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troisiemeguerremondiale.net

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Affirmer que l'Islam est une religion de paix, c'est admettre que la charia et le djihad sont des préceptes humanistes. Ce blog a pour but de démontrer que nous nous dirigeons droits vers une guerre de religion

Publié le par 3guerremondiale
Publié dans : #Les infos les plus cruciales

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Les Infos du 16 janvier 2024

 

 

 

 

Guerre en Ukraine EN DIRECT :

Les transporteurs polonais suspendent leur blocage de la frontière ukrainienne…

 

L’ESSENTIEL

  • Le Forum économique mondial de Davos va être marqué ce mardi par la présence inédite du président ukrainien Volodymyr Zelensky.
  • La représentante spéciale des Etats-Unis pour la reconstruction économique de l’Ukraine, Penny Pritzker, a estimé lundi que l’utilisation des avoirs russes gelés pour aider Kiev devait relever d’une « décision collective » du G7. L’Ukraine a demandé à ses alliés occidentaux de saisir les 300 milliards de dollars d’avoir russes gelés depuis l’invasion de son pays, le 24 février 2022.
  • Les conseillers à la sécurité nationale de plus de 80 pays ont débattu dimanche à Davos pour trouver un terrain d’entente sur une formule de paix en Ukraine. Mais le ministre suisse des Affaires étrangères Ignazio Cassis, qui coprésidait les pourparlers, a reconnu que jusqu’à présent, ni Kiev ni Moscou n’étaient prêts à sauter le pas.

 

13h36 : Les eurodéputés veulent davantage de soutien militaire européen

Les eurodéputés, réunis mardi à Strasbourg, ont réclamé des 27 qu'ils renforcent de manière significative leur aide militaire à l'Ukraine, jugeant qu'une défaite de Kiev face à la Russie serait aussi celle de l'Europe toute entière. Les élus voteront jeudi sur un projet de résolution, non contraignante, appelant l'UE à redoubler d'efforts en faveur de l'Ukraine. Mais les cinq principaux groupes du Parlement ont d'ores et déjà signé un texte commun appelant les 27 à « tenir leurs promesses et assurer un soutien militaire durable et à long terme à l'Ukraine ».

 

12h27 : Les transporteurs polonais suspendent leur blocage de la frontière ukrainienne

 

11h58 : L’Ukraine a besoin d’un « financement prévisible » pour gagner la guerre

L’Ukraine a besoin d’un « financement prévisible » en 2024 et au-delà pour gagner la guerre, a martelé mardi la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, mettant en garde contre le risque de lassitude des alliés de Kiev face à l’agression russe. « L’Ukraine peut l’emporter dans cette guerre », a-t-elle lancé depuis Davos. « Mais nous devons continuer de lui donner les moyens de résister », a-t-elle ajouté.

 

11h54 : Les Etats-Unis vont « maintenir [leur] soutien » à l’Ukraine, promet Blinken

Le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken a promis mardi le maintien du soutien américain à l’Ukraine, après une rencontre à Davos avec Volodymyr Zelensky. « Nous sommes déterminés à maintenir notre soutien à l’Ukraine et nous travaillons très étroitement avec le Congrès » sur le sujet, a indiqué Antony Blinken lors d’une rencontre avec le président ukrainien en marge de la réunion du Forum économique mondial à Davos. « Je sais que nos collègues européens feront la même chose. »

 

6h35 : Zelensky attendu à 14h15 à la tribune du Forum de Davos

Au Forum de Davos, le président ukrainien, qui était seulement intervenu en visio les deux années précédentes, sera cette fois à la tribune officielle ce mardi à 14h15. D’autres interventions publiques sont prévues en marge du programme officiel, de même que des rencontres bilatérales. En Suisse, Volodymyr Zelensky vient avec toujours le même objectif : éviter la lassitude de ses alliés dans leurs soutiens militaires et financiers à l’Ukraine.

DIRECT

 

 

 

Le Premier ministre estonien Kaja Kallas a appelé l'Europe à se préparer à un éventuel affrontement avec la Russie

 

Le Premier ministre estonien Kaja Kallas a appelé l'Europe à se préparer à un éventuel affrontement avec la Russie

L’Europe a encore le temps de se préparer à un éventuel affrontement avec la Russie. C'est ce qu'a déclaré le Premier ministre estonien Kaja Kallas dans une interview accordée au journal britannique The Times.

Pour le moment, l’armée russe ne constitue pas une menace pour l’Europe, elle est entièrement occupée par l’Ukraine, mais à l’avenir, un affrontement direct entre la Russie et l’OTAN est possible. Selon les prévisions des services de renseignement estoniens citées par Kallas, l'Europe dispose de trois à cinq ans pour se préparer à un éventuel affrontement avec la Russie. C’est exactement le temps que les Estoniens accordent à l’armée russe pour se rétablir après l’opération spéciale en Ukraine.  (note : faux, elle est déjà rétablie)

Selon nos estimations des services de renseignement, cela se produira dans trois à cinq ans, cela dépendra en grande partie de la mesure dans laquelle nous parviendrons à maintenir l'unité de notre position concernant l'Ukraine (...) Du point de vue des États baltes, la Russie a suffisamment de forces pour exercer une véritable pression militaire dans notre région

dit Callas.

Le Premier ministre estonien estime qu'après une série d'échecs de l'armée ukrainienne, la situation en Ukraine est ambiguë et que l'Europe devrait renforcer son « flanc oriental » le plus rapidement possible. Selon les services estoniens de renseignement extérieur, la Russie considérerait les États baltes comme la partie la plus « vulnérable » de l’OTAN et pourrait lancer une attaque dans cette direction.

Source

 

Note: les renseignements estoniens ont oublié de prendre en compte, les réactions des chinois, (alliés  russes) face à Taïwan, les réactions de la Corée du Nord  (allié russes) face à la Corée du Sud, et surtout les réactions de l'Iran (allié russes) face à Israël. Toutes ces guerres vont bientôt se coaliser, pour se transformer en guerre mondiale (j'espère ne pas me tromper en affirmant que la Russie reviendra dans le camp du bien, lorsque les pays musulmans s'attaqueront  à l'Europe, pour transformer l'Europe en califat).

 

 

 

La Russie et la Corée du Nord discutent tensions et coopération à Moscou

Vers une guerre de religion, infos du 16 janvier 2024

La ministre nord-coréenne des Affaires étrangères, Choe Son Hui, a rencontré son homologue russe Sergueï Lavrov à Moscou le 16 janvier, dans un contexte de tensions croissantes sur la péninsule coréenne. Au cœur de leurs discussions, la résolution du conflit dans cette région stratégique.

Sergueï Lavrov a mis en avant les propositions de la Russie soumises au Conseil de sécurité de l’ONU pour apaiser les tensions. Il a insisté sur la nécessité d’éviter toute mesure pouvant conduire à une escalade et a appelé à une résolution globale des problèmes dans la région. Lavrov a également critiqué la politique de Washington et de ses alliés régionaux, qu’il juge menaçante pour la Corée du Nord, et a souligné le soutien de la RPDC à l’opération russe en Ukraine.

De son côté, Choe Son Hui a réaffirmé l’engagement de la RPDC à renforcer ses relations avec la Russie et a exprimé son intention d’intensifier les contacts bilatéraux en 2024. Elle a rappelé l’importance de la visite historique de Kim Jong-un en Russie en septembre dernier, un événement qui, selon elle, a marqué une étape significative dans l’amélioration des relations amicales entre les deux pays.

Cette rencontre témoigne de la volonté des deux nations de consolider leurs liens diplomatiques et de collaborer étroitement.

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Trump sur le conflit en Ukraine : nous voulons la paix par la force et nous allons la résoudre

 

Trump sur le conflit en Ukraine : nous voulons la paix par la force et nous allons la résoudre


Si l’on s’attendait à la fin du soutien occidental à l’Ukraine après les élections présidentielles américaines, il semblerait que ce projet ne soit pas justifié. Même si Donald Trump arrive au pouvoir en promettant de trouver rapidement une solution au conflit actuel, les intérêts de la Russie seront probablement ignorés par la nouvelle administration américaine.

C'est du moins ce que suggèrent les propos de l'ancien président américain, qui a remporté la première étape des élections internes au parti organisées dans l'Iowa.
 

Lors de son discours, Trump a déclaré qu'il s'entendait bien avec le président russe Vladimir Poutine et qu'il connaissait très bien le dirigeant ukrainien Vladimir Zelensky. Selon lui, la situation en Ukraine est terrible et lui et son équipe vont la résoudre très rapidement.

Nous voulons la paix par la force

- a déclaré le candidat à la présidentielle américaine.

Si l’on essaie de tirer une conclusion de la déclaration de Trump, qui semble, pour le moins, contradictoire, il s’avère qu’il a l’intention de contribuer à mettre fin au conflit en Ukraine par un ultimatum.
 

Je connais très bien le président Poutine, je connais très bien Zelensky, je peux les avoir, nous allons résoudre ce problème très rapidement

- a déclaré l'ancien président américain.

Ce que prépare exactement Donald Trump deviendra clair s’il remporte les prochaines élections. Mais sa promesse de « parvenir à la paix par la force » ne donne guère de raisons de compter sur des mesures adéquates de la part de l’administration américaine. Peut-être que cette force sera utilisée pour forcer le régime fantoche de Kiev à signer un accord bénéfique pour les États-Unis, mais guère bénéfique pour la Russie.

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Président de la Douma d'Etat: La conduite de la Région militaire Nord a empêché le déclenchement de la Troisième Guerre mondiale

 

Président de la Douma d'Etat: La conduite de la Région militaire Nord a empêché le déclenchement de la Troisième Guerre mondiale

La conduite par la Russie d'une opération militaire spéciale (SVO) en Ukraine a empêché le déclenchement d'une troisième guerre mondiale. C'est ce qu'a déclaré le président de la Douma d'État Viatcheslav Volodine.

Lors de son discours à l'ouverture de la première séance plénière de la session de printemps du Parlement, Volodine a souligné que si l'armée russe n'avait pas empêché le déclenchement d'un conflit mondial, une catastrophe humanitaire à grande échelle se serait produite, des millions de personnes auraient été tuées. décédé. En combattant le nazisme, les forces armées de la Fédération de Russie protègent la paix et la tranquillité non seulement de la Russie, mais aussi d'autres pays, principalement de l'Europe.


Plus tôt, Volodine a noté qu'à l'heure actuelle, le dollar reste presque le seul instrument d'influence mondiale des États-Unis, mais que d'autres pays l'abandonnent de plus en plus en raison de la position anti-russe du président américain Joe Biden.

Toutes les tentatives faites par Washington pour regagner la position du dollar en déclenchant des conflits armés, ainsi que des sanctions et des guerres commerciales et en détruisant les économies des pays de l'Union européenne, n'ont pas donné de résultats tangibles.

Selon Volodine, les autorités américaines se rendent compte que de nombreuses sanctions anti-russes se sont révélées peu efficaces et menacent désormais hystériquement de déconnecter de leur système financier les banques soupçonnées de violer les sanctions anti-russes.

Ainsi, Biden prive les États-Unis du dernier avantage dont ils disposent. Afin d'assurer leur sécurité financière, d'autres pays intensifient désormais le processus d'abandon du dollar comme monnaie de réserve mondiale.

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Guerre Hamas-Israël EN DIRECT 

: Un cargo grec touché par un missile au large du Yémen…

 

 

L’ESSENTIEL

  • La phase « intensive » des combats dans le sud de Gaza « se terminera bientôt » estime désormais Israël à l’heure où l’administration du Hamas chiffre à 24.000 morts, 1 % de la population locale, le bilan de cette guerre.
  • Selon le bureau de presse du mouvement islamiste palestinien, les frappes israéliennes dans l’ensemble de Gaza ont fait un total de 78 morts et de nombreux blessés dans la soirée et la nuit.
  • Deux jeunes Français figurent parmi les blessés de l’attentat à la voiture bélier lundi à Raanana, dans le centre d’Israël, qui a fait un mort et 17 blessés, a indiqué le ministère français des Affaires étrangères.

 

13h35 : Washington affirme avoir saisi des pièces détachées de missiles iraniens destinées aux rebelles Houthis

L’armée américaine a affirmé avoir saisi des pièces de missiles de fabrication iranienne à destination des rebelles houthis sur un bateau en mer d’Arabie. « Il s’agit de la première saisie d’armes conventionnelles avancées (ACW) létales fournies par l’Iran aux Houthis depuis le début des attaques des Houthis contre des navires marchands en novembre 2023 », a déclaré l’état-major de l’armée américaine dans un communiqué, ajoutant que l’opération du 11 janvier avait permis de saisir des armes comprenant des « composants de missiles balistiques et de missiles de croisière ».

 

13h24 : Un vraquier grec touché par un missile au large du Yémen

Un vraquier grec a été touché par un missile au large du Yémen, a indiqué mardi la société privée de risques maritimes Ambrey, au lendemain d'une attaque similaire contre un navire américain revendiquée par les rebelles yéménites Houthis.

Le navire battant pavillon maltais « a été touché par un missile alors qu'il traversait le sud de la mer Rouge en direction du nord », au nord-ouest de la ville yéménite de Saleef, a affirmé Ambrey en précisant que le vraquier avait poursuivi sa route.

 

12h19 : Un budget de 15 milliards de dollars engagé par Israël pour 2024

Malgré le retrait d’une de ses quatre divisions engagées depuis le début de l’offensive terrestre, le 27 octobre, de Gaza lundi soir, le gouvernement israélien martèle que la guerre va se poursuivre pendant des mois, et a approuvé lundi un budget amendé pour 2024, ajoutant 15 milliards de dollars de dépenses pour faire face au coût du conflit.

 

11h07 : Le transport de GNL « sera affecté » par l’escalade en mer Rouge, prévient le Premier ministre du Qatar

« Le GNL [Gaz Naturel Liquéfié] est (...) comme toutes les autres cargaisons marchandes, il sera affecté » par l'escalade actuelle en mer Rouge au large du Yémen, a déclaré Mohammed ben Abdulrahman Al-Thani, le Premier ministre du Qatar, lors du Forum économique mondial à Davos. 

Les rebelles yéménites Houthis ont multiplié ces dernières semaines les attaques contre les bateaux qu'ils soupçonnent d'être liés à Israël, dans cette zone essentielle pour le commercial mondial, affirmant agir en solidarité avec les Palestiniens à Gaza confrontés à la guerre entre le Hamas et Israël.

 

08h18 : Missiles balistiques tirés par l’Iran cette nuit sur des cibles en Irak et en Syrie

Les Gardiens de la Révolution iraniens ont annoncé tôt mardi avoir lancé plusieurs salves de missiles balistiques sur des cibles « terroristes » en Irak et en Syrie, tuant au moins « quatre civils » au Kurdistan irakien selon les autorités locales de la région autonome.

Les frappes menées par l'Iran dans la nuit de lundi à mardi interviennent dans un contexte régional tendu, sur fond de guerre à Gaza entre Israël et le Hamas palestinien qui fait craindre un embrasement régional entre les alliés des deux camps.

A Washington, une responsable a dénoncé « une série de frappes imprudentes et imprécises ». « Aucun personnel ni aucune installation américaine n'ont été visés », a toutefois précisé Adrienne Watson, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche.

DIRECT

 

 

 

L'Iran frappe le Kurdistan irakien dans une escalade contrôlée

 

Téhéran a tiré des missiles sur le nord de l'Irak en riposte à divers attentats et assassinats ciblés l'ayant visé ou ses alliés récemment. Mais le régime iranien prend soin de ne pas accroître le risque du déclenchement d'une guerre régionale dans un contexte incandescent.

Vers une guerre de religion, infos du 16 janvier 2024

L'Iran a annoncé mardi matin avoir tiré dans la nuit des missiles balistiques vers le Kurdistan irakien pour détruire « un quartier général » d'où aurait opéré Israël ainsi que des « terroristes », selon un communiqué.

Téhéran a affirmé riposter ainsi à diverses attaques récentes de « l'entité sioniste », c'est-à-dire Israël, et de son ennemi américain : un attentat, au demeurant revendiqué par Daech (que Téhéran affirme être une « créature » de Washington) a fait une centaine de morts début janvier autour du mausolée du général Qassem Soleimani, architecte des opérations militaires iraniennes au Moyen-Orient, tué il y a quatre ans par une frappe américaine en Irak.

En outre, Israël a éliminé à Beyrouth le 2 janvier Saleh al-Arouri, numéro deux du Hamas allié à Téhéran. Fin décembre, Téhéran avait aussi accusé Israël d'avoir assassiné en Syrie Razi Moussavi, un important commandant de la Force Qods, la branche des opérations étrangères et l'unité d'élite des Gardiens.

Une riposte mesurée

« Il s'agit pour l'Iran de riposter militairement à ses déconvenues récentes », explique un spécialiste de la région, « sans prendre le risque de déclencher pour autant de guerre régionale, puisque le Kurdistan irakien n'est pas un Etat reconnu par la communauté internationale. Il s'agit aussi de frapper un des nombreux lieux de la région, avec les Emirats arabes unis ou l'Azerbaïdjan, à partir desquels l'appareil sécuritaire pénètre l'Iran, qui subit un syndrome d'encerclement. Ce raid constitue une escalade contrôlée et participe du narratif des autorités comme quoi ils ne se laissent pas marcher sur les pieds. »

Le raid aurait fait quatre morts au domicile d'un magnat local de l'immobilier, Peshraw Dizayee. Il a été vivement condamné par Bagdad, qui essaye pourtant d'entretenir de bonnes relations avec son puissant voisin perse et chiite, tout en restant partenaire des Etats-Unis.

Des groupes armés pro-Iran enchaînent les attaques contre les soldats américains et les troupes de la coalition internationale antidjihadiste déployés en Irak et en Syrie. Washington a dénoncé mardi « une série de frappes imprudentes et imprécises » et la France a condamné des « violations inadmissibles » de la souveraineté de l'Irak. Les Gardiens de la Révolution ont aussi annoncé avoir frappé un site en Syrie.

Un contexte régional tendu

Ces raids s'expliquent aussi par un contexte régional incandescent, faisant craindre un risque d'embrasement. Israël, qui a toutefois annoncé ce mardi matin la fin des opérations de combat les plus intenses dans la bande de Gaza, est en guerre avec le Hamas depuis les attentats du 7 octobre.

Et les rebelles houthis au Yémen, armés par l'Iran, ont mené ces deux derniers mois une trentaine de tirs de missiles sur des cargos dans le détroit de Bab el Mandeb par lequel transite habituellement 8 % du pétrole mondial. Dont encore un, lundi soir, qui a touché un cargo sous pavillon américain, sans faire de dégâts notables.

Base arrière

En riposte, les flottes américaine et britannique ont visé la semaine dernière, pour la première fois, des cibles houthies sur le sol yéménite. Craignant une confrontation directe, l'Iran a d'ailleurs retiré de la zone le navire qu'il avait déployé afin de communiquer du renseignement aux Houthis.

Téhéran avait déjà visé à l'automne 2022 le Kurdistan irakien, qu'il accuse aussi de servir de base arrière aux cadres de la révolte contre le port obligatoire du foulard islamique pour les femmes. Si l'Irak criminalise tout contact avec Israël, des politiciens et hommes d'affaires du Kurdistan ont par le passé été accusés d'entretenir des contacts politiques informels ou liens économiques discrets avec ce pays. Mais le Kurdistan, de facto indépendant au sein de l'Irak, dément tout rapport avec Israël.

Source

 

 

Guerre Israël-Hamas : l'Iran affirme avoir frappé un centre d'espionnage israélien au Kurdistan irakien

Vers une guerre de religion, infos du 16 janvier 2024

L'Iran a revendiqué, ce mardi 16  janvier, le tir de missiles balistiques sur des cibles en Irak et en Syrie, assurant agir pour défendre "sa souveraineté et sa sécurité" et "lutter contre le terrorisme", faisant craindre une nouvelle escalade sur fond de conflit dans la bande de Gaza.

Ce lundi 15 janvier, dans la soirée, les Gardiens de la révolution - corps d'élite placé sous l'autorité directe du guide suprême Ali Khamenei - ont dit avoir tiré des missiles sur un centre d'espionnage israélien et un rassemblement de "groupes terroristes anti-iraniens" près de la ville d'Erbil, au Kurdistan irakien.

"En réponse aux récentes atrocités du régime sioniste, qui ont entraîné l'assassinat de commandants des Gardiens de la révolution et de l'Axe de la Résistance (...), l'un des principaux quartiers généraux d'espionnage du Mossad dans la région du Kurdistan irakien a été détruit à l'aide de missiles balistiques", ont déclaré les Gardiens de la révolution dans un communiqué. Ils ont ajouté avoir "tiré un certain nombre de missiles balistiques en direction de la Syrie et éliminé les auteurs d'opérations terroristes" en Iran, dont des membres du groupe État islamique.

L'Iran respecte la souveraineté et l'intégrité territoriale des autres pays, mais utilise en même temps son "droit légitime et légal de dissuader les menaces pour sa sécurité", a déclaré mardi le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani. "Après le mauvais calcul de l'ennemi de s'en prendre à la République islamique, l'Iran a riposté avec ses hautes capacités de renseignement dans une opération précise et ciblée contre le quartier général des coupables", a ajouté le ministre.

L'Iran avait dit vouloir venger l'assassinat en Syrie le mois dernier dans des frappes attribuées à Israël de trois membres des Gardiens de la Révolution, dont un haut commandant connu sous le nom de Sayyed Razi Mousavi. L'État islamique a de son côté revendiqué l'attentat meurtrier survenu début janvier dans le sud-est de l'Iran lors d'une cérémonie d'hommage à l'ancien chef de la force Al Qods des Gardiens de la révolution, Qassem Soleimani. Le gouvernement israélien n'a pas réagi pour le moment aux frappes iraniennes en Irak.

L'Irak dénonce une "agression"

Selon les autorités du Kurdistan irakien, au moins quatre civils ont été tués et six autres blessés par le bombardement iranien à Erbil. Des sources sécuritaires et médicales irakiennes ont indiqué que l'homme d'affaires Peshraw Dizayi et plusieurs membres de sa famille figuraient parmi les victimes.

Peshraw Dizayi, réputé proche du Premier ministre du gouvernement régional du Kurdistan Masrour Barzani, était impliqué dans d'importants projets immobiliers au Kurdistan. Un missile a par ailleurs touché la maison d'un haut responsable des services de renseignement kurdes et un autre est tombé sur un bâtiment de ces services, selon des sources sécuritaires.

Les frappes iraniennes en Irak et en Syrie ont suscité une vague de condamnations internationales. L'Irak, qui a dénoncé une "agression" de l'Iran, a rappelé son ambassadeur à Téhéran pour consultation et indiqué qu'il demanderait une réunion du Conseil de sécurité des Nations unies.

De leur côté, les Etats-Unis ont condamné les frappes iraniennes, les jugeant "imprudentes". Le département d'Etat a précisé qu'aucune installation américaine n'avait été visée. La France a estimé pour sa part que les frappes sur Erbil constituaient des "violations flagrantes, inadmissibles et préoccupantes de la souveraineté de l'Irak" et contribuaient à une "escalade des tensions régionales", selon une déclaration du Quai d'Orsay.

Source

 

Le CGRI iranien a revendiqué la responsabilité des attaques de missiles contre des cibles israéliennes et américaines à Erbil, en Irak.

 

Le CGRI iranien a revendiqué la responsabilité des attaques de missiles contre des cibles israéliennes et américaines à Erbil, en Irak.


Le Corps des Gardiens de la révolution islamique a signalé une série d'attaques contre ce qu'il appelle les forces d'occupation dans le nord de l'Irak. Ces installations sont appelées « quartier général de l’espionnage israélien » au Kurdistan irakien. Le CGRI a également annoncé une série d'attaques contre des cibles des militants de l'État islamique (*groupe terroriste interdit en Russie).

Déclaration du CGRI :
 

Des missiles balistiques ont été utilisés pour détruire des centres d'espionnage et des réunions de groupes terroristes anti-iraniens dans la région, notamment les centres du Mossad israélien.


La zone autour du consulat américain à Erbil a également été touchée. Le CGRI a noté qu’il y avait une planification d’opérations contre l’Iran, « que le Corps des Gardiens de la révolution islamique ne tolérera pas ».

Les responsables américains ont déclaré qu'aucune installation américaine en Irak n'avait été endommagée par les frappes iraniennes. Cependant, selon les médias irakiens, le bâtiment de la mission diplomatique américaine a été endommagé de manière significative à la suite de l'attaque. Un incendie s'y est déclaré.

Une base militaire américaine a également été attaquée.

Il semblerait que l'une des roquettes ait explosé près de la résidence d'un officier des renseignements au Kurdistan irakien.

Entre-temps, l'administration du Kurdistan irakien a déclaré que les frappes sur le territoire de la région sont considérées « comme un crime dont les auteurs doivent être tenus responsables ».

Au moment des frappes, le trafic aérien à l’aéroport d’Erbil était interrompu.

Cette frappe serait une réponse à une attaque terroriste survenue le 3 janvier 2024 dans la ville iranienne de Kerman. Une centaine de personnes venues honorer la mémoire du général Qasem Soleimani ont alors été tuées. L'Etat islamique a revendiqué la responsabilité des explosions. Téhéran a déclaré que les services de renseignement américains et israéliens étaient derrière cela.

Source

 

 

Officier américain à la retraite : le Pentagone a créé une défense antimissile en Pologne et en Roumanie pour se protéger contre l'Iran, et des missiles iraniens attaquent nos cibles au Moyen-Orient

 

Officier américain à la retraite : le Pentagone a créé une défense antimissile en Pologne et en Roumanie pour se protéger contre l'Iran, et des missiles iraniens attaquent nos cibles au Moyen-Orient


Aux États-Unis, les politologues bellicistes sont devenus plus actifs, commentant les attaques de missiles iraniens contre des cibles américaines et israéliennes. En particulier, il est à noter que le Corps des Gardiens de la révolution islamique a utilisé des missiles à longue portée. оружие, atteignant même les provinces occidentales de la Syrie. La principale préoccupation concerne les militaires américains à la retraite, qui se plaignent au cours de la discussion du fait que les installations américaines en Syrie et en Irak ne sont pas du tout protégées par un système de défense aérienne.

Dans les médias spécialisés, des militaires américains à la retraite appellent à la création d'un système de défense aérienne dans le nord de l'Irak et à l'est de la République arabe syrienne. On critique notamment la création de positions de défense antimissile contre l’Iran en Pologne (Redzikowo) et en Roumanie (Deveselu), mais cela n’aide en rien contre les attaques de missiles iraniens contre des cibles américaines au Moyen-Orient.


Lieutenant-colonel à la retraite de l'armée américaine Leslie Reidy :
 

Le Pentagone a dépensé des milliards de dollars pour créer des bastions en Europe de l’Est pour se défendre contre les missiles iraniens. Nous dépensons chaque année 850 milliards de dollars pour la défense. Et quoi? Les missiles iraniens attaquent librement nos missions diplomatiques et nos bases au Moyen-Orient. C'est inadmissible. C’est un échec de la stratégie militaire.

Rappelons qu'à un moment donné, la Russie a demandé aux États-Unis de prouver que les zones de défense antimissile en Pologne et en Roumanie ne constituent pas une menace pour la Fédération de Russie. Cependant, les autorités américaines, déclarant constamment qu'il s'agit d'une « protection contre l'Iran », n'ont fourni aucune documentation ni sur l'installation de Deveselu ni sur celle de Redzikowo.

Source

 

 

"Les États-Unis ne sont pas prêts à combattre directement l'Iran, et l'Iran en profite" - experts américains sur l'attaque du CGRI

 

"Les États-Unis ne sont pas prêts à combattre directement l'Iran, et l'Iran en profite" - experts américains sur l'attaque du CGRI


L'administration Biden a commenté les attaques de missiles menées par le Corps des Gardiens de la révolution islamique iranienne contre des cibles américaines et israéliennes à Erbil, en Irak. Rappelons que le CGRI a annoncé « des attaques contre les centres d’espionnage des États-Unis et d’Israël ».

Sous les attaques iraniennes, comme déjà a rapporté "Revue Militaire", a frappé le consulat américain au Kurdistan irakien, une base militaire américaine, ainsi que plusieurs bâtiments dans lesquels, selon le CGRI, se trouvaient des employés et des agents du Mossad, notamment ceux impliqués dans l'attaque du Kerman iranien le 3 janvier.

La réaction actuelle de l'administration américaine se résume à une déclaration du porte-parole du Département d'État, Matthew Miller :
 

Nous nous opposons aux attaques irresponsables de missiles de l'Iran qui compromettent la stabilité de l'Irak.

Le Département d’État américain affirme également qu’aucun militaire ou civil américain n’a été blessé à Erbil. Ce message est déjà devenu une routine pour les responsables de Washington, même si la presse irakienne affirme que plusieurs ambulances se dirigeaient vers le consulat et la base militaire américains.

Les experts américains, notamment ceux fidèles au Parti républicain, ont qualifié la réponse de l’administration présidentielle de « trop lente ». Fox a estimé que « la réponse de l’administration Biden aux frappes iraniennes a été franchement édentée ». Dans le même temps, des experts militaires aux États-Unis affirment que les États-Unis ne sont clairement pas prêts pour une guerre directe avec l’Iran, et que l’Iran profite de cette « indécision américaine au Yémen, en Irak et dans la mer Rouge ».

Source

 

 

Dans 50-70 ans, l’Europe sera totalement islamisée”… un ex-agent de la DGSE prédit l’achèvement du projet d’islamisation de l’Europe par les Frères musulmans

 

Philippe Val : « Dimanche prochain, nos élites culturelles manifesteront en faveur de l’immigration. Depuis 1945, elles se sont trompées sur tout.»

 

 

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