Russie : une raffinerie de pétrole attaquée par un drone, des blessés 

Une raffinerie de pétrole a été visée par un drone ce mercredi à Riazan, à environ 200 km au sud-est de Moscou, une attaque qui a fait des blessés et provoqué un incendie, a indiqué le gouverneur régional. "La raffinerie de pétrole de Riazan a été attaquée par un drone (...). Selon de premières informations, il y a des blessés", a écrit le gouverneur Pavel Malkov sur Telegram. Selon lui, à la suite de l'attaque, "un incendie s'est déclaré" dans cette raffinerie, l'un des plus grands producteurs du carburant pour le centre de Russie et contrôlée par le géant pétrolier Rosneft.

 

Emmanuel Macron  à Berlin vendredi pour parler de l'Ukraine

Emmanuel Macron se rendra à Berlin en Allemagne vendredi pour rencontrer le chancelier Olaf Scholz et évoquer l'Ukraine, annonce Politico ce matin. Objectif du déplacement selon nos confrères : remettre les relations entre la France et l'Allemagne au beau fixe après les désaccords publics affichés sur le conflit russo-ukrainien.

 

La France promet un soutien de 3 milliards d'euros à l'Ukraine

L'accord de sécurité franco-ukrainien du 16 février a été conclu pour une durée de dix ans, il comprend un renforcement de la coopération militaire, en particulier dans les domaines de l'artillerie et de la défense aérienne. En 2024, Paris promet de fournir "jusqu'à trois milliards d'euros de soutien supplémentaire". "Ces trois milliards ne sont pas un chèque à l'Ukraine. Ils correspondent à la valeur maximale de notre aide militaire en 2024, notamment aux commandes passées auprès de nos industries de défense françaises", a expliqué le ministre des Armées Sébastien Lecornu.

 

 

Une aide américaine de 300 millions de dollars pour l'Ukraine

Alors que l'aide américaine pour l'Ukraine reste bloquée par le Congrès depuis fin décembre 2023, les Etats-Unis vont apporter une aide militaire d'urgence de 300 millions de dollars. L'enveloppe "répond à certains besoins urgents de l'Ukraine", mais ne se substitue pas à la validation de nouveaux fonds par le Congrès américain, a souligné Jake Sullivan, conseiller du président américain Joe Biden. Cette aide de 300 millions de dollars comprend des missiles antiaériens, des munitions et des obus d'artillerie.

 

Débat sur l'Ukraine à l'Assemblée nationale : ce qu'il faut retenir

Les députés ont voté par 372 voix contre 99 en faveur de la stratégie française d'aide à l'Ukraine, mardi soir. Renaissance, LR, le PS et les écologistes ont pour, le RN s'est abstenu et LFI a voté contre.

"Voter contre" le soutien à l'Ukraine, c'est la France qui "tourne le dos" à son histoire, "s'abstenir c'est fuir", a affirmé le Premier ministre Gabriel Attal en introduisant mardi le débat à l'Assemblée nationale sur cette guerre. Il a insisté sur les "risques concrets" et "tangibles" d'une victoire russe sur "la vie quotidienne" des Français, un "cataclysme pour leur pouvoir d'achat": "une inflation alimentaire puissance dix, une explosion des prix de l'énergie puissance dix". Gabriel Attal a conclu : "Nous ne nous fixons pas de limite face à la Russie qui, elle, n'en fixe aucune".

"Soit on est pro-Macron, soit on est accusé d'être pro-Poutine", a lancé répondu Marine Le Pen à Gabriel Attal. "Vous avez (...) détourné, exploité et instrumentalisé une crise internationale majeure pour la mettre au service d'un agenda électoraliste de court terme", a encore déploré la présidente du groupe RN.

La gauche a étalé ses divisions. Insoumis et communistes ont voté contre. Chez LFI, Arnaud Le Gall a dénoncé un président Macron "va-t-en-guerre" et "boutefeu". "La France n'a pas à s'enfermer dans un camp occidental, atlantiste", a-t-il grincé, en s'opposant à tout élargissement de l'Otan et de l'Union européenne à l'Ukraine. Le chef des députés PS, Boris Vallaud, a toutefois critiqué comme l'ensemble de l'opposition les "effets de manche (...) désinvoltes" du président Macron. La patronne du groupe écologiste Cyrielle Chatelain a à son tour déploré la "rhétorique belliciste du président de la République", mais a soutenu l'accord

A droite, LR a pesté contre "les petites tactiques électorales" du chef de l'Etat mais a affiché son soutien à Kiev et demandé des "actes": "Ce dont l'Ukraine a besoin pour se défendre, ce ne sont pas des mots aventureux du président de la République, mais d'obus", a dit Olivier Marleix.

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