09h56 : Plus de 9.000 civils tués depuis le début du conflit selon l’ONU
L’ONU a dénoncé la mort de plus de 9.000 civils, dont 500 enfants, causées par l’offensive russe en Ukraine, au moment où les combats franchissent le cap des 500 jours.
Ces chiffres ont été communiqués par la Mission de surveillance des droits humains des Nations Unies en Ukraine dans un communiqué vendredi, bien que les représentants de l’ONU aient précédemment déclaré que le nombre réel était probablement beaucoup plus élevé.
« Aujourd’hui, nous marquons une nouvelle étape sinistre dans la guerre qui continue à faire payer un tribut horrible aux civils ukrainiens », a déclaré Noel Calhoun, chef adjoint de la Mission de surveillance des droits humains de l’ONU en Ukraine dans un communiqué vendredi, 500e jour depuis le 24 février 2022. Alors que cette année, le nombre de victimes a été en moyenne inférieur à celui de 2022, il est reparti à la hausse en mai et en juin, ont noté les observateurs.
Après leur rébellion avortée en Russie de Wagner et l’accord négocié par le président biélorusse Alexandre Loukachenko entre Evgueni Prigojine et le Kremlin, le chef de l’organisation paramilitaire et ses hommes devraient être en Biélorussie.
Mais le président Loukachenko a assuré jeudi que le sulfureux patron du groupe paramilitaire Wagner, Evgueni Prigojine, se trouvait en Russie et non « pas sur le territoire biélorusse ». Selon lui, les combattants de Wagner sont, eux, « dans leurs camps permanents » en Ukraine et non en Biélorussie, « pour le moment ».
Interrogé, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a répondu de son côté que Moscou « ne suit pas les mouvements » du patron de Wagner. « Si vous les cherchez, vous ne les trouverez pas ici », a lâché Leonid Kasinsky, un officier du ministère biélorusse de la Défense, recevant des journalistes dans un camp récemment bâti à Tsel.
Alexandre Loukachenko avait annoncé le 27 juin qu’Evgueni Prigojine était arrivé en Biélorussie. Mais jeudi, il a reconnu que la question de la « relocalisation » de Wagner en Biélorussie n’était « pas réglée ».
L’Ukraine « mérite d’intégrer l’Otan », a jugé le président turc Recep Tayyip Erdogan, à l’issue d’une rencontre à Istanbul avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky.
Le chef de l’Etat turc a par ailleurs jugé lors d’une conférence de presse vendredi soir que la Russie et l’Ukraine « devraient retourner aux pourparlers de paix ».
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