"Des travaux sont en cours pour déstabiliser la situation, notamment grâce aux capacités de l'EI [État islamique, un groupe terroriste interdit en Russie]. Des informations sur les lieux de déplacement et les itinéraires de déplacement de l'armée syrienne et de l'armée russe sont transmises aux djihadistes", a-t-il ajouté. Narychkine aurait été cité par le SVR.
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Les Infos du 12 octobre 2023
Guerre en Ukraine EN DIRECT : Un « cratère de drone » découvert en Roumanie…
L’ESSENTIEL
- L’armée russe a affirmé hier avoir « amélioré » ses positions autour d’Avdïivka, une cité industrielle du Donbass toujours sous contrôle ukrainien. Kiev avait indiqué mardi y subir des « attaques massives » et une tentative d’encerclement de la ville.
- L’atmosphère qui s’est subitement refroidie entre Kiev et Varsovie, autour de la question des exportations de céréales, pourrait jouer sur les élections législatives polonaises, qui se déroulent dimanche. Le parti Droit et Justice (PiS, au pouvoir) « veut attirer les électeurs anti-ukrainiens convoités également par le parti d’extrême droite, la Confédération », analyse Marcin Zaborowski, du groupe de réflexion Globsec.
- Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé mercredi avoir obtenu de Washington l’assurance que l’aide militaire à son pays restera « constante et ininterrompue », alors que Kiev s’attend à une nouvelle campagne de bombardements russes cet hiver.
Les États-Unis fournissent des données sur les mouvements militaires syriens et russes aux djihadistes (responsable russe du renseignement)
MOSCOU (Sputnik) - Les États-Unis fournissent aux djihadistes des données sur les lieux de déplacement et les itinéraires de déplacement des militaires syriens et russes en Syrie, a déclaré jeudi le directeur du Service russe de renseignement extérieur (SVR), Sergueï Narychkine.
Guerre Hamas - Israël EN DIRECT : Quatre enfants figurent parmi les 17 disparus, a annoncé Macron aux chefs de partis…
L’ESSENTIEL
- Benyamin Netanyahou a déclaré mercredi soir que son pays était « passé à l’offensive », avertissant que « tout membre du Hamas est un homme mort ». « Le Hamas, c’est Daech et nous allons les écraser et les détruire comme le monde a détruit Daech », a ajouté le Premier ministre israélien lors d’une première allocution solennelle commune avec les membres de son cabinet de guerre formé plus tôt dans la journée.
- Recep Tayyip Erdogan a lancé un processus de négociations avec le Hamas en vue d’obtenir la libération des otages enlevés par le groupe islamiste. Le président turc qui a proposé sa médiation pour rétablir la paix multiplie les entretiens avec ses homologues du Moyen-Orient. Traditionnellement proche du Qatar, il s’est entretenu mercredi soir avec le Prince héritier d’Arabie saoudite Mohammed ben Salmane et avec le président algérien, Abdelmadjid Tebboune.
- Emmanuel Macron, accompagné d’Elisabeth Borne, a convié ce jeudi à midi à l’Elysée les dirigeants des 11 formations représentées au Parlement, ainsi que les présidents du Sénat, de l’Assemblée nationale et du Conseil économique social et environnemental. L’ordre du jour est succinct : évoquer la situation « à la suite des actes terroristes commis en Israël ». Dans la foulée, le chef de l’Etat s’adressera aux Français dans une allocution télévisée à 20 heures.
14h54 : Quatre enfants figurent parmi les 17 disparus, annonce Macron aux chefs de partis
Emmanuel Macron a fait état de quatre enfants parmi les 17 ressortissants français toujours portés disparus depuis l'attaque du Hamas contre Israël, lors d'une réunion jeudi à l'Elysée avec les chefs de partis.
Le chef de l'Etat a précisé le bilan, en mentionnant quatre enfants parmi les disparus, ont indiqué deux participants à l'AFP. Au moins 12 ressortissants français ont été tués, selon un nouveau bilan jeudi du Quai d'Orsay, qui fait aussi état de 17 Français portés disparus, dont une grande partie très probablement retenus en otages par le Hamas.
14h09 : Les deux principaux aéroports de Syrie hors service après les frappes israéliennes
Les deux principaux aéroports de Syrie, celui de la capitale Damas et celui d’Alep, sont hors service à la suite de frappes israéliennes qui les ont visés jeudi, ont annoncé les médias officiels syriens.
Les frappes aériennes « simultanées » ont « endommagé les tarmacs des deux aéroports, les mettant hors service », a précisé une source militaire syrienne citée par les médias d’Etat.
13h36 : Les Etats-Unis seront « toujours à vos côtés », dit Blinken à Israël
Le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, a promis jeudi lors d’une visite à Tel-Aviv que les Etats-Unis soutiendraient « toujours » Israël, et estimé que les « aspirations légitimes » des Palestiniens n’étaient pas représentées par le mouvement islamiste Hamas.
« Vous êtes peut-être assez forts pour vous défendre seuls, mais tant que les Etats-Unis existeront, vous n’aurez jamais à le faire. Nous serons toujours à vos côtés », a déclaré Antony Blinken lors d’une conférence de presse à l’issue de sa rencontre avec le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou.
13h23 : Israël se prépare à une manœuvre terrestre à Gaza mais rien n’a été décidé, selon l’armée
L’armée israélienne se prépare à une manœuvre terrestre sur la bande de Gaza mais rien n’a encore été décidé, a déclaré jeudi un porte-parole militaire, au sixième jour de la guerre déclenchée par les attaques sans précédent du Hamas contre Israël. « Ça pourrait être par voie aérienne, ça pourrait être conjointement à partir de la mer et des airs. Nous attendons de voir ce que nos responsables politiques décident éventuellement au sol [mais] cela n’a pas encore été décidé », a déclaré le lieutenant-colonel Richard Hecht lors d’une conférence de presse en ligne.
« A cet instant précis, nous nous concentrons sur leurs hauts dirigeants, non pas seulement la direction militaire, mais aussi leurs responsables gouvernementaux jusqu’à (Yahya) Sinouar [le chef du Hamas à Gaza]. Ils sont directement impliqués », dans l’attaque meurtrière de samedi qui a provoqué la stupéfaction en Israël et bien au-delà par sa brutalité, a encore dit le lieutenant-colonel Richard Hecht. L’objectif de l’armée est la « liquidation » du gouvernement du mouvement islamiste Hamas, au pouvoir depuis 2007 dans la bande de Gaza, a-t-il ajouté.
13h20 : Le Hamas doit être « écrasé » comme le groupe Etat islamique, estime Benyamin Netanyahou
Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a promis jeudi d’écraser le Hamas, exhortant le monde à traiter les islamistes du mouvement palestinien Hamas de la même manière que ceux du groupe Etat islamique (EI).
« Tout comme l’EI a été écrasé, le Hamas sera écrasé. Et le Hamas devrait être traité exactement de la même manière que l’EI », a déclaré Benyamin Netanyahou lors d’une conférence de presse à l’issue d’une rencontre avec le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, en visite en Israël.
12h05 : Le bilan à Gaza monte à 1.354 morts, annonce le Hamas
Le nombre de morts dans la bande de Gaza est monté à 1.354, a indiqué jeudi le ministère palestinien de la Santé du Hamas, après la multiplication des bombardements israéliens sur ce territoire palestinien contrôlé par le mouvement islamiste.
« Le nombre de martyrs atteint 1.354 personnes et le nombre de blessés 6.049 personnes », a-t-il précisé dans un communiqué, cinq jours après l’offensive majeure du Hamas contre Israël qui pilonne depuis samedi la bande de Gaza. Un précédent bilan publié à l’aube faisait état d’environ 1.200 morts.
0h40 : Joe Biden confirme que des « terroristes » ont « décapité des enfants » israéliens
Le président américain s'est exprimé après avoir reçu des leaders de la communauté juive américaine. « Je n'aurais jamais pensé que je verrais... fasse confirmer des photos de terroristes décapitant des enfants », a indiqué Joe Biden. Jusqu'à présent, il n'y avait pas eu de confirmation internationale des faits rapportés par des soldats et des membres des secours israéliens.
La Russie est-elle impliquée dans les attaques du Hamas en Israël ?
Dans un contexte international marqué par la guerre en Israël, le Kremlin cherche à façonner les récits qui lui sont favorables.
Selon L'Institut pour l'étude de la guerre (ISW), le Kremlin ne semble pas être directement impliqué dans les attaques du Hamas en Israël, mais Moscou exploite habilement ces événements pour maintenir son influence au Moyen-Orient et pour promouvoir ses objectifs géopolitiques, notamment en Ukraine.
Exploitation des attaques du Hamas
L'ISW, un groupe de réflexion basé aux États-Unis, affirme que le Kremlin tire avantage des attaques du Hamas en Israël pour avancer ses opérations d'information concernant l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Cette stratégie consiste en grande partie à promouvoir deux récits parallèles. Le premier, que toute future action russe en Ukraine sera indépendante des événements géopolitiques plus larges. Le second récit vise à suggérer que le soutien et l'attention de l'Occident envers l'Ukraine diminueront, ce qui pourrait dissuader les pays occidentaux d'intensifier leurs efforts pour mettre fin à l'invasion russe.
Note: je ne pense pas que la Russie soit derrière ce qui s'est passé en Israël, mais la Russie sait très bien qu'en cas de conflit futur (et inévitable) contre l'occident, elle pourra ranger tous les pays musulmans avec elle, grâce à la cause palestinienne. Et d'après ce que dit la BIBLE, Gog pourrait bien être la Russie ou l'Iran (pour Nostradamus). Attention quand même a Erdogan, qui finira par prendre le dessus sur cette ligue islamique du futur
LIRE AUSSI ; Israël-Palestine : la Russie et la Chine espèrent un affaiblissement des États-Unis avec l'ouverture d'un troisième "front" au Proche-Orient
Le fondateur du Hamas appelle tous les musulmans du monde à « un jour de colère » ce vendredi 13 octobre
Khalid Mashal, le leader et membre fondateur du Hamas, a prononcé aujourd’hui un discours demandant aux musulmans du monde entier de faire ce qui suit :
- Manifester la colère, surtout vendredi prochain, dans les pays musulmans et également au sein de la diaspora musulmane du monde entier ; il l’a appelé “le vendredi du déluge d’Al-Aqsa”, il a dit que cela enverrait un message de rage aux sionistes et à l’Amérique
- Il a demandé une aide financière à tous les musulmans du monde entier ; pour les aider avec leur argent, il a appelé cela le « Jihad financier ». Il a demandé aux musulmans de donner aux combattants de Gaza afin de les dédommager des destructions.
- Il a demandé que des pressions politiques soient exercées par les dirigeants musulmans et les nations musulmanes pour arrêter l’invasion militaire de Gaza par Israël.
- La chose la plus importante : Il a demandé à tous les musulmans du monde de porter le Jihad par leur âme ; combattre et être des martyrs pour Al-Aqsa.
Il souhaite que les musulmans luttent contre les juifs, à commencer par les musulmans qui vivent dans les pays entourant Israël : Jordanie, Syrie, Liban et Egypte (mais aussi d’autres pays), qu’ils se rendent aux frontières et tentent d’entrer, chacun par ses propres moyens. . Il a déclaré : « C’est le moment pour que le Jihad soit appliqué sur le terrain plutôt qu’en théorie. Il a demandé aux Moudjahidine d’aller dans de longues caravanes épeler leur sang sur la terre de Palestine.
Voici ses derniers mots :
Les fonds sont importants mais aujourd’hui nous demandons votre sang et vos âmes [à sacrifier pour la Palestine]
La Ligue arabe condamne le siège israélien de Gaza et réclame une aide «immédiate»
Les États membres de la Ligue arabe se sont réunis en urgence ce mercredi 11 octobre au Caire, à l'appel de la Palestine. Les représentants de tous les pays étaient autour de la table. Le mot d'ordre de cette réunion : mettre en commun « les efforts » des pays de la Ligue pour « stopper l'agression israélienne ». Le sommet a débouché sur l'adoption d'une résolution, adoptée à l'unanimité.
Avec notre correspondante au Caire, Léonie Lebrun
Autour de la table, pas un seul représentant de la Ligue ne manque à l’appel. Le ministre des Affaires étrangères de l’Autorité palestinienne hausse le ton. Pendant de longues minutes, il exige la fin de l’agression israélienne.
À l’issue du Conseil, les membres de la Ligue adoptent une résolution formelle. Document détaillé par le secrétaire général adjoint de la Ligue, Hossam Zaki : « Nous demandons la cessation immédiate de la guerre israélienne contre la bande de Gaza et l'escalade dans la bande et ses environs. Appelons toutes les parties à faire preuve de retenue et mettons en garde contre les répercussions humanitaires et sécuritaires catastrophiques ».
La Ligue réclame la levée du siège, et dénonce les violations du droit international par Israël. « Demandons l’annulation des décisions injustes d’Israël de cesser de fournir l’eau et l’électricité à Gaza. Et d’autoriser immédiatement l'entrée de l'aide humanitaire, nourriture et carburant, y compris par l'intermédiaire des organisations des Nations unies. »
La Ligue rappelle dans sa résolution la nécessité du respect de la solution à deux États, « qui répond à tous les droits légitimes du peuple palestinien, notamment son droit à établir son État indépendant ».
Outre l’appel à la désescalade, le ministre palestinien a aussi ouvertement dénoncé la réaction de l’Europe, choqué qu’elle ait envisagé l’arrêt des aides à la Palestine.
La diplomatie russe espère la création d’un État palestinien après le conflit
Le chef de la diplomatie russe a exprimé l’espoir que l’idée de créer un État palestinien après le conflit, qui a commencé ces derniers jours, serait acceptée. Il a évoqué l’obligation d’appliquer les décisions sur ce sujet du Conseil de sécurité des Nations unies.
La Russie espère qu'après la fin de la phase brûlante du conflit au Proche-Orient, tout le monde prendra au sérieux l'obligation de mettre en œuvre les décisions du Conseil de sécurité de l'Onu sur la création d'un État palestinien, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères.
"Nous espérons sincèrement qu'une fois ce conflit terminé, et nous plaidons pour que cela se produise immédiatement, chacun prendra au sérieux la responsabilité de mettre en œuvre les décisions du Conseil de sécurité de l'Onu sur la création d'un État palestinien basé sur les principes approuvés par l'Onu", a déclaré Sergueï Lavrov aux journalistes.
Selon lui, les États-Unis sabotent cette décision et veulent "monopoliser, usurper les efforts de médiation".
Le Président russe a aussi déclaré le 11 octobre que la Russie préconisait l’application des décisions de l’Onu et la création d’un État palestinien.
Une offensive d’une ampleur inédite
Le Hamas a lancé une offensive d'une ampleur inédite le 7 octobre contre Israël. Les forces armées de l'État hébreu ont riposté par des bombardements massifs de la bande de Gaza.
Intervenant le 10 octobre devant les soldats de Tsahal, le ministre israélien de la Défense Yoav Galant a assuré que la bande de Gaza ne retournera jamais à son état d'avant le conflit.
Ce jeudi 12 octobre, Israël continue de pilonner la bande de Gaza après avoir juré d'"écraser" et de "détruire" le mouvement islamiste palestinien Hamas.
Le conflit a déjà fait des milliers de morts.
Poutine : «Je ne comprends pas pourquoi Washington expédient des porte-avions au Moyen-Orient. Pour faire peur au Liban ?»
Il est notoire que dans le conflit israélo-palestinien, la Russie préconise l’application des décisions de l’ONU et la création d’un État palestinien, a déclaré ce mercredi Vladimir Poutine lors de la Semaine de l’énergie à Moscou.
Il s’est toutefois interrogé sur les raisons pour lesquelles les États-Unis envoient des navires de guerre en Méditerranée assurant que cela n’aidera pas à régler le conflit.
«Je ne comprends pas pourquoi les États-Unis expédient des groupes de porte-avions en mer Méditerranée», a indiqué Poutine en commentant le récent envoi en Méditerranée orientale du groupe aéronaval du porte-avions USS Gerald Ford.
«Voudraient-ils bombarder le Liban ? Ou faire peur à quelqu’un ? Là-bas, il y a un peuple qui n’a peur de rien», a ajouté le numéro un russe, mercredi lors de sa participation à la session plénière de la Semaine russe de l’énergie à Moscou.
Estimant que «l’expansion du conflit entre les Palestiniens et Israël pourrait avoir de graves conséquences», il a souligné la nécessité de tout mettre en œuvre pour calmer la situation.
«On ne sait pas s’il sera possible de calmer la situation d’une manière ou d’une autre dans un proche avenir, mais nous devons nous efforcer de le faire, car l’expansion du conflit peut entraîner de graves conséquences, y compris pour le secteur de l’énergie», a déclaré Poutine.
Il a noté qu’au cours des dernières années, les États-Unis avaient négligé les mécanismes de règlement au Moyen-Orient et tenté de remplacer la solution des problèmes politiques par des «dons matériels» aux habitants des territoires palestiniens.
«Bien sûr, c’est très important pour les personnes ayant un faible niveau de vie, et il est important de résoudre les problèmes socio-économiques. Mais nous avons toujours dit que cela ne suffirait pas. Sans résoudre les problèmes politiques fondamentaux, dont le plus important est la création d’un État palestinien souverain avec Jérusalem-Est comme capitale, il est impossible de résoudre l’ensemble du problème», a-t-il déclaré.
«La politique de colonisation, ainsi qu’un certain nombre d’autres éléments, ont finalement conduit à une telle explosion de violence», a poursuivi le président russe.
Il a rappelé que la position de la Russie n’est pas née aujourd’hui et n’a pas pris forme à la suite des récents événements tragiques, mais a évolué au fil des décennies.
«Cette position est connue de la partie israélienne et de nos amis en Palestine. Nous avons toujours préconisé la mise en œuvre des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies, en nous concentrant principalement sur la création d’un État palestinien indépendant et souverain».
Tant aux États-Unis qu’en Israël, il existe beaucoup de partisans d’un État palestinien indépendant mais ce sont les forces préconisant une solution musclée qui l’emportent, a-t-il ajouté.
Le président russe a aussi fait état d’un grand «acharnement» en Israël et en Palestine. Cependant, il faut chercher à minimiser les pertes parmi les civils. «Laissez tranquilles les enfants et les femmes», a-t-il appelé à l’attention des deux parties en conflit.
Selon l’agence russe Sputnik, citant le service de presse du Kremlin, le dirigeant russe avait mardi 10 octobre évoqué le conflit opposant les Israéliens aux Palestiniens avec son homologue turc.
Les deux dirigeants ont exprimé «leur profonde inquiétude» face à «l’augmentation catastrophique du nombre de victimes civiles», indique le Kremlin.
Poutine et Erdogan se sont également déclarés disposés à faciliter l’établissement d’un cessez-le-feu et la reprise des négociations entre le Hamas et Israël.
source : Al-Manar
Belgique. A 7 mois d’élections cruciales, la gauche reste ambigüe sur le Hamas
En Belgique, les réactions des partis de gauche sont restées timides, timorées, hésitantes. C’est plutôt le service minimum. L’éditorialiste du quotidien La Libre Dorian de Meeûs abonde : « Quatre jours après l’ignominie de ce samedi, des élus belges restent dans l’ambiguïté et la retenue pour qualifier ces faits de “terroristes”… Quel naufrage ! Quelle honte ! Quelle tristesse ! » Pour trouver une explication à cette torpeur, il ne faut pas chercher très loin : les élections législatives fédérales.
Martin Buxant, journaliste à RTL, met les pieds dans le plat : « À sept mois d’élections cruciales, vous imaginez bien que tant les socialistes que les écologistes, qui comptent de très nombreux élus d’origine arabe ou de confession musulmane dans leurs rangs, n’ont aucune envie de devoir expliquer à leurs électeurs que leur parti prend fait et cause pour Israël. Ça passerait très très mal et, au final, ça ferait les affaires de l’extrême gauche et du PTB (Parti du travail de Belgique). »
Alors, on l’aura compris : ici, on marche sur des oeufs. Électoralement, les diasporas musulmanes comptent. On estime leur nombre à 7,5 % de la population. Elles peuvent faire et défaire une élection. Surtout dans la région de Bruxelles-Capitale. À gauche, le PS, Écolo ! et le PTB sont au coude à coude à Bruxelles et s’arrachent ce même électorat « musulman ».
Note : la gauche collabo ne prend pas position de peur de froisser leurs électeurs
Amine El-Khatmi : « Il faut arrêter de tourner autour du pot, Mélenchon et ses amis sont des collabos (…) Ils tombent sur Enrico Macias en 3 minutes mais ça fait 4 jours qu’ils n’arrivent pas à dire le mot ‘terrorisme’ »
En Lien :
Marine Le Pen : “Vos amis à vous Madame Panot, ils jettent le corps des femmes derrière des pick-ups, ils crachent dessus après les avoir violées et après les avoir démembrées. Un peu de modestie !”
Toulouse : la participation du député LFI Christophe Bex à une manifestation appelant à la destruction d’Israël organisée par le groupuscule “Palestine vaincra” fait polémique (MàJ)
Livre Noir : cartographie de l’extrême-gauche
Israël : 85% des français inquiets, 68% pensent que ce conflit “présente un risque de tensions en France”
Deux Français sur trois (68%) pensent que ce conflit “présente un risque de tensions en France”, selon un sondage Elabe pour BFMTV dévoilé mercredi. Les personnes interrogées sont par ailleurs partagées sur une implication diplomatique plus importante de la France.
Une inquiétude palpable. Le nouveau sondage “L’Opinion en direct” piloté par l’institut Elabe pour BFMTV et publié ce mercredi 11 octobre montre que la situation au Moyen-Orient, depuis les attaques du Hamas contre Israël et la riposte de Tel-Aviv sur la bande de Gaza, alarme les Français.
85% des personnes interrogées par Elabe se disent inquiètes pour la situation dans la région, dont 44% très inquiets et 41% plutôt inquiets. L’institut Elabe note qu’il s’agit d’un niveau d’inquiétude “similaire à celui mesuré au début de la guerre en Ukraine (90% inquiets, dont 45% très inquiets le 8 mars 2022)”. 75% des personnes interrogées pensent aussi qu’il existe un risque que le conflit s’élargisse à d’autres pays, notamment le Liban et l’Iran.
Deux Français sur trois (68%) pensent par ailleurs que ce conflit “présente un risque de tensions en France”. Dans le détail, 23% des personnes interrogées répondent que “oui, certainement”, le conflit présente un risque de tensions en France, 45% “oui, probablement”, 16% “non, probablement pas”, 4% “non, certainement pas”. 12% ne savent pas. […]
Aucune tendance ne se dégage clairement quant à une implication diplomatique plus forte de la France dans ce conflit. 35% des Français jugent qu’elle ne devrait pas s’impliquer plus fortement pour proposer une solution diplomatique, contre 32% qui pensent qu’elle devrait le faire. 33% n’ont pas d’opinion sur cette question.
Conférence de Mélenchon : « Pour eux – les autres partis politiques – la pire catastrophe, ça serait les Insoumis. Et ils n’ont pas totalement tort, du point de vue du destin que nous leur promettons si nous gagnons. »
Jean-Luc Mélenchon était en conférence à Bordeaux pour son nouveau livre #FaitesMieux le 11 octobre 2023 :
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