Une attaque de drones contre les troupes américaines et la coalition internationale déployées en Irak a été «déjouée» mercredi et les engins «abattus» sans faire de blessé, a indiqué un responsable du Pentagone, sur fond de guerre entre Israël et le Hamas palestinien.
«Deux drones ont été abattus. Il n'y a eu aucun blessé», a déclaré ce responsable dans un message envoyé à des journalistes, sans toutefois préciser où l'incident avait eu lieu, ni porter d'accusation.
Ces derniers jours, des factions armées irakiennes proches de l'Iran ont menacé de s'en prendre aux intérêts américains en Irak en raison du soutien de Washington à Israël dans le conflit avec le Hamas, une guerre qui a fait des milliers de morts.
Au travers des réseaux sociaux, ces factions ont revendiqué dans la journée deux attaques distinctes aux drones contre deux bases irakiennes abritant des soldats américains et de la coalition internationale.
La première attaque aurait visé, selon ces groupes, la base de Aïn al-Assad, dans l'ouest de l'Irak. La seconde aurait eu pour objectif celle d'al-Harir, au Kurdistan d'Irak (nord).
Au sujet de cette dernière tentative, les services anti-terroristes du Kurdistan d'Irak ont indiqué qu'un drone «armé» était tombé mercredi dans une «zone désertique», sans faire de blessé.
La veille, une frappe contre un hôpital à Gaza a fait des centaines de morts. Le Hamas palestinien a accusé Israël qui, à son tour, impute cette explosion à un tir de roquette du Jihad islamique, autre groupe armé palestinien, onze jours après le début de la guerre déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas contre Israël.
Dès mardi soir, les factions irakiennes pro-iraniennes ont accusé Israël et les États-Unis d'avoir commis un «massacre» à Gaza. L'une d'entre elles, les Brigades du Hezbollah ont exigé des Américains qu'ils «quittent» l'Irak, «sans quoi ils goûteront aux feux de l'enfer».
Jusqu'à l'année dernière, les bases abritant des troupes de la coalition internationale étaient la cible de fréquents tirs de roquettes et de drones armés. Depuis l'été 2022 toutefois, ces attaques ont cessé à mesure que l'Irak renouait avec une certaine stabilité.
Ces attaques n'étaient généralement pas revendiquées, les États-Unis les imputant aux factions pro-iraniennes.
Quelque 2 500 militaires américains et un millier de soldats d'autres pays membres de la coalition sont aujourd'hui stationnés sur trois bases tenues par les forces irakiennes.
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