27/11/23

Alejo Vidal-Quadras s’était fait tirer dessus le 9 novembre, dans une rue de Madrid. L’auteur présumé des faits est toujours recherché par la police

(…) Le principal suspect accusé d’avoir tiré sur l’homme politique est toujours recherché par la police, qui l’a identifié comme un « Français d’origine tunisienne avec plusieurs antécédents en France, son pays de résidence ».

Sud Ouest

09/11/23

Le drame s’est déroulé en pleine rue. L’ancien président du Parti populaire catalan et fondateur du parti Vox, Alejo Vidal-Quadras, a été la cible d’un tireur à Madrid, en Espagne, rapporte le quotidien espagnol El Mundo. L’homme politique de 78 ans a été touché à la mâchoire, jeudi vers 13 h 30, à Salamanque, un quartier du centre de la capitale.

L’individu à moto portait un casque noir et a pris la fuite. Les forces de police envisagent une attaque ciblée et préparée. Alejo Vidal-Quadras a ensuite été transporté à l’hôpital dans un état grave mais conscient. L’agence de presse EFE assure que ces jours ne sont plus en danger. Le tireur n’a pour le moment pas été encore interpellé et les enquêteurs du groupe des homicides de la préfecture de police de Madrid ont pris en charge l’enquête.

(…) Le JDD

L’ancien président du Parti populaire de Catalogne et fondateur de VOX, Alejo Vidal-Quadras, 78 ans, a été abattu dans la rue Núñez de Balboa à Madrid vers 13h30 aujourd’hui jeudi. Il a été abattu par une personne portant un casque de moto qui venait de descendre d’une moto Yamaha noire. La victime a subi une blessure par balle à la zone mandibulaire avec un trou d’entrée et de sortie. Il a été transféré par Samur dans un état grave à l’hôpital Gregorio Marañón. Il est stable et conscient, selon des sources médicales, et ses jours ne sont pas en danger.

L’ancien député populaire marchait seul dans la rue. Alors qu’il s’apprêtait à monter dans sa voiture, une personne qui portait un casque, un jean et un manteau bleu s’est approchée de lui. Il lui a tiré dessus à bout portant, au numéro 40 de la rue Núñez de Balboa, dans le quartier madrilène de Salamanque. Le tireur s’est enfui en courant et est monté sur la moto où une autre personne l’attendait à bord de la Black Yamaha. Ils ont ensuite pris la fuite dans une direction interdite, le long de la rue Hermosilla.

Plusieurs habitants du quartier ont été les premiers à s’occuper de la victime à côté de son véhicule, puis deux agents de la Police nationale sont arrivés et ont tenté de panser la blessure qui “traversait sa mâchoire d’un bout à l’autre”, selon des sources médicales.

Les enquêteurs du Groupe des Homicides de la Préfecture de Police de Madrid ont pris en charge l’enquête. Des spécialistes de la Police Scientifique ont également été déployés sur les lieux de l’événement. La police municipale a bouclé la zone. Les auteurs ont utilisé un pistolet de calibre parabellum de neuf millimètres.

Le motif de l’attaque est inconnu pour l’instant. Des sources policières ont indiqué à Efe que le tireur est un professionnel qui a réalisé une action “planifiée” et qu’il a étudié les mouvements de sa cible.

Tout au long de la matinée, Vidal-Quadras avait assisté à la messe de La Almudena à Madrid où il a rencontré Rocío Monasterio, porte-parole de VOX dans la Communauté de Madrid.

A 12h21, Vidal-Quadras a publié son dernier tweet sur “Notre nation cessera ainsi d’être une démocratie libérale et deviendra une tyrannie totalitaire. Nous, Espagnols, ne le permettrons pas”.

Vidal-Quadras est une figure fondamentale de la droite espagnole des dernières décennies . Il a été président du Parti populaire de Catalogne de 1991 à 1996 et député européen de 1999 à 2014, période pendant laquelle il a également occupé le poste de vice-président du Parlement européen.

Ses relations difficiles avec la direction de Gênes , alors dirigée par Mariano Rajoy, en raison de la politique liée au mouvement indépendantiste catalan et de la fin de l’ETA, l’ont amené à rompre avec le populaire et à faire partie de l’équipe fondatrice de Vox. en 2014, parti dont il fut le premier président.

Un an plus tard, il a renoncé à sa réélection après s’être présenté comme tête de liste pour les élections européennes de 2014 et n’avoir pas obtenu de représentation. Santiago Abascal, jusqu’alors leader de Vox, l’a remplacé. Bientôt, il s’éloigna de l’appareil d’entraînement.

RÉACTIONS POLITIQUES

Le leader du Parti populaire, Alberto Núñez Feijóo, a condamné jeudi le coup de feu au visage subi par l’ancien président du PP catalan Alejo Vidal-Quadras et a exigé une “enquête rapide” pour clarifier ce qui s’est passé et trouver les coupables. Et bien sûr, nous sympathisons avec sa famille et nous espérons qu’Alejo Vidal-Quadras maintiendra sa vie “, a-t-il déclaré.

De son côté, la présidente de la Communauté de Madrid, Isabel Díaz Ayuso, a déclaré que « heureusement » le tir ne lui a pas coûté la vie. “Il est actuellement en salle d’opération”, a-t-il déclaré sur les réseaux sociaux, pour adresser un message à l’ancien président du PP catalan et à sa famille.

D’autres responsables du PP ont exprimé leur solidarité avec Vidal-Quadras sur les réseaux sociaux, comme la porte-parole du PP au Parlement européen, Dolors Montserrat, qui s’est dite “consternée” par la nouvelle et a exprimé ses vœux de “prompt rétablissement”. , ainsi que “l’enquête parvient aux coupables et ils paient pour cette attaque”.

Le président par intérim du gouvernement, Pedro Sánchez, a envoyé un message de « solidarité et de vœux de prompt rétablissement » à l’ancien leader du PP de Catalogne Alejo Vidal-Quadras. “Nous espérons que l’enquête permettra de clarifier les faits le plus rapidement possible et que les responsables seront arrêtés”, a ajouté Sánchez dans un message sur le réseau social ‘X’, recueilli par Europa Press.

Santiago Abascal, président de Vox, s’est déclaré jeudi “choqué et affecté” par l’attaque et a demandé que les coupables soient “appréhendés le plus tôt possible et que personne ne leur accorde jamais l’amnistie”. En outre, il a ironisé sur les réactions des autres partis: “Nous n’attendons rien d’autre que d’habitude, que des gens honnêtes condamnent cela, même que certains de ceux qui condamnent en même temps ce type d’attentats aient l’indécence d’accepter avec ceux qui ne condamnent pas le terrorisme”, a-t-il déclaré.

En outre, il a profité de l’occasion pour souligner que Vidal-Quadras, qu’il a appelé “ami”, est une personne qui se caractérise “par sa défense de la nation, de la liberté et des institutions” en Catalogne et qu’il “a défendu la liberté contre les régimes totalitaires”. tout au long de leur période politique ».

Le président de la Generalitat, Pere Aragonès, a également regretté “l’attaque” : “J’exprime toute ma solidarité et le désir d’un rétablissement rapide”, a-t-il déclaré dans une note de ‘X’ recueillie par Europa Press, et a ajouté qu’il continuera à prêter attention aux nouvelles concernant son état.

La dirigeante régionale de Más Madrid, Mónica García, a indiqué sur ses réseaux sociaux qu’elle suit “avec étonnement ce qui est arrivé à Alejo Vidal-Quadras”. “Je lui souhaite un prompt rétablissement, que les forces de sécurité mènent l’enquête jusqu’au bout et arrêtent le coupable dans les plus brefs délais”, a-t-il déclaré.

Le porte-parole adjoint de Más Madrid à la Mairie, Eduardo Fernández Rubiño, a souhaité à l’homme politique catalan “un prompt rétablissement et que l’enquête clarifiera au plus vite ce qui s’est passé”.

El Mundo

27/11/2023

Un couple de septuagénaires a été agressé à l’arme blanche ce samedi après-midi dans la cafétéria d’un centre commercial à Amboise. L’agresseur, un homme de 54 ans armé d’un couteau de boucher, a été rapidement maîtrisé et arrêté. Le parquet de Tours a requalifié l’enquête en tentative d’assassinat.

Actu17

26/11/2023

X

Deux personnes de 73 ans ont été agressées au couteau dans la cafétéria du centre commercial E.Leclerc d’Amboise, samedi 25 novembre 2023. Le pronostic vital de l’une d’entre elles est engagé.

Dans la cafétéria du centre commercial E.Leclerc, aux alentours de 15 h, un homme a agressé à l’arme blanche deux personnes âgées de 73 ans. Muni d’un couteau, l’auteur a blessé les deux victimes, dont l’une grièvement. Toutes deux hospitalisées, le pronostic vital de l’une d’entre elles est engagé.

La Nouvelle République

Atlantico : Un certain nombre de figures politiques de confession musulmane ou de culture arabo-musulmane ont préféré ne pas dénoncer l’antisémitisme depuis le 7 octobre et l’attaque du Hamas sur Israël. Comment l’expliquer ? Peut-on parler de faute politique ?

Boualem Sansal : Il n’y a pas d’électrons libres dans la communauté musulmane, encore moins à ce niveau de représentation. Ces personnalités sont toutes d’une manière ou d’une autre liées à des organisations islamiques nationales et/ou étrangères, ou des Etats, Leur silence signifie qu’elles n’ont pas reçu l’autorisation de s’exprimer et les éléments de langage afférents ou qu’on leur a demandé de ne pas intervenir à chaud dans l’arène. Le mini drame entre le recteur de la Grande Mosquée de Paris et un de ses imams, qui contestait la véracité du nombre d’actes antisémites depuis le 7 octobre, qui a ridiculisé la Grande Mosquée de Paris et au-delà sa tutelle l’Algérie, est sans doute pour quelque chose dans la réserve observée. Il faut dire qu’il est difficile de se positionner et d’intervenir dans le débat public tant la situation est explosive. On observe que le gouvernement français, à commencer par Macron lui-même, s’exprime de manière très précautionneuse, en disant tout et son contraire pour plaire à tous et calmer le jeu. Le conseil « Dans le doute abstiens-toi », a beaucoup d’adeptes en ce moment. Je trouve cela bête car ils peuvent se voir appliquer l’autre formule « Qui ne dit rien consent ». Le mieux est donc de parler quitte à dire qu’on ne sait que penser tant la situation est complexe. Appeler à la prudence est un classique en politique pour être présent et ne rien dire.

(…)

Jean-Luc Mélenchon cultive-t-il le vote musulman ? Peut-on parler d’une tentative de “hold-up” du leader de la France Insoumise sur l’électorat musulman ?

(…) Mélenchon déteste la France, il méprise tout le monde et n’a d’yeux que pour lui-même et de rêve que celui d’exploser la France pour, espère-t-il, apparaître comme le recours. Quelque part il est très gaullien, sans l’envergure de l’ombre du Général. Il vit dans le passé, dans le rêve et la forfanterie. Il faut le lui dire, le régime de la France restera ce que la 5e république a voulu qu’il soit. Il n’y aura pas de 6erépublique, et s’il y en une elle sera ou islamique, ce qui signera la mort de la France, ou semi islamique ce qu’elle est déjà un peu, qui n’inquiète guère en haut lieu, l’essentiel est que Colombey-les-deux-Eglises reste Colombey-les-deux-Eglises, à tout le moins, Colombey-la-dernière-Eglise. (…)

Atlantico