Publié le 31 Octobre 2023 par 3guerremondiale

Publié dans : #Les infos les plus cruciales

Vers une guerre de religion, infos du 31 octobre 2023

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Les Infos du 31 octobre 2023

Guerre en Ukraine EN DIRECT : Washington qualifie « d’absurdes » les accusations de Moscou sur l’aéroport du Daguestan…

L’ESSENTIEL

L’armée ukrainienne a affirmé avoir « frappé avec succès » un système de défense antiaérien russe en Crimée annexée dans la nuit de dimanche à lundi, tandis que la Russie a assuré avoir abattu 8 missiles qui visaient cette péninsule.
L’Ukraine a multiplié les attaques contre ses territoires occupés par les troupes de Moscou et contre le territoire russe, sur fond de lente contre-offensive entamée par Kiev début juin.
Le président russe Vladimir Poutine a accusé lundi l’Ukraine et ses alliés occidentaux d’avoir organisé les émeutes anti-Israël qui ont éclaté la veille dans un aéroport de la république caucasienne russe du Daguestan, majoritairement musulmane, ce que Kiev a fermement démenti.

07h13 : Washington qualifie d'« absurdes » les accusations de Moscou visant Kiev

Les Etats-Unis ont jugé « absurdes » lundi les accusations de la Russie qui reproche à l’Ukraine d’avoir joué un « rôle clé » dans les émeutes anti-Israël la veille dans un aéroport de la république caucasienne russe du Daguestan, majoritairement musulmane.

« J’ai vu leurs commentaires blâmant l’Ukraine et ils sont absurdes (…) Nous pensons qu’ils devraient plutôt demander des comptes aux personnes responsables », a déclaré à la presse le porte-parole du département d’Etat, Matthew Miller.

« Nous appelons les autorités russes à condamner publiquement ces manifestations violentes et à assurer la sécurité des Israéliens et des juifs en Russie », a ajouté le porte-parole de la diplomatie américaine.

Une foule d’hommes a envahi dimanche soir le tarmac et le terminal de l’aéroport de la capitale du Daguestan, Makhatchkala, en pleines tensions à travers le monde liées au conflit entre Israël et le Hamas.

DIRECT

Kiev prépare une provocation avec des armes biologiques pour accuser la Russie, selon Moscou

Les forces de sécurité ukrainiennes planifient une provocation en employant des armes biologiques, puis chercheront à en accuser Moscou, selon la Défense russe. L’utilisation du virus de la grippe aviaire à ces fins a été testée sur le territoire ukrainien entre août et septembre avec une participation et un financement américains.

Le service de sécurité d'Ukraine (SBU) et la police nationale de ce pays préparent une provocation avec des armes biologiques pour en accuser la Russie, a fait savoir le ministère russe de la Défense ce 31 octobre.

Selon les données de l’instance, une formation visant à réagir aux menaces biologiques s’est déroulée entre août et septembre 2023 en Ukraine avec le soutien américain. Cet événement a été marqué par la participation des employés d'organisations à but non lucratif occidentales.

Plus concrètement, des provocations avec l'utilisation du virus de la grippe aviaire ont été mises au point.

Vers une guerre de religion, infos du 31 octobre 2023

Le but est d'accuser la Russie de sabotage biologique, a déclaré Igor Kirillov, le chef des forces russes de défense radiologique, chimique et biologique.

La provocation en question

L’objectif de cette formation était de tester les capacités d’organiser une provocation dans la région de Nikolaïev. Celle-ci prévoie l’"apparition" d’une maladie infectieuse. Ensuite, le prélèvement et l'analyse des échantillons devraient être effectués, après quoi il devrait être conclu qu’"avec une forte probabilité", l'incident s'est produit à la suite d'un sabotage de la part de la Russie.

Selon ce plan américano-ukrainien, les médias, principalement occidentaux, couvriraient ensuite l'épidémie pour attirer l'attention sur la situation. Puis, des agents de santé seraient descendus dans la rue avec des pancartes sur la responsabilité de Moscou pour violation des obligations découlant de la Convention.

M.Kirillov a rappelé que ces derniers temps, le microorganisme le plus étudié dans les laboratoires à haut niveau d'isolement était le virus de la grippe aviaire pathogène. Il reste l'objet d'une attention particulière des médias, a la possibilité d'une transition interspécifique et une létalité élevée pour l'homme:

"Ce n'est pas un hasard si l'utilisation de cet agent biologique pathogène a été intégrée dans le scénario de la formation".

Spoutnik

Scott Ritter : Poutine « n'a pas tardé à faire la loi » sur la réponse russe aux émeutes à l'aéroport du Daghestan

Les membres de la communauté juive doivent coexister pacifiquement avec les musulmans, les chrétiens et les personnes de toute religion, a déclaré à Sputnik Scott Ritter, analyste militaire et ancien officier des renseignements du Corps des Marines des États-Unis.

Au moins 83 personnes ont été arrêtées pour leur implication dans des émeutes massives dans un aéroport de la ville de Makhachkala, la capitale de la république russe du Daghestan , située dans le Caucase du Nord. À la fin de la semaine dernière, l’aéroport a été fermé aux vols entrants et sortants après qu’une foule en colère a pris d’assaut les installations et le tarmac après l’atterrissage d’un avion de ligne en provenance de Tel Aviv le 29 octobre.

Ces développements ont été provoqués par des provocateurs sur les réseaux sociaux affirmant que l'avion était rempli de « réfugiés juifs » cherchant à échapper au conflit israélo-palestinien et à s'installer au Daghestan. La police a rapidement pris la situation sous contrôle et une enquête criminelle sur l'incident était déjà en cours.

"Il s'agissait d'une foule très antisémite, qui souhaitait faire du mal aux passagers juifs à bord de l'avion. Et ils ont agi violemment lorsque les autorités russes sont arrivées pour prendre le contrôle", a déclaré Ritter, commentant l'incident du 29 octobre.

Il a rappelé que les médias occidentaux et « des sources gouvernementales occidentales » avaient tenté d'utiliser l'incident « pour présenter la Russie sous un jour très négatif », affirmant que la Russie « est un foyer d'antisémitisme et que c'est la même chose que ce qui s'est passé pendant la guerre civile ». époque tsariste. »

" Le président russe Vladimir Poutine n'a pas tardé à réagir à la situation, en convoquant le Conseil de sécurité d'urgence [du pays] où il a établi la loi sur la façon dont la Russie réagirait à cette situation ou en tenant tous les auteurs de ces violences pour responsables et en précisant que "Il n'y a pas de place aujourd'hui en Russie pour l'antisémitisme", a déclaré Ritter.

L'analyste a souligné que la Russie "a toujours maintenu une position neutre à l'égard d'Israël et de la Palestine" et que Moscou "espère maintenir cette neutralité". Toutefois, a-t-il prévenu, cela « serait gâché si des violences de cette nature se poursuivaient ».

Ritter a ensuite décrit la Russie comme un pays qui compte « une importante population musulmane », ajoutant : « Globalement, le monde musulman est indigné par le comportement des forces de défense israéliennes à Gaza, où elles ont assiégé une ville de plus de 2 millions d'habitants. et ils ont soumis ces personnes à un bombardement qui a tué des milliers de civils innocents, dont beaucoup sont des enfants de moins de 14 ans.

Selon l'analyste, même si le gouvernement russe a clairement indiqué qu' « il est juste d'être en colère contre le gouvernement israélien, cette colère ne peut pas se manifester par de l'antisémitisme et par une condamnation générale du peuple juif, [ainsi que] de la religion juive. , [et] la foi juive."

Ritter a suggéré qu '"en raison de cette intervention décisive, il est très probable que la Fédération de Russie mette un frein à cette violence et qu'il n'y ait pas de répétition de cela".

"Il n'y a pas de place dans le monde aujourd'hui pour l'antisémitisme. Les adeptes juifs doivent coexister pacifiquement avec les musulmans, avec les chrétiens, avec les gens de n'importe quelle religion. C'est ainsi que cela devrait être. Et c'est le message que le président russe envoyait à la Russie. et le monde lorsqu'il a convoqué cette réunion [d'urgence] [du Conseil de sécurité russe]", a conclu l'analyste.

Spoutnik

EN DIRECT - Conflit Israélo-palestinien: Tsahal fait état de «combats féroces» avec le Hamas à Gaza

14:43

«Il est normal» que les groupes pro-iraniens de la région ne restent pas «silencieux», prévient Téhéran

Le chef de la diplomatie iranienne a été clair mardi : les groupes pro-iraniens dans la région ne pouvaient pas rester «silencieux» face à la guerre entre Israël et le Hamas palestinien. «Il est normal que les groupes et les mouvements de la résistance ne restent pas silencieux face aux crimes» commis dans le territoire palestinien de la bande de Gaza, a affirmé Hossein Amir-Abdollahian, lors d'une visite au Qatar. «Ils n'écouteront les conseils de personne, donc il faut que nous profitions de la dernière opportunité politique pour mettre fin à la guerre» a-t-il ajouté, selon un communiqué du ministère iranien des Affaires étrangères publié à l'issue de sa rencontre avec l'émir du Qatar, Tamin ben Hamad Al-Thani.

Ces propos interviennent alors que les attaques de groupes soutenus par la République islamique dans la région se multiplient contre Israël et son allié américain. À la frontière nord d'Israël, les échanges de tirs sont quasi-quotidiens avec le Hezbollah libanais, l'un des mouvements pro-iraniens les plus puissants de la région.

14:31

Les rebelles Houthis du Yémen promettent de poursuivre leurs attaques contre Israël

Les rebelles Houthis au Yémen, proches de l'Iran, ont promis mardi de poursuivre leurs attaques contre Israël jusqu'à la fin de sa guerre contre le Hamas palestinien, en affirmant avoir déjà lancé plusieurs missiles et drones vers le territoire israélien.

«Les forces armées yéménites (...) continueront à mener des attaques de missiles et de drones jusqu'à ce que l'agression israélienne s'arrête», selon un communiqué diffusé par la télévision des rebelles, Al-Masirah TV.

13:41

L'armée israélienne fait état de «combats féroces» avec le Hamas à Gaza

L'armée israélienne a fait état mardi de «combats féroces» dans la bande de Gaza avec les combattants du Hamas palestinien. «Nos forces sont engagées dans des combats féroces contre les terroristes du Hamas en profondeur dans la bande de Gaza», a-t-elle dit dans un communiqué. De son côté, la branche militaire du Hamas a affirmé avoir ciblé «deux blindés» avec des obus anti-char et que ses combattants avaient «anéanti» une force israélienne en lui tendant une embuscade dans un bâtiment dans le nord du territoire.

13:13

Le ministère de la Santé du Hamas annonce un bilan de 8.525 morts à Gaza

Au moins 8 525 Palestiniens, dont 3 542 enfants, ont été tués par les frappes israéliennes sur Gaza depuis le 7 octobre, a déclaré mardi le ministère de la santé de la bande de Gaza, contrôlée par le Hamas.

130 membres du personnel soignant ont été tués et 15 hôpitaux et 32 centres de soins sont désormais hors service, a déclaré le porte-parole du ministère de la santé, Ashraf Al-Qudra.

13:12

Le patriarcat orthodoxe condamne le «bombardement israélien» d'un de ses centres culturels

Le Patriarcat orthodoxe à Jérusalem a condamné mardi le «bombardement par l'armée israélienne» de son centre culturel à Gaza, déplorant une «détermination injustifiée d'Israël à détruire les infrastructures civiles» dans le territoire palestinien.

La Patriarcat a publié un communiqué «condamnant le bombardement par l'armée israélienne du Centre culturel orthodoxe dans le quartier de Tal Al-Hawa à Gaza plus tôt dans la journée», estimant que «cette attaque représente une manifestation frappante de la détermination injustifiée d'Israël à détruire les infrastructures civiles et les centres de services sociaux».

13:03

Ouverture d’une enquête après la découverte d’étoiles de David sur plusieurs bâtiments parisiens

Le parquet de Paris a indiqué mardi avoir ouvert une enquête après la découverte d'étoiles de David, symbole de la religion juive et de l'État d'Israël, sur plusieurs bâtiments de la capitale. Ces étoiles de David ont été dessinées au pochoir bleu sur plusieurs façades d'immeubles du XIVe arrondissement de Paris, a constaté mardi une journaliste de l'AFP.

L'enquête, ouverte pour dégradation du bien d'autrui aggravée par la circonstance qu'elle a été commise en raison de l'origine, la race, l'ethnie ou la religion, a été confiée au commissariat de police de l'arrondissement, a précisé le parquet, sollicité par l'AFP. Ce délit est puni par une peine maximale de quatre ans d'emprisonnement et de 30.000 euros d'amende.

Dans un communiqué relayé sur X, la maire du XIVe arrondissement, Carine Petit, a dénoncé les tags comme des «actes antisémites et racistes». «Cet acte de marquage rappelle les procédés des années 30 et la Seconde guerre mondiale qui ont conduit à l'extermination de millions de juifs», a-t-elle dénoncé. «Il y a clairement chez les personnes qui ont fait ça une volonté de terrifier», a quant à lui déclaré à l'AFP le président de l'Union des étudiants juifs de France (UEJF) Samuel Lejoyeux.