migrants marocains ; le rabatteur vivant en France est sous OQTF
Une employée de la préfecture de police de Paris a été interpellée et mise en examen après avoir été soupçonnée de participer à un réseau migratoire marocain. Mise en examen avec deux autres personnes, dont le rabatteur, vivant en France et sous OQTF, elle est suspectée d’avoir délivré de faux visas en contrepartie d’une gracieuse rémunération.
[…]Entre 5.000 et 10.000 euros par visas
À l’origine de la filière, un homme, résidant en France et faisant l’objet d’une procédure d’expulsion du territoire français (OQTF). Identifié comme étant le rabatteur des potentiels candidats souhaitant venir en France, ce dernier organisait la liaison entre Paris et Agadir.
[…]
Daniel Kretinsky cherche à vendre l’hebdomadaire Marianne qu’il juge trop souverainiste, Vincent Bolloré et Pierre-Édouard Stérin sont intéressés.
Elections européennes : les Français de l’étranger, un important réservoir de voix pour la liste Renaissance
À moins de deux mois du scrutin européen, la liste Renaissance est à la peine dans les sondages. Pourtant, les Français établis hors de France (dont 32 % de binationaux en 2023) constituent une réserve de voix non négligeable qui reste à mobiliser. .«Globalement, les expatriés sont plutôt des cadres et des chefs d’entreprise, voire des retraités aisés, que des employés ou des ouvriers, ce qui a bien évidemment des conséquences sur leur vote», affirme le géographe Laurent Chalard. Avec plus d’1,5 million d’inscrits sur les listes électorales consulaires, le réservoir de voix est important.
Beaucoup ignorent l’existence de l’AFE (Assemblée des Français de l’étranger), ce petit parlement consultatif. «C’est vrai qu’à part les parlementaires des Français établis hors de France, personne ne sait trop ce que c’est» , observe un député de la majorité présidentielle. Lieu incontournable de discussion des représentants des «expats», l’assemblée, qui fête ses 20 ans cette année, est une «une caisse de résonance sur plein de sujets», explique Hélène Degryse, présidente de l’institution. L’un des principaux faits d’armes de l’assemblée reste d’ailleurs la mise en place du vote en ligne en 2003. […]
Alors, tandis que la liste conduite par Valérie Hayer est à la peine dans les sondages, la participation électorale est plus que jamais un enjeu pour le camp Macron : les Français de l’étranger votent en grande majorité pour la coalition macroniste. En 2019, la liste Renaissance avait amassé 36,84 % des suffrages exprimés (contre 22,41 % en France). Lors de la dernière élection présidentielle, Emmanuel Macron avait recueilli 45% des suffrages dès le premier tour, contre 5% pour Marine Le Pen. Le président de la République a réalisé sans surprise ses meilleurs scores dans les grandes métropoles : 61,46% à New York, 61,26% à San Francisco et 60,15% à Singapour. C’est toutefois à Düsseldorf en Allemagne que le chef de l’État réalise sa meilleure performance en recueillant 63,25% des suffrages.
11 sièges de députés sont réservés pour les députés des Français de l’étranger. Ces derniers, élus par le million et demi de Français vivant hors de l’Hexagone doivent mener campagne à travers plusieurs pays selon les circonscriptions. Sur onze d’entre elles, neuf battent sous pavillon macroniste. Un renfort de poids dans un contexte de majorité relative, surtout lorsqu’en mars 2023, après l’adoption de la réforme des retraites par 49.3, la motion de censure du gouvernement a échoué à… neuf petites voix.
L’inscription au registre des Français établis hors de France n’est pas obligatoire. On estime le nombre global de Français vivant à l’étranger, y compris ceux qui ne sont pas inscrits au registre, autour de 2,5 millions.
Note : je vie en Asie de l'Est depuis 15 ans, et je vote MLP (élections 2017) ou Zemmour (élections 2022), je n'ai jamais eu honte de mes choix politique. Je vote pour les représentants de la vraie France, pas pour les collabos de gauches ou de droitre.
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