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troisiemeguerremondiale.net

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Affirmer que l'Islam est une religion de paix, c'est admettre que la charia et le djihad sont des préceptes humanistes. Ce blog a pour but de démontrer que nous nous dirigeons droits vers une guerre de religion

Publié le par 3guerremondiale
Publié dans : #Les infos les plus cruciales

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Les Infos du 5 aout 2023

 

 

 

 

Guerre en Ukraine EN DIRECT : L'armée russe revendique la prise d'un village dans le nord-est du pays…

 

L’ESSENTIEL

  • L’Ukraine a attaqué vendredi à l’aide de drones la base navale russe de Novorossïisk en mer Noire, la Russie affirmant en outre avoir repoussé une dizaine de raids aériens sur la Crimée. Une source au sein des services de sécurité ukrainiens a confirmé leur « implication dans l’attaque de drones ».
  • Déjà incarcéré pour neuf ans, l’opposant numéro un du Kremlin, Alexeï Navalny, a été condamné vendredi à 19 années de prison pour « extrémisme ». « (Vladimir) Poutine ne doit pas atteindre son objectif. Ne perdez pas la volonté de résister », a écrit l’opposant à l’issue du procès. L’ONU a appelé à la « libération immédiate » d’Alexeï Navalny et l’UE a jugé « inacceptable » cette condamnation « arbitraire ».
  • L’Agence internationale de l’énergie atomique a indiqué vendredi n’avoir « observé aucune mine ou explosif » sur les toits de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, a déclaré son directeur général Rafael Grossi.

 

12h43 : L’armée russe revendique la prise d’un village dans le nord-est de l’Ukraine

L’armée russe a revendiqué ce samedi la capture d’un village dans le nord-est du pays, où les troupes russes avancent légèrement depuis plusieurs semaines contrairement au front sud, où elles se défendent face à la contre-offensive ukrainienne.

« Dans le secteur de Koupiansk, le village de Novosselivské (…) a été libéré grâce aux actions compétentes et professionnelles des unités » russes, a indiqué sur Telegram le ministère de la Défense.

 

12h11 : L’Ukraine confirme avoir touché le pétrolier russe

« Durant la nuit, le SBU (services ukrainiens de sécurité) a fait sauter le ''SIG'', un important pétrolier de la Fédération de Russie qui transportait du carburant pour les soldats russes », a confirmé samedi à l’AFP une source des services de sécurité ukrainiens, qualifiant le navire de « l’un des principaux pétroliers de Russie ».

Cette nouvelle « opération spéciale » a été menée « avec succès » en coordination avec la Marine dans les eaux territoriales ukrainiennes avec un drone naval et des explosifs, a-t-elle ajouté, insistant : « il était bien chargé de carburant donc les ''feux d’artifice'' étaient visibles de loin ».

 

09h31 : Riyad se veut aussi être médiateur du conflit

L’Arabie saoudite va accueillir à compter de ce samedi une réunion sur l’Ukraine, même si les attentes restent limitées quant aux résultats de cette énième initiative de paix.

Riyad a annoncé vendredi soir la venue de « conseillers de sécurité de pays frères » pour discuter de la « crise ukrainienne », lors de cette réunion de deux jours à Jeddah, sur la mer Rouge, sans dévoiler le nom des Etats y participant.

Cette réunion reflète, selon l’agence de presse officielle SPA, la « disponibilité du royaume à exercer une mission de bons offices pour contribuer à trouver une solution qui conduira à une paix permanente ». Une trentaine de pays, sans la Russie, ont été invités, selon des diplomates tenus au courant des préparatifs et qui ont requis l’anonymat.

 

09h28 : Un pétrolier russe sévèrement touché à la suite d’une attaque de drone

Un pétrolier russe a été sévèrement touché par un drone naval ukrainien dans le détroit de Kertch, près du pont stratégique reliant la Crimée à la Russie, dans un contexte de tensions croissantes en mer Noire, ont indiqué samedi des médias russes.

Le pétrolier a subi un trou au niveau de la ligne de flottaison dans la zone de la salle des machines, « vraisemblablement à la suite d’une attaque d’un drone naval », a déclaré l’Agence fédérale des transports maritimes et fluviaux sur Telegram.

« Le navire est à flot » et un barrage a été placé autour du navire et des préparatifs sont en cours pour réparer les dégâts, a-t-elle ajouté. Le site Internet de suivi des navires a montré le SIG stationnaire assisté par des remorqueurs dans le sud du détroit.

DIRECT

 

 

 

 

Qu'est-ce que l'article 5 du traité de l'OTAN ?

 

 

Vers une guerre de religion, infos du 5 aout 2023

Les États-Unis ont déclaré qu'ils tenaient compte de la sécurité de l'OTAN, mais que l'utilisation de l'article 5 du traité de l'OTAN n'était pas en discussion, après un récent incident avec des hélicoptères biélorusses qui auraient traversé la frontière polonaise dans le cadre de l'opération militaire spéciale de la Russie en Ukraine. Qu'est-ce que l'article 5 et comment il se rapporte à la poussée de Kiev pour l'alliance ? Spoutnik explore.

Que s'est-il passé à la frontière polono-biélorusse ?

Un média polonais a affirmé plus tôt cette semaine que deux hélicoptères biélorusses auraient traversé la frontière près du village de Bialowieza à très basse altitude, ce qui a rendu difficile la détection des hélicoptères par les systèmes radar.

Le ministère polonais des Affaires étrangères a confirmé la violation de l'espace aérien, la qualifiant d'"élément supplémentaire dans l'escalade de la tension à la frontière polono-biélorusse". Le ministère biélorusse de la Défense, à son tour, a fait valoir que les accusations étaient « farfelues » et inventées par Varsovie pour justifier le renforcement des forces polonaises à la frontière.

Le porte-parole du département d'État américain , Matthew Miller , a pour sa part déclaré que Washington "attend de tous les pays qu'ils respectent l'espace aérien souverain des autres pays, et nous continuerons à prendre très au sérieux la sécurité de l'OTAN".

"Je ne vais pas devancer les annonces que nous ou tout autre pays de l'OTAN pourrions faire. Il y a un processus. Il y a un processus qui est en place pour que les pays de l'OTAN invoquent l'article 5 [du traité de l'OTAN du 4 avril 1949. ]. Nous n'en sommes pas à ce stade à ce stade", a-t-il ajouté

De quoi parle l'article 5 Al ?

L'article 5 stipule que si un allié de l'OTAN est victime d'une attaque armée, les autres pays de l'OTAN considéreront qu'il s'agit d'une attaque armée contre tous les membres de l'alliance et prendront les mesures qu'ils jugent nécessaires pour aider l'allié.

« Les Parties conviennent qu'une agression armée contre l'une ou plusieurs d'entre elles en Europe ou en Amérique du Nord sera considérée comme une agression contre elles toutes et, par conséquent, elles conviennent que, si une telle agression armée se produit, chacune d'elles, dans l'exercice du droit de légitime défense individuelle ou collective reconnue par l'Article 51 de la Charte des Nations Unies, aidera la ou les Parties ainsi attaquées en prenant immédiatement, individuellement et de concert avec les autres Parties, les mesures qu'elles jugent nécessaires, y compris l'utilisation de force armée, pour rétablir et maintenir la sécurité de la région de l'Atlantique Nord », lit-on dans l'article 5.

Selon l'article , « Toute attaque armée de ce type et toutes les mesures prises en conséquence doivent être immédiatement signalées au Conseil de sécurité [de l'ONU]. Ces mesures prendront fin lorsque le Conseil de sécurité aura pris les mesures nécessaires pour rétablir et maintenir la paix et la sécurité internationales.

Les articles 5 et 6 sont-ils liés ?

En fait, l'article 5 est complété par l'article 6, qui se lit comme suit :

"Aux fins de l'article 5 , une attaque armée contre une ou plusieurs des Parties est réputée inclure" l'attaque

 
  • sur le territoire de l'une des Parties en Europe ou en Amérique du Nord, sur les départements algériens de France 2, sur le territoire de la Turquie ou sur les îles sous la juridiction de l'une des Parties dans la zone de l'Atlantique Nord au nord du Tropique du Cancer ;
  •  
  • sur les forces, navires ou aéronefs de l'une des Parties, lorsqu'ils se trouvent dans ou au-dessus de ces territoires ou de toute autre zone en Europe dans laquelle les forces d'occupation de l'une des Parties étaient stationnées à la date d'entrée en vigueur du Traité ou de la mer Méditerranée ou la région de l'Atlantique Nord au nord du tropique du Cancer.

À quelle fréquence l'article 5 a-t-il été utilisé ?

L'article 5 n'a été invoqué qu'une seule fois dans l'histoire de l'OTAN, après les attentats terroristes du 11 septembre contre les États-Unis, ouvrant la voie à la plus grande opération militaire jamais menée par l'alliance en Afghanistan.

Le 12 septembre 2001, au lendemain des attentats du World Trade Center et du Pentagone , l'OTAN a invoqué l'article, engageant ses membres à soutenir les États-Unis dans leurs représailles, conformément à une résolution en quatre paragraphes adoptée à l'unanimité.

Le 2 octobre 2001, le secrétaire général de l'OTAN de l'époque, Lord Robertson, a promis le soutien des 18 alliés de l'OTAN dans la campagne anti-terroriste des États-Unis.

« L'engagement d'autodéfense collective incarné dans le Traité de Washington a été conclu dans des circonstances très différentes de celles qui existent actuellement. Mais cela n'en reste pas moins valable et non moins essentiel aujourd'hui, dans un monde soumis au fléau du terrorisme international », avait alors déclaré Robertson dans un communiqué.

En plus de participer à la guerre en Afghanistan, la réponse de l'OTAN aux attentats du 11 septembre en vertu de l'article 5 comprenait l'opération Eagle Assist , au cours de laquelle des avions de l'OTAN ont aidé à patrouiller dans le ciel des États-Unis pendant sept mois entre 2001 et 2002.

Une autre initiative pertinente a été le début de l'opération Active Endeavour , qui a vu l'envoi de forces navales de l'OTAN pour mener des activités de contre-terrorisme en Méditerranée orientale. L'opération, qui a débuté en octobre 2001 puis s'est étendue à toute la région méditerranéenne, s'est achevée en 2016.

Les alliés de l'OTAN ont également pris des mesures de défense collective dans d'autres situations, notamment en se joignant aux efforts des États-Unis pour combattre Daech * en Syrie, en Irak et en Afghanistan, ainsi que pour aider à maintenir la paix dans les Balkans. Cela a incité l'alliance à mettre en œuvre une augmentation significative de ses défenses collectives, notamment en triplant la taille de la Force de réaction de l'OTAN....

Spoutnik

 

 

 

Guerre en Ukraine : le plus gros bateau russe depuis le Moskva a été attaqué

Vers une guerre de religion, infos du 5 aout 2023

Au lendemain de cette attaque, un pétrolier russe sous le coup de sanctions américaines a été endommagé par une attaque de drone dans le détroit de Kertch, près du pont stratégique reliant la Russie à la Crimée, ont déclaré tôt ce samedi des responsables russes.

Cette attaque contre le navire-citerne SIG n'a pas fait de victime mais le trafic sur le pont de Crimée et le transport par ferry ont été suspendus pendant plusieurs heures, ont indiqué les autorités de Crimée, annexée par Moscou en 2014. Le navire et son propriétaire, la société russe Transpetrochart basée à Saint-Pétersbourg, font l'objet de sanctions américaines depuis 2019 pour avoir fourni du carburant aux forces russes en Syrie. L'agence fédérale russe des transports maritimes et fluviaux a déclaré dans un communiqué sur l'application de messagerie Telegram qu'une attaque de drone naval a fait un trou dans le pétrolier SIG côté tribord près de la ligne de flottaison.

Olenegorskiy Gornyak

Selon les médias russes, le pétrolier, qui s'approchait du détroit de Kertch reliant la mer Noire et la mer d'Azov, a été touché par des drones ukrainiens. L'agence Interfax-Ukraine, citant une source anonyme des services de sécurité ukrainiens, a rapporté que l'attaque avait été menée par les forces navales de l'Ukraine à l'aide de drones. Reuters n'a pas été en mesure de vérifier ces informations dans l'immédiat et l'Ukraine n'a pas fait de commentaire.

La veille, un navire de guerre russe a été endommagé lors d'une attaque dans le port de Novorossiisk, sur la rive orientale de la mer Noire. Ce navire, baptisé Olenegorskiy Gornyak, serait le plus gros touché par l'Ukraine depuis le Moskva, dont l'élimination au mois d'avril 2022 avait été vécue comme une humiliation côté russe. Selon l'agence de presse ukrainienne Unian, trois explosions ont été signalées dans la région. Le pont de Crimée, lui, n'a pas été visé, a déclaré Oleg Kryoutchkov, conseiller du gouverneur de Crimée installé par la Russie. "Une fois de plus, il n'y a pas eu d'attaque directe contre le pont de Crimée et il n'y a pas eu d'explosion dans les environs immédiats", a dit Oleg Kryoutchkov sur sa chaîne Telegram. Vladimir Rogov, un dirigeant de l'autorité régionale d'occupation installée par Moscou à Zaporijjia a publié sur Telegram un clip audio dans lequel on peut entendre l'équipage du pétrolier demander à être remorqué.

Source

 

 

 

Guerre en Ukraine : Moscou va acheter davantage de munitions à la Corée du Nord, la Russie de plus en plus dépendante des puissances étrangères ?

 

  • Le ministre de la Défense russe Sergueï Choïgou avait rencontré Kim Jong-un à la fin du mois de juillet.
    Le ministre de la Défense russe Sergueï Choïgou avait rencontré Kim Jong-un à la fin du mois de juillet. MAXPPP - 남상현

Cette information fait suite au déplacement du ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou en Corée du Nord à la fin du mois de juillet.

La Russie s'apprête à acheter plus de munitions à la Corée du Nord dans le cadre de la guerre en Ukraine, d'après les informations de l'Associated Press (AP) de ce jeudi 3 août, en citant le porte-parole du conseil national de sécurité américain John Kirby. Selon ce dernier, Moscou dépend de plus en plus de ses fournisseurs d'armes étrangers et se tourne vers des puissances comme l'Iran et la Corée du Nord.

"C'est un autre exemple du désespoir de M.Poutine parce que sa machine de guerre est affectée par les sanctions et les contrôles à l'exportation" a lancé John Kirby aux journalistes. "Il tend la main à des pays comme la Corée du Nord, comme l'Iran, et il a certainement essayé de tendre la main à la Chine pour obtenir du soutien pour sa machine de guerre."

Le "soutien total" de la Corée du Nord

Le ministre de la Défense russe Sergueï Choïgou avait rencontré son homologue nord-coréen Kang Sun Nam ainsi que Kim Jong-un lors de son déplacement dans le pays à la fin du mois de juillet, à l'occasion des 70 ans de la fin des combats de la guerre de Corée (1950-1953). Le ministre russe avait alors assuré que cette visite allait permettre de "renforcer la coopération entre [les] départements de la défense" de Pyongyang et de Moscou, tandis que la Corée du Nord avait apporté son "soutien total" à la Russie.

Un échange entre des armes et des réserves de nourriture aurait déjà été réalisé entre les deux pays au printemps dernier, selon The Kyiv Independent. Les renseignements américains ont aussi indiqué que Moscou utilisait des drones kamikazes Shahed fournis par l'Iran et technologies livrées par la Chine pour les combats de son armée en Ukraine.

Source

 

 

 

Regardez un soldat russe expliquer comment vaincre les bombardements ukrainiens

Vers une guerre de religion, infos du 5 aout 2023

Les forces ukrainiennes dans la zone industrielle d'Adveevka, près de Donetsk, ont utilisé des armes à sous-munitions pour tenter d'arrêter l'avancée des troupes russes dans la région.

Un soldat russe stationné dans le Donbass a expliqué aux médias ce que c'est que de tenir la ligne lorsqu'un "tapis" d'au moins vingt sous-munitions tombe du ciel.

Les forces ukrainiennes ont tiré ces munitions toutes les huit minutes avec une grande précision, a déclaré le soldat, notant qu'il est difficile de se cacher de ce type d'armes dans une tranchée.

Pourtant, malgré la gravité de la menace, les soldats russes n'ont subi aucune perte lors du bombardement car ils ont rapidement appris à contrer cette tactique.

"Nos gars entendent l'obus et savent déjà quoi faire", a expliqué le soldat. "S'il y a une pirogue à proximité, vous devez vous y mettre à l'abri."

Il a également fait remarquer que lui et ses camarades ont été confrontés pour la première fois à l'utilisation d'armes à sous-munitions par les forces ukrainiennes il y a environ deux semaines, et qu'il « n'avait même pas entendu parler » de ces armes auparavant.

Spoutnik

 

 

 

Quand Emmanuel Macron impute à la DGSE sa propre incurie

 

Le Canard enchaîné a sorti, ce mercredi, une info qui se voulait croustillante : Emmanuel Macron aurait poussé un coup de gueule contre la DGSE lors du Conseil de Défense du samedi 29 juillet. Il aurait reproché à Bernard Émié, diplomate de choc qui dirige le fleuron du renseignement français depuis 2017, de n’avoir «rien vu venir» du putsch du général Abdourahmane Tchiani. Comme un professeur principal devant un élève faiblard au terme d’un deuxième trimestre sans éclat, Macron aurait même conclu : «Le Niger, après le Mali, cela fait beaucoup». Le Canard, qui semble décidément bien informé, livre la réplique du DGSE : «J’avais rédigé une note sur la situation au Niger en janvier». Et un ministre servile, dont le nom n’est pas communiqué, l’a immédiatement taclé : «Soit on est tous bêtes, soit la note était incompréhensible». «Ainsi dit le renard, et flatteurs d’applaudir», comme disait La Fontaine («Les animaux malades de la peste»).

Bernard Émié n’est pas n’importe qui. On lui doit, outre des postes d’ambassadeur dans les pays les plus importants ou les plus tendus du globe entre 1998 et 2014, la prise en main d’un service mythique à la suite du brillant mais clivant Bernard Bajolet : c’est un chef de terrain. Il a servi dans les cabinets ministériels, il est normalien et énarque : il sait lire et écrire. Par conséquent, si l’on ajoute à cela le fait que Macron a pris, depuis 2017, la triste habitude de s’entourer de tocards sûrs d’eux, il est possible que le ministre ait fourni lui-même un élément de réponse en posant l’alternative de cette façon. La note n’était probablement pas incompréhensible (même si Émié ne l’a évidemment pas rédigée lui-même), ce qui amène le lecteur facétieux à en déduire logiquement ce qu’il sentait d’instinct : Bernard Émié, comme d’autres avant lui, est tout simplement entouré de ministres c.. Il n’en demeure pas moins que son maintien à poste, qui pouvait logiquement être décidé jusqu’à la fin des Jeux olympiques, dans une optique de départ une fois la menace terroriste écartée, n’est plus du tout garanti.

Peut-être la Macronie a-t-elle obligeamment laissé fuiter cet échange tendu pour mettre Émié sur la sellette. Cela lui permettrait de virer un vieux mâle chiraquien sexagénaire pour le remplacer, comme cela se murmure dans les médias, par une femme. Il n’en demeure pas moins que le mode opératoire rappelle étrangement le renvoi du général Vidaud, directeur du renseignement militaire, après l’offensive ukrainienne. La DRM, à l’époque – de nombreux blogueurs en avaient parlé -, disposait de sérieux renseignements de terrain, notamment américains, et n’avait nullement failli. Ce qu’il avait manqué, c’était la mise en perspective politico-stratégique, qui serait logiquement du niveau des cabinets ministériels ou même de la DGSE, par exemple. Cette fois, la DGSE semblait avoir pris la mesure de la situation nigérienne en amont, et même averti le niveau politique, si l’on en croit Bernard Émié (et pourquoi mentirait-il ? Même les ministres «abrutis», comme dit Élisabeth Borne, ne semblent pas en disconvenir), mais c’est le niveau politique, celui du président de la République, qui s’obstine à faire systématiquement le contraire de ce que ses subordonnés militaires pourraient sagement lui conseiller.

Ce que payait Macron en Ukraine, ce n’était pas le manque de niveau de la DRM. Ce qu’il paie au Niger, ce n’est pas l’ahurissement de la DGSE. Dans les deux cas, ce que paie la France, c’est un empilement de négligences, une sédimentation de certitudes : une absence de valeurs respectables à l’étranger, autres que la soupe tiède de l’humanisme et des Lumières sauce Alliance française ; un activisme woke et LGBT qui ne lui a rapporté que des camouflets (récemment au Cameroun) dans des pays qui respectent la loi naturelle ; un mépris de jeune blanc-bec, de «petit mec», pour reprendre la formule ciselée de Bernard Lugan, pour une Afrique qui respecte ceux qui la respectent, et dont les anciens ne détestent rien tant que les morveux de Sciences Po en petit costume venus leur donner quelques subsides pour pouvoir continuer à dispenser leur propagande ; un réseau diplomatique à la ramasse, confit dans un aveuglement idéologique total (pour l’Ukraine, l’alignement pro-américain ; pour le Niger, la confiance dans une Françafrique morte) ; un néo-colonialisme totalement hors-sol, qui a éclaté en 2017, avec la blague de Macron prétendant que le président burkinabè Kaboré était parti «réparer la climatisation». Pour reprendre les mots de Macron lui-même, une fois de plus, décidément, blessant et irrespectueux, face à des responsables de haut niveau qui en valent dix comme lui (hier Villiers, aujourd’hui Émié, même principe), «ça fait beaucoup».

source : Boulevard Voltaire

 

 

Niger : « Les putschistes ont jusqu’à demain pour renoncer à leur aventurisme », affirme le Quai d’Orsay

Une rencontre a eu lieu ce samedi matin 5 août entre la ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna et le Premier ministre nigérien Ouhoumoudou Mahamadou au sujet de la situation au Niger, après le coup d’État du 26 juillet. Le temps presse, car demain dimanche expire l’ultimatum de la Cédéao. La communauté ouest-africaine avait laissé sept jours aux mutins pour rendre le pouvoir. L’organisation se dit maintenant prête à une « éventuelle intervention militaire » pour déloger les putschistes, alors que le président nigérien élu Mohamed Bazoum est toujours retenu dans sa résidence. La ministre française des Affaires étrangères demande aux militaires de renoncer au pouvoir.

[…]

 

RFI



A quel point la France est-elle dépendante de l’uranium nigérien ?

[…]

 

Le Monde

 

 

Cinq des plus hauts gradés de la Police judiciaire fédérale de Bruxelles alertent sur le niveau des violences liées au trafic de stupéfiants et appellent à un sursaut des pouvoirs publics

Dans un grand entretien paru dans « Le Soir » ce vendredi, cinq des plus hauts gradés de la Police judiciaire fédérale de Bruxelles, dont le directeur, alertent sur la situation inquiétante dans la capitale. Organisations criminelles, violences, trafic de stupéfiants, meurtres… : « Ces violences n’ont jamais atteint le niveau que l’on connaît aujourd’hui ». Face à cela, les cinq hauts gradés de la PJF appellent à un sursaut des pouvoirs publics.

Une situation qui fait bondir Georges-Louis Bouchez, président du Mouvement Réformateur qui pointe un “laxisme institutionnalisé”. Un laxisme que l’on retrouverait dans les textes de loi, mais surtout dans leur application, selon le président du MR. “La réalité est que la Belgique est un paradis pour les organisations criminelles”.

La PJF a, à ce jour, identifié (sans vouloir les citer) dix « hotspots » à Bruxelles où la violence liée à la drogue est en recrudescence ces dernières années. Parmi ces zones, ils existent des quartiers « de moindre droit » : ces lieux où l’accès à la police est restreint par les habitants et le travail des forces de l’ordre est rendu difficile. Certaines patrouilles s’y font parfois attaquer ou sont visées par des jets d’objets : des pierres mais aussi des télés ou des lits.

La présence de grosses mafias, notamment albanaises, est également pointée du doigt. Les quantités de drogues saisies par la police ont significativement augmenté. « Bruxelles est devenu un hub de distribution », explique le directeur. « À Bruxelles, des produits peuvent passer par la route ou d’autres chemins. Ils (les trafiquants de drogue, NDLR) ont leurs propres réseaux. » Même si la police ne perçoit qu’une infime partie du phénomène, ces organisations deviennent de plus en plus puissantes. 

Mais les cinq hauts gradés de la PJF veulent aussi rassurer. « Bruxelles est à la pointe de la collaboration entre tous les acteurs contre les sociétés fantômes », explique Eric Jacobs. En quatre ans, 6.000 sociétés ont ainsi été contrôlées et 1/4 d’entre elles ont été dissoutes. […]

Sud Info

Entre les congés pénitentiaires, les libérations conditionnelles et les non-applications de peines, sans oublier des délais judiciaires anormalement longs, les organisations criminelles ont compris qu’en Belgique, ‘se faire prendre ne coûte pas cher’, lance-t-il dans un message publié sur Twitter, rebaptisé X.

Pour l’homme fort du MR, cela n’est pas uniquement imputable à un manque de moyens, “c’est surtout un problème de mentalité et d’état d’esprit!” “N’en déplaisent aux bien pensants de la cause d’excuse, le laxisme belge est en train de nous tuer. On doit agir!”, conclut-il.

7 sur 7

 

 

 

Héricourt (70) : lors d’un contrôle routier, une policière projetée à 4 mètres par un véhicule dont le conducteur est en fuite. Elle est victime d’un traumatisme crânien et de multiples fractures aux jambes et aux hanches

Une policière a été percutée dans la nuit de vendredi à samedi à Héricourt, en Haute-Saône, par un automobiliste qui a pris la fuite, a appris Le Figaro de source policière. Cette femme de 31 ans procédait au contrôle d’un véhicule avec son collègue quand une autre voiture est arrivée dans sa direction et l’a percutée de plein fouet.

La policière a été projetée sur quatre mètres et est retombée sur la tête. Son collègue, lui, n’a pas été touché. La BMW à l’origine de l’accident a ensuite pris la fuite sans s’arrêter, elle est toujours recherchée ce samedi matin.

Victime d’un traumatisme crânien et de multiples fractures aux jambes et aux hanches, la policière a été héliportée en urgence absolue à l’hôpital de Besançon. Après une opération, «ses jours ne sont pas en danger», précise le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, dénonçant un «acte ignoble».

Et d’ajouter : «Tout est fait pour retrouver le responsable de cet acte ignoble.» L’enquête devra également déterminer si l’automobiliste a volontairement foncé sur la policière, ainsi que la vitesse à laquelle il l’a percutée.

Le Figaro

 

 

Blauvac (84) : un homme de 55 ans grièvement blessé à coups de couteau lors d’un cambriolage à son domicile dans ce paisible village de 530 habitants

L’individu a été la cible de coups de couteau alors qu’il rentrait chez lui, surprenant un cambriolage à son domicile, jeudi dans la soirée.

À Blauvac, tranquille commune du Vaucluse de 530 habitants nichée au sommet d’une colline, à une quinzaine de kilomètres à l’est de Carpentras, on n’a guère l’habitude des faits divers violents. C’est pourtant là qu’un homme de 55 ans a été grièvement blessé au couteau, au lieu-dit La Lauze, un territoire encore plus paisible et isolé, a indiqué, vendredi 4 août, la procureure de la République de Carpentras à France 3 Provence-Alpes, confirmant une information de La Provence.

Les faits se sont déroulés dans la soirée de jeudi, peu avant minuit. L’homme rentre chez lui, lorsqu’il surprend un cambriolage, tombant nez à nez avec un ou plusieurs individus à son domicile, l’enquête ne permettant pas à ce stade de déterminer le nombre précis d’agresseurs, indique la procureure de la République de Carpentras. 

France 3

 

Financement d’ONG islamistes par l’UE : le vice-président de la Commission admet qu’un “certain nombre d’affaires récentes ont mis en évidence le risque que des fonds européens tombent entre de mauvaises mains”

Questions du 28 avril 2023 des eurodéputés Monika Hohlmeier (PPE) et Sabine Verheyen (PPE) à la Commission européenne :

Financement de l’UE d’un groupe de jeunes d’une communauté étroitement liée à Erdoğan

Divers médias ont rapporté que l’Union européenne avait accordé à l’organisation de jeunesse “Yavuz Sultan Selim” un financement d’au moins 31 455 euros dans le cadre du programme Erasmus+. L’organisation de jeunesse fait partie de la communauté İsmail-Ağa. Leur fondateur a attiré l’attention pour ses commentaires extrêmes et misogynes. De plus, l’Office fédéral allemand pour la protection de la Constitution classe la communauté İsmail-Ağa comme extrémiste.

  1. Ces paiements ont-ils été effectivement effectués, et si oui, combien de financement l’organisation de jeunesse a-t-elle reçu jusqu’à présent ?
  2. Quels projets et objectifs de l’UE sont destinés à être poursuivis grâce à la participation à l’organisation “Yavuz Sultan Selim” ?
  3. Quelles mesures de précaution la Commission a-t-elle mises en place pour qu’aucun financement ne soit accordé aux jeunes ou aux sous-organisations d’associations extrémistes ou islamistes?

Question n° E-001409/2023 du 28 avril 2023

Réponse du 3 août 2023 du vice-président de la Commission Margarítis Schinás (PPE) au nom de la Commission européenne :

La Commission attache de l’importance à ce que les bénéficiaires des fonds de l’UE respectent les valeurs de l’UE énoncées dans le traité sur l’Union européenne et la charte des droits fondamentaux de l’Union européenne.


Les règles financières et les pratiques administratives actuelles protègent les intérêts financiers et l’image de l’UE, et la Commission s’est engagée à les améliorer en permanence. Un certain nombre d’affaires récentes ont mis en évidence le risque que des fonds nationaux et/ou européens tombent entre de mauvaises mains, et la Commission et les États membres ont renouvelé leurs efforts en prenant à la fois des mesures préventives et en veillant à ce que la réponse apportée à toute situation soit rapide et décisive, comme le rappelle le rapport sur l’union de la sécurité de décembre 20223 , ainsi que le programme de lutte contre le terrorisme de l’UE.

Dans le cas évoqué par les Honorables Parlementaires, l’Agence nationale turque a sélectionné le projet porté par Yavuz Sultan Selim selon les procédures du programme Erasmus+ et de son Guide, à condition que la Commission confie l’exécution du budget aux Agences nationales, qui sont ensuite chargés de mettre en œuvre un processus de sélection équitable et transparent des bénéficiaires dans leurs pays respectifs (gestion indirecte). Le projet a reçu une subvention de 31 455 EUR dans le cadre des activités Erasmus+ Participation des jeunes pour permettre aux jeunes de faire l’expérience d’échanges, d’actions culturelles et civiques. Le projet consistait en des ateliers pour jeunes femmes et hommes sur la discrimination en ligne contre les musulmans. Ses activités ont pris fin le 31 mai 2023.

La Commission a déjà suspendu le paiement de ce projet et a lancé des procédures de recouvrement des fonds déjà décaissés.

*

 

Visite du Pape François à Marseille : « Je vais à Marseille, je ne vais pas en France. Je n’irai dans aucun grand pays d’Europe avant d’avoir terminé les petits.»

Pape aux JMJ : « Je vais à Marseille, je ne vais pas en France », rappelle François

Dans une interview publiée vendredi 4 août par l’hebdomadaire espagnol Vida Nueva, François s’exprime sur ses futurs voyages, et la priorité qu’il donne aux « petits » pays européens. Il détaille ce qu’il appelle son « offensive de paix » dans le contexte de la guerre entre l’Ukraine et la Russie.

À l’occasion de sa venue à Lisbonne et Fatima au Portugal, le pape François a accordé un long entretien vendredi 4 août à la revue espagnole Vida Nueva. Interrogé par les journalistes ibériques sur le fait de jamais avoir visité l’Espagne, il leur rappelle que son voyage à Marseille – prévu les 22 et 23 septembre prochains – ne peut pas être considéré comme une visite en France.

« Si je vais bien à Marseille, je ne vais pas en France », insiste François. « Je n’irai dans aucun grand pays d’Europe avant d’avoir terminé les petits. J’ai commencé par l’Albanie et, bien que je sois allé à Strasbourg, je ne suis pas allé en France. »

www.la-croix.com

 

 

Émeutes à Manhattan (USA) : une distribution de cadeaux organisée par un célèbre vidéaste dégénère… policiers blessés, agressions, casse, etc.

Tout a commencé vendredi 4 août par un appel, sur Instagram, du streameur de 21 ans, Kai Cenat, à le retrouver dans l’après-midi dans le sud de Manhattan pour une distribution de cadeaux, notamment des ordinateurs ou des consoles de jeux PlayStations 5, diffusée en direct sur les réseaux sociaux. (…)

« J’ai personnellement vu des jeunes gens marcher en saignant de la tête et du visage, j’ai vu des jeunes pris de crises de panique, d’angoisse et d’asthme (…). C’était hors de contrôle », a déclaré le chef de la police de New York, Jeffrey Maddrey, lors d’un très bref point de presse dans le quartier. Il a également précisé qu’un bus de la ville avec des passagers avait été attaqué et que des policiers avaient été envoyés pour le protéger. « Nous avons déjà rencontré des choses comme celle-ci, mais jamais à ce niveau de dangerosité », a-t-il jugé. Trois officiers ont été blessés, dont un sergent qui s’est cassé la main. (…)

Kai Cenat diffuse régulièrement des vidéos en direct sur la plate-forme Twitch sur laquelle 6,5 millions de personnes le suivent. Il compte également 4 millions d’abonnés sur YouTube (…)En décembre, il a été sacré streamer de l’année lors de la 12e édition des Streamy Awards. (…)

« Nous ne sommes pas contre les jeunes qui s’amusent, nous ne sommes pas contre les jeunes qui se rassemblent, a avancé le chef de la police new-yorkaise. Mais ça ne peut pas être à ce niveau où c’est dangereux. Beaucoup de gens ont été blessés aujourd’hui. »

Le Monde

(…) L’influenceur, qui compte plus de 20 millions d’abonnés, devait faire face à deux chefs d’accusation d’incitation à une émeute et à un rassemblement illégal en lien avec le chaos de vendredi après-midi, a déclaré le chef du département du NYPD, Jeffrey Maddrey, lors d’une conférence de presse. (…)

New York Post

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