Affirmer que l'Islam est une religion de paix, c'est admettre que la charia et le djihad sont des préceptes humanistes. Ce blog a pour but de démontrer que nous nous dirigeons droits vers une guerre de religion
Guerre en Ukraine EN DIRECT : Washington débloque sa dernière tranche d’aide militaire disponible pour l’Ukraine
L’actualité de la guerre en Ukraine se passe en bonne partie hors de ses frontières. Washington a notamment débloqué sa dernière tranche d’aide militaire disponible pour l’Ukraine.
En Allemagne, les capacités de productions militaire pour l’aide à l’Ukraine touchent certaines limites.
Quant à la Russie, elle assure toujours que les sanctions occidentales sont sans effets sur elles. Dernier épisode en date : elle assure avoir redirigé toutes ses exportations de pétrole vers l’Asie.
11h36 : Les républicains commencent à trouver la note trop salée
Près de deux ans après le début d'une guerre qui s'enlise -- et plus de 110 milliards de dollars déjà débloqués par le Congrès -- la question de la continuité de ce soutien, « aussi longtemps qu'il le faudra », à l'Ukraine, se pose avec de plus en plus d'insistance.
Les républicains, en particulier, ont commencé à trouver la note trop salée. Ils avaient conditionné leur soutien à cette nouvelle enveloppe à un durcissement drastique de la politique migratoire américaine. Les tractations sur ce dossier explosif n'ont toutefois pas abouti à temps.
11h34 : Petit rappel sur la dernière tranche d'aide américaine
Les Etats-Unis ont annoncé mercredi le déblocage de 250 millions de dollars d'aide militaire pour l'Ukraine, leur dernière tranche disponible sans un nouveau vote au Congrès américain. Cette aide comprend notamment des munitions pour les systèmes de défense aérienne et pour des armes antichars, selon le communiqué du département d'Etat.
Mais les négociations patinent toujours entre parlementaires républicains et démocrates sur la validation de l'enveloppe de 61 milliards réclamée avec insistance par le président américain Joe Biden et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky. « Il est impératif que le Congrès agisse dès que possible pour faire prévaloir nos intérêts en matière de sécurité nationale en aidant l'Ukraine à se défendre », a affirmé le secrétaire d'Etat Antony Blinken dans un communiqué mercredi.
10h34 : La Turquie barre la route à la Suède
Pou rappel, la Turquie est le dernier membre de l'Alliance atlantique avec la Hongrie à barrer la route à la Suède, multipliant exigences et prétextes pour justifier ses réticences. Stockholm avait déposé sa candidature peu après le début de l'invasion russe en Ukraine en février 2022, en même temps que la Finlande, admise en avril dernier.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a la possibilité de convoquer une session parlementaire extraordinaire d'ici la reprise officielle des travaux. Mais le chef de l'Etat a ouvertement conditionné le feu vert de la Turquie à la livraison d'avions militaires américains F-16, jusqu'ici bloquée par le Congrès.
10h33 : Du retard pour valider l'entrée de la Suède dans l'Otan
Le vote du parlement turc pour valider l'entrée de la Suède dans l'Otan, approuvée en commission parlementaire le 26 décembre, devra « probablement » attendre début 2024 avec le retour des députés le 15 janvier, ont indiqué jeudi des sources parlementaires.
Le parlement est officiellement en vacances depuis mercredi soir. Sa Commission des Affaires étrangères a approuvé mardi le protocole d'adhésion de la Suède à l'Alliance atlantique, mais celui-ci doit encore être voté à la majorité des députés pour que soit mis fin au suspense qui dure depuis 19 mois.
09h45 : Kiev a besoin de trois millions de munitions par an
Kiev a besoin de trois millions de munitions par an, a assuré cet automne le ministre estonien de la Défense. Son homologue allemand a lui estimé que l'UE ne serait pas en mesure d'atteindre son objectif d'un million de munitions livrés à l'Ukraine d'ici le printemps 2024.
09h42 : Livrer d'ici mars un million d'obus à l'Ukraine
Pour rappel, l'UE s'est engagée au printemps à livrer d'ici mars un million d'obus à l'Ukraine. Elle a livré jusqu'à présent quelque 300.000 munitions d'artillerie en ayant recours à ses stocks, désormais épuisés.
La part de l'industrie allemande dans ce plan devrait être à terme de 300.000 à 400.000 obus par an, soit plus du triple de la production au moment de l'invasion russe de l'Ukraine début 2022, indiquent à l'AFP des sources industrielles.
08h01 : L’Allemagne a du mal à augmenter ses capacités de production militaire
Une entreprise d’armement convoite un terrain pour augmenter sa production au profit de l’Ukraine. La municipalité concernée, dans l’ouest de l’Allemagne, s’y oppose au nom du développement local. Et c’est toute la capacité de l’Europe à fabriquer plus d’armes qui est mise en question.
Le maire de Troisdorf, ville de près de 80.000 habitants non loin de Cologne, ne s’attendait pas à être pris dans le tourbillon de la politique internationale. Mais c’est bien lui que le ministre allemand de la Défense a interpellé, début décembre à la chambre des députés, en appelant communes et régions à œuvrer pour accélérer la cadence de la fabrication d’armes.
« La pression (…) est grande car il y a en Europe et en Allemagne un véritable goulot d’étranglement sur les munitions », a lancé le ministre Boris Pistorius. Un bras de fer oppose depuis des semaines la municipalité de Troisdorf au géant allemand de l’armement Diehl Defense qui produit dans son usine locale des dispositifs d’allumage nécessaires pour l’amorçage de grosses quantités d’explosifs, par exemple les charges de missiles et de roquettes.
07h46 : La Russie pétrolière ne connaît pas la crise
La Russie a presque totalement redirigé ses exportations de pétrole vers la Chine et l’Inde, engrangeant des recettes à un niveau comparable à celui de 2021, a annoncé mercredi son vice-Premier ministre de l’Energie Alexandre Novak.
Selon lui, la Russie, visée par une multitude de sanctions occidentales en raison de son offensive en Ukraine, notamment sur ses hydrocarbures, vend aujourd’hui 45-50 % de son pétrole à la Chine et 40 % à l’Inde.
« Si, auparavant, nous fournissions à l’Europe 40 à 45 % du volume total des exportations de pétrole et de produits pétroliers, nous nous attendons à ce que ce chiffre ne dépasse pas 4 à 5 % d’ici la fin de l’année », a expliqué Alexandre Novak dans une interview à la chaîne de télévision russe Rossia 24.
07h32 : Washington débloque sa dernière tranche d’aide militaire disponible pour l’Ukraine
Les Etats-Unis ont annoncé mercredi le déblocage de 250 millions de dollars d’aide militaire pour l’Ukraine, leur dernière tranche disponible sans un nouveau vote au Congrès américain.
« Il est impératif que le Congrès agisse dès que possible pour faire prévaloir nos intérêts en matière de sécurité nationale en aidant l’Ukraine à se défendre », a affirmé le secrétaire d’Etat Antony Blinken dans un communiqué.
Lavrov à Sputnik: La Russie ressort "considérablement plus forte" de cette année
Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a accordé ce 28 décembre une interview exclusive à Sputnik et à Rossiya 24 sur les grands dossiers de l’agenda international. Retour sur les déclarations clés du ministre.
Conflit ukrainien
La stratégie occidentale visant à infliger une défaite stratégique à la Russie a lamentablement échoué.
La formule de paix de Volodymyr Zelensky est le fruit de l’imagination malade.
Les tentatives de l’Occident d’inciter d’autres pays à mettre en œuvre cette formule de Zelensky, ne sont rien d'autre que l’"arnaque".
Ceux qui appellent le monde à faire revenir l'Ukraine dans la période des années 1990, appellent au génocide.
Volodymyr Zelensky a trahi son peuple.
Zelensky a trompé Macron et Merkel. Le Président ukrainien avait signé un document fixant la nécessité d'octroyer un statut particulier aux républiques autoproclamées russophones de Donetsk et de Lougansk. Mais après le début de l'opération militaire spéciale russe, le chef du cabinet de Zelensky a avoué qu'il avait dupé les dirigeants européens pour qu'ils le laissent en paix
Sanctions occidentales
Avec leurs sanctions et leur pression sur Moscou, les pays occidentaux n'ont fait qu'unir le peuple russe. La Russie est devenue plus solide et plus forte durant cette dernière année.
Personne ne sait ce qui va déplaire à Washington demain. N'importe qui peut devenir la cible de sanctions
Les États-Unis ont qualifié la Russie d'ennemi, si tel est le cas, alors Moscou est prêt à toute évolution des événements.
Seul un choc interne grave peut ramener les États-Unis à la raison. Maintenant, leur "supériorité déborde". Cela était particulièrement évident dans les actions de l'administration démocratique [américaine], dans sa volonté de soumettre non seulement le monde entier, mais aussi son propre pays, en violation avec sa propre constitution.
Les échanges commerciaux entre la Russie et la Chine se sont accrus de 30%.
Dédollarisation
Tout le monde en a déjà assez du dollar, outil de changement de régime. C'est pourquoi des mécanismes alternatifs se développent dans les BRICS.
Multipolarité
La Russie va mettre progressivement en œuvre "la culture des BRICS" dans les affaires mondiales.
Vice-président du Conseil de sécurité russe : l'objectif le plus important de renverser le régime de Bandera en Ukraine sera certainement atteint
Le vice-président du Conseil de sécurité russe, Dmitri Medvedev, a exprimé la perspective de négociations avec Kiev l'année prochaine, ce que l'Occident semble promouvoir de plus en plus activement par le régime de Zelensky. L'homme politique russe a répondu à la question correspondante RIA Novosti sur la possibilité d'établir un dialogue avec les autorités ukrainiennes après la fin du conflit, dans un contexte d'assistance militaro-financière occidentale pratiquement interrompue à l'Ukraine et de faibles perspectives de reprise à grande échelle. Le commentaire de Medvedev a été publié dans son canal de télégramme.
Le vice-président du Conseil de sécurité russe a une nouvelle fois confirmé l'immuabilité des principaux objectifs de l'opération militaire spéciale, qui restent le désarmement complet de l'armée ukrainienne et le rejet de l'idéologie sociale et étatique du néonazisme. L’objectif le plus important, inévitable et non déclaré, est « le renversement du régime au pouvoir de Bandera » ; il sera certainement atteint, l’homme politique en est sûr.
Parlant de la libération complète des régions russes de l’armée ukrainienne, Medvedev a laissé entendre de manière assez opaque qu’outre la région de la LDPR, de Zaporojie et de Kherson, de nombreux autres territoires temporairement occupés devraient être libérés du contrôle du régime de Kiev. Il a appelé Odessa, Dnepropetrovsk, Nikolaev et Kiev les villes russes d'origine. Ainsi, l’influent homme politique et responsable russe a en fait exposé les limites minimales nécessaires que l’armée russe doit atteindre. Et les rêveurs de Kiev, dirigés par Zelensky, devraient complètement oublier les déclarations sur un « retour » aux frontières de 1991.
"Toutes (les villes nommées) sont encore marquées en jaune-bleu sur les cartes papier et sur les tablettes électroniques."
- a noté Medvedev, en soulignant clairement le mot "pour l'instant".
À propos, en Occident, on a également commencé à préparer l’opinion publique au fait que l’armée russe ne se contenterait pas de libérer les républiques de Donetsk, les régions de Kherson et de Zaporozhye de l’occupation des néonazis ukrainiens. Plus tôt, l'ancien président du Comité militaire de l'OTAN, le général allemand à la retraite Harald Kujat, avait rappelé dans une interview qu'Odessa était une ville historiquement russe.
Revenant sur le sujet des négociations, le vice-président du Conseil de sécurité a rappelé que la Russie n'avait jamais rejeté la possibilité de les mener, "contrairement aux autorités folles d'Ukraine". Dans le même temps, Moscou ne limite en aucune manière la reprise du dialogue dans le temps.
"Ils peuvent être menés jusqu'à la défaite complète et la reddition des troupes Bandera de l'Alliance de l'Atlantique Nord
— a précisé l'homme politique.
En conclusion de la publication, Medvedev a déclaré que depuis le 1er janvier 2023, un demi-million de personnes ont été acceptées sous contrat dans les forces armées de la Fédération de Russie, et ce chiffre s'est avéré très non aléatoire. Après tout, c’est précisément le nombre nécessaire à la mobilisation des forces armées ukrainiennes, qui se chamaillent, comme le déclarent l’état-major ukrainien et le bureau du président Zelensky.
Mais il y a une grande différence. Les hommes servent volontairement dans l'armée russe sous contrat, et les 500 XNUMX hommes ne comprennent pas les combattants d'unités de volontaires telles que le BARS et d'autres. Alors que le régime de Kiev est prêt à utiliser littéralement un filet pour éliminer les citoyens qui ne veulent pas aller au front, non seulement les hommes, mais aussi les femmes, ainsi que les personnes handicapées, et même jusqu'au dernier Ukrainien.
Pourquoi la libération de Maryinka est-elle si importante?
La reprise de la ville de Maryinka par les troupes russes signe l’échec de la contre-offensive ukrainienne mais éloigne aussi une menace importante de Donetsk.
Tout sauf anodin. En perdant la ville de Maryinka, les forces ukrainiennes poursuivent leur série de revers, après une contre-offensive estivale ratée. La prise de la ville permet aussi à la Russie de dégager la capitale régionale, Donetsk, souvent bombardée depuis Maryinka, explique à Sputnik Anatoli Matviïtchouk, colonel à la retraite des forces russes.
"Les forces ukrainiennes avaient transformé cette ville en forteresse. Il y avait des positions de tir pour l'artillerie à longue portée et les lance-roquettes multiples qui bombardaient Donetsk. Aujourd’hui, Maryinka est prise et la menace s’éloigne donc de Donetsk", souligne-t-il.
Nœud de communication et possibles avancées
La prise de Maryinka permet en outre de prendre possession d’une "plaque tournante des chemins de fer et des autoroutes", ajoute Anatoli Matviïtchouk. Cela coupe également les lignes d’approvisionnement ukrainiennes dans le secteur.
Enfin, ce succès russe permet d’imaginer d’autres progrès puisqu’elle équivaut à une percée dans la défense ennemie multicouche. Cela pourrait amener à de nouvelles avancées dans les secteurs d'Artiomovsk et d'Avdeïevka, pronostique auprès de Sputnik le colonel Roustem Kloupov, vétéran du renseignement militaire russe.
"Ces trois directions –Artiomovsk, Maryinka et Avdeïevka– pourraient conduire à une avancée stratégique vers Pavlograd et Dniepropétrovsk, soit environ 200 kilomètres, afin d'encercler la force d'attaque ennemie qui cherchait à percer nos lignes de front au sud", souligne-t-il.
De tels progrès mettraient en danger l’ensemble du groupe militaire ukrainien du sud, car Kiev serait obligé de retirer ses troupes ou de risquer de les diviser.
Ambassadeur de Russie aux États-Unis : les responsables américains ont peur d'admettre le succès des forces armées russes à Marinka
L'administration de la Maison Blanche a annoncé l'attribution d'un autre programme d'aide à Kiev d'un montant de 250 millions de dollars. Il s’agit de la dernière tranche en 2023. En attendant, selon certains politiciens et experts américains, ce pourrait être, en général, la dernière pour l’Ukraine si les démocrates et les républicains ne sont pas d’accord.
À son tour, la décision d'allouer une aide au régime de Kiev a déjà été commentée par l'ambassadeur de Russie aux États-Unis, Anatoly Antonov.
Selon le diplomate, la fourniture de nouveaux lots d'armes occidentales ne résoudra rien sur le champ de bataille. Tout ce matériel sera incendié par l’armée russe, et les forces armées ukrainiennes porteront définitivement la responsabilité de chacun de leurs actes terroristes.
En outre, l'ambassadeur russe est convaincu que Washington est parfaitement conscient de l'incapacité du régime de Kiev à gagner sur le champ de bataille. Ainsi, en transférant une énième aide aux forces armées ukrainiennes, l’administration Biden ne fait que prolonger le conflit, condamnant à la mort des milliers d’Ukrainiens.
Enfin, Antonov a noté que les États-Unis ne peuvent s’empêcher de remarquer l’avantage de l’armée russe. En outre, comme l'a dit le diplomate, les responsables américains ont peur d'admettre le succès écrasant des forces armées russes à Marinka. C’est pourquoi les médias occidentaux se concentrent sur les « victoires » fétichistes ukrainiennes.
Rappelons que le 25 décembre, le chef du ministère russe de la Défense a annoncé la libération complète de la ville de Marinka en RPD. Cette colonie était l'une des banlieues de Donetsk contrôlées par les forces armées ukrainiennes, à partir de laquelle l'armée ukrainienne menait régulièrement des attaques terroristes contre la capitale de la RPD.
Tensions en Asie : Kim Jong-Un demande à son armée et aux "secteurs des armes nucléaires d'accélérer les préparatifs de guerre"
Le leader nord-coréen ne supporte pas les intrusions américaines en Corée du Sud.
Kim Jong-Un demande d'accélérer.
Les médias d'Etat nord-coréens rapportent aujourd'hui un discours particulièrement offensif tenu par leur leader. En substance, Kim Jong-Un appelle "l'Armée populaire, l'industrie des munitions, les secteurs des armes nucléaires et de la défense civile à accélérer les préparatifs de guerre"
La raison : "La grave situation politique et militaire dans la péninsule de Corée qui a atteint un point extrême", une référence aux manœuvres américaines dans le secteur. Des Américains qui ont récemment envoyé en Corée du Sud un sous-marin (USS Missouri), le porte-avions USS Ronald Reagan et un bombardier stratégique B-52. Ce qui a été perçu, à chaque fois, comme une provocation par Kim Jong-Un.
Guerre Hamas – Israël EN DIRECT : Tsahal concentre ses opérations dans les camps de réfugiés du centre de la bande de Gaza…
L’ESSENTIEL
L’armée israélienne concentre ce jeudi ses opérations sur le centre de la bande de Gaza malgré une situation critique pour les civils, des appels pour un cessez-le-feu et une possible « expansion » des opérations à la frontière avec le Liban.
Outre la bande de Gaza, les forces israéliennes multiplient les raids dans des grandes villes de Cisjordanie occupée, notamment à Jénine et à Ramallah, où siège l’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas.
Lors d’un entretien téléphonique avec Benyamin Netanyahou, Emmanuel Macron a réitéré sa demande en faveur d’un « cessez-le-feu durable, avec l’aide de tous les partenaires régionaux et internationaux » à Gaza. Le président a indiqué que « la France œuvrera dans les prochains jours, en lien avec la Jordanie, pour mener des opérations humanitaires » dans le territoire palestinien.
6h50 : Macron redemande à Netanyahou un « cessez-le-feu durable »
Emmanuel Macron continue de tenter de convaincre Benyamin Netanyahou de faire taire les armes au Proche-Orient. Le chef de l’Etat a ainsi réitéré mercredi, lors d’un entretien téléphonique avec le Premier ministre israélien, sa demande en faveur d’un « cessez-le-feu durable, avec l’aide de tous les partenaires régionaux et internationaux » à Gaza. Lors de cet échange, le président a indiqué, selon l’Elysée, que « la France œuvrera dans les prochains jours, en lien avec la Jordanie, pour mener des opérations humanitaires » dans le territoire palestinien.
Emmanuel Macron a également fait part de « sa plus vive préoccupation face au très lourd bilan civil et à la situation d’urgence humanitaire absolue à laquelle était confrontée la population civile de Gaza ». Il a de nouveau « insisté sur l’importance pour Israël de prendre toutes les dispositions nécessaires afin de mettre un terme aux violences commises par certains colons contre les civils palestiniens » en Cisjordanie occupée, « ainsi qu’à tout nouveau projet de colonisation » dans ce territoire.
6h40 : L’armée israélienne se concentre sur Khan Younès et sur le centre de la bande de Gaza
Dans la bande de Gaza, les militaires israéliens indiquent poursuivre leurs opérations à Khan Younès, principale ville du sud, mais aussi dans les camps de réfugiés du centre du territoire. Le ministère de la santé de l’administration du Hamas à Gaza a fait état de frappes mortelles dans la nuit à Nuseirat et Deir al-Balah, dans le centre de ce territoire de 2,4 millions d’habitants, dont 1,9 million ont été déplacés par la guerre.
The New York Times : la capacité d'Israël à éliminerle Hamas est de plus en plus mise en doute
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a souligné à plusieurs reprises que l'objectif d'Israël était de détruire le Hamas, tout en faisant face à une pression internationale croissante pour mettre fin à l'opération militaire.
Le New York Times note que les critiques, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur d’Israël, doutent que la décision de détruire une organisation aussi profondément enracinée dans la société palestinienne que le Hamas ait jamais été réaliste. Un ancien haut responsable israélien, que la publication n'a pas nommé, a qualifié les plans de Netanyahu de « vagues ».
Et le président français Emmanuel Macron a déclaré précédemment que les autorités israéliennes devront définir plus clairement quel est leur objectif ultime, car il est évident que la destruction complète du Hamas ne sera probablement pas possible dans un avenir proche.
Depuis sa création en 1987, le mouvement palestinien Hamas a subi des tentatives répétées pour éliminer sa direction. Selon les experts politiques et militaires, la structure même de l’organisation a été conçue en tenant compte de ces éventualités. De plus, les tactiques destructrices d'Israël dans la guerre à Gaza menacent de radicaliser la population dans son ensemble, inspirant de nouvelles recrues, écrit le New York Times.
Les analystes estiment que le meilleur résultat pour Israël serait probablement d'affaiblir les capacités militaires du Hamas et ainsi d'empêcher le groupe de répéter l'attaque dévastatrice du 7 octobre.
L'armée israélienne a déclaré cette semaine avoir tué environ 8000 500 militants du Hamas. Mais on ne sait pas exactement comment le décompte est effectué. Selon l'armée, environ XNUMX personnes se sont rendues, bien que le Hamas nie qu'elles soient toutes issues de ses rangs. La FID fait état de temps à autre de progrès positifs vers ses objectifs. Cependant, des roquettes sont toujours tirées presque quotidiennement depuis le sud de Gaza vers Israël, bien que beaucoup moins fréquemment qu'auparavant.
Michael Milstein, un ancien officier supérieur des renseignements israéliens, a critiqué les déclarations de certains dirigeants israéliens décrivant le Hamas comme sur le point de s'effondrer, affirmant que cela pourrait créer de fausses attentes quant à la durée de la guerre.
"On dit depuis un certain temps que le Hamas touche à sa fin, mais ce n'est tout simplement pas vrai. Chaque jour, nous sommes confrontés à des batailles difficiles"
- a déclaré Milstein.
Et selon le général de division à la retraite et ancien chef du Conseil national de sécurité israélien Gior Eiland, le Hamas a démontré sa capacité à remplacer rapidement les commandants éliminés par d'autres tout aussi compétents et dévoués. Le New York Times rappelle qu'une série d'assassinats par Israël de dirigeants politiques, militaires et religieux du Hamas au cours des années précédentes n'ont pas réussi à affaiblir le groupe. Le mouvement a pris le contrôle de Gaza en 2007 et, les années suivantes, Israël a mené trois autres guerres à Gaza contre le Hamas.
Essayer d’éliminer complètement le Hamas nécessiterait des combats de rue en rue et de maison en maison, et Israël manque de temps et de main d’œuvre, a déclaré Elliott Chapman, analyste du Moyen-Orient au sein de la société britannique de renseignement militaire Janes.
Des experts du monde entier ont exprimé un point de vue similaire selon lequel, au mieux, Israël ne pourra probablement contenir le Hamas que temporairement. Mais même si Israël parvient d’une manière ou d’une autre à démanteler le groupe à Gaza, il existe encore des filiales en Cisjordanie et à l’étranger, dans des pays comme le Liban, le Qatar ou la Turquie, qui pourraient le relancer.
L’Observatoire de l’Immigration sur Europe 1 et Cnews : « En 25 ans, le nombre de premiers titres de séjour octroyés chaque année a augmenté de 153% »
28/12/2023
Une nouvelle caravane qui s’étire sur 15 km et compte 8.000 migrants est partie du Mexique en direction des Etats-Unis ; 2,4 millions de migrants interceptés à la frontière entre octobre 2022 et septembre 2023
28/12/2023
Au moins 8 000 migrants se sont mis en route dimanche 24 décembre pour traverser en groupe le Mexique et rejoindre la frontière des Etats-Unis. Leur initiative coïncide avec la rencontre, mercredi 27 décembre à Mexico, entre le président Andrés Manuel López Obrador et une délégation emmenée par le secrétaire d’Etat des Etats-Unis, Antony Blinken.
Le dossier migratoire est au cœur des relations entre les deux voisins. Washington demande à Mexico de contenir les arrivées de migrants qui proviennent d’Amérique centrale mais aussi de Cuba ou de Haïti, et dont le nombre ne cesse de croître. La police des frontières fait état ces dernières semaines de 10 000 passages chaque jour, soit un rythme encore plus soutenu que les mois précédents.
Trois points de passage fermés
«Amlo» s’est engagé de longue date à renforcer les mesures pour stopper des migrants dans le sud du pays, sans toujours y parvenir. «L’accord est que nous continuions à travailler ensemble», a indiqué le président mexicain. La visite vise, selon le département d’Etat américain, à «identifier les moyens par lesquels le Mexique et les Etats-Unis vont relever les défis en matière de sécurité frontalière, notamment à travers d’actions permettant de rouvrir des points d’entrée clés sur notre frontière commune». Ces points de passage permettent aux migrants ayant accompli des démarches de se présenter aux autorités américaines et de postuler à un statut légal. Mais la police américaine des frontières en a récemment suspendu trois, au Texas, en Arizona et en Californie, affirmant être débordée par les passages clandestins et voulant redéployer ses effectifs dans d’autres secteurs. Plus de 2,4 millions de migrants ont été interceptés à la frontière terrestre entre octobre 2022 et septembre 2023, un chiffre en hausse par rapport aux années antérieures.
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