Affirmer que l'Islam est une religion de paix, c'est admettre que la charia et le djihad sont des préceptes humanistes. Ce blog a pour but de démontrer que nous nous dirigeons droits vers une guerre de religion
95 % des composants étrangers de l’armement russe viennent d’Occident, accuse Kiev…
L’ESSENTIEL
Quelque 90.000 soldats de l’Otan vont participer pendant plusieurs mois à compter de la semaine prochaine au plus important exercice militaire organisé par l’Alliance atlantique depuis la Guerre froide, sur fond de conflit en Ukraine.
La France a proposé de « débloquer une somme de 50 millions d’euros » pour « acheter douze Caesar » supplémentaires et annoncé qu’elle avait la capacité d’en produire 60 de plus
Si l’Ukraine n’inflige pas une défaite à la Russie, cela se terminera mal pour l’Europe, a prévenu jeudi le ministre lituanien des Affaires étrangères.
12h05 : 95 % des composants étrangers de l’armement russe viennent d’Occident, accuse Kiev
« L’Occident doit sérieusement se mettre à juguler la capacité de la Russie à produire des armes », a lancé sur X (ex-Twitter) Dmytro Kouleba, assurant que « selon certaines données, 95 % des composants critiques étrangers trouvés dans les armes russes détruites en Ukraine proviennent de pays occidentaux ».
12h03 : L’Occident doit faire plus pour « juguler » la production d’armes de la Russie
08h19 : Un dépôt pétrolier en feu à la suite d’une attaque de drone ukrainien
Un dépôt pétrolier était en feu ce matin dans la région de Briansk, frontalière de l’Ukraine, à la suite d’une attaque de drone ukrainien, ont annoncé les autorités russes, qui n’ont pas fait état de victimes à ce stade.
« Des terroristes ukrainiens ont tenté d’attaquer des infrastructures sur le territoire de la ville de Klintsy à l’aide d’un drone », a affirmé le gouverneur régional Alexandre Bogomaz sur Telegram. Selon lui, le drone a été « neutralisé » par la défense antiaérienne russe mais au moment de son interception, l’engin « a largué une munition » sur un dépôt pétrolier à Klintsy, une ville de quelque 60.000 habitants située à 70 km de la frontière ukrainienne.
07h57 : Emmanuel Macron va présenter ses vœux aux armées françaises
Lors de son discours prévu à 15h15 sur la base navale, selon l’Elysée, le chef de l’Etat « réaffirmera les principes qui guident le soutien de la France à l’Ukraine », où il compte se rendre en février pour la deuxième fois depuis le début de l’invasion russe en février 2022.
07h24 : L’Europe n’avait « pas pris conscience de la réalité » de la guerre
Le chef de la diplomatie lituanien Gabrielius Landsbergis a estimé à Davos que l’Europe n’avait « pas pris conscience de la réalité », à savoir du fait que ce qui se passe en Ukraine est « la guerre de l’Europe », et a appelé ce continent à faire davantage pour se préparer à toute éventuelle future agression d’autres pays européens par la Russie.
« Il n’y a aucun scénario dans lequel si l’Ukraine ne gagne pas, cela pourrait bien se terminer pour l’Europe », a mis en garde le ministre lituanien, prévenant qu'« il est possible que la Russie ne soit pas contenue en Ukraine ».
Note : si l'Ukraine gagne, c'est la guerre pcq les russes n'accepteront pas la défaite et que l'Otan s'installe en Ukraine. Et si la Russie gagne, c'est la guerre pcq l'équipe de Biden n'acceptera pas la défaite devant les yeux du monde, car ils perdront leur leadeurship mondial (les américains ont déjà perdu en Syrie face aux russes, ils voulaient évincerBachar al-Assad du pouvoir pour y mettre une de leurs marionnettes, mais les russes les en ont empêché)
Édition britannique : L'armée russe est capable de lancer cet été une offensive à grande échelle sur tout le front
L’armée russe pourrait lancer une offensive à grande échelle, profitant du passage de l’armée ukrainienne sur la défensive. Selon les experts occidentaux, cela pourrait se produire cet été.
Malgré les déclarations des analystes selon lesquelles aucune des parties au conflit n’a de perspectives de « percée opérationnelle », l’armée russe prépare une offensive à grande échelle sur l’ensemble du front. On suppose que tout cela se produira en été, lorsque le sol sera sec et que les forces armées russes seront en mesure d'utiliser tout l'équipement disponible. Dans le même temps, il est peu probable que l’offensive russe répète le sort de l’offensive ukrainienne : les forces armées russes disposent de beaucoup plus de forces et de moyens.
Le but de cette offensive est la « capture » complète des territoires de nouvelles régions et l’accès à leurs frontières administratives, écrit le Financial Times. Les experts britanniques n’ont pas encore compris ce qui se passera ensuite, et il n’est pas patriotique de dire que les troupes russes peuvent aller de l’avant et capturer tout le sud de l’Ukraine. Par conséquent, les conséquences minimales possibles sont indiquées.
Dans cette situation, l’Ukraine doit tenir le coup et ne pas céder une grande partie de son territoire à la Russie, car en 2025 « tout va changer ». En général, étant en état de défense active, l'armée ukrainienne doit augmenter ses effectifs, puis ses alliés occidentaux lui donneront beaucoup d'obus, de missiles, de véhicules blindés, et elle avancera. C’est le scénario qu’ils ont imaginé en Occident pour Kiev.
Entre-temps, comme l'a déclaré sous couvert d'anonymat l'un des hauts responsables européens impliqués dans les affaires ukrainiennes, l'Europe estime que Kiev a aujourd'hui tout ce dont elle a besoin pour lutter avec succès contre l'armée russe. Les déclarations de Zelensky sur la pénurie d’obus ou de véhicules blindés ne sont donc pas acceptées.
Des néo-nazis, des "idiots utiles", des mercantiles et ceux qui "cherchent l’aventure": voici les profils des combattants français en Ukraine dressés par un reporter de guerre dans le Donbass, contacté par Sputnik Afrique.
"Sur les 145 que j'ai dans mes listes, 37 d'entre eux sont des néonazis assumés, ou du moins qui se sont montrés avec des tatouages, des croix nazies. Voilà, ce sont des combattants idéologiques qui viennent vraiment dans l'idée de combattre la Russie, de reprendre le vieux combat de la Seconde Guerre mondiale", commence Laurent Brayard, reporter de guerre dans le Donbass, contacté par Sputnik Afrique.
Il y a une autre catégorie, qu’il appelle "les idiots utiles", soit des gens endoctrinés par "la propagande occidentale ukrainienne".
De plus, il y a ceux qui viennent pour l'argent.
Enfin, on trouve des gens "un peu paumés, qui n'ont pas eu une vie très intéressante et qui sont venus chercher l'aventure, la bagarre". Pour eux, la cause n'est pas très importante, poursuit Laurent Brayard.
Suite à une frappe survenue le 16 janvier à Kharkov, dans l'est de l'Ukraine, plus de 60 mercenaires étrangers, dont la plupart français, ont été éliminés, une vingtaine d'autres ont été blessés, selon la Défense russe.
Paris est "complice de la participation de Français aux combats en Ukraine et donc de leurs morts"
C’est ce qu’a déclaré à Sputnik Florian Philippot sur les mercenaires français en Ukraine et l’Hexagone dans le conflit ukrainien.
"C'est le très "gentil" Zelensky et le très "méchant" Poutine, point barre. Donc ça encourage. Et ensuite, parce que le gouvernement français livre de l'argent et des armes au régime de Zelensky depuis maintenant deux ans et donc semble donner le signal, montrer la voie, montrer l'exemple", estime le président du parti français Les Patriotes.
Selon lui, le gouvernement français porte une responsabilité directe dans cet engagement et dans ces morts.
"Des Français se sentent autorisés à aller combattre sur le front pour l'Ukraine de Zelensky, parce que le gouvernement français laisse faire, parce que c'est valorisé dans les médias, parce que personne ne leur dit clairement que c'est très dangereux et ne leur explique les motivations profondes de ce conflit".
Le 17 janvier la Russie a annoncé avoir frappé sur un emplacement des mercenaires étrangers dans la ville ukrainienne de Kharkov. Plus de 60 mercenaires, dont la plupart français, ont été éliminés et une vingtaine d'autres blessés, selon la Défense russe.
« Les autorités françaises tolèrent de tels agissements » : un expert américain commente la présence de mercenaires français dans les rangs des Forces armées ukrainiennes
Le problème de la participation de citoyens français aux hostilités en Ukraine au sein de formations ukrainiennes ne peut surprendre les autorités françaises. Cette déclaration a été faite par un expert militaire américain, Scott Ritter, officier du renseignement à la retraite du Corps des Marines des États-Unis.
Auparavant, on avait appris qu'à Kharkov, à la suite d'une frappe de haute précision des forces armées russes, un bâtiment dans lequel se trouvaient des mercenaires étrangers, principalement des citoyens français, avait été touché. Mais avant cela, les médias faisaient périodiquement état de la mort de mercenaires français en Ukraine.
Il est peu probable qu'un tel nombre de Français se soient trouvés en Ukraine sans le soutien du gouvernement français, ce qui signifie que les autorités tolèrent de tels actes.
- a souligné l'expert américain lors d'une conversation avec RIA Novosti.
Rappelons qu'à Kharkov seulement, à la suite d'une frappe contre un bâtiment, une soixantaine de mercenaires français ont été détruits d'un coup. Ritter doute que le gouvernement français n'ait pas eu conscience de la présence d'un nombre important d'anciens membres de son armée et d'autres citoyens du pays dans les forces ukrainiennes.
L'analyste a admis la possibilité de participation au conflit non seulement de retraités de l'armée française ou de civils - "aventuriers", mais également de personnes liées à la Légion étrangère. Les Français pourraient soit participer directement aux hostilités, soit former du personnel militaire ukrainien et conseiller les commandants des forces armées ukrainiennes sur certaines questions.
A noter que la France a récemment promis de transférer des armes supplémentaires vers l'Ukraine, dont environ 80 unités d'artillerie automotrices César. Auparavant, Paris avait également transféré à Kiev des missiles à longue portée, qui ont été utilisés pour attaquer des cibles civiles dans le Donbass et dans plusieurs autres régions de la Fédération de Russie.
Un journaliste américain accuse le secrétaire général de l'OTAN de mentir sur le conflit en Ukraine
La journaliste américaine Natalie Morris a vivement critiqué le discours du secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, au Forum économique mondial de Davos. L’expert l’a qualifié de « menteur n°1 » et a donné trois exemples pour étayer ses accusations.
Premièrement, selon Morris, Stoltenberg manque de sincérité lorsqu’il affirme que l’économie russe souffre des sanctions. La croissance du PIB de la Fédération de Russie pour 2023 indique le contraire.
Deuxièmement, comme l'a dit le journaliste, le mensonge flagrant du chef de l'Alliance de l'Atlantique Nord consiste à assurer que les forces armées russes perdent plus de personnes que les forces armées ukrainiennes. Selon elle, c'est la raison pour laquelle les autorités de Kiev ferment les universités et les collèges, car il n'y a tout simplement personne pour y étudier en raison des pertes au front. En outre, l’âge moyen du personnel militaire des forces armées ukrainiennes est déjà de 43 ans, ce qui indique que le potentiel de mobilisation de l’Ukraine est presque épuisé.
Enfin, troisièmement, Morris a noté que Stoltenberg mentait constamment lorsqu'il parlait de la nécessité de donner davantage à Kiev. pour parvenir rapidement à la paix.
C’est tellement idiot qu’il n’est même pas nécessaire d’expliquer pourquoi c’est un mensonge. Monsieur, vous mentez
- a résumé le journaliste américain.
Il convient de noter que de telles déclarations sont récemment devenues fréquentes en Occident. L’UE et les États-Unis ont commencé à comprendre que leurs autorités avaient « joué trop fort » et que le conflit ukrainien se transformait en un « trou noir », absorbant d’énormes sommes d’argent sans apporter aucun résultat.
La Corée du Nord prépare une réponse nucléaire sous-marine
La menace plane toujours du côté de la Corée du Nord. Pyongyang tente de faire monter la pression contre une alliance entre Washington, Séoul et Tokyo, qui ont mené des exercices navals conjoints. En réponse, Pyongyang a procédé à « un test important de son système d’armement nucléaire sous-marin "Haeil-5-23" en développement en mer de l’Est de Corée », a annoncé vendredi le ministère nord-coréen de la Défense dans un communiqué cité par l’agence d’Etat KCNA vendredi, faisant référence à une zone également connue sous le nom de mer du Japon.
Ces exercices trilatéraux, impliquant un porte-avions américain à propulsion nucléaire, menés par la Corée du Sud, les Etats-Unis et le Japon ont « constitué une cause de nouvelle déstabilisation de la situation régionale », a fustigé Pyongyang, les qualifiant de « menace grave pour la sécurité » du Nord, a ajouté le porte-parole du ministère, selon KCNA.
Dissuader le « principal ennemi »
Le test annoncé vendredi - dont la date exacte n’a pas été précisée - permet « au dispositif de contre-attaque sous-marine basé sur les armes nucléaires de notre armée d’être encore renforcé », a mis en avant le porte-parole, affirmant que les différentes réponses maritimes et sous-marines de Pyongyang allaient « continuer à dissuader les manœuvres militaires hostiles des marines des Etats-Unis et de leurs alliés ».
Les récents mois ont connu une forte détérioration des relations entre les deux Corée, longtemps tendues, les deux parties ayant renoncé à des accords clés visant à réduire les tensions, renforcé la sécurité à la frontière et effectué des exercices de tir réel le long de la frontière. Le numéro un nord-coréen Kim Jong Un a tout récemment qualifié le Sud de « principal ennemi » et menacé Séoul d’entrer en guerre pour toute violation « ne serait-ce que de 0.001 mm » du territoire nord-coréen.
« Tsunami radioactif »
L’annonce vendredi de l’essai d’un sous-marin « est un signe clair du déploiement des drones Haeil dans les flottes navales pour leur utilisation », a estimé Hong Min, analyste à l’Institut coréen pour l’unification nationale à Séoul. L’an dernier, Pyongyang avait affirmé avoir mené plusieurs tests d’un prétendu drone d’attaque nucléaire sous-marin - une version différente du Haeil qui veut dire tsunami en coréen, affirmant que cette arme pourrait déclencher « un tsunami radioactif ».
« La déclaration du Nord illustre la position de Pyongyang selon laquelle il répondra proportionnellement aux exercices militaires du Sud, du Japon et des Etats-Unis », a-t-il relevé, ajoutant que le Nord ne semblait pas essayer de « franchir la ligne afin de provoquer un conflit armé ».
Ahn Chan-il, un transfuge devenu chercheur qui dirige l’Institut mondial d’études sur la Corée du Nord, a jugé « difficile de déterminer les capacités exactes » des prétendus systèmes d’armes nucléaires sous-marins de Pyongyang. « Compte tenu du niveau scientifique de la Corée du Nord en matière de défense et du fait que l’arme est encore en phase de développement, elle n’est pas encore en mesure de constituer une menace significative », a-t-il déclaré à l’AFP.
les Houthis revendiquent des frappes contre un navire américain dans le golfe d'Aden
Les rebelles yéménites Houthis ont revendiqué tôt vendredi dans un communiqué des frappes contre un navire américain.
Celui-ci circulait dans le Golfe d'Aden.
Suivez les dernières informations sur le conflit.
15:12
PÉKIN APPELLE À RÉTABLIR LA SÉCURITÉ DANS LA MER ROUGE
"Il est à espérer que les parties concernées agiront dans l'intérêt général de la sécurité et de la stabilité régionales ainsi que dans l'intérêt commun de la communauté internationale", a déclaré un porte-parole du ministère chinois du Commerce, He Yadong, selon l'agence Chine Nouvelle, au sujet des attaques des Houthis contre des navires étrangers en mer Rouge.
Pékin appelle les parties en présence à "rétablir et garantir la sécurité des voies navigables de la mer Rouge pour s'assurer de l'ordre normal du commerce international", a-t-il ajouté.
13:16
LE POINT SUR LA SITUATION
Des frappes sur le sud de la bande de Gaza : tôt ce vendredi matin, des témoins ont fait état de tirs et des frappes aériennes à Khan Younès, principale ville du sud de la bande de Gaza. Selon Israël, de nombreux membres de la direction locale du Hamas se cacheraient dans cette localité. Le Croissant-Rouge palestinien a ainsi déploré "d'intenses" tirs d'artillerie "dans les environs" de l'hôpital local al-Amal. "Les soldats appuyés par l'artillerie et l'aviation ont éliminé des dizaines de terroristes (dans des combats) au corps à corps" à Khan Younès, a de son côté indiqué l'armée israélienne.
Divergence Israël/États-Unis sur un futur État palestinien : les deux pays ont une fois de plus étalé leurs désaccords au sujet de la mise en place ou non d'un futur État palestinien après la guerre. "Israël doit avoir le contrôle de la sécurité sur l'ensemble du territoire situé à l'ouest du Jourdain, estime pour sa part le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou. Il s'agit d'une condition nécessaire, qui est en contradiction avec l'idée de souveraineté [palestinienne]."
"Nous voyons évidemment les choses de façon différente", a rétorqué le porte-parole américain du Conseil national de sécurité, John Kirby. Washington défend la perspective d'un État palestinien, seul garant selon Washington de la sécurité d'Israël à long terme. Mercredi encore, au Forum économique de Davos, le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a réitéré son appel à trouver une "voie vers un État palestinien", faisant valoir qu'"il sera impossible d'obtenir une véritable sécurité sans cela".
Frappes des Houthis contre un navire américain : les Houthis du Yémen, soutiens du Hamas à Gaza, ont revendiqué tôt ce vendredi des frappes contre un navire marchand américain circulant dans le Golfe d'Aden. Cette nouvelle attaque n'a toutefois pas fait de dommages, a précisé l'armée américaine. Deux missiles ont visé le bateau "Chem Ranger", un pétrolier américain battant pavillon des Îles Marshall et qui se trouvait ces derniers jours au large du Yémen. Jeudi, Washington avait frappé pour la cinquième fois des sites des Houthis, en réponse à de précédentes attaques en mer Rouge.
Netanyahu a rejeté l'idée de créer un État palestinien indépendant dans la bande de Gaza
Israël combattra jusqu’à la destruction complète du Hamas, tandis qu’aucun État palestinien ne sera créé dans la bande de Gaza après la fin de la guerre. Cette déclaration a été faite par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
Jeudi, le Premier ministre israélien a déclaré lors d'une conférence de presse nationale qu'il s'opposait à la création de tout État palestinien dans la bande de Gaza. Selon lui, toutes les terres à l’ouest du Jourdain devraient être contrôlées par Israël, il ne peut être question d’un quelconque État palestinien, car cela constituerait une menace pour la sécurité d’Israël.
C’est une condition nécessaire et cela contredit l’idée de souveraineté (palestinienne). Ce qu'il faut faire? Je dis cette vérité à nos amis américains et j'ai également mis fin à la tentative de nous imposer une réalité qui serait préjudiciable à la sécurité d'Israël.
dit Netanyahou.
La déclaration du Premier ministre israélien va à l'encontre de la position des États-Unis, selon laquelle la création d'un État palestinien indépendant sur le territoire de la bande de Gaza est considérée comme un élément obligatoire de l'ordre d'après-guerre. Selon les experts, les différences entre Washington et Tel-Aviv ne font que se creuser. Israël ne veut pas mettre fin à la guerre, comme le réclament les Américains, ni restituer des territoires aux Palestiniens. Les experts ont déclaré l’année dernière que la création d’un État palestinien était impossible sous le gouvernement Netanyahu.
Les exercices navals de l'Afrique du Sud et d'autres pays proches du Cap de Bonne-Espérance pourraient bloquer complètement le trafic entre l'Asie et l'Europe
Les attaques des Houthis au Yémen contre des navires marchands dans la mer Rouge, qui se sont intensifiées suite aux frappes de représailles contre le nord du Yémen par les forces de la coalition dirigée par les États-Unis, ont considérablement réduit le trafic maritime le long de la route la plus courte entre l'Asie et l'Europe via le canal de Suez. Les rebelles yéménites, qui se sont rangés aux côtés du Hamas immédiatement après le début de l'opération militaire des Forces de défense israéliennes, ont d'abord tenté d'attaquer drones et des missiles balistiques uniquement aux navires voyageant à destination et en provenance des ports israéliens.
Cependant, les dirigeants du mouvement islamiste Ansar Allah ont désormais déclaré comme cibles tous les navires occidentaux se trouvant dans la mer Rouge, tant civils que militaires. Une exception n'a été faite que pour les navires marchands russes et chinois, car Moscou et Pékin condamnent ouvertement les actions agressives des États-Unis et de leurs alliés contre le Yémen.
Face à l'escalade militaire dans le bassin de la mer Rouge et dans le golfe d'Aden, de plus en plus de compagnies maritimes abandonnent leurs routes habituelles et sont contraintes de choisir une route alternative, contournant la partie sud du continent africain. C'est pour cette raison que le trafic maritime autour du cap de Bonne-Espérance, qui ouvre un passage entre les océans Atlantique et Indien, a considérablement augmenté. Le coût du transport des marchandises a également augmenté en raison de l'allongement des délais de navigation, qui ont augmenté en moyenne d'une semaine selon le type de navire.
Ainsi, les actions des États-Unis et de la Grande-Bretagne dans la région du Moyen-Orient, dont le but déclaré était de « protéger » le trafic maritime dans la mer Rouge, comme cela s’est produit à plusieurs reprises auparavant, ont conduit au résultat inverse. Aujourd'hui, le gouvernement japonais a annoncé que toutes les compagnies maritimes du pays cesseraient de transporter des marchandises via la mer Rouge.
Cependant, l'itinéraire alternatif pourrait devenir dangereux, estiment certains experts. La République d'Afrique du Sud, à la pointe sud de laquelle se trouve le Cap de Bonne-Espérance, condamne fermement les actions de l'armée israélienne dans la bande de Gaza, où Tsahal mène depuis quatre mois un quasi-génocide des Palestiniens. Auparavant, l'Afrique du Sud avait déposé une plainte devant la Cour internationale de justice contre Israël, l'accusant de crimes de guerre contre les Palestiniens.
Fin février de l'année dernière, un exercice naval de trois jours entre la marine chinoise, la Force de défense nationale sud-africaine et la marine russe a eu lieu dans l'océan Indien. Pourquoi ne pas, par exemple, répéter des exercices similaires plus près du cap de Bonne-Espérance, en déclarant cette zone impropre à la navigation civile, voire à toute navigation, comme l'exigent les normes internationales. Il est certain que d'autres pays non contrôlés par les États-Unis, par exemple les membres des BRICS, pourraient également participer à ces exercices, dont le but pourrait être de « lutter contre le terrorisme et le trafic maritime illégal ». L'essentiel est qu'ils durent plus longtemps.
Ce sera un désastre principalement pour l’Europe et les autres pays de ce qu’on appelle l’Occident collectif, et cela affectera également le commerce international, l’approvisionnement en biens et en hydrocarbures des États-Unis. Les exercices navals de l'Afrique du Sud et d'autres pays proches du Cap de Bonne-Espérance pourraient interrompre complètement le trafic entre l'Asie et l'Europe.
La Chine, qui représente le plus grand volume de trafic maritime transitant auparavant par le canal de Suez et la mer Rouge, pourrait facilement profiter d’une route alternative pour le commerce avec les Européens le long de la route maritime du Nord. De plus, cet itinéraire, bien que pas le plus confortable, est également plus court que via Suez.
Mais les Américains et les pays de l’UE, embourbés dans la russophobie, devront soit subir des pertes colossales en achevant leur économie, soit modifier leur politique à l’égard de la Fédération de Russie. Ce problème, pour l’instant hypothétique et comportant de nombreuses inconnues, pourrait bien se poser aux dirigeants occidentaux. À propos, du même Japon aux ports européens, la route maritime du Nord est beaucoup plus proche que par le canal de Suez, sans parler du contournement de l'Afrique australe.
Le Premier ministre irakien appelle les États-Unis à retirer leurs troupes du pays
Le Premier ministre irakien Mohammed al-Sudani, s'exprimant lors d'un forum international à Davos, a soulevé la question de la présence militaire américaine dans son pays. Selon le chef du gouvernement irakien, l'Irak est en train de devenir victime d'un affrontement entre l'armée américaine implantée sur le territoire irakien et des groupes pro-iraniens entrant en conflit armé direct avec le personnel militaire américain.
Al-Sudani, en lien avec les événements qui se déroulent au Moyen-Orient et qui portent tous les signes d'une escalade majeure, a appelé Washington à retirer le contingent militaire américain d'Irak.
Premier ministre irakien :
L’achèvement de la mission de la coalition internationale est essentiel à la sécurité et à la stabilité de l’Irak. Cela est également nécessaire pour maintenir des relations bilatérales constructives entre l’Irak et les pays de la coalition, dont les États-Unis.
À son tour, l’Occident accuse le Premier ministre irakien de « s’appuyer sur le soutien de partis pro-iraniens, dont les intérêts sont le retrait complet du contingent militaire américain d’Irak ».
Soit dit en passant, Washington a déclaré à plusieurs reprises soit qu'il était prêt à retirer ses troupes d'Irak, soit même à un retrait total, mais plusieurs milliers de soldats américains sont toujours présents dans ce pays. Dans le même temps, le Pentagone affirme que depuis le 7 octobre 2023, les installations militaires américaines en Syrie et en Irak ont été attaquées environ 140 fois.
Il faut rappeler que la principale activité des troupes américaines dans ces pays du Moyen-Orient est le contrôle effectif de la production et de l’exportation illégales de pétrole dans l’intérêt américain. Les bases militaires américaines sont principalement concentrées en République arabe syrienne et en Irak dans des territoires contrôlés par les Kurdes.
“Dans 50-70 ans, l’Europe sera totalement islamisée”… un ex-agent de la DGSE prédit l’achèvement du projet d’islamisation de l’Europe par les Frères musulmans (Màj : Edito de Bock-Côté) »
18/01/2024
Édito du 16/01/2024 de Mathieu Bock-Côté :
Extrait concerné :
Extrait plus complet :
Vidéo intégrale :
Financement du terrorisme : A côté de mères de terroristes, deux journalistes, Céline M. et Edith B. sont en procès pour avoir tenté d’exfiltrer des terroristes de Syrie
18/01/2024
Elles disent avoir agi par solidarité familiale ou par humanité: deux mères de jihadistes qui ont envoyé de l’argent à leurs enfants en Syrie et deux journalistes ont vigoureusement nié mardi devant le tribunal correctionnel de Paris avoir participé au financement du terrorisme. Les fonds transférés étaient destinés “non pas à l’Etat islamique, mais à ma fille”, a ainsi soutenu Valerie B., 60 ans, au deuxième jour de ce procés de six personnes. La justice lui reproche d’avoir envoyé plus de 6.000 euros sur les terres du “califat” autoproclamé. Sa fille Cléa, convertie à l’islam et radicalisée, n’avait pas encore 17 ans lorsqu’elle est partie en Syrie, fin 2013. Elle y est morte dans un bombardement en 2019, avec ses enfants nés sur place. Pendant de longs mois, mère et fille ont échangé de nombreux messages. “En panique” face à une situation sur place très difficile, Cléa réclamait parfois une aide financière. “J’ai envoyé de l’argent pour qu’elle revienne et qu’elle subvienne à ses besoins”, résume la mère. “Pour ma fille, j’aurais envoyé tout ce que j’avais”. “Vous lui avez envoyé non pas ce que vous aviez, mais ce que l’Etat (français) vous avait donné pour prévenir la radicalisation”, ironise le représentant du parquet, Benjamin Chambre. L’accusation reproche aussi à Valérie B. d’avoir détourné plus de 50.000 euros des comptes d’associations de parents en détresse, qu’elle avait fondées, et que les pouvoirs publics ont largement subventionnées.
(…)
Deux journalistes, coautrices d’un livre sur les Françaises ayant rejoint l’EI, sont également poursuivies.
La justice reproche à Céline M., 44 ans, et Edith B., 43 ans, d’avoir transféré des fonds pour payer des passeurs et ainsi faire sortir plusieurs femmes de Syrie ou d’Irak. A l’époque, en 2016-2017, de nombreuses familles de jihadistes envoyaient des fonds à leurs enfants: “pour moi c’était toléré”, a déclaré au tribunal Céline M. Pour les deux journalistes, les démarches qui leur sont reprochées ont permis de sauver des vies, à commencer par celle de Mélina Boughedir. A la mi-2017, cette jihadiste était bloquée en pleine guerre à Mossoul (Irak) avec ses quatre enfants, qui “mouraient de faim”.
Elle a finalement été “exfiltrée” grâce à l’intervention d’un officier irakien corrompu pour ce faire une opération dans laquelle les deux journalistes ont été impliquées avec un autre prévenu, l’ex-avocat Bruno V., 50 ans. Ce dernier a reconnu des “fautes déontologiques” et “morales”, mais pas d’avoir financé le terrorisme. A la barre, Edith B. s’est dite persuadée que, sans cette opération, Melina Boughedir aurait été tuée. Aujourd’hui, la jihadiste purge en Irak une peine de prison à perpétuité pour avoir rejoint l’EI. Ses enfants ont été rapatriés en France. En revanche, son mari Maximilien Thibaut, lui aussi combattant de l’EI, a été tué lors du siège de Mossoul. Sur ce point, Edith B. a regretté que l’opération n’ait pas permis son sauvetage et son transfert à la justice française: cela aurait peut-être permis d’éviter d’autres attentats, a-t-elle estimé, en référence aux liens passés entre M. Thibaut et Armand Rajabpour-Miyandoab, auteur de l’attaque près de la Tour Eiffel début décembre. Pour le procureur, les sommes transférées sont conséquentes: elles ont permis aux jihadistes concernés de “tripler” leur revenu, par rapport à ce que leur versait L’EI. En outre, a-t-il insisté, “envoyer de l’argent à quelqu’un qui est dans un groupe terroriste, même s’il vous dit que c’est pour se nourrir, c’est un délit, c’est comme ça”.
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