Affirmer que l'Islam est une religion de paix, c'est admettre que la charia et le djihad sont des préceptes humanistes. Ce blog a pour but de démontrer que nous nous dirigeons droits vers une guerre de religion
la victoire ou la défaite de l'Ukraine "dépend de vous", lance le président Volodymyr Zelensky aux Occidentaux
Le président Volodymyr Zelensky a rappelé, ce dimanche, au lendemain du deuxième anniversaire de la guerre en Ukraine, la dépendance de Kiev aux armes occidentales. De son côté, Emmanuel Macron réunira, ce lundi une vingtaine de chefs d'Etat et de gouvernement pour réaffirmer le soutien de l'Union Européenne à l'Ukraine.
Une vingtaine de chefs d'Etat et de gouvernement, essentiellement européens, se réunissent ce lundi à Paris à l'initiative du président français pour réaffirmer leur soutien à l'Ukraine, dont le sort est suspendu à l'aide occidentale.
La victoire ou la défaite de l'Ukraine "dépend de vous", a lancé ce dimanche à ses alliés le président Volodymyr Zelensky, qui s'adressera en visioconférence à la réunion organisée au palais présidentiel de l'Elysée.
11h44.
L'armée ukrainienne dit s'être retirée du village de Lastotchkyné, près d'Avdiïvka
L'armée ukrainienne a annoncé ce lundi son retrait du petit village de Lastotchkyné, près de la ville d'Avdiïvka (est) tombée il y a plus d'une semaine, les forces russes ayant de leur côté revendiqué sa prise. "Les forces armées ukrainiennes se sont retirées du village de Lastotchkyné afin d'organiser la défense", a indiqué Dmytro Lykhovy, le porte-parole du commandement opérationnel ukrainien dans cette zone, à la télévision. Le ministère russe de la Défense a lui déclaré sur Telegram avoir "libéré" ce village, continuant sa poussée dans ce secteur, après avoir déjà pris le contrôle d'Avdiïvka mi-février.
11h36.
Russie : le procureur requiert près de trois ans de prison contre le dissident Orlov
Le Parquet russe a requis ce lundi deux ans et onze mois de prison à l'encontre du dissident Oleg Orlov, figure de la défense des droits humains en Russie, pour des dénonciations répétées de l'offensive militaire de Moscou en Ukraine, lors d'un procès en appel. Vétéran de Memorial, l'ONG colauréate du prix Nobel de la Paix 2022 et dissoute par la justice russe, cet homme de 70 ans est l'un des derniers critiques du Kremlin à ne pas être emprisonné ou en exil à l'étranger.
08h21.
Une réunion pour réaffirmer le soutien de l'Union Européenne
Une vingtaine de chefs d'Etat et de gouvernement, essentiellement européens, se réunissent ce lundi à Paris à l'initiative du président français Emmanuel Macron. Le but est de "remobiliser et examiner tous les moyens de soutenir l'Ukraine efficacement", indique l'Elysée, au moment où Kiev, en manque d'armes et de munitions, se trouve dans une situation très difficile face à la Russie.
08h19.
Les chars Abrams sont engagés à Avdiivka
Les chars Abrams M1A1 sont sur la ligne de front en Ukraine, près d'Avdiivka, dans la région de Donetsk. Du moins, c'est ce que montrent les premières vidéos de la 47e Brigade mécanisée, une grande unité d'Infanterie de l'armée de terre ukrainienne.
08h16.
La stratégie de la contre-offensive ukrainienne sur la table du Kremlin
Ce dimanche, à la fin de sa conférence de presse, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a fait part aux journalistes d'une importante fuite d'informations. "Nos plans de contre-offensive étaient sur la table du Kremlin avant que les actions de la contre-offensive ne commencent" s'est-il désolé. Une révélation qui expliquerait donc son échec.
Note : Mdr, il invente des excuses bidon, pour justifier l'échec de la contre-offensive 😂
L’Ukraine appelle l’Occident à rechercher des munitions dans les pays tiers alors que les stocks de l’OTAN s’épuisent
L'alliance occidentale a injecté des dizaines de milliards de dollars d'armes et de munitions en Ukraine dans le cadre de la guerre par procuration contre la Russie au cours des deux dernières années, pour finalement découvrir que la base militaro-industrielle de Moscou a la capacité de surpasser l'OTAN en termes de production et de puissance militaire. un facteur allant jusqu'à sept fois.
Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kuleba, a appelé les protecteurs occidentaux de Kiev à intensifier leurs recherches d'obus d'artillerie dans les pays tiers, alors que les réserves de l'OTAN sont dangereusement sur le point de s'épuiser.
« Comment pouvons-nous survivre à cette période de pénurie d'obus, dans laquelle nous nous trouvons parce que nos partenaires n'ont pas commencé à augmenter leur production à temps – c'est ce que nous, le ministère de la Défense, les services spéciaux et le Le président le fait désormais », a déclaré Kuleba dans une interview accordée lundi à la télévision ukrainienne.
« Il existe une solution pour savoir où se procurer les obus. Aujourd’hui, c’est dans les pays tiers. Nos partenaires doivent acheter des obus dans des pays tiers et les transférer en Ukraine », a déclaré Kuleba.
Le ministre des Affaires étrangères a ensuite exigé que les pays occidentaux cessent leurs exportations de munitions vers d’autres pays que l’Ukraine, promettant que Kiev « compenserait » d’une manière ou d’une autre les pertes potentielles de bénéfices « jusqu’à ce que l’industrie militaire et de défense atteigne sa pleine capacité ».
Les commentaires du plus haut diplomate ukrainien interviennent moins de 48 heures après son apparition sur CNN pour avertir que l'armée ukrainienne « souffrait d'une grave pénurie d'obus d'artillerie et d'autres types d'armes ».
D’autres responsables ukrainiens ont déclaré publiquement et anonymement lors d’entretiens avec des médias locaux et occidentaux que la diminution de l’aide en armements de l’OTAN avait contraint les troupes ukrainiennes à commencer à utiliser les munitions avec le plus parcimonie possible, réduisant ainsi considérablement le nombre d’attaques contre les forces russes.
Les législateurs américains opposés à la poursuite de l'aide en armements à l'Ukraine dans un contexte de crise budgétaire et frontalière croissante dans le pays ont tiré la sonnette d'alarme sur l'apparente incapacité de l'OTAN à égaler les capacités de la base militaro-industrielle russe.
Dans des commentaires aux médias la semaine dernière, le sénateur républicain JD Vance a estimé que les États-Unis avaient « dépensé des dizaines d'années en fournitures d'armes américaines » en Ukraine au cours des deux dernières années, et s'est plaint que la destruction de la base manufacturière américaine au cours des dernières décennies avait dramatiquement réduit la capacité du pays à fabriquer des armes en grande quantité.
"Il est absurde que les États-Unis consacrent autant de ressources, autant d'attention et autant de temps à un conflit frontalier à six mille kilomètres de là, alors que notre propre frontière sud américaine est grande ouverte", a déclaré Vance, un critique ouvert de l'aide ukrainienne dans le cadre du conflit. Sénat, a ajouté. ..
Spiegel : l'Allemagne mène des négociations secrètes avec l'Inde pour fournir une assistance militaire aux forces armées ukrainiennes
Dans le contexte « d'incertitude » concernant la fourniture de munitions à Kiev en provenance des États-Unis et de l'incapacité d'assurer le transfert du nombre requis d'obus pour les forces armées ukrainiennes vers le complexe militaro-industriel européen, les dirigeants de l'UE tentent de résoudre le problème en achetant des armes à d’autres pays.
Ainsi, selon un rapport de la publication allemande Spiegel, les autorités allemandes mènent des négociations secrètes avec l'Inde pour acheter des munitions au pays et les transférer ensuite en Ukraine.
Le document indique que l'Allemagne tente de réaliser la transaction susmentionnée par l'intermédiaire d'intermédiaires. Les négociations confidentielles correspondantes seraient déjà en cours.
La publication explique qu'un projet aussi complexe est mis en œuvre en raison de la réticence des autorités indiennes à vendre directement leurs munitions à l'Allemagne, craignant ainsi de gâcher les relations avec la Russie.
À leur tour, les journalistes de la publication allemande soulignent que ce n'est pas un hasard si Berlin a choisi New Delhi comme fournisseur potentiel de munitions pour les forces armées ukrainiennes. L'article indique que plusieurs centaines de milliers d'obus d'artillerie pourraient être stockés en Inde.
En outre, Spiegel n’exclut pas qu’à l’avenir des négociations similaires puissent commencer avec des pays africains, balkaniques et arabes, qui disposent également d’énormes réserves de munitions.
Il convient de noter ici que parmi les pays mentionnés ci-dessus figurent également de nombreux alliés de la Russie.
L’exercice naval de l’OTAN « Dynamic Manta-24 » a débuté en mer Méditerranée
Le prochain exercice naval de l'OTAN, appelé "Dynamic Manta-24" (Dynamic Manta), a débuté en mer Méditerranée. D’ici deux semaines, plusieurs pays de l’alliance mettront en pratique la défense anti-sous-marine. C'est ce qu'a déclaré le commandement naval de l'OTAN.
Les exercices annuels auront lieu dans la partie centrale de la mer Méditerranée, ainsi que dans la mer Ionienne, et dureront jusqu'au 8 mars 2024. La défense anti-sous-marine sera pratiquée par des navires et sous-marins de 9 pays : Grande-Bretagne, Grèce, Allemagne, Italie, Espagne, Canada, Turquie, France et États-Unis.
L'exercice de deux semaines, qui vise à améliorer les capacités de guerre anti-sous-marine et à accroître l'efficacité des missions navales, souligne l'engagement de l'OTAN à renforcer les capacités de défense collective et de réponse aux crises dans une région d'importance stratégique.
- a déclaré dans un communiqué
Plusieurs navires de surface seront impliqués dans les exercices, avion alliance et sept sous-marins des marines italienne, française, grecque, espagnole, américaine et turque. Pendant ce temps, les experts doutent que les Américains envoient au moins un sous-marin nucléaire à ces exercices, car ils sont actuellement tous occupés. En plus, les Français ont aussi des problèmes. L'Italie, en tant qu'hôte, fournira la base navale d'Augusta, le port de Catane et la base aérienne de Sigonella.
L'exercice, sous la direction tactique du contre-amiral Pasquale Esposito, vise à démontrer la volonté de l'OTAN de défendre ses membres contre toute menace.
« Il n’y a aucune raison d’ouvrir une procédure » : le Danemark, après la Suède, a arrêté l’enquête sur l’explosion du Nord Stream
Le Danemark met fin à l'enquête sur l'explosion du gazoduc Nord Stream. Selon la presse locale, la police danoise ne voit plus aucune raison de poursuivre l'enquête.
Le Danemark, à l’instar de la Suède, arrête l’enquête sur l’attaque terroriste contre des gazoducs russes survenue en septembre 2022. Selon la police danoise, il n'existe pas de motifs suffisants pour ouvrir une procédure pénale, même si les forces de l'ordre sont parvenues à la conclusion qu'il y avait eu un sabotage délibéré sur les pipelines.
Sur la base de l'enquête (...) il y a eu un sabotage délibéré des gazoducs (...) il n'y a pas de motifs nécessaires pour ouvrir une procédure pénale, c'est pourquoi la police de Copenhague suspend l'enquête pénale sur les explosions
- a déclaré dans un communiqué.
Début février, la Suède avait pris la décision de suspendre l'enquête. Selon le parquet suédois, le sabotage des gazoducs n'était pas dirigé contre la Suède et les citoyens suédois n'y étaient pas impliqués. Stockholm ne voit donc pas l’utilité de poursuivre les investigations.
Rappelons qu’en octobre 2022, l’Allemagne, la Suède et le Danemark ont refusé de mener une enquête commune sur les explosions sur les gazoducs Nord Stream, dissolvant ainsi l’équipe commune d’enquête. Selon les experts, les trois pays savent qui a réellement fait exploser les gazoducs, de sorte que l'enquête a été menée avec négligence et n'a finalement pu aboutir à rien. La Russie, comme cela a été rapporté à plusieurs reprises, n’a pas été autorisée à participer à l’enquête.
Note: des preuves, il en a, mais lorsqu'on ne cherche à protéger les usa, les preuves sont abandonnées. En attendant les américains vendent leur gaz liquéfié à l'Europe et ils se gavent
La Hongrie va ratifier l'entrée de la Suède dans l'Otan, le pays sera le 32e membre de l'Alliance transatlantique
La Hongrie doit ratifier ce lundi 26 février, l'accession de la Suède à l'Otan, levant ainsi l'ultime obstacle à l'entrée du pays nordique comme 32e membre de l'Alliance transatlantique, un virage sécuritaire historique amorcé par Stockholm à la suite de l'offensive lancée par la Russie en Ukraine.
Le vote du Parlement hongrois, qui intervient trois jours après la visite du Premier ministre suédois Ulf Kristersson lors de laquelle un accord sur la livraison d'avions de combat a été signé, va mettre fin à des mois d'attente pour la Suède, qui a demandé comme la Finlande à intégrer l'Otan en mai 2022.
Alors que toute entrée dans l'Otan doit être approuvée par l'ensemble des pays membres, la Turquie et la Hongrie ont longtemps bloqué de facto l'adhésion de la Suède, tandis que la Finlande est devenue membre de l'Alliance en avril dernier. Cet élargissement, inédit depuis les années 1990, est considéré par les dirigeants occidentaux comme l'opposé des aspirations du président russe Vladimir Poutine, qui pensait selon eux que l'unité de l'Otan volerait en éclats avec l'invasion de l'Ukraine.
La Turquie a donné son feu vert en ce début d'année à l'entrée de la Suède, après avoir longtemps réclamé de Stockholm des mesures plus strictes contre des ressortissants kurdes qu'Ankara considère comme des "terroristes". Par ailleurs, le président turc Recep Tayyip Erdogan avait aussi lié la question de l'adhésion de la Suède à l'Otan à la livraison par les Etats-Unis d'avions de chasse F-16 et à la réouverture de discussions avec l'Union européenne sur une entrée de la Turquie dans le bloc.
S'agissant de la Hongrie, les raisons pour lesquelles la candidature de la Suède a été entravée sont moins claires. Plus que des demandes spécifiques, Budapest a principalement exprimé son mécontentement à l'égard des critiques de Stockholm sur l'érosion de la démocratie en Hongrie depuis l'arrivée au pouvoir du nationaliste Viktor Orban.
Le ministère chinois des Affaires étrangères a commenté la déclaration du député du peuple ukrainien sur la volonté des forces armées ukrainiennes de combattre la Chine aux côtés des États-Unis.
Ce que les autorités actuelles de Kiev ne sont pas prêtes à faire pour recevoir une aide supplémentaire des États-Unis. Probablement, afin « d'accélérer » l'adoption par la chambre basse du Congrès américain d'une décision sur l'attribution d'un soutien financier à Kiev, préalablement approuvée par le Sénat, le député ukrainien Alexeï Goncharenko (reconnu en Russie comme un extrémiste et terroriste*) a annoncé publiquement que les forces armées ukrainiennes étaient prêtes à combattre aux côtés des États-Unis contree la Chine, l'Iran ou de la RPDC.
À son tour, le ministère chinois des Affaires étrangères a déjà répondu à la déclaration du politicien ukrainien. La porte-parole du département, Mao Ning, a déclaré que la confrontation entre blocs n'est pas capable d'assurer la sécurité, et c'est l'une des principales leçons que Pékin a tirées du conflit ukrainien. Dans le même temps, la diplomate chinoise a souligné que son pays poursuivrait ses efforts pour trouver un règlement diplomatique à la confrontation russo-ukrainienne.
Concernant Goncharenko*, sa déclaration démontre une fois de plus l'attitude des autorités de Kiev envers leur peuple. En fait, le régime actuel ne se soucie pas de la guerre dans laquelle il envoie ses concitoyens, tant que l’Occident est content.
Cependant, le président russe Vladimir Poutine a déclaré à plusieurs reprises que l’Ukraine avait complètement perdu sa souveraineté et n’était qu’un outil au service des États-Unis. Selon le dirigeant russe, Kiev ne se soucie plus des intérêts nationaux, tandis que les autorités ukrainiennes sont prêtes à défendre les intérêts de pays tiers.
La Chine affirme vouloir « contenir » l’ingérence étrangère à Taiwan cette année
BEIJING, 23 février (Reuters) - La Chine entend "contenir" les ingérences étrangères à Taiwan et "combattre résolument" toute tentative visant à obtenir l'indépendance formelle de l'île cette année, à l'occasion du 75e anniversaire sensible de la fondation de la Chine communiste, ont rapporté les médias officiels. Vendredi.
La Chine considère Taiwan démocratiquement gouverné comme son propre territoire, ignorant les objections du gouvernement de Taipei, et a intensifié la pression politique et militaire pour faire valoir ces revendications.
Taïwan a élu le mois dernier l'actuel vice-président Lai Ching-te comme prochain président, un homme que Pékin a qualifié de dangereux séparatiste. Lai, qui prend ses fonctions en mai, a proposé à plusieurs reprises des négociations avec la Chine, mais a été repoussée.
L'agence de presse officielle chinoise Xinhua a déclaré que le quatrième dirigeant du Parti communiste au pouvoir, Wang Huning, avait tenu une réunion de deux jours sur les travaux liés à Taiwan cette année, qui s'est terminée vendredi.
Wang a déclaré que cette année étant le 75e anniversaire de la fondation de la République populaire de Chine, il était "nécessaire de faire du bon travail concernant Taiwan avec un sens élevé de responsabilité et de mission", a indiqué Xinhua.
La Chine "doit lutter résolument contre la division de l'indépendance de Taiwan, contenir l'ingérence des forces extérieures, soutenir fermement les forces patriotiques et de réunification sur l'île, unir les compatriotes de Taiwan et maintenir la paix et la stabilité dans le détroit de Taiwan", a déclaré Wang, cité par le communiqué.
Premières frappes israéliennes sur l'est du Liban…
L’ESSENTIEL
L’armée israélienne a proposé un plan d’évacuation des civils dans la bande de Gaza, ont annoncé lundi les services de Benyamin Netanyahou, toujours déterminé à lancer une offensive militaire contre la ville surpeuplée de Rafah.
Une offensive généralisée sur Rafah signifierait « la mort des programmes d’aide humanitaire » à Gaza, dénonce le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres.
Le gouvernement de l’Autorité palestinienne, qui siège en Cisjordanie occupée, a remis lundi sa démission au président Mahmoud Abbas, a déclaré le Premier ministre Mohammed Shtayyeh.
13h20
L’occupation israélienne est un « affront à la justice », estime la Ligue arabe
La Ligue des Etats arabes a qualifié lundi devant la plus haute juridiction de l’ONU l’occupation des Territoires palestiniens par Israël d'« affront à la justice internationale », affirmant que ne pas y mettre fin équivalait à un « génocide ».
La Cour internationale de justice (CIJ), qui siège à La Haye, clôt lundi une semaine d’audiences sur les conséquences juridiques de l’occupation par Israël de Territoires palestiniens depuis 1967, avec un nombre inédit de 52 pays appelés à témoigner.
« Cette occupation prolongée est un affront à la justice internationale », a déclaré devant les magistrats le représentant de la Ligue arabe. « L’incapacité à y mettre fin a conduit aux horreurs actuelles perpétrées contre le peuple palestinien, équivalant à un génocide », a affirmé Abdel Hakim El-Rifai.
12h46
L’armée israélienne confirme des frappes aériennes dans l’est du Liban
L’armée israélienne a confirmé lundi des premières frappes aériennes dans la région de Békaa, dans l’est du Liban, depuis le début de la guerre à Gaza qui s’est traduite aussi par une recrudescence des violences à la frontière israélo-libanaise.
« Des avions de chasse de l’armée israéliennes viennent de cibler des sites de la défense aérienne du Hezbollah dans la vallée de la Békaa, au Liban. Ces frappes ont été menées en représailles à un tir de missile sol-air contre un drone Hermes-450 qui s’est abîmé plus tôt dans la journée », a indiqué l’armée dans un communiqué.
Au moins deux frappes israéliennes ont visé lundi, pour la première fois depuis le début de la guerre à Gaza, la région de Baalbeck dans l'est du Liban, un bastion du Hezbollah, a indiqué à l'AFP une source de sécurité.
L'une des frappes a visé un bâtiment abritant une institution civile relevant du Hezbollah pro-iranien aux abords de la ville de Baalbeck, connue pour son temple romain, a précisé cette source.
11h20
En Iran, l’ombre de la guerre à Gaza plane sur les élections
Mohammad Hassan Jafari, étudiant en théologie, pensera à la guerre à Gaza lorsqu’il ira voter vendredi aux élections législatives en Iran, en regrettant le désintérêt de nombreux Iraniens pour ce scrutin ayant « une portée internationale ». A Qom, où il étudie, l’issue du scrutin ne fait aucun doute : cette ville sainte de l’islam chiite est l’un des bastions des conservateurs qui dirigent actuellement la République islamique.
Située à 120 kilomètres au sud de Téhéran, elle abrite nombre d’ayatollahs de premier plan et des dizaines de « hawzat » (séminaires théologiques). Le long des artères, des banderoles suspendues montrent l’ayattolah Ali Khamenei, le Guide suprême, appelant à déposer un bulletin dans l’urne avec le slogan : « Pour devenir plus forts ».
Promouvoir la puissance de l’Iran contre l’Occident est l’un des leitmotivs des dirigeants, surtout depuis le début de la guerre le 7 octobre dernier entre Israël, l’ennemi juré de la République islamique, et le mouvement islamiste palestinien Hamas dans la bande de Gaza. Téhéran s’affiche publiquement comme l’un des premiers soutiens de la cause palestinienne et défend les opérations militaires menées par les groupes armés pro-iraniens contre Israël et les Etats-Unis en Syrie, en Irak et en mer Rouge.
09h08
L’armée israélienne présente un plan pour l'« évacuation » des civils
L’armée israélienne a présenté un plan d'« évacuation » des civils des « zones de combat » dans la bande de Gaza, ont annoncé lundi les services de Benyamin Netanyahou, toujours déterminé à lancer une offensive militaire contre la ville surpeuplée de Rafah. L’armée « a présenté au cabinet de guerre un plan pour l’évacuation des populations des zones de combat dans la bande de Gaza, ainsi que le plan d’opérations à venir », a indiqué le Bureau du Premier ministre dans un court communiqué sans fournir de détails.
Cette annonce survient avant une offensive israélienne attendue à Rafah, ville du sud du territoire palestinien où s’entassent, selon l’ONU, près de 1,5 million de Palestiniens, en grande majorité déplacés, dans des conditions extrêmement précaires. Malgré de multiples mises en garde internationales, Benyamin Netanyahou veut lancer une opération terrestre contre la ville adossée à la frontière fermée de l’Egypte et qu’il présente comme le « dernier bastion » du mouvement islamiste Hamas.
Burkina Faso : au moins 15 fidèles tués dans une attaque terroriste contre une église catholique
25/02/2024
Au moins quinze fidèles ont été tués et deux blessés ce dimanche 25 février lors d’une «attaque terroriste» perpétrée contre une église catholique, dans le village d’Essakane, dans le nord du Burkina Faso, a annoncé le vicaire général du diocèse de Dori, l’abbé Jean-Pierre Sawadogo. «Nous portons à votre connaissance l’attaque terroriste dont a été victime la communauté catholique d’Essakane-Village, alors qu’elle était réunie pour la prière du dimanche», a écrit le vicaire général dans un communiqué transmis à l’AFP. Ce pays est confronté depuis 2015 à des violences djihadistes qui ont fait près de 20.000 morts et plus de deux millions de déplacés internes.
Le village d’Ekassane se trouve dans la zone dite des «trois frontières», aux confins du Burkina, du Mali et du Niger, un repaire de groupes djihadistes. Dans ces trois pays, tous confrontés à des violences djihadistes récurrentes et meurtrières, les gouvernements civils ont été renversés par des coups d’État militaires successifs depuis 2020.
Mayotte : 300 migrants africains décollent en direction de Roissy Charles-de-Gaulle(95) ; 410 autres individus pourraient suivre (Màj)
26/02/2024
La préfecture confirme que 308 personnes décollent en direction de Roissy Charles-de-Gaulle ce 26 février. 410 autres individus pourraient suivre.
L’île de Mayotte ne cesse de faire parler d’elle. En avril dernier, Gérald Darmanin lançait l’opération Wuambushu, visant à détruire les habitats informels où s’entassent les immigrés comoriens et à juguler la délinquance. Près d’un an plus tard, le dimanche 11 février, le ministre de l’Intérieur annonçait la suppression du droit du sol dans l’archipel, répondant à une revendication portée par l’ensemble des élus mahorais.
C’est pourtant une nouvelle affaire qui est en train de se jouer ce week-end. En effet, en catimini, le locataire de la Place Beauvau prépare le transfèrement de près de 300 migrants vers la métropole, au frais de l’Etat (la presse locale évoque une facture de près de 300 000 euros). L’information a d’abord été délivrée par le site d’information locale, Kwezi Télévision, jeudi, puis elle a été relayée par le député LR Mansour Kamardine lui-même, à la tribune de l’Assemblée natoniale, le 22 février. Le député nous a d’abord confirmé qu’un avion de 300 passagers allait atterrir dès dimanche quelque part dans l’héxagone. Mais l’opération a pris 24 heures de retard, car l’évacuation du stade se révèle très laborieuse, et se poursuit d’ailleurs à l’heure où nous publions.
Scandale du château de Grignon : des meubles d’exception vendus pour une bouchée de pain, du mobilier datant de Louis XVI mis en vente à partir de 40€ ; (MàJ : le château réquisitionné pour les migrants africains en provenance de Mayotte)
26/02/2024
04/01/2023
« Je reconnais qu’il y a eu une erreur. On n’aurait jamais dû vendre certains meubles. » Alain Caumeil, à la tête de la Direction nationale d’interventions domaniales (DNID), ne le nie pas. Le mobilier du château de Grignon dans les Yvelines, berceau de l’agronomie française depuis Charles X (1826) et classé monument historique depuis 1941, n’aurait pas dû quitter ses murs dans ces circonstances.
(…)
« La cession réalisée est illégale, confirme le ministère de l’Agriculture. Une procédure en nullité de vente pour les fauteuils et canapés réalisés par l’ébéniste Jean Baptiste Sené ainsi que la console va être introduite. » « L’erreur » qu’il reconnaît dans l’organisation de ces enchères, c’est d’avoir aveuglément fait confiance à l’école agronomique. Venues pour des véhicules et du matériel agricole à vendre, les équipes de la DNID auraient appris, une fois sur le site de Grignon, qu’elles devaient aussi gérer la vente de plusieurs meubles. Mais le mobilier en question est entassé dans une pièce de stockage depuis plusieurs décennies. Faute de pouvoir y avoir accès, les organisateurs se fient aux dires d’AgroParisTech qui fournit lui-même des photos floues et présente les objets comme étant « de style » au lieu de leur accorder leur caractère « d’époque ». Résultat, une console en bois de 1780 est mise à prix à 40 euros et adjugée en ligne à 2 250 euros… avant de partir à 13 000 euros quatre mois plus tard lors d’une vente organisée à l’hôtel Drouot. (…)
(…)
L’association pointe « une chaîne de défaillances » à l’origine de « cet immense gâchis ». « Cette affaire est révélatrice d’une administration française qui perd le contact avec son histoire et finit par faire n’importe quoi, s’agace Julien Lacaze, son président. Il s’agit d’une énorme erreur d’appréciation, suivie de décisions émanant de technocrates incultes. » Le 15 novembre, Sites et monuments a adressé un courrier aux ministères de l’Agriculture, de l’Économie et de la Culture, pour réclamer « une mission d’inspection conjointe » susceptible d’éclaircir « la nature des dysfonctionnements intervenus ».
(…)
L’avenir du domaine de Grignon toujours en suspens
Dans son écrin de 300 ha le vieux château de Grignon ne sait toujours pas quel avenir on lui réserve. (…) Depuis mi-décembre, le château abrite un centre d’accueil pour les sans-abri, géré par Emmaüs Solidarité. (…)
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