Joe Biden promet de répliquer
« Nous allons répondre », a lancé Joe Biden, dimanche, en marge d’un déplacement en Caroline du Sud, après cette attaque lancée contre la « Tour 22 », une base américaine située en plein désert à la frontière avec l’Irak et la Syrie.
« Aujourd’hui, l’Amérique a le cœur lourd. La nuit dernière, trois militaires américains ont été tués, et plusieurs blessés, dans une attaque de drone sur nos forces basées dans le nord-est de la Jordanie, près de la frontière syrienne », avait déclaré auparavant le président américain dans un communiqué.
« Nous savons que cela a été mené par des groupes de combattants radicaux soutenus par l’Iran opérant en Syrie et en Irak, a dit Joe Biden. N’ayez aucun doute : nous allons faire rendre des comptes à tous les responsables, quand et comme nous le voulons ».
La Jordanie dément une attaque sur son sol
Le porte-parole du gouvernement jordanien a indiqué, dimanche, que l’attaque n’a pas eu lieu sur son territoire, comme annoncé plus tôt par Washington, mais plutôt sur une base militaire en Syrie.
L’« attaque qui a visé les forces américaines n’a pas eu lieu en Jordanie […] Elle a visé la base d’Al-Tanf en Syrie », une base stratégique de la coalition antidjihadiste, près des frontières jordanienne et irakienne, a déclaré à la télévision d’État jordanienne Muhannad Mubaidin, qui est aussi ministre de la Communication.
L’Iran réfute toute implication
De son côté, l’Iran a réfuté, ce lundi, toute implication dans l’attaque au drone. « La République islamique ne souhaite pas l’expansion du conflit au Moyen-Orient », a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Nasser Kanani, dans un communiqué.
Ce dernier a réaffirmé que Téhéran n’était « pas impliqué dans les décisions prises par les groupes de résistance sur la manière avec laquelle ils soutiennent la nation palestinienne » dans le contexte de la guerre entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza, après l’attaque sans précédent perpétré par le groupe islamiste palestinien le 7 octobre.
Ces groupes « ne prennent pas d’ordre de la République islamique » et « ils décident de leurs actions sur la base de leurs propres principes », a-t-il insisté.
Commenter cet article