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troisiemeguerremondiale.net

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Affirmer que l'Islam est une religion de paix, c'est admettre que la charia et le djihad sont des préceptes humanistes. Ce blog a pour but de démontrer que nous nous dirigeons droits vers une guerre de religion

Publié le par 3guerremondiale
Publié dans : #Les infos les plus cruciales

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Les Infos du 7 juin 2023

 

 

Guerre en Ukraine EN DIRECT : Vladimir Poutine dénonce un « acte barbare » à propos de la destruction du barrage…

 

L’ESSENTIEL

  • Les évacuations massives continuent dans le sud de l’Ukraine après la destruction partielle du barrage de Kakhovka, qui a provoqué des inondations dans de nombreuses localités le long du Dniepr et dont Moscou et Kiev s’accusent mutuellement.
  • A Genève, l’OCHA, agence humanitaire de l’ONU, a prévenu que la destruction du barrage pouvait provoquer un désastre environnemental et « avoir un impact sévère sur des centaines de milliers de personnes des deux côtés de la ligne de front ».
  • L’Ukraine a affirmé lundi avoir gagné du terrain près de Bakhmout, dans l’Est, tout en relativisant l’ampleur des « actions offensives » menées ailleurs sur le front. La Russie dit pour sa part repousser ces attaques d’envergure, tout en reconnaissant mardi que 71 de ses soldats étaient morts et 210 avaient été blessés ces derniers jours. Et ce alors que l’armée russe fait rarement état de ses pertes.

 

 

15h36 : Poutine dénonce un « acte barbare » de l’Ukraine

 

15h12 : Zelensky dit avoir échangé avec Erdogan sur « les conséquences humanitaires » des inondations

Le président ukrainien a indiqué mercredi avoir échangé avec son homologue turc sur « les conséquences humanitaires et environnementales » des inondations provoquées dans le sud de l’Ukraine par la destruction du barrage de Kakhovka.

« Nous avons parlé des conséquences humanitaires et environnementales de l’acte terroriste russe à la centrale hydroélectrique de Kakhovka, y compris les risques pour la centrale nucléaire de Zaporojie », a déclaré Volodymyr Zelensky sur Twitter, disant « avoir remis » à son homologue turc, lors d’un entretien téléphonique, « une liste des besoins urgents pour faire face à la catastrophe. »

 

14h30 : Erdogan suggère une commission d’enquête internationale sur la destruction du barrage

Le président turc a suggéré mercredi la création d’une commission d’enquête internationale après la destruction du barrage de Kakhovka, dans le sud de l’Ukraine. Au cours d’un entretien téléphonique avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, « le président Erdogan a déclaré qu’une commission pourrait être créée avec la participation d’experts issus des parties belligérantes, des Nations unies et de la communauté internationale, Turquie comprise », a déclaré la présidence turque dans un communiqué.

 

13h18 : La Russie accuse l’Ukraine d’avoir fait exploser un pipeline d’ammoniac Togliatti-Odessa

La Russie a accusé mercredi l’Ukraine d’avoir fait exploser le pipeline d’ammoniac Togliatti-Odessa, le plus long du monde, en dénonçant un « acte terroriste » qui a fait plusieurs blessés parmi des civils.

« Un groupe de sabotage ukrainien a fait exploser le pipeline d’ammoniac Togliatti-Odessa », d’environ 2.400 km de long, qui relie une ville russe sur les rives de la Volga au port ukrainien de la mer Noire, a affirmé le ministère russe de la Défense dans un communiqué. Cet « acte terroriste » a eu lieu lundi soir, selon la même source.

 

 

10h41 : Plus de 2.700 personnes évacuées des zones inondées après l’explosion sur le barrage Kakhovka

Plus de 2.700 personnes ont été évacuées des zones inondées à la suite de la destruction du barrage de Kakhovka dans le sud de l’Ukraine, ont affirmé mercredi les autorités ukrainiennes et celles d’occupation russe, qui contrôlent chacune une rive du Dniepr dans cette région.

« Plus de 1.450 personnes ont été évacuées », a indiqué à la télévision ukrainienne un porte-parole des services d’urgence, Oleksandre Khorounejiï. Les autorités installées par Moscou, citées par les agences russes, ont annoncé avoir évacué « 1.274 personnes » à ce stade.

 

 

08h43 : Le commerce Chine-Russie au plus haut depuis la guerre en Ukraine

Le montant des échanges commerciaux entre la Chine et la Russie a atteint en mai son niveau le plus haut depuis le début de l’invasion de l’Ukraine en février 2022, selon des chiffres publiés mercredi par les Douanes chinoises. Les deux pays voisins ont réalisé le mois dernier pour 20,5 milliards de dollars (19,2 milliards d’euros) d’échanges commerciaux. Les importations chinoises en provenance de Russie représentaient 11,3 milliards de dollars.

DIRECT

 

 

 

 

 

Brèche dans le barrage de Kakhovka : Quelles conséquences pour la centrale nucléaire de Zaporijia ?

 

Une brèche très importante dans le barrage de Kakhovka (Ukraine) entraine, depuis la nuit du 5 au 6 juin (vers 2H30 du matin selon Energoatom), le déversement de volumes d’eau très significatifs en aval du barrage. L’origine de cette brèche (bombardement, utilisation d’explosifs ?) et les responsabilités, font l’objet de polémiques. Outre les graves conséquences à très court terme pour les populations situées en aval (inondations), cet évènement pourrait avoir des conséquences en termes de sûreté nucléaire.

En effet, la centrale nucléaire de Zaporijia, située à environ 140 kilomètres en amont du barrage de Kakhovka, puise l’eau nécessaire au refroidissement de ses 6 réacteurs dans l’immense retenue d’eau de 18 milliards1 de mètres cubes créée par le barrage dans le cours du fleuve Dniepr. La baisse du niveau d’eau pourrait compliquer à terme le refroidissement des réacteurs nucléaires.

Illustration 1 : carte de situation de la centrale et du barrage – Fonds de carte OpenStreetMap – mardi 6 juin 2023
Illustration 2 : brèche dans le barrage de Kakhovka
Même à l’arrêt, la centrale de Zaporijia doit être refroidie en permanence

À la centrale nucléaire de Zaporijia, depuis la prise de contrôle du site par les forces russes dans la nuit du 3 au 4 mars 2022, les systèmes d’alimentation électrique ont été mis à mal à de nombreuses reprises du fait des combats (à 7 reprises, le site a dû basculer sur les diesels de secours).

La perte régulière des alimentations électriques a conduit l’exploitant de la centrale nucléaire de Zaporijia à maintenir les 6 réacteurs en arrêt (à froid ou parfois à chaud) depuis plusieurs mois. Actuellement, 5 réacteurs sont en arrêt à froid et un en arrêt à chaud.

Malgré l’arrêt des réactions de fission nucléaire et la baisse relative de la température, le maintien des fonctions de sûreté des réacteurs, et en particulier le refroidissement permanent des combustibles irradiés hautement radioactifs présents dans les cœurs et dans les piscines de désactivation, nécessite une puissance électrique de 100 MW fiable, le recours à une source froide (eau) et du personnel.

Rappelons que l’impossibilité de refroidir correctement une centrale nucléaire peut conduire, dans certaines configurations, à une catastrophe comme ce fut le cas en mars 2011 à la centrale de Fukushima Daiichi au Japon.

Problèmes posés par le niveau d’eau dans le réservoir de Kakhovka

Ces derniers mois, le risque de perte des ressources en eau nécessaires au refroidissement de la centrale nucléaire de Zaporijia s’est fortement aggravé. En effet le niveau d’eau du réservoir de Kakhovka avait baissé dangereusement, descendant2 à 14 mètres le 2 février 2023, soit son plus bas niveau depuis 3 décennies (cf. illustration 3). Un minimum de 12,7 mètres (selon l’AIEA : Agence internationale de l’Énergie atomique) à 13,2 mètres (selon l’administration militaire régionale de Zaporijia) est nécessaire pour permettre l’admission d’eau dans les dispositifs de refroidissement de la centrale nucléaire.

Ces dernières semaines c’est, à l’inverse, le risque d’inondation qui était craint (niveau d’eau de 17,54 mètres le 21 mai 2023).

La brèche du 6 juin dans le barrage de Kakhovka pourrait conduire à moyen terme à l’impossibilité d’approvisionner en eau les systèmes de refroidissement de la centrale. L’AIEA indique ce 6 juin dans un communiqué3, que, selon son personnel sur place, la baisse du niveau d’eau dans le réservoir de Kakhovka est de 5 centimètres par heure et que le niveau d’eau était de 16,4 mètres à 8 heures ce matin. On peut donc en déduire que, si la baisse du niveau se poursuit au rythme actuel, il ne sera plus possible d’alimenter le système dans 3 jours. Il faudra alors mettre en œuvre des solutions de secours pour garantir un apport d’eau. À court terme, la centrale nucléaire essaie de pomper le maximum d’eau pour alimenter les canaux de refroidissement et systèmes connexes et a stoppé la consommation d’eau pour des usages non essentiels.

L’AIEA indique que de l’eau est disponible dans le grand bassin de refroidissement situé à côté de la centrale et dont le niveau d’eau est maintenu, par conception, au-dessus de celui du réservoir. Il pourrait fournir des capacités de refroidissement pendant quelques mois (estimation que l’AIEA tente de confirmer). L’AIEA note : «il est donc vital que ce bassin de refroidissement reste intact. Rien ne doit être fait pour potentiellement porter atteinte à son intégrité».

En cas d’impossibilité totale de refroidissement des réacteurs, la fusion du cœur du réacteur arrêté le plus tardivement pourrait intervenir au bout d’une dizaine de jours.4

La poursuite du conflit rogne en permanence les marges de sûreté et augmente les risques d’accident grave. Malgré les efforts déployés depuis des mois par son directeur général, l’AIEA n’est pas parvenue à obtenir la «sanctuarisation» de la centrale de Zaporijia. Ce constat d’impuissance, et le fait qu’aucune centrale nucléaire n’est conçue pour fonctionner avec un niveau de sûreté acceptable en temps de guerre, devraient conduire l’ensemble des pays à revoir les évaluations de sûreté des installations nucléaires et à reconsidérer les politiques de développement de l’énergie nucléaire.

Illustration 3 : niveau d’eau dans le barrage de Kakhovka de 2016 au 4 juin 2023
  1. La version initiale comportait une coquille.
  2. https://hydroweb.theia-land.fr/collections/hydroweb
  3. https://www.iaea.org/iaea-director-general-statement-to-the-iaea-board-of-governors
  4. Dans une note du 15 mai 2023, l’IRSN indiquait à propos de la perte des sources électriques externes : «Dans l’hypothèse d’une défaillance de tous ces groupes électrogènes, l’échauffement du cœur des réacteurs conduirait, dans des délais estimés de l’ordre d’une dizaine de jours pour le dernier réacteur arrêté le 11 septembre 2022, à la fusion du cœur, entrainant des rejets radioactifs dans l’environnement» et «La fusion du combustible entreposé dans la piscine, située dans l’enceinte de confinement du réacteur, interviendrait ensuite, entraînant des rejets supplémentaires». 230515 IRSN-NI-Ukraine.pdf

 

 

Barrage de Kakhovka endommagé: Washington avoue ne pas avoir de preuves pour accuser Moscou

 

 

Vers une guerre de religion, infos du 7 juin 2023

Les États-Unis reconnaissent ne pas avoir de preuves de l’implication des forces russes dans le sabotage du barrage hydroélectrique de Kakhovka. La Maison-Blanche a fait cette déclaration en commentant les informations des médias occidentaux qui tiennent Moscou pour responsable de l’inondation qui a commencé en aval du Dniepr.

Washington suit attentivement la situation autour de la centrale hydraulique de Kakhovka mais n’est pas en état de confirmer l’implication de la Russie dans cet incident, a déclaré ce mardi 6 juin John Kirby, porte-parole de la Maison-Blanche.

"Nous avons vu des déclarations dénonçant la responsabilité de la Russie dans l’explosion du barrage […]. Nous allons faire le nécessaire pour évaluer ces informations et travaillons avec les Ukrainiens sur la collecte d’informations. Pour l’heure nous ne pouvons pas dire ce qui s’est passé mais allons certainement fournir plus de détails dans un proche avenir", a-t-il affirmé.

Il s’est abstenu toutefois de faire des prévisions sur l’impact que cet incident pourrait avoir sur l’évolution des affrontements en Ukraine.

Plus tôt dans la journée, le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou avait estimé que Kiev avait fait sauter le barrage pour pouvoir transférer ses troupes déployées sur l’axe de Kherson vers les régions de sa contre-offensive. Ce transfert devrait affaiblir les positions ukrainiennes près de Kherson. Kiev a donc commis un acte terroriste contre la centrale hydroélectrique de Kakhovka, provoquant l’inondation de larges territoires dans la région, a expliqué le ministre.

Spoutnik

 

 

 

L'Ukraine fait exploser le pipeline d'ammoniac Togliatti-Odessa dans la région de Kharkov

 

 

Vers une guerre de religion, infos du 7 juin 2023

MOSCOU, (Spoutnik) - Un groupe de sabotage ukrainien a fait sauter le pipeline d'ammoniac Togliatti-Odessa dans la région de Kharkov. Il y a des victimes parmi la population civile, a annoncé mercredi le ministère russe de la Défense.

"Le 5 juin, vers 21h00 heure de Moscou [18h00 GMT], un groupe ukrainien de sabotage et de reconnaissance a fait sauter le pipeline d'ammoniac Togliatti-Odessa près de la colonie de Masyutovka dans la région de Kharkov", a indiqué le ministère.

L'explosion de l'oléoduc a été qualifiée d'attentat terroriste, il y a des victimes parmi la population civile, ils ont "reçu l'assistance médicale nécessaire", selon le MoD.

"Actuellement, les résidus d'ammoniac sont évacués du territoire ukrainien par les sections endommagées du pipeline. Il n'y a pas de victimes parmi les soldats russes", a indiqué le ministère.

Des images sont apparues en ligne semblant documenter les conséquences de l'attaque de sabotage, montrant des nuages ​​​​toxiques de vapeur d'ammoniac se déversant dans l'environnement local.

L'ammoniac n'est pas reconnu comme un agent d'armes chimiques traditionnel, mais l'exposition à des niveaux très élevés de ce produit chimique peut endommager les poumons et entraîner la mort . L'ammoniac est également très toxique pour les poissons, la faune et la flore .

La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a déclaré que les travaux de réparation du pipeline pourraient prendre jusqu'à trois mois, et seulement si la Russie est en mesure d'assurer l'accès au site de l'attaque.

« L'une des stations de pompage a été mise hors service. Les vannes de blocage ont fonctionné, mais une fuite de matières premières s'est néanmoins produite. Selon des estimations préliminaires, les travaux de réparation et de restauration [du pipeline] prendront environ un à trois mois. Ceci, bien sûr, nécessitera l'accès au site des dégâts", a déclaré Zakharova lors d'un briefing.

La porte-parole a déclaré que le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait annoncé qu'il pouvait "régler le problème" du pipeline endommagé, "mais cela ne signifie pas qu'il est prêt à reprendre le transport d'ammoniac. Nous nous efforcerons de clarifier les circonstances de l'incident. Mais même maintenant, nous pouvons déjà affirmer qu'une seule partie n'a jamais été intéressée par la réanimation de l'oléoduc - le régime de Kiev."

Le pipeline d'ammoniac Togliatti-Odessa part de la région russe de Samara, entre en Ukraine à Kharkov et pousse vers le sud et l'ouest vers la ville côtière d'Odessa, sur la mer Noire, où la ressource est exportée. L'ammoniac est une matière première clé utilisée dans l'enrichissement des engrais naturels.

Le pipeline a été construit en 1979 pendant la période soviétique et, jusqu'à récemment, il pouvait transporter jusqu'à 2,5 millions de tonnes d'ammoniac par an. L'utilisation du pipeline a été arrêtée en février dernier après que la crise de longue date dans le Donbass s'est transformée en une véritable guerre par procuration entre la Russie et l'OTAN en Ukraine. La Russie a cherché à réactiver l'oléoduc dans le cadre de l'accord sur les céréales négocié avec l'aide de la Turquie et des Nations Unies l'année dernière. Le mois dernier, Moscou a averti que si ses demandes de reconnecter la Banque agricole russe à SWIFT et de relancer le pipeline n'étaient pas traitées, l'accord sur les céréales serait résilié après le 17 juillet.

Terrorisme écologique

L'attaque de sabotage contre le pipeline d'ammoniac Togliatti-Odessa est le deuxième acte majeur de terrorisme environnemental que Moscou a accusé Kiev d'avoir perpétré cette semaine, et la deuxième attaque de sabotage contre un pipeline majeur depuis septembre.

Mardi, le barrage de la centrale hydroélectrique de Kakhovka, dans la partie russe de la région de Kherson, a été détruit par des bombardements ukrainiens, faisant jaillir des millions de tonnes d'eau douce dans l'environnement local, inondant des villes, des forêts et des terres agricoles et menaçant de déclencher une crise régionale majeure. catastrophe écologique. Les responsables ukrainiens et leurs conservateurs occidentaux ont blâmé Moscou pour l'attaque. Cependant, un certain nombre de commentateurs américains respectés, dont le journaliste Tucker Carlson et l'ancien inspecteur des armes de l'ONU Scott Ritter , ont souligné que la Russie n'avait aucune motivation pour attaquer le barrage - ce qui a contribué à assurer la sécurité de l'eau en Crimée et a fourni des approvisionnements en eau cruciaux utilisés pour refroidir le Zaporozhye Nuclear Centrale électrique. Les forces de Kiev ciblent l'usine de Kakhovka et son barrage depuis le printemps 2022, et Moscou a passé plus d'un an à avertir de la catastrophe qui surviendrait si le barrage était endommagé ou détruit.

En septembre 2022, une attaque de sabotage contre le réseau Nord Stream a entraîné le plus grand événement d'émission de méthane de l'histoire de l'humanité. Le journaliste d'investigation américain Seymour Hersh a révélé en février que les États-Unis et leurs alliés norvégiens étaient responsables de cette attaque. Les responsables et les médias américains ont diffamé Hersh en tant que journaliste "discrédité" ou ont ignoré ses reportages alors que les services de renseignement américains ont rassemblé une série de récits douteux attribuant l'attaque à un mystérieux "groupe pro-ukrainien" sans lien avec Washington ou Kiev.

Spoutnik

 

 

 

Ingérence : Les méthodes utilisées par les États-Unis pour mener des guerres contre d’autres pays

 

L’ancien ministre français de l’Économie de 2012 à 2014, Arnaud Montebourg, lors d’une interview, a indiqué quelles méthodes les Étasuniens utilisent pour mener des guerres contre d’autres pays, aussi bien en Europe que sous d’autres latitudes. Ce politicien est connu pour être un fervent défenseur du made in France et de la souveraineté de son pays au milieu de la désindustrialisation qui progresse en Europe.

L’ancien fonctionnaire a noté que les États-Unis utilisent des outils militaires, surtout les systèmes d’écoute et de renseignement qu’ils ont construits après le 11 septembre 2001, pour espionner les entreprises étrangères qui sont en concurrence avec les leurs.

Cette vérité a été mise à jour lorsqu’Edward Snowden a révélé qu’il y avait 75 000 000  de conversations et de courriers électroniques d’entreprises françaises qui avaient été exploitées par la NSA en France. Montebourg a expliqué que cela n’a été possible que grâce à une technologie militaire fabriquée par les Etasuniens.

«Deuxièmement, ils ont un outil appelé droit extra-territorial. Les Américains utilisent une forme de loi qui est une loi impérialiste et qui consiste à se déclarer compétents sur des sujets qui ne les concernent d’aucune façon», a-t-il déclaré.

Il a déclaré qu’ils se déclarent les gendarmes du monde et pensent avoir l’autorité pour saper les intérêts souverains. Il a précisé qu’ils le font dans tous les domaines, en particulier dans le domaine économique.

De même, il signale que, dans leur volonté de jouer le rôle d’autorité mondiale, ils ont établi une liste de 22 000 composants dont ils se donnent le droit d’autoriser ou non l’exportation. Il a précisé que la loi Patriot de 2001 leur a donné le pouvoir, par exemple, de demander toute information sur une entreprise : brevets, technologies, personnes, entre autres, sans aucune raison et sans autorisation judiciaire.

Avec tout cela et la relation inégale qui existe entre les États-Unis et la France, Montebourg déclare que son pays ne répond pas au harcèlement étasunien parce qu’il a intériorisé une véritable faiblesse qui favorise une sorte de «servitude volontaire». Il en va de même pour d’autres pays, qui sont soumis par la diplomatie, l’économie et la puissance militaire.

 

 

source : Resumen Latinoamericano via Bolivar Infos

 

Guerre en Ukraine : Les plans de contre-offensive ne seront pas affectés par la destruction du barrage de Nova Kakhovka, affirme le président ukrainien Volodymyr Zelensky

 

  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
     

Volodymyr Zelensky a affirmé ce mardi soir que la contre-offensive de Kiev ne sera pas impactée par la destruction du barrage de Nova Kakhovka, dans le sud de l'Ukraine.

Ce mardi 6 juin, une explosion a entraîné la destruction du barrage de Nova Kakhovka qui a causé des inondations dans la région de Kherson et fait courir le risque d'un accident dans la centrale nucléaire de Zaporijjia. L'Ukraine impute cette attaque à la Russie, ce que le Kremlin nie farouchement.

"L'explosion était délibérée, mais l'ennemi a agi de manière chaotique, de telle sorte que ses propres installations ont été inondées", a indiqué ce mardi soir le président ukrainien Volodymyr Zelensky sur Telegram, à l'issue d'une réunion avec son état-major.

Volodymyr Zelensky a également affirmé que cet événement n'a pas fait évoluer les plans de la contre-offensive ukrainienne, préparée par l'armée de Kiev depuis plusieurs mois : "l’état de préparation (des troupes ukrainiennes) est maximal", a affirmé le président ukrainien. "L'explosion du barrage n'a pas affecté la capacité de l'Ukraine à libérer son propre territoire".

Si sur le front, les combats sont intenses, la contre-offensive ukrainienne a-t-elle déjà été lancée ? Kiev a indiqué avoir repris des territoires près de la ville martyre de Bakhmout, mais a relativisé l'importance des "actions offensives" menées ailleurs sur le front alors que Moscou la Russie affirmant au contraire repousser des attaques de "grande envergure" ces dernières heures.

Source

 

 

 

 

La Russie et le Koweït discutent d'un accord sur la fourniture de chars russes

 

 

Vers une guerre de religion, infos du 7 juin 2023

DOHA (Spoutnik) - La Russie et le Koweït ont discuté d'un éventuel accord sur l'acquisition de chars russes par la monarchie du Golfe, a déclaré mardi le nouvel ambassadeur de Russie à Doha, Vladimir Jeltov.

"La partie koweïtienne possède des armes de fabrication russe, telles que des lance-roquettes et des véhicules blindés. Il y a eu des discussions sur un accord pour la fourniture de chars. Nous sommes ouverts à toutes les demandes du Koweït", a déclaré Zheltov, cité par un journal koweïtien. .

Jeltov a présenté ses lettres de créance au prince héritier du Koweït, Cheikh Meshal Al-Jaber Al-Sabah fin mai.

Spoutnik

 

 

 

Armée chinoise: Des douzaines d’ex-pilotes britanniques forment des pilotes en Chine (MàJ : France, Allemagne et USA touchés, les pilotes ont participé à des exercices de l’OTAN)

 

 

Le pape François à l'hôpital : le souverain pontife opéré en urgence de l'abdomen ce mercredi

Le pape François va être opéré de l'abdomen ce mercredi après-midi à l'hôpital Gemelli de Rome, a annoncé le Vatican dans un communiqué, précisant que le souverain pontife, âgé de 86 ans, serait hospitalisé "plusieurs jours".

Le pape François va être opéré de l'abdomen ce mercredi après-midi à l'hôpital Gemelli de Rome, a annoncé le Vatican dans un communiqué, précisant que le souverain pontife, âgé de 86 ans, serait hospitalisé "plusieurs jours". Le Vatican précise qu'une opération chirurgicale est nécessaire pour traiter une laparocèle, hernie abdominale qui se développe parfois sur la cicatrice d'une opération précédente et provoque d'importantes douleurs.

L'équipe médicale du Vatican a décidé que cette opération, qui comprend une incision de l'abdomen et la pose d'une prothèse, devait avoir lieu pour éviter les occlusions intestinales. Le pape François n'a fait aucune mention mercredi de l'opération prévue lors de son audience hebdomadaire, au cours de laquelle il est apparu de bonne humeur.

La veille, le souverain pontife a passé 40 minutes à l'hôpital Gemelli pour un examen de contrôle. Il avait déjà passé cinq jours dans le même hôpital à la fin du mois de mars pour une infection pulmonaire et, le mois dernier, il n'a pas assisté aux audiences pendant une journée en raison d'une fièvre. Le pape François, qui a fêté le 10e anniversaire de son pontificat en mars, se déplace souvent en fauteuil roulant ou à l'aide d'une canne en raison de douleurs persistantes au genou.

En juillet 2021, il a subi l'ablation d'une partie de son côlon dans le cadre d'une opération visant à traiter un problème intestinal douloureux appelé diverticulite. Il a déclaré au début de l'année que cette infection était réapparue. L'année dernière, le pape a déclaré qu'il ne voulait pas se faire opérer du genou parce que l'anesthésie générale utilisée pour son opération du côlon avait entraîné des effets secondaires désagréables

Source

 

 

 

Véronique Jacquier : « La remise en cause des accords de 1968 avec l’Algérie, les LR l’avaient proposée à Édouard Philippe quand il était 1er ministre. Il avait balayé ça d’un revers de main »

 

 

Conspiracy Watch, LICRA… Quelles associations ont reçu des subventions du fonds Marianne lancé par Marlène Schiappa après la décapitation de Samuel Paty ? (MàJ : “conclusions accablantes” du rapport, démission de Christian Gravel)

 

 

États-Unis : deux morts et cinq blessés lors d’une tuerie pendant une remise de diplômes à Richmond. Tireur arrêté, mais son nom n’a pas été révélé

[…]

 

Six personnes ont été touchées par balle, dont l’une grièvement. Elles sont âgées de 14, 31, 32, 55, et 58 ans. Trois autres personnes ont été blessées dans la panique qui a suivi les coups de feu, deux sont tombées et une fillette de 9 ans a été renversée par une voiture alors qu’elle fuyait la scène.

Le suspect, âgé de 19 ans, dont le nom n’a pas été révélé, a quitté les lieux à pied et a été interpellé en possession de quatre armes de poing, dont trois pourraient avoir été utilisées pendant la fusillade.

[…]

Selon les premiers éléments de l’enquête, le tireur présumé connaissait la première victime et pourrait n’avoir voulu s’en prendre qu’à elle. […]

Cette « tuerie de masse » est la 279e enregistrée aux États-Unis […]

Le Parisien

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