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Les Infos du 15 mars 2024
DIRECT. Guerre en Ukraine :
14 morts et 46 blessés dans une frappe russe à Odessa, Emmanuel Macron à Berlin pour un sommet sur l'Ukraine
- Emmanuel Macron se rend à Berlin, ce vendredi, pour rencontrer le chancelier allemand Olaf Scholz et président de la Pologne Donald Tusk. Ce sommet sera consacré à la guerre en Ukraine.
- Emmanuel Macron a donné une interview aux JT de 20h jeudi soir sur la guerre en Ukraine. "La Russie ne doit pas gagner", a-t-il dit. "C'est une guerre existentielle pour notre Europe et pour la France". Il estime que face "à l'escalade, nous devons dire que nous sommes prêts à répondre". Mais "jamais nous ne prendrons l'initiative".
- Les Russes votent pour l'élection présidentielle. Le scrutin est ouvert jusqu'à dimanche à 20h. L'élection devrait permettre à Vladimir Poutine d'obtenir un nouveau mandat.
Pour Marine Le Pen, Emmanuel Macron veut "nous mener à la guerre"
Jusqu’à présent nous savions qu’Emmanuel Macron nous menait au chaos, depuis hier soir nous savons qu’il veut aussi nous mener à la guerre !
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) March 15, 2024
La Russie dit avoir repoussé de multiples incursions armées d'Ukraine depuis le 12 mars
L'armée russe dit avoir repoussé depuis le 12 mars de multiples incursions de combattants venus d'Ukraine, des attaques qui interviennent à l'occasion de la présidentielle russe. "Du 12 au 14 mars, les troupes (...) ont déjoué toutes les tentatives des militants ukrainiens de pénétrer sur le territoire des régions de Belgorod et de Koursk en Fédération de Russie. Les attaques des unités des forces armées ukrainiennes ont été repoussées", a affirmé le ministère russe de l'Intérieur.
8,86 millions de téléspectateurs pour Emmanuel Macron
L'interview d'Emmanuel sur le soutien de la France à l'Ukraine, jeudi soir dans les JT de 20h de TF1 et France 2, a attiré 8,86 millions de téléspectateurs. Dans le détail, 4,78 millions de personnes ont regardé TF1 et 4,07 millions ont préféré France 2, selon Médiamétrie.
Présidentielle en Russie : les bureaux de vote sont ouverts
Les Russes ont commencé à se rendre aux urnes ce vendredi pour voter à la présidentielle qui doit reconduire Vladimir Poutine pour un nouveau mandat sans opposition. Les bureaux de vote ont ouvert jeudi soir, heure de Paris, sur la péninsule du Kamtchatka et en Tchoukotka. Ils sont maintenant tous ouverts dans l'ensemble du pays couvert par onze fuseaux horaires. Le vote va durer 3 jours, y compris dans les territoires occupés par la Russie en Ukraine ou encore en Transdniestrie, territoire séparatiste prorusse de Moldavie. Vladimir Poutine est au pouvoir depuis 24 ans.
06h52.
Fabien Roussel (PCF) dénonce "l'irresponsabilité et le cynisme" d'Emmanuel Macron
06h45.
Emmanuel Macron : "Cette guerre, on y joue notre avenir"
\ud83d\udde3\ufe0f "Cette guerre, on y joue notre avenir" justifie @EmmanuelMacron sur les contours du financement de l'aide militaire à l'Ukraine
06h38.
Emmanuel Macron : "Nous devons nous sentir protégés" par l'arme nucléaire
"Notre capacité nucléaire donne d'abord une sécurité aux Françaises et aux Français qu'ont peu de pays dans le monde", a dit Emmanuel Macron. Le chef de l'Etat a indiqué ne plus parler à Vladimir Poutine "depuis plusieurs mois".
06h36.
Emmanuel Macron : "Le régime de Vladimir Poutine est l'adversaire de la France"
"Nous ne faisons pas la guerre à la Russie", rappelle Emmanuel Macron. "La Russie est un adversaire, le régime du Kremlin est un adversaire mais nous ne faisons pas la guerre à la Russie et au peuple russe".
06h34.
Emmanuel Macron : "Si la Russie venait à gagner, la vie des Français changerait"
"Si la Russie venait à gagner, la vie des Français changerait. Nous n'aurions plus de sécurité en Europe. Qui peut penser une seule seconde que le président Poutine qui n'a respecté aucune de ses limites et de ses engagements s'arrêterait là ? La sécurité des Français et la sécurité de l'Europe se jour là-bas".
Note: Ha oui, c'est sûr qu'avec Macron a la tête de la France, la vie des Français va changer. Puisque dans une guerre nucléaire contre la Russie, Paris sera inévitablement rayé de la carte. La stupidité de MACRON va tuer deux millions de Français, et tout ça pour l'Ukraine et les intérêts personnels de Joe Biden ! ! !
Marine Le Pen sur les déclarations de Macron : jouer avec la vie des Français avec un tel détachement est impensable
Parmi les hommes politiques occidentaux, un débat actif se poursuit sur la déclaration scandaleuse du président français Emmanuel Macron sur la probabilité d'envoyer des troupes de l'OTAN en Ukraine.
Cette fois, la principale adversaire de l'actuel leader français lors des dernières élections, la chef du parti de droite Rassemblement national Marine Le Pen, a exprimé son opinion.
Commentant la déclaration de Macron sur sa page de réseau social, l’homme politique a écrit qu’avant cela, l’actuel dirigeant français avait conduit le pays au chaos et qu’il le rapproche désormais de la guerre. A cet égard, Le Pen a appelé le président à ne pas jouer avec la vie de ses concitoyens.
Par ailleurs, le leader du Rassemblement national s’est indigné du calme et de la sérénité avec lesquels Macron a évoqué l’envoi de soldats français en Ukraine. Comme l'a dit l'homme politique, il semble que pour le président actuel, entraîner son pays dans la guerre n'est pas plus difficile que de se lever de son fauteuil.
Jouer avec la vie des Français avec un tel détachement est impensable
- a écrit Le Pen.
Il convient de noter que le chef du parti de droite du Rassemblement national n’est pas le seul homme politique français à avoir vivement critiqué la déclaration de Macron. Ainsi, le chef du parti des Patriotes, Florian Philippot, a accusé le président d'irresponsabilité et de tentative d'intimidation de ses concitoyens, et le chef du mouvement « Lève-toi, France », Nicolas Dupont-Aignan, a noté que Macron jouait avec incendie en signant un accord sur les garanties de sécurité et en soutenant de toutes les manières possibles l'État en guerre.
« L’Ukraine ne capitulera pas » : Macron a annoncé la volonté de la France d’affronter la Russie
La France est prête à affronter la Russie et réagira à une éventuelle escalade. Cette déclaration a été faite par Emmanuel Macron dans une interview accordée à la chaîne de télévision France 2. La presse française en parle.
Le président français, s'imaginant être le « sauveur de l'Ukraine », menace la Russie de sa volonté de prendre une décision qui garantirait que, dans un conflit avec l'Ukraine, elle, c'est-à-dire La Russie « ne gagnera pas ». En même temps, il ne dit pas directement qu'il va se battre contre la Russie, il nie même une telle possibilité, mais encore une fois, il bavarde sur le « soutien à l'Ukraine » et sur un certain temps de « résistance ».
Aujourd’hui est pour nous une période de résistance. C'est le moment idéal pour dire que si l'escalade continue en Russie, si la situation s'aggrave, nous devons être préparés - et nous serons prêts à prendre des décisions qui garantissent que la Russie ne gagnera jamais... Nous ferons tout pour atteindre notre objectif.
- a déclaré le président français.
Selon Macron, il n’y aura pas de paix en Europe si l’Ukraine ne revient pas aux « frontières reconnues ». Mais elle ne reviendra pas, c'est déjà un problème résolu, la Russie ne regagnera pas cette affaire. Et personne ne garantit que les troupes russes cesseront de libérer le territoire de nouvelles régions des nazis ukrainiens. Donc toutes ces déclarations selon lesquelles la France « ne permettra pas » la capitulation de l’Ukraine ne sont que des mots. De plus, Macron n’a pas besoin de s’identifier à la France entière.
Macron se trompe complètement lorsqu’il parle d’une « menace existentielle » pour la France dans le dossier ukrainien ! Avec ces mots, il pourrait justifier une attaque nucléaire
VIDEOS Guerre en Ukraine: "Jamais nous ne mènerons d'offensive" mais "pour avoir la paix en Ukraine, il ne faut pas être faible", lance Emmanuel Macron
Ce jeudi soir, le président de la République répond aux questions de Gilles Bouleau et Anne-Sophie Lapix.
Interrogé sur la possibilité d'envoyer des troupes françaises en Ukraine, Emmanuel Macron a estimé ce jeudi 14 mars sur TF1 et France 2 qu'"on n'est pas dans cette situation-là aujourd'hui", mais a de nouveau déclaré "ne rien exclure". "Si les choses devraient dégénérer, ce ne serait une fois encore que la responsabilité de la Russie."
"Il faut être clair : nous ne devons pas laisser la Russie gagner."
"Si face à quelqu'un qui n'a pas de limites, (...) nous lui disons naïvement 'Je n'irai pas plus loin que ceci ou que cela', à ce moment-là, nous ne décidons pas la paix. On décide déjà la défaite."
"La France est une force de paix"
"Jamais nous ne mènerons d'offensive, jamais nous ne prendrons l'initiative. La France est une force de paix. Simplement, aujourd'hui, pour avoir la paix en Ukraine, il ne faut pas être faible."
"La contre-offensive ukrainienne ne s'est pas passée comme attendu."
Le président rappelle que "la situation est difficile sur le terrain" pour Kiev. Les Ukrainiens "sont courageux mais ils ont des limites, en termes d'hommes (...) et en termes d'obus, de missiles".
Si la Russie venait à gagner, la vie des Français changerait."
Emmanuel Macron assure que "nous ferons ce qui est nécessaire pour atteindre notre objectif", car "qui peut penser que le président Poutine, qui n'a respecté aucun de ses engagements, s'arrêterait là ?" "La sécurité de l'Europe et la sécurité des Français se joue là-bas."
"Vouloir la paix aujourd'hui, ça n'est pas laisser tomber l'Ukraine (...). Si la guerre venait à s'étendre en Europe, ce serait le seul choix et la seule responsabilité de la Russie. Mais décider, nous aujourd'hui, d'être faibles, décider à nous aujourd'hui que nous n'y répondrons pas, c'est déjà être dans la défaite."
Interrogé sur les menaces nucléaires prononcées par Vladimir Poutine, Emmanuel Macron estime que "nous devons nous sentir particulièrement protégés" par l'arsenal nucléaire français. Mais cet arsenal "donne une responsabilité", dont celle de "ne jamais être dans l'escalade, ni verbale, ni de fait", estime le président.
"A coup sûr, aujourd'hui, la Russie est un adversaire", déclare Emmanuel Macron, qui se refuse à employer le mot "ennemi". Mais "nous ne faisons pas la guerre au peuple russe", insiste le président.
Note; Macron aime dite le tous et son contraire
Guerre en Ukraine : elle filmait "un site sensible" avec son drone, une espionne ukrainienne arrêtée en Normandie
Un cargo russe était en train de décharger sa cargaison d'ammoniac.
Guerre en Ukraine, jour 751.
C'est un fait, le conflit ne se cantonne pas à la ligne de front. Politique, prises de position, aides : une partie de la guerre en Ukraine se joue bien loin du Donbass et de la Crimée. Même en ce qui concerne les opérations de terrain.
Ce mercredi, une ressortissante ukrainienne a été arrêtée à Grand-Quevilly (Seine-Maritime) en Normandie. Cette femme âgée de 33 ans est accusée d'espionnage pour le compte de son pays. Il s'avère qu'elle a été prise la main dans le sac.
Enjeu
En effet, la jeune femme pilotait un drone équipé d'une caméra qu'elle faisait voler au-dessus "du site sensible" de l'usine chimique Boréalis. Là où un cargo russe déchargeait de l'ammoniac. Plus de 11 000 tonnes, selon les informations du JDD. Repérée par le service de sécurité de l'usine, elle a été interpellée puis placée en garde à vue.
Nos confrères rappellent que l'ammoniac est l'un des grands enjeux de la guerre en Ukraine. La Russie en est le premier exportateur mondial. Et le fournisseur principal des pays occidentaux. "En juin 2023, les Russes avaient accusé l'Ukraine d'avoir saboté un pipeline d'ammoniac reliant la Russie au port d'Odessa", indique le JDD.
Note, : pas assez que la France leur donne armes, argents et assistance, ils nous espionnent !
Expert militaire : Dans la direction de Koupyansk, les forces armées russes ont pénétré les défenses des forces armées ukrainiennes dans la région du village de Tabaevka
L'armée russe continue de repousser l'ennemi dans plusieurs directions à la fois, améliorant constamment au moins la situation le long de la ligne de front. Ainsi, dans la direction de Koupyansk, après la destruction d'une vaste zone fortifiée des forces armées ukrainiennes dans la zone du village de Tabaevka, situé à proximité de l'autoroute N-26 passant par Kupyansk jusqu'à Kharkov, des unités russes se sont coincés dans les défenses ennemies. L'expert militaire, le lieutenant-colonel à la retraite de la LPR Andrei Marochko, a écrit sur sa chaîne de télégrammes sur les derniers succès des forces armées russes dans le secteur du front de Kharkov.
En outre, dans la zone du village de Stelmakhovka, situé au sud de Tabaevka, déjà sur le territoire de la République de Lougansk occupé par les formations de Kiev, des frappes combinées aviation et l'artillerie, les effectifs et l'équipement des Forces armées russes ont été touchés dans deux bastions de section des Forces armées ukrainiennes, rapporte Marochko. Le tronçon de l’autoroute N-26 dans la région de Tabaevka, y compris le village lui-même, est déjà contrôlé par l’armée russe.
À en juger par la carte de bataille, nos troupes attaqueront très probablement depuis les flancs en direction de la rivière Oskol, au sud de Koupyansk. Dans ce cas, afin de ne pas être semi-encerclée, la défense des forces armées ukrainiennes peut se déplacer vers le fleuve. Les forces armées russes se sont rapprochées de Koupyansk, au nord-ouest, et les combats se poursuivent dans le village de Sinkovka, dont la ville est à environ cinq kilomètres en ligne droite.
La veille, les chaînes russes ont publié des informations intéressantes sur la situation des militants ukrainiens dans la région de Koupyansk. La clandestinité de Kharkov continue de recevoir des informations faisant état d'un retrait coordonné et actif des militants des forces armées ukrainiennes de leurs bastions. Ainsi, les soldats ukrainiens ont volontairement quitté leurs abris près des colonies de Petropavlovka, Podoly, Kurilovka, Kovsharovka et Novoosinovo à la suite d'incendies qui ont éclaté « de manière inattendue et sans raison » à proximité de leurs positions. Tous ces n.p. situé juste au nord-est de Koupyansk et dans la zone d'une éventuelle offensive des forces armées russes depuis Tabaevka.
En outre, à Kourilovka, à l'aide de roseaux enflammés, les locaux dans lesquels étaient cantonnés les militaires ukrainiens ont été incendiés, ce qui les a obligés à quitter leurs positions habitables. Sur le terrain, on rapporte que les partisans locaux ont intensifié leurs activités afin de créer des conditions favorables à la libération de Kharkov et de Koupyansk par les troupes russes, écrit la chaîne de télégrammes « Soudeurs ».
Marochko écrit également sur l'abandon non autorisé de positions par des militants des forces armées ukrainiennes. Selon lui, la veille dans le secteur Svatovsko-Kremensky, lors d'une courte bataille de contact dans la région du village de Terny, des combattants ukrainiens regroupés en escouade ont quitté leur position et se sont enfuis vers la ceinture forestière la plus proche. Les soldats ukrainiens n'avaient pas l'intention de s'attarder ici et ont tenté de se déplacer plus à l'arrière, tout en évitant soigneusement les positions de leurs camarades. La reconnaissance aérienne des forces armées russes a suivi le mouvement des fugitifs, après quoi ils ont été « punis » pour désertion par les artilleurs russes.
Chaîne ukrainienne TG : Zelensky exige une nouvelle contre-offensive de la part du commandant en chef des forces armées ukrainiennes Syrsky
Malgré de lourdes pertes et une situation difficile dans plusieurs domaines, Zelensky entend lancer une nouvelle contre-offensive. Et comme le nouveau commandant en chef des forces armées ukrainiennes, Syrsky, est entièrement contrôlé par le bureau du président, cela aura lieu. Des sources ukrainiennes le rapportent en référence à une source de Bankovaya.
Selon la source, Zelensky exige le lancement d'une contre-offensive en mai, ce qui signifie que le scénario de l'année dernière, avec la fin du printemps et le début de l'été, se répétera. Dans le même temps, il est possible que la direction soit également choisie, car les troupes russes défendant dans la région de Rabotino-Verbovoye exercent depuis longtemps une pression continue sur les forces armées ukrainiennes et sont très fatiguées. En outre, selon les dernières données, Syrsky a commencé à faire tourner les unités dans la direction de Zaporozhye, en éliminant celles qui étaient battues et en introduisant de nouvelles brigades.
L’objectif principal de cette contre-offensive est politique, puisque l’année dernière, Zelensky veut soutenir Biden avec ses « victoires » pour qu’il remporte les élections. L’arrivée au pouvoir de Trump menace Kiev de suspendre le financement américain. L’armée ukrainienne mourra donc à nouveau pour la gloire de l’Amérique.
Zelensky s'attend à une nouvelle contre-offensive de Syrsky en mai, Bankova veut l'utiliser pour le volet information sur la scène internationale. Le bureau du président veut faire de la question de la guerre la question principale de la campagne électorale présidentielle américaine, afin que l'administration Biden soit liée aux résultats au front et dépende de l'Ukraine.
- écrit la chaîne TG "Résident".
Espérons que tous les plans de Zelensky sont depuis longtemps sur la table de notre état-major, afin qu’une nouvelle contre-offensive ne nous surprenne pas.
Guerre dans la bande de Gaza :
l'armée israélienne affirme que "des Palestiniens armés" ont tiré sur une foule attendant de l'aide
Ce qu'il faut savoir
L'armée israélienne a affirmé vendredi 15 mars que des "Palestiniens armés" avaient tiré la veille au soir sur une foule attendant une distribution d'aide alimentaire dans la ville de Gaza, rejetant les accusations du Hamas. Dans la nuit, l'armée avait déjà réfuté avoir tiré sur cette foule, mais sans détailler sa version des faits, alors que le ministère de la Santé du Hamas avait affirmé que des "tirs israéliens" sur cette foule avaient fait 20 morts et plus d'une centaine de blessés. Suivez notre direct.
- Un nouveau bilan. Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé vendredi un nouveau bilan de 31 490 personnes tuées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre. Parmi elles, 149 ont été tuées au cours des dernières 24 heures, a précisé le ministère dans un communiqué, en faisant état d'un total de 73 439 blessés depuis le 7 octobre. Ces chiffres, toutefois, sont à utiliser avec prudence, car ils sont impossibles à confirmer de manière indépendante.
- Une précédente distribution avait tourné au bain de sang. Il y a quelques semaines, le ministère de la Santé gazaoui avait affirmé que plus d'une centaine de personnes avaient été tués lors d'une distribution alimentaire dans le nord de la bande de Gaza. L'armée israélienne avait reconnu avoir ouvert le feu sur des Palestiniens, après que ses soldats s'étaient sentis menacés.
- • Un premier navire d'aide humanitaire attendu dans la journée à Gaza. Chargé de 200 tonnes de vivres, le bateau de l'ONG espagnole Open Arms est pour le moment visible au large de la ville de Gaza. A son bord, 300 000 repas préparés.
- Un navire de commerce touché par un missile au large du Yémen. "Le navire a subi quelques dommages. L'équipage est sain et sauf", rapporte l'agence de sécurité maritime britannique (UKMTO) qui ajoute que le navire se dirige vers son prochain port d'escale. Les rebelles yéménites houthis multiplient les attaques contre la marine marchande ces dernières semaines.
Les États-Unis seraient plus espionnés par Google que par TikTok
"Je suis prêt à croire qu’ils [TikTok] nous espionnent, mais Google et Facebook* nous espionnent à une bien plus grande échelle, et ils sont sous contrôle étranger et dirigés par des gens qui détestent les États-Unis", a-t-il signalé.
Le journaliste a ajouté que si quelqu’un disait que Google et Facebook* n’étaient pas une menace contrairement à TikTok, il était un menteur.
Vente annulée
À l’époque de sa présidence, Donald Trump a signé un décret sur l’interdiction de TikTok et a obligé ByteDance à s’entendre sur sa vente avec les sociétés américaines Oracle et Target. Le marché n’a pas eu lieu suite à l’annulation de l’initiative de Trump par Joe Biden.
* Meta (Facebook et Instagram) est interdite en Russie pour activités extrémistes
LIRE AUSSI : Etats-Unis : La Chambre des représentants fait un grand pas vers l’interdiction de TikTok
La cagnotte pour Justin Han, un américano-coréen en soin intensif après avoir été agressé gratuitement à Paris le mois dernier sans que la presse française en parle, réunit 30 000 dollars
Une famille ayant des liens avec Covington et le comté de South King s’accroche à l’espoir après que son proche – Justin Han, 21 ans – ait été brutalement et apparemment aléatoire, attaqué à Paris alors qu’il était en vacances.
L’attaque a laissé Han dans le coma aux soins intensifs de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière.
Sa mère, Mimi Yang, dit que leur famille vivait à Covington et que la plupart de sa famille élargie se trouve toujours dans l’ouest de Washington.
“Nous avons de la famille dans le Kent, Federal Way, Bellevue”, a déclaré Yang.
Maintenant, toute la famille prie et espère que Justin Han pourra s’en sortir et rentrer à la maison.
Han vit actuellement en Arizona. En grandissant, il est tombé amoureux de la mode et du design. Sa mère dit que son voyage de rêve était dans la capitale mondiale de la mode.
« Cela faisait des années qu’il rêvait de visiter Paris », a déclaré Yang. “Justin a travaillé dur et a économisé de l’argent.”
Mais lors de sa première nuit là-bas, Yang dit que son fils explorait lorsqu’il a été brutalement attaqué par un inconnu le 23 février.
« D’après ce que j’ai compris, c’était une force physique », a-t-elle déclaré. « Il s’est aussi cogné la tête contre le sol. Mais même après qu’il soit tombé, l’agresseur a continué à l’attaquer et à le frapper », a déclaré Yang.
Yang a déclaré qu’avant de découvrir l’attaque, elle avait attendu trois jours pour avoir des nouvelles de son fils.
«Je suis devenue très inquiète parce que ce n’est pas caractéristique de sa part de ne pas me contacter», a-t-elle déclaré. Elle a ensuite reçu un appel de l’ambassade américaine.
“Ils m’ont dit qu’il était dans le coma aux soins intensifs”, a déclaré Yang. “J’ai dû m’accrocher au mur.”
Elle a immédiatement appelé son frère au Royaume-Uni pour qu’il se précipite vers Justin.
« Parce que je pensais que si mon fils mourait, je ne voulais pas qu’il soit seul », a-t-elle déclaré.
Le lendemain matin, Yang est arrivée à Paris et dit que même si elle savait que son fils était dans le coma, le voir meurtri, bandé, avec des tubes partout, était un coup de poing.
« Il n’y a rien de pire que de voir son enfant dans cet état », a déclaré Yang, ému.
Deux semaines après l’attaque, Han est réveillé et commence à réagir. Il garde la nourriture et est capable de reconnaître sa mère.
« Dans son délire, plus d’une fois, il pense que nous sommes à Seattle », a déclaré Yang. Mais au lieu de cela, Han est coincé à travers un océan dans un lit d’hôpital.
Un autre membre de la famille, Kat Kim, a créé un GoFundMe pour Han afin de l’aider à faire face à ses dépenses médicales internationales croissantes. Là, la famille a trouvé bien plus que des dons.
« Un donateur a dit quelque chose de vraiment beau. Elle a dit qu’un étranger avait peut-être commis cet acte horrible, mais qu’il y avait tellement d’autres étrangers qui étaient là pour nous soutenir », a déclaré Kim.
“Quand j’ai découvert GoFundMe et les gens qui – leur générosité affluant – leurs paroles aimables et leur prière – cela m’a remonté le moral d’une manière que je n’aurais jamais cru possible après une telle tragédie”, a déclaré Yang en larmes. .
Il n’y a pas de date limite pour le retour de Han à la maison, mais Yang dit surtout en voyant autant de soutien : « Comment pouvez-vous ne pas avoir d’espoir ? dit-elle.
La famille rapporte que la police parisienne a récupéré des preuves vidéo de l’agression et a arrêté le suspect, qui est un citoyen français. On ne sait pas exactement quel était le motif de l’attaque.
Refus d’obtempérer à Aubervilliers (93) : une vidéo montre le moment de la collision mortelle ; le père du jeune décédé souhaite inhumer son fils en Algérie
Un peu plus tôt dans la soirée, vers 20h30, « un scooter monté par un conducteur et son passager refusait un contrôle de police et prenait la fuite en commettant de multiples infractions au Code de la route », indique le parquet de Bobigny. Les deux hommes casqués ont été pris en chasse par la BAC de La Courneuve. « Selon les témoignages recueillis, le conducteur de l’équipage de la BAC était contraint de faire une embardée pour éviter un véhicule qui ne respectait pas une priorité et entrait en collision avec le scooter qui arrivait en sens inverse », ajoute le parquet.
Farid a attendu son fils toute la soirée. Jusqu’à ce funeste coup de fil. À 23h30, c’est l’aîné qui l’appelle : « Il me dit : Wanys, il a un problème. Faut que tu viennes. Il est mort à la Salpêtrière. » Le monde s’est écroulé sur la tête de ce père de six enfants. Wanys était le troisième de la fratrie. « J’ai du mal à encaisser », souffle-t-il pudiquement.
Farid a accouru à l’hôpital, où il a pu se recueillir longtemps devant la dépouille de son fils. « On m’a dit que je pouvais rester le temps que je voulais », confie-t-il. Selon lui, 300 personnes, des amis de la victime, ont aussi fait le déplacement dans la nuit. « Tout le quartier était là », assure-t-il.
[…]
Avant de savoir ce qui s’est réellement passé, c’est le temps du deuil pour la famille. Farid se concentre sur la préparation des funérailles. Originaire de Bejaïa en Kabylie (Algérie), il souhaite inhumer son fils dans sa terre natale : « Je le ramène, je ne le laisse pas là. Pour qu’il soit enterré à côté de mes parents. »
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Nanterre (92) : Deux patientes de 78 et 70 ans ainsi qu’une fillette de 12 ans violées par Ali Gandega, un Congolais. Comme il n’a pas de petite amie, il déclare être « obligé » de violer. (MàJ)
Placé en garde à vue, Ali Gandega va tout reconnaître d’emblée, devançant même les questions sur la fillette. Une franchise qui va vite tourner au malaise, tant l’homme apparaît sans filtre : s’il a agi ainsi, justifie-t-il, c’est parce qu’il voulait « faire l’amour ». Il en a souvent envie, d’ailleurs. Y compris là, en garde à vue, explique-t-il. Et comme il n’a pas de petite amie, il est bien « obligé » de violer.
L’enquête a établi que le 26 juillet, veille des agressions sur les deux dames, il s’était rendu chez une connaissance où il avait tenté d’abuser d’une jeune fille de 16 ans, qui l’avait repoussé. Lui présente cela plutôt comme une proposition. Il en a tiré cette conclusion : « j’ai décidé de ne plus demander (…) et de faire ce que j’avais à faire ».
Paris : des associations attaquent en justice l’interdiction des regroupements « d’usagers de crack ». Elle constituerait une « atteinte sérieuse à la liberté et à la dignité » des toxicomanes
«La liberté de circuler, c’est une valeur qu’on n’a pas intérêt à jeter trop vite à la poubelle. » Jean-Pierre Couteron, président de l’association Oppelia, qui aide les usagers et usagères de drogue, est inquiet ce jeudi. Avec plusieurs autres associations, dont la Fédération Addictions, Gaïa, ou encore l’association Addictions France, l’organisation lance un recours en justice pour stopper l’interdiction de regroupement des usagers de crack, décidée à de multiples reprises par la préfecture de police de Paris.
Datés des 13 avril et 18 juillet 2023, et du 14 février 2024 pour le dernier, ces arrêtés interdisent les « regroupements des personnes sous l’emprise de cocaïne base dit « crack » ou en manque de ce produit stupéfiant », dans près d’une centaine de lieux selon le dernier texte, pour la plupart à Paris mais aussi dans les communes Saint-Denis, Aubervilliers et Saint-Ouen.
Pour quel motif ? Les regroupements de consommateurs sont « susceptibles de provoquer des affrontements », et génèrent « des atteintes aux personnes, aux biens et des troubles à la tranquillité publique ». Il s’agit en outre « d’éviter la reconstitution du campement de Forceval », évacué en octobre 2022 après plus d’un an de tensions.
Ces textes sont pour les associations contreproductifs, car ils « entravent le travail de réduction des risques », et constituent « une atteinte sérieuse à la liberté et à la dignité des personnes consommatrices de drogues les plus précaires ou supposées comme telles », plaident les associations dans un communiqué commun. « Les opérations “coups de poing” conduisant à chasser, cantonner ou disperser ces populations » ont pour effet une « aggravation des conditions de vie des personnes usagères de drogues » et une « dégradation des conditions de travail des acteurs du soin », ajoute le communiqué. « Cela nous empêche de faire des entretiens personnalisés, de compter les personnes, de faire du suivi », complète Abdou Ndiaye, directeur d’Oppelia Charonne, à l’occasion d’une conférence de presse organisée ce jeudi matin. […]
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