Selon le colonel Oleksandr Shtupun, un porte-parole des forces ukrainiennes, les Russes ont déployé environ 40 000 hommes, répartis en profondeur, pour prendre Avdiïvka, cité industrielle du Donbass transformée en place forte par l’armée ukrainienne à partir de 2014.
Selon lui, les Russes ont perdu 437 hommes en une journée, ainsi qu’un char, onze véhicules blindés, dix pièces d’artillerie. Les forces armées ukrainiennes ont également réussi à frapper un système antiaérien TOR. Il a ajouté que les Ukrainiens ont aussi détruit 27 drones ennemis. Ces chiffres sont difficilement vérifiables.
Les troupes russes tentent depuis des mois d’encercler Avdiïvka. Il s’agit du principal point chaud du front depuis l’échec de la contre-offensive estivale ukrainienne. A la mi-décembre, les Etats-Unis ont déclaré que les Russes avaient perdu environ 13 000 soldats près d’Avdiïvka en deux mois.
11:29
Le ministre des affaires étrangères de la Corée du Nord attendu à Moscou à partir de lundi
Alors que Washington et ses alliés ont condamné des transferts d’armes présumés de Pyongyang à Moscou pour sa guerre en Ukraine, le ministre des affaires étrangères nord-coréen est attendu en Russie. « Choe Son-hui, ministre des affaires étrangères de la République populaire démocratique de Corée [nom officiel de la Corée du Nord], effectuera une visite officielle en Fédération de Russie du 15 au 17 janvier à l’invitation de son ministre des affaires étrangères Sergueï Lavrov », a annoncé l’agence de presse KCNA.
La Russie et la Corée du Nord, alliés de longue date, affichent un rapprochement depuis le voyage du dirigeant nord-coréen Kim Jong-un dans l’Extrême-Orient russe en septembre 2023 pour rencontrer le président russe, Vladimir Poutine. Les ministres de la défense et des affaires étrangères russes se sont également rendus en Corée du Nord l’année dernière, alimentant les inquiétudes concernant un possible accord sur l’armement. Début janvier, la Maison Blanche a accusé la Corée du Nord d’avoir transféré des missiles balistiques et des lanceurs à la Russie, ce qu’elle a qualifié d’« escalade significative et inquiétante » de son soutien à l’effort de guerre de Moscou.
Des missiles fournis par Pyongyang, d’une portée d’environ 900 kilomètres, ont été utilisés par la Russie lors d’attaques contre l’Ukraine, selon des responsables américains.
07:41
Après l’accord de sécurité avec le Royaume-Uni, l’Ukraine veut signer d’autres accords, en particulier avec les Etats-Unis
Denys Chmyhal, le premier ministre ukrainien, a commenté l’accord bilatéral de sécurité signé le 12 janvier entre l’Ukraine et le Royaume-Uni. Vendredi, le premier ministre britannique, Rishi Sunak, en déplacement à Kiev, a annoncé la signature d’un accord de sécurité d’une durée de dix ans entre son pays et l’Ukraine, salué comme « sans précédent » par le président Volodymyr Zelensky. « L’accord de sécurité entre l’Ukraine et la Grande-Bretagne prévoit une coopération dans tous les domaines : sur terre, dans les airs, en mer, dans l’espace politique et cybernétique. (…) L’accord couvre tous les domaines de coopération : sécurité, soutien financier et sanctions. »
« Non seulement le Royaume-Uni doit répondre dans les vingt-quatre heures en cas d’agression contre l’Ukraine, mais l’Ukraine défendra également son allié et partenaire dans les vingt-quatre heures, en répondant de quelque manière que ce soit pour soutenir le Royaume-Uni si la Russie veut attaquer notre ami, partenaire et allié », a déclaré Denys Chmyhal. Il s’est dit confiant que d’autres pays signeraient des accords similaires avec l’Ukraine. « Nous négocions avec des partenaires pour signer des contrats similaires. En particulier avec les Etats-Unis. »
Ce texte fait suite aux promesses d’accords bilatéraux de la part des pays du G7 lors du sommet de l’OTAN à Vilnius l’année dernière. Le Royaume-Uni, soutien de la première heure de l’Ukraine face à l’invasion russe, est le premier pays à concrétiser un accord final, selon Downing Street.
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