Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
troisiemeguerremondiale.net

troisiemeguerremondiale.net

Affirmer que l'Islam est une religion de paix, c'est admettre que la charia et le djihad sont des préceptes humanistes. Ce blog a pour but de démontrer que nous nous dirigeons droits vers une guerre de religion

Publié le par 3guerremondiale
Publié dans : #Les infos les plus cruciales

_________________________________

Les Infos du 6 juin 2023

L'Ukraine lance une offensive tant attendue dans plusieurs directions, échoue dans tous - Chef de la défense russe

 

MOSCOU (Spoutnik) - Kiev a lancé une offensive promise de longue date dans différents secteurs du front au cours des trois derniers jours, a déclaré mardi le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou.

"Au cours des trois derniers jours, le régime ukrainien a lancé une offensive promise depuis longtemps dans différents secteurs du front, concentrant une grande quantité d'équipements et de ressources humaines à cette fin", a déclaré Choïgou.

Il a précisé que les forces ukrainiennes avaient tenté d'attaquer dans 7 directions avec cinq brigades le 5 juin mais avaient été arrêtées après avoir perdu plus de 1 600 soldats et 28 chars.

Vers une guerre de religion, infos du 6 juin 2023

« Le 5 juin, le régime de Kiev a tenté une offensive dans sept directions avec les forces de cinq brigades. Ils ont été arrêtés, ont subi des pertes encore plus importantes : plus de 1 600 militaires, 28 chars, dont 8 Léopards et 3 chars à roues AMX-10, 136 unités d'autres équipements militaires, dont 79 étrangers", a déclaré Shoigu.

Le ministre a ajouté que les attaques ennemies ont été déjouées, tandis que les soldats russes ont fait preuve "d'héroïsme et de courage".

Selon Choïgou, l'Ukraine n'a pas atteint ses objectifs dans l'offensive car elle a subi des pertes « importantes et incomparables ».

Choïgou a admis que 71 soldats russes avaient été tués lors de l'offensive ukrainienne, ajoutant que l'armée avait également perdu 15 chars et 9 véhicules de combat d'infanterie.

"Au total … 71 militaires ont été tués, 210 ont été blessés. 15 chars, 9 véhicules de combat d'infanterie, 2 véhicules et 9 canons ont été détruits", a déclaré Shoigu.

Source

 

 

 

Guerre en Ukraine EN DIRECT : La Russie annonce la mort de 71 de ses soldats dans des attaques ukrainiennes…

 

L’ESSENTIEL

  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a remercié lundi ses troupes pour les gains territoriaux qu’elles ont revendiqués près de la ville dévastée de Bakhmout dans l’est du pays, ironisant sur la réaction « hystérique » de Moscou qui a assuré avoir repoussé des attaques d’ampleur.
  • Les restrictions imposées par cinq Etats de l’UE sur l’importation de céréales ukrainiennes pour protéger leurs agriculteurs pourront être prolongées jusqu’au 15 septembre, a annoncé lundi la Commission européenne, en dépit de l’opposition de Kiev et des résistances d’une partie des Vingt-Sept.
  • L’invasion russe en Ukraine rappelle que « la liberté n’est pas gratuite », a estimé lundi le chef d’Etat-major de l’armée de terre américaine, faisant un parallèle avec les sacrifices consentis par les Alliés lors du débarquement de 1944.

15h51 : La Russie admet la mort de 71 de ses soldats dans des attaques ukrainiennes

L’armée russe a reconnu mardi la mort de 71 de ses soldats dans les opérations destinées à repousser des attaques ukrainiennes sur tout le front ces trois derniers jours, alors que la Russie fait rarement état des pertes dans les rangs de son armée.

« Au total, 71 militaires ont été tués et 210 ont été blessés dans (…) les forces engagées pour repousser l’attaque ennemie », a déclaré dans un communiqué le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou.

 

15h38 : La destruction du barrage aura « des conséquences terribles sur la vie des gens »

La destruction du barrage de Kakhovka dans le Sud de l’Ukraine mardi aura « des conséquences terribles sur la vie des gens et sur l’environnement », a déploré le président auprès de l’envoyé spécial du pape François en visite à Kiev.

« Ce crime comporte d’énormes menaces et aura des conséquences terribles sur la vie des gens et sur l’environnement », a indiqué Volodymyr Zelensky au cardinal italien Matteo Zuppi.

 

15h36 : Un cessez-le-feu en Ukraine « ne mènera pas à la paix », dit Zelensky à l’envoyé du Vatican

Un cessez-le-feu en Ukraine « ne mènera pas à la paix », a déclaré mardi le président ukrainien Volodymyr Zelensky à l’envoyé spécial du pape François, le cardinal italien Matteo Zuppi, en visite à Kiev.

« Le chef de l’Etat a souligné que le cessez-le-feu et le gel du conflit ne conduiront pas à l’instauration de la paix », a indiqué la présidence ukrainienne dans un communiqué, M. Zelensky appelant le Saint-Siège « à contribuer à la mise en place du plan de paix ukrainien » qui consiste en la reprise de tous les territoires occupés par Kiev.

 

14h58 : La centrale hydroélectrique du barrage de Kakhovka est « complètement détruite »

La centrale hydroélectrique du barrage de Kakhovka est « complètement détruite », a affirmé mardi le patron de l’opérateur ukrainien Ukrhydroenergo, quelques heures après la destruction partielle de ce barrage situé le long du Dniepr que Kiev a imputé à Moscou, ce que la Russie nie.

« La centrale ne peut pas être restaurée, elle est complètement détruite. La structure hydraulique est en train d’être emportée », a déclaré Igor Syrota à la télévision ukrainienne.

 

13h45 : 24 localités inondées en Ukraine après l’attaque du barrage de Kakhovka

Vingt-quatre localités étaient inondées mardi après l’attaque dans la nuit du barrage de Kakhovka, dans le sud de l’Ukraine, a affirmé le ministre ukrainien de l’Intérieur, Igor Klymenko, selon qui « environ un millier » de civils ont été évacués de la zone.

« A ce stade, 24 localités en Ukraine ont été inondées. Le ministère de l’Intérieur a déjà évacué environ un millier de personnes. L’évacuation se poursuit », a-t-il déclaré à la télévision ukrainienne.

 

 

13h15 : L’Ukraine réclame une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU après la destruction partielle d’un barrage hydroélectrique

L’Ukraine a réclamé mardi une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU à la suite de la destruction partielle du barrage de Nova Kakhovka (sud), dans une région contrôlée par Moscou, à qui elle impute la responsabilité de l’incident, ce que la Russie nie.

« L’Ukraine réclame une réunion d’urgence du Conseil de sécurité des Nations unies », a indiqué dans un communiqué le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kouleba, appelant l’UE et le G7 « à imposer de nouvelles sanctions dévastatrices à la Russie ».

 

12h24 : Le Kremlin dénonce un acte de « sabotage délibéré » de Kiev

Le Kremlin a dénoncé mardi un acte de « sabotage délibéré » de Kiev, après la destruction partielle d’un barrage hydroélectrique dans la région de Kherson partiellement occupée par la Russie dans le Sud de l’Ukraine. « Il s’agit sans équivoque d’un acte de sabotage délibéré de la partie ukrainienne qui a été planifié et réalisé sur ordre de Kiev », a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, en disant rejeter « fermement » les accusations des autorités ukrainiennes qui en imputent la responsabilité à Moscou.

 

12h12 : « La Russie n’a pas le droit de veto » sur l’adhésion de l’Ukraine à l’Otan

La Russie n’a pas le droit de veto sur l’adhésion de l’Ukraine à l’Otan, a indiqué mardi le secrétaire général de l’Otan à Bratislava. « Tous les alliés sont d’accord que la porte de l’Otan reste ouverte, que l’Ukraine deviendra membre de l’alliance et que la Russie n’a pas de droit de veto », a déclaré Jens Stoltenberg lors d’un sommet des présidents de neuf pays du flanc oriental de l’Alliance.

 

12h05 : « 150 tonnes d’huile moteur » déversées dans le fleuve Dniepr, dénonce Kiev

« 150 tonnes d’huile moteur » se sont déversées mardi dans le fleuve Dniepr à la suite de la destruction du barrage hydroélectrique de Nova Kakhovka dans le sud de l’Ukraine, ont indiqué les responsables ukrainiens, mettant en garde contre un risque environnemental.

« Il existe également un risque de nouvelles fuites d’huile, ce qui a un impact négatif sur l’environnement », a fustigé sur Telegram Daria Zarivna, conseillère presse du chef de l’administration présidentielle ukrainienne, Andriï Iermak.

 

11h51 : La ville de Nova Kakhovka sous contrôle de Moscou inondée

La ville de Nova Kakhovka, où se trouve le barrage hydroélectrique partiellement détruit mardi dans le sud de l’Ukraine, est inondée, ont affirmé les autorités locales installées par Moscou dont les troupes contrôlent la localité. « La ville est inondée », a indiqué à la télévision russe Vladimir Leontiev, le maire de Nova Kakhovka, cité par les agences de presse russes.

 

08h33 : Moscou et Kiev s’accusent mutuellement de l’explosion du barrage

Le barrage hydroélectrique de Kakhovka, situé dans les zones de la région de Kherson occupées par la Russie dans le sud de l’Ukraine, a été partiellement détruit mardi, Moscou et Kiev s’accusant mutuellement d’en être responsables. Les forces ukrainiennes ont effectué de « multiples frappes » sur le barrage de Kakhovka dans la nuit de lundi à mardi, a déclaré sur Telegram le maire de la ville de Nova Kakhovka, Vladimir Leontiev, en affirmant qu’elles avaient détruit les robinets-vannes du barrage et provoqué un « rejet d’eau incontrôlable ».

 

07h29 : Le barrage hydroélectrique de Kakhovka partiellement détruit d’après les forces russes

Le barrage hydroélectrique de Kakhovka, situé dans les zones de la région de Kherson occupées par la Russie dans le sud de l’Ukraine, a été partiellement détruit par de « multiples frappes » ukrainiennes, a affirmé mardi les autorités locales installées par Moscou.

« De multiples frappes ont visé le barrage de Kakhovka » dans la nuit, a déclaré sur Telegram le maire de la ville de Nova Kakhovka, Vladimir Leontiev, en affirmant qu’elles avaient détruit les robinet-vannes du barrage et provoqué une « jetée d’eau incontrôlable ».

 

07h23 : Zelensky convoque son Conseil de sécurité après une explosion sur un barrage hydroélectrique

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky va convoquer d’urgence son Conseil de sécurité mardi après une explosion sur le barrage hydroélectrique de Kakhovka dans le sud du pays, a annoncé le chef de l’administration présidentielle.

« Centrale hydroélectrique de Kakhovka. Encore un crime de guerre commis par les terroristes russes. Le président a convoqué le Conseil de sécurité national », a écrit Andriï Iermak sur Telegram.

 

07h21 : Moscou affirme contrer des offensives d’envergure

Le ministère russe de la Défense a quant à lui affirmé avoir contré depuis la matinée du 4 juin des attaques sur cinq secteurs du front « dans la direction sud de la région de Donetsk », située dans l’Est. Le ministère russe de la Défense a dit que ses forces avaient tué « plus de 1.500 militaires ukrainiens » et détruit « 28 chars ». Une affirmation tournée en dérision par le chef du groupe paramilitaire russe Wagner, coutumier des critiques virulentes envers l’état-major.

« Il ne s’agit que d’élucubrations », a commenté Evguéni Prigojine dans un message sur Telegram. Tuer 1.500 soldats en une journée est « un sacré massacre », a-t-il ironisé en se moquant du porte-parole du ministère russe de la Défense Igor Konachenkov. « En fait, pourquoi ne pas additionner tous les chiffres donnés par Konachenkov. Je pense que nous avons déjà détruit l’ensemble de la planète Terre à cinq reprises », a-t-il raillé.

DIRECT

 

 

 

 

Que savons-nous de la centrale hydroélectrique de Kakhovka, attaquée par les forces de Kiev ?

 

 

Vers une guerre de religion, infos du 6 juin 2023

La centrale hydroélectrique de Kakhovka est située dans la ville de Novaya Kakhovka, dans la région de Kherson, qui est passée sous le contrôle des forces russes en mars 2022. Les troupes du régime de Kiev bombardent le barrage de Novaya Kakhovka depuis un an dans le cadre de frappes ciblant délibérément les infrastructures civiles russes.

La centrale hydroélectrique de Kakhovka, dans la région russe de Kherson, a été bombardée par les forces ukrainiennes le 6 juin, et sa partie supérieure a été détruite, selon le maire de la ville de Novaya Kakhovka, Vladimir Leontyev.

"Il y a eu plusieurs coups à deux heures du matin dans la partie supérieure de la centrale hydroélectrique, où se trouvent les flashboards, où se trouvent les vannes, et elle a été détruite. Le barrage n'a pas été détruit, et c'est très bien ", a déclaré Leontiev.

Il a ajouté que le niveau de l'eau après la destruction avait augmenté de 10 mètres (32,8 pieds). L'eau s'écoulant de manière incontrôlable à travers les structures détruites, les autorités locales ont préparé des bus au cas où elles auraient besoin de sauver des personnes d'éventuelles inondations. Selon le maire de Novaya Kakhovka, au moins 300 maisons pourraient être touchées par la destruction partielle de la HPP.

Sputnik examine de plus près la centrale hydroélectrique de Kakhovka, son importance pour la région et les attaques qu'elle a subies de la part des forces ukrainiennes.

Faits et chiffres sur la centrale hydroélectrique de Kakhovka

 
Capacité de la centrale - 335 MW
 
Production d'électricité annuelle - 1,4 TWh (térawattheures)
 
3 groupes électrogènes sur 6 en fonctionnement
 
Volume du réservoir : 18,19 km³
 
Superficie 2 155 km²
 

Nombre d'employés (à partir de 2022) - 251 personnes.

 

Où est située la centrale hydroélectrique de Kakhovka ?

La centrale hydroélectrique de Kakhovka est située sur le fleuve Dnepr, à cinq kilomètres de la ville de Novaya Kakhovka dans la région russe de Kherson. Il s'agit de la sixième et la plus basse de la cascade de centrales hydroélectriques sur l'immense voie navigable. Novaya Kakhovka, une ville portuaire perchée sur la rive sud du réservoir, est passée sous le contrôle des forces russes en mars 2022 dans le cadre de l'opération militaire spéciale en Ukraine. La région de Kherson a voté lors d'un référendum en septembre pour faire partie de la Russie. Des référendums d'adhésion ont également eu lieu dans la région de Zaporozhye, ainsi que dans les républiques populaires de Donetsk et de Lougansk. Les quatre régions ont été officiellement acceptées sous la juridiction russe en octobre 2022.

Vers une guerre de religion, infos du 6 juin 2023

Où est située la centrale hydroélectrique de Kakhovka ?

La centrale hydroélectrique de Kakhovka est située sur le fleuve Dnepr, à cinq kilomètres de la ville de Novaya Kakhovka dans la région russe de Kherson. Il s'agit de la sixième et la plus basse de la cascade de centrales hydroélectriques sur l'immense voie navigable. Novaya Kakhovka, une ville portuaire perchée sur la rive sud du réservoir, est passée sous le contrôle des forces russes en mars 2022 dans le cadre de l'opération militaire spéciale en Ukraine. La région de Kherson a voté lors d'un référendum en septembre pour faire partie de la Russie. Des référendums d'adhésion ont également eu lieu dans la région de Zaporozhye, ainsi que dans les républiques populaires de Donetsk et de Lougansk. Les quatre régions ont été officiellement acceptées sous la juridiction russe en octobre 2022.

Quand la centrale hydroélectrique de Kakhovka a-t-elle été construite ?

La construction de la centrale hydroélectrique de Kakhovka a commencé en septembre 1950. Après la mise en service du dernier générateur en octobre 1956, le complexe de Kakhovka a élevé le niveau d'eau du fleuve Dnepr à 16 mètres, formant le réservoir de Kakhovka, d'un volume de 18,19 km³.

Le complexe hydroélectrique de Kakhovka comprend :

 

Salle des machines de la centrale électrique

 

Barrage-déversoir gravitaire de 447 m de long

 

Bâtiment de centrale électrique avec plate-forme de montage

 

Barrage en terre entre l'écluse et la centrale hydroélectrique

 

Serrure d'expédition à chambre unique

 

Barrage en terre inondable et au-dessus de la plaine inondable

Pourquoi le barrage de la centrale hydroélectrique de Kakhovka est-il important ?

Le barrage de Kakhovka, érigé en 1956 dans le cadre de la centrale hydroélectrique de Kakhovka, mesure 30 mètres de haut. La longueur du barrage est de près de 4 km et sa hauteur de 16,5 mètres. Il est actionné par 28 écluses hydrauliques mesurant 12 mètres sur 9. L'eau du réservoir de Kakhovka refroidit la centrale nucléaire de 5,7 GW de Zaporozhye . De plus, ses eaux alimentent les régions arides de la région de Kherson et de la péninsule de Crimée via le canal de Crimée du Nord .

Le barrage, outre la production d'énergie hydroélectrique et l'irrigation , a également facilité la navigation , les eaux profondes permettant de remonter et de descendre le fleuve. Le barrage lui-même est traversé par une route et une voie ferrée.

Quels sont les risques si la centrale hydroélectrique de Kakhovka est endommagée ?

Il existe un certain nombre de risques liés aux dommages causés à la centrale hydroélectrique de Kakhovka et à son barrage par les bombardements ukrainiens .

Inondation

Premièrement, l'éclatement du barrage pourrait envoyer une énorme quantité d'eau dans le Dnepr, inondant les colonies en dessous, menaçant des vies. À la suite de l'attaque de Kiev le 6 juin, 14 colonies et 22 000 habitants risquent d'être inondés, a souligné le maire de la ville de Novaïa Kakhovka, Vladimir Leontiev.

S'il est difficile de détruire un barrage comme celui de Kakhovka, selon les experts russes, si cela devait arriver, une vague destructrice pourrait être générée, avec une vitesse de 50 km/h, et atteindre la ville de Kherson. Selon des experts cités par les médias, si l'eau coule le long de la partie inférieure du Dnepr, le niveau monterait de 1 à 1,5 m, endommageant les infrastructures et les champs. La destruction affecterait à la fois la rive gauche et la rive droite supérieure de la voie navigable. Une autre conséquence serait l'absence de traversée terrestre entre les rives droite et gauche du Dnepr sur 200 km à la ronde.

Approvisionnement en eau et irrigation

Deuxièmement, la fonction d'irrigation du barrage pourrait être perturbée en raison des dommages causés au système de canaux qui alimentent le sud de l'Ukraine, ainsi que la Crimée russe. Après que la péninsule de Crimée a voté à une écrasante majorité en faveur de la réunification avec la Russie lors du référendum de 2014, l'Ukraine a fermé le canal, entraînant des problèmes d'approvisionnement en eau pour la région russe.

Moscou a pu rétablir le débit d'eau en mars 2022 dans le cadre de son opération militaire spéciale en cours en Ukraine. Certaines études indiquent que le canal fournissait 85% de l'eau de la Crimée avant le blocus de 2014 par l'Ukraine. À l'heure actuelle, grâce au canal de Crimée du Nord, jusqu'à deux millions de mètres cubes d'eau sont fournis quotidiennement à la péninsule, principalement pour les travaux agricoles.

Maintenant, avec les dégâts subis lundi après l'attaque de l'Ukraine, il y a un risque que "le canal de Crimée du Nord devienne peu profond", a déclaré le chef de la région, Sergey Aksyonov, sur Telegram.

Centrale nucléaire de Zaporozhye

Troisièmement, mais certainement pas le moins important, il y a eu des avertissements selon lesquels le bombardement de la centrale hydroélectrique de Kakhovka pourrait être catastrophique à la centrale nucléaire de Zaporozhye (NPP). Les deux installations sont reliées au même réseau énergétique ukrainien, a déclaré Arseny Zelensky, directeur adjoint de la HPP pour la reconstruction, en 2022.

Bien sûr, les hostilités à proximité de la centrale sont inacceptables, c'est un objet stratégique ... Des problèmes avec le barrage de la centrale hydroélectrique de Kakhovka entraîneront de graves problèmes à la centrale nucléaire de Zaporozhye, cela pourrait conduire à une catastrophe nucléaire", a déclaré le directeur adjoint de la HPP. dit l'année dernière.

Située sur la rive gauche du fleuve Dnepr, la centrale nucléaire de Zaporozhye est la plus grande centrale nucléaire d'Europe en nombre d'unités et en production d'énergie. Il est passé sous le contrôle des forces russes début mars 2022 et a depuis été bombardé à plusieurs reprises , suscitant des inquiétudes internationales quant à un éventuel incident nucléaire. Le 5 octobre, la centrale nucléaire de Zaporozhye a été placée sous le contrôle des institutions russes conformément aux instructions du président Vladimir Poutine.

Une pléthore d'experts russes ont déclaré aux médias locaux que la centrale nucléaire de Zaporozhye est située en amont et que les trois circuits du système de refroidissement de la centrale fonctionnent de manière isolée, ce qui signifie que l'eau de refroidissement des unités électriques de la centrale ne disparaîtra pas après les dommages actuels. au barrage HPP de Kakhovka.

Qu'est-il arrivé à la centrale hydroélectrique de Kakhovka ?

La centrale hydroélectrique de Kakhovka a été bombardée à plusieurs reprises par les forces ukrainiennes depuis 2022, depuis que le territoire où elle se trouve est passé sous le contrôle des forces russes en mars de l'année dernière. En août 2022, les forces ukrainiennes ont bombardé le HPP avec des roquettes HIMARS, mais l'attaque a été repoussée sans causer de dégâts critiques.

"Pour le moment, nous avons trois centrales hydroélectriques en fonctionnement ; il y en avait quatre avant la grève près du côté nord [de l'installation]. Nous travaillons dans un environnement très dangereux. Bien sûr, les hostilités à proximité de la centrale sont inacceptables, c'est un objet stratégique... », avait alors déclaré le sous-directeur du HPP pour la reconstruction.

En octobre 2022, le représentant permanent de la Russie auprès des Nations Unies, Vassily Nebenzya, a présenté au Conseil de sécurité de l'ONU une lettre appelant à empêcher les provocations ukrainiennes au HPP de Kakhovka. Nebenzya a souligné que sous le patronage de ses "conservateurs occidentaux", le régime de Zelensky frappait constamment l'infrastructure civile, avec "jusqu'à 120 missiles arrivant par jour". La déclaration de la Russie a mis en garde contre la nécessité d'empêcher une "provocation monstrueuse". L'envoyé russe a souligné que la plupart des roquettes frappant le territoire de Novaya Kakhovka et du HPP étaient des HIMARS de fabrication américaine. Si le barrage devait être percé, a averti Moscou, des milliers de civils pourraient mourir.

En mai, le maire de la ville de Novaya Kakhovka, Vladimir Leontyev, a déclaré que les troupes ukrainiennes attaquant la centrale hydroélectrique de Kakhovka empêchaient les réparations d'être effectuées.

Le jeu de la faute de West

Les grands médias occidentaux n'ont pas tardé à suivre le train en marche du récit ukrainien, tentant de rejeter la responsabilité de la destruction de parties de l'usine de Kakhovka le 6 juin sur les forces russes. Plusieurs hauts responsables ukrainiens et personnalités militaires ont affirmé que la Russie « avait saboté le barrage ».

Une telle réorientation rapide et manifestement non fondée du blâme n'a rien de nouveau pour le soi-disant Occident collectif. Des développements allant du "génocide" de 2014 perpétré par les autorités de Kiev dans le Donbass sous la direction de leurs marionnettistes occidentaux, aux attaques contre les infrastructures de la Crimée et au sabotage du Nord Stream sont des preuves flagrantes des tactiques qu'elles ont utilisées.

Incidemment, après que les gazoducs Nord Stream 1 et 2 traversant la mer Baltique ont explosé le 26 septembre et que l'"enquête" de longue haleine qui a suivi lancée par le Danemark, l'Allemagne et la Suède n'a abouti à rien, le journaliste d'investigation américain Seymour Hersh a révélé plus tard responsabilité directe des États-Unis dans cet acte de sabotage et de terrorisme. Cependant, les grands médias occidentaux ont néanmoins émis des spéculations selon lesquelles la Russie elle-même était responsable des explosions. La presse occidentale s'est également accrochée à un autre fil qu'elle a volontairement diffusé pour dissimuler la vérité.

Les développements actuels au HPP de Kakhovka alimentent la mosaïque d'événements qui ont été engendrés par la guerre par procuration OTAN-Russie en Ukraine, remplie de sabotage et de terrorisme.

Spoutnik

 

 

 

Vérification des faits : qui a attaqué le barrage de Novaya Kakhovka ?

 

 

Vers une guerre de religion, infos du 6 juin 2023

La centrale hydroélectrique de Kakhovka a subi de lourds dégâts mardi matin, avec son barrage détruit et l'eau coulant de manière incontrôlable en aval, risquant d'importantes inondations, des coupures de courant et des pénuries d'eau des deux côtés du fleuve Dnepr. Les anciens médias occidentaux ont rapidement blâmé Moscou pour l'attaque. Mais cette allégation a-t-elle un sens ? Spoutnik explore.

Le barrage de la centrale hydroélectrique de Kakhovka est devenu le dernier élément d'infrastructure civile à être détruit dans la guerre par procuration en cours que mène l'OTAN contre la Russie en Ukraine.

Située dans la région de Kherson, le long du fleuve Dnepr, l'usine a été construite en 1956 dans la ville de Novaya Kakhovka. En plus de produire de l'électricité, l'usine et son barrage ont servi à créer le réservoir de Kakhovka - un bassin massif de plus de 2 150 kilomètres carrés et de 240 km de long contenant 18,2 milliards de mètres cubes d'eau douce . Ce réservoir alimente les régions de Kherson, Zaporozhye et Dnepropetrovsk, régulant le débit d'eau le long du Dnepr, empêchant les inondations et fournissant de l'eau douce aux canaux de Crimée du Nord, Kakhovka et Dnepr-Krivoy Rog. En outre, il alimente les mines, les usines et les colonies locales, fournit de l'eau pour l'agriculture et, surtout, assure l'approvisionnement en eau utilisée pour le refroidissement de la centrale nucléaire de Zaporozhye.

15 mois d'avertissements russes

Les forces russes ont pris le contrôle de la centrale hydroélectrique de Kakhovka le jour où Moscou a lancé son opération militaire spéciale en Ukraine le 24 février 2022, signalant son importance stratégique. Les forces ukrainiennes ont presque immédiatement commencé à bombarder les zones autour de l'usine et de son barrage à l'aide d'artillerie à longue portée et de missiles tactiques , notamment Tochka-U et HIMARS . Les forces ukrainiennes ont également mené des bombardements contre la ville de Novaya Kakhovka elle-même, tuant et blessant des dizaines de résidents locaux.

En août dernier, le directeur adjoint de la reconstruction de la centrale de Kakhovka a tiré la sonnette d'alarme sur la menace que la destruction du barrage ferait peser sur la centrale nucléaire de Zaporozhye en aval, affirmant que "des problèmes avec le barrage de la centrale hydroélectrique de Kakhovka" pourraient "conduire à une catastrophe nucléaire" au pouvoir usine. En effet, le combustible nucléaire nécessite un approvisionnement régulier en eau froide pour éviter les fusions et la contamination radioactive.

La Russie a décidé d'évacuer les civils et les troupes de la rive droite du fleuve Dniepr en octobre dernier, en partie en raison des inquiétudes concernant la destruction potentielle par les forces ukrainiennes du barrage de l'usine hydroélectrique de Kakhovka .

Le même mois, la Russie a fait circuler une lettre au Conseil de sécurité des Nations Unies sur la situation autour de l'usine, le représentant permanent russe Vassily Nebenzya accusant Kiev d'une "provocation monstrueuse" impliquant le bombardement de Novaya Kakhovka en utilisant jusqu'à 120 missiles et obus par jour sur une période de cinq mois. Nebenzya a averti à l'époque que si le barrage était détruit, cela pourrait entraîner des milliers de victimes civiles et des dommages incalculables aux infrastructures civiles locales le long du Dnepr.

MSM Rush au jugement

Les avertissements de Nebenzya ont été ignorés et, sept mois plus tard, ils se sont concrétisés. Cependant, au lieu de se souvenir ou de tenir compte des préoccupations de Moscou, la plupart des médias occidentaux se sont, comme prévu, précipités pour blâmer la Russie pour ce dernier acte de terrorisme contre des infrastructures civiles.

"La plus grande centrale nucléaire d'Europe en danger alors que les Russes sont accusés d'avoir bombardé un barrage", a écrit un grand média britannique . "Craintes de 'catastrophe' alors qu'un barrage majeur explose près de Kherson : l'Ukraine blâme la Russie car l'explosion provoque une brèche massive, provoquant des inondations et mettant en danger la centrale nucléaire", a déclaré un autre . un troisième "Zelensky condamne les 'terroristes' russes après l'attaque du barrage", a déclaré .

Les médias américains se sont montrés tout aussi désireux de transporter de l'eau pour Kiev et ses mécènes de l'OTAN, avec un réseau majeur intitulant son article sur l'histoire "La destruction d'un barrage critique en Ukraine est un" écocide ", dit l'assistant de Zelensky".

Un thème commun à la couverture de la plupart des médias grand public occidentaux a été l'empressement à servir de sténographes pour Zelensky et ses bailleurs de fonds étrangers, avec des citations axées sur ce que les autorités ukrainiennes ont dit, des textes contenant le refrain usé sur "l'agression russe" et des auteurs feignant l'ignorance de l'année que Moscou a passée à avertir des attaques de l'artillerie ukrainienne contre la centrale hydroélectrique.

"Instant Insight" du Financial Times sur la destruction du barrage hydroélectrique de Kakhovka, décrivant la rupture du barrage comme une "nouvelle arme" entre les mains de la Russie - dans une fausse inconscience de l'impact catastrophique que l'attaque pourrait avoir sur les colonies et les infrastructures russes à Kherson et en Crimée.

Il a fallu un tabloïd pour montrer un peu de courage et juste un soupçon d'intégrité journalistique, le journal allemand Bild supprimant les mots "Les Russes explosent" de leur gros titre, le renommant simplement "Énorme barrage détruit en Ukraine", et immédiatement suscitant l'indignation des médias ukrainiens. L'histoire présente les mêmes vieux tropes anti-russes, s'appuyant uniquement sur des sources gouvernementales et militaires ukrainiennes et ne citant aucune source russe. Mais au moins, le titre n'est plus seulement de la propagande flagrante.

En utilisant la logique du MSM, il est totalement rationnel pour la Russie de détruire de manière préventive sa propre infrastructure de plusieurs milliards de dollars, de forcer l'évacuation des colonies voisines, de menacer l'approvisionnement en eau douce de la Crimée (que la péninsule n'a restauré que l'année dernière après un blocus épuisant de huit ans par l'eau par Kiev ) et menacent potentiellement les systèmes de refroidissement critiques de la centrale nucléaire de Zaporozhye.

Le ton adopté dans les reportages occidentaux, peut-être inévitable compte tenu de la guerre par procuration de l'OTAN avec la Russie, rappelle étrangement les prises de position des médias occidentaux sur deux autres campagnes de sabotage majeures : le bombardement du ZNPP et l'attaque de l'année dernière contre le réseau de pipelines Nord . Stream Dans ces cas également, la ligne du parti médiatique héritée a été que les Russes attaquent leur propre infrastructure. Mais à chaque fois, y compris après l'attaque de mardi contre la centrale hydroélectrique de Kakhovka, la question clé à laquelle le MSM n'a pas répondu est : pourquoi ?

"Pas de nouveauté ici"

"En fait, ce n'est rien de spécial. Cela fait partie de la même campagne sur la destruction du Donbass, de la population civile et des infrastructures civiles qui se poursuit depuis 2014. Il n'y a pas de nouveauté ici", a déclaré Alexey Podberezkin, directeur de le Centre d'études militaro-politiques de l'Institut d'État des relations internationales de Moscou, a déclaré à Sputnik.

"Le barrage a été bombardé plus d'une fois. Nos militaires, y compris les forces stationnées là-bas, ont fait de leur mieux pour empêcher cela. Mais lorsque l'autre côté a commencé à tirer à partir de systèmes de 300 mm - et ce sont ces systèmes qui ont été utilisés contre ce barrage, rien on pourrait faire plus ici. Les forces armées ukrainiennes s'efforcent depuis longtemps de faire sauter le barrage de Kakhovka. Eh bien, elles ont obtenu ce qu'elles voulaient », a déploré Podberezkin.

Interrogé sur l'impact de l'attaque de mardi sur la sécurité de la centrale nucléaire de Zaporozhye, l'expert a déclaré qu'il était plus préoccupé par les attaques de l'artillerie ukrainienne contre la centrale nucléaire. "Les étangs [de refroidissement] ne sont pas protégés, ils ne sont pas recouverts d'une sorte de toit, blindé ou autre. Tous ces stocks et déchets sont radioactifs et peuvent être détruits par plusieurs coups de cible à l'aide de projectiles de gros calibre", Podberezkin a dit.

Spoutnik

 

 

 

L’armée ukrainienne est en mauvais état

 
 

Erik Kramer et Paul Schneider sont deux anciens soldats des opérations spéciales américaines qui sont en Ukraine depuis 2022 pour former les troupes ukrainiennes.

Dans «War on the Rocks», ils brossent un tableau sombre de l’état de l’armée ukrainienne. Leur intention est d’obtenir de l’argent pour plus de formation, donc la vraie image peut être moins sombre que ce qu’ils décrivent. Mais même si l’on tient compte de cela, c’est toujours un triste état pour une armée qui est en guerre depuis plus d’un an.

Quelques extraits :

«Sur la base de nos neuf mois de formation avec tous les services des forces armées ukrainiennes, y compris les forces terrestres , le service des gardes-frontières, la garde nationale, l’infanterie navale , les forces d’opérations spéciales et les forces de défense territoriales, nous avons observé une série de tendances communes : manque de commandement de mission, d’entraînement efficace ; manque de logistique et de maintenance ad hoc ; et l’utilisation abusive des forces d’opérations spéciales. Ces tendances ont sapé la résistance de l’Ukraine et pourraient entraver le succès de l’offensive en cours».

Quelle offensive en cours ?

Sous le commandement de la mission, l’Auftragstaktik allemand, le chef diffuse son intention («attaquer à travers les bois du nord pour prendre la ville x») et l’autorité aux sous-unités qui est transmise avec la mission de responsabiliser les subordonnés à tous les niveaux. Chaque sous-unité peut faire ses plans pour coordonner et exécuter la mission du mieux possible. Le contraste est une commande d’ordre où chaque détail d’exécution est ordonné de haut en bas. Les deux ont des avantages, mais avoir un système mixte, comme c’est le cas actuellement l’Ukraine, est le pire de tous.

«D’après notre expérience, dans de nombreuses unités et états-majors, les forces armées ukrainiennes ne favorisent pas l’initiative personnelle et ne favorisent pas la confiance mutuelle. Comme Michael Kofman et Rob Lee en ont récemment discuté sur le podcast Russia Contingency, les éléments des forces armées ukrainiennes ont une vieille mentalité soviétique qui donne la plupart des prises de décision à des niveaux plus élevés. Parmi les chefs militaires au niveau de la brigade et au-dessous, notre impression est que les officiers subalternes ont peur de faire des erreurs».

Mais pour utiliser le commandement de mission jusqu’aux niveaux inférieurs d’une section, il faut des sous-officiers (sergents) pour diriger le spectacle. Ceux que possédaient les militaires ukrainiens sont maintenant probablement morts :

«Ayant entraîné et formé chaque composante des forces armées ukrainiennes, nous avons continuellement constaté un manque de corps de sous-officiers expérimentés. Il est courant de voir des agents de terrain courir pendant la formation pour compter le personnel et coordonner les repas. Aux États-Unis, il faut des années pour former un simple sous-officier subalterne».

Le grand manque suivant est l’entraînement combiné avec l’utilisation des armes. Les chars protègent l’infanterie, l’infanterie protège les chars, l’artillerie couvre le champ de bataille pour permettre aux chars et à l’infanterie de manœuvrer, le commandement veille à ce que tous les trois coordonnent leurs actions.

«La relation armure/infanterie est censée être symbiotique, mais ce n’est pas le cas en Ukraine. Le résultat est que l’infanterie mène des assauts frontaux ou opère dans des zones urbaines sans la protection et la puissance de feu des chars. De plus, les tirs d’artillerie ne sont pas synchronisés avec la manœuvre. La plupart des unités ne parlent pas directement à l’artillerie de soutien, il y a donc un retard dans l’appel des missions de tir. On nous a dit que les unités utiliseront des coureurs pour envoyer des missions de tir aux batteries d’artillerie en raison de problèmes de communication.

La plupart des opérations militaires ne sont pas échelonnées et sont séquentielles. Les tirs et les manœuvres, par exemple, sont planifiés séparément des unités d’infanterie – et les unités d’infanterie planifient séparément de l’artillerie de soutien. Cette mentalité se répercute également sur la coordination des unités adjacentes, qui est soit inexistante soit rare et provoque des taux élevés de fratricides. Les commandants d’unité ont des inquiétudes au sujet des collaborateurs et hésitent donc à transmettre aux unités sœurs des informations critiques pouvant être utilisées contre eux.

Ces problèmes sont aggravés par des communications peu fiables entre les unités et avec la haute direction. Les forces armées ukrainiennes disposent d’un méli-mélo de radios vulnérables au brouillage. De plus, les missions de bataillon sont principalement des opérations de compagnie indépendantes qui ne se concentrent pas sur un effort principal couplé à des efforts de soutien. Les forces armées ne cumulent pas les effets, les opérations sont donc fragmentaires et décousues. Les missions distinctes ne se soutiennent pas, et les missions des unités de niveau inférieur ne sont pas «imbriquées» dans une mission de niveau supérieur. Le maintien en puissance n’est pas non plus synchronisé avec les opérations».

En raison du mélange sauvage d’armes et du manque de mécaniciens formés, la logistique et l’entretien de l’équipement sont un gâchis.

«Ce manque d’entretien et de logistique coordonnés se traduit également dans les soins médicaux. L’évacuation sanitaire et les soins sont aléatoires. Des médecins de combat ukrainiens expérimentés ont déclaré à plusieurs reprises que de nombreuses personnes évacuées auraient survécu si elles avaient obtenu des soins adéquats en temps opportun. Les forces armées ukrainiennes peuvent résoudre ce problème grâce à un processus logistique systématique».

Les forces spéciales ukrainiennes sont principalement utilisées comme infanterie alors même qu’elles devraient être utilisées pour des missions plus exigeantes. Il y a aussi des missions gimmick :

«Les unités des forces spéciales ukrainiennes composées de volontaires internationaux vendent leurs services aux commandants d’unités conventionnelles sans qu’une mission soit liée à un objectif stratégique ou opérationnel. Un exemple de mission était celui d’un commandant de brigade conventionnel qui avait signalé à son commandement qu’il avait occupé un village pris aux Russes. Lorsqu’il s’est rendu compte que les informations dont il disposait étaient erronées et qu’ils s’étaient arrêtés net, il a demandé à l’unité des forces d’opérations spéciales internationales de se rendre dans le village occupé et de prendre une photo d’un drapeau ukrainien placé au sommet d’un bâtiment au centre du village».

Une mission suicide pour cacher les faux rapports des commandants

Les auteurs affirment que la plupart des problèmes ci-dessus pourraient être résolus par une formation plus «occidentale». Cependant, que sont devenues les dernières armées que les forces «occidentales» ont entraînées en Irak et en Afghanistan ? Les deux se sont effondrées. Une armée doit refléter la société et la culture locales. Elle ne peut pas être formée de haut en bas par des forces extérieures.

Depuis 2015, l’armée ukrainienne a été constituée et entraînée par les forces américaines et britanniques. Ce que les auteurs de WotR décrivent en est le résultat.

source : Moon of Alabama

 

 

La prochaine guerre à l’Ouest de l’OTAN ? Le conflit en Serbie et au Kosovo

 
 

Alors que le conflit en Ukraine se poursuit, les États-Unis sont peut-être en train de créer un nouveau champ de bataille sur le continent européen, avec l’OTAN comme outil.

La situation dans les Balkans semble explosive. Les forces de maintien de la paix dirigées par l’OTAN au Kosovo se sont heurtées à des manifestants serbes en début de semaine. Les tensions ont commencé à se manifester peu après que des Albanais de souche sont devenus maires dans la région à majorité serbe du nord du Kosovo, à la suite d’un boycott des élections par les Serbes.

Comme le savent ceux qui connaissent l’histoire de la région, le Kosovo et la Serbie sont en proie à des tensions de longue date. Le Kosovo était à l’origine une province indépendante de la Serbie dans l’ancienne Yougoslavie. Depuis lors, avec le soutien des États-Unis et de l’Occident, le Kosovo a cherché à obtenir son indépendance, que la Serbie n’a pas reconnue. Cela a délibérément créé un conflit gelé dans la région, comme s’il s’agissait de le réactiver dans le futur.

L’implication de l’OTAN a encore exacerbé le fossé entre le Kosovo et la Serbie, entraînant des conflits militaires entre les parties et compromettant la paix dans les Balkans occidentaux. Ces dernières années, la Serbie a envoyé à plusieurs reprises ses troupes à la frontière du Kosovo en réponse à des troubles.

Des forces multinationales dirigées par l’OTAN ont été déployées dans quatre municipalités du Kosovo pour réprimer les manifestations liées à l’élection du maire. Il s’agit là d’un récit officiel, mais l’histoire ne s’arrête pas là. D’aucuns ont émis l’hypothèse qu’il pourrait s’agir du début d’une nouvelle guerre.

D’un côté, l’OTAN appelle à une désescalade des tensions, mais de l’autre, elle renforce sa présence militaire dans la région. L’OTAN est-elle en train de gagner du temps pour coopter le Kosovo, comme elle l’a fait avec l’Ukraine ? Les États-Unis peuvent certes prétendre vouloir la paix en concluant des accords, mais les promesses de protéger les Serbes du Kosovo n’ont pas été tenues.

Les troupes de l’OTAN ne sont pas en Serbie et au Kosovo pour «maintenir la paix», mais pour préserver «l’indépendance du Kosovo» et contrôler les Serbes pro-russes (les manifestants serbes ont peint des Z sur les véhicules de l’OTAN lors des manifestations du début de la semaine). Dans cette équation, la Serbie ne doit pas être une puissance souveraine, et encore moins se retrouver du «mauvais côté», c’est-à-dire du côté de l’Eurasie.

La guerre par procuration entre la Russie et l’Occident en Ukraine ne montre aucun signe de conclusion, mais la possibilité d’une reprise du conflit existe également dans les Balkans. «Puisque le conflit en Ukraine n’a pas produit le résultat escompté par les États-Unis, Washington veut créer une nouvelle guerre en Europe», a estimé l’expert militaire chinois Song Zhongping.

Comme je l’ai moi-même affirmé, les États-Unis ne veulent pas que l’Europe soit un acteur géopolitique fort et indépendant, mais cherchent, au nom d’un faux partenariat qualifié de «transatlantisme», à maintenir les pays de l’euro subordonnés à la politique de puissance américaine. C’est la raison d’être de l’«Alliance de l’Atlantique Nord», mais elle tente de masquer ce fait pourtant patent par l’usage d’un jargon évoquant une «politique de sécurité».

L’instabilité de l’Europe et la dépendance des pays du continent à l’égard des États-Unis conviennent parfaitement à Washington. Les entreprises américaines se sentent en sécurité de l’autre côté de l’Atlantique, où les entreprises européennes sont également incitées à soutenir l’économie américaine aux dépens des pays de la zone euro.

Peut-être Washington pense-t-il que si (et quand) la Russie remporte trop de succès en Ukraine, la défaite humiliante pour l’Occident devra être couverte par le déclenchement immédiat d’un nouveau conflit ailleurs ? De cette manière, l’attention du public sera détournée, tandis que le battage médiatique qui manipule les masses fera le reste. Bien sûr, les points chauds dans le monde créés par l’Occident ne manquent pas et les États-Unis n’hésitent jamais à créer le chaos à leur profit.

Il reste à voir si la situation va dégénérer entre la Serbie et le Kosovo (et si l’Occident va perdre son pari en Ukraine), mais dans tous les cas, l’objectif ultime de Washington est d’essayer de maintenir la Russie et l’Europe (sans parler de la Chine et des autres puissances émergentes) dans un état d’affaiblissement, conformément à la stratégie mondiale de l’Amérique visant à maintenir sa suprématie.

source : Markku Siira via Euro Synergies

 

 

L'Iran dévoile son premier missile balistique hypersonique Fattah : l'inquiétude des pays occidentaux pourrait s'accroître

 

  • Le premier missile balistique hypersonique de production nationale, nommé Fattah, a été dévoilé ce mardi.
    Le premier missile balistique hypersonique de production nationale, nommé Fattah, a été dévoilé ce mardi. MAXPPP - Iranian presidential office

L'agence de presse officielle Irna, a dévoilé ce mardi que les autorités iraniennes ont présenté un premier missile balistique hypersonique de fabrication nationale. Cette annonce devrait augmenter l'inquiétude des pays occidentaux concernant les capacités de Téhéran en matière de missiles.
 

Le premier missile balistique hypersonique de production nationale, nommé Fattah, a été révélé, ce mardi, en photo par les médias officiels iraniens, lors d'une cérémonie, en présence du président Ebrahim Raïssi et des commandants des Gardiens de la révolution, le corps d'élite de l'armée iranienne.

Le missile Fattah "constitue un grand saut générationnel dans le domaine des missiles"

Les missiles hypersoniques peuvent voler au moins cinq fois plus vite que la vitesse du son et suivre une trajectoire complexe, ce qui les rend plus difficiles à intercepter.

L'an dernier, Téhéran a déclaré avoir construit un missile balistique hypersonique ayant la capacité d'entrer et de sortir de l'atmosphère. Des nouvelles avancées qui devraient augmenter davantage les préoccupations des pays européens, concernant les capacités de missiles de la capitale.

D'après les médias de l'Etat, le missile Fattah "constitue un grand saut générationnel dans le domaine des missiles".

"Il peut déjouer les systèmes de défense antimissiles les plus avancés des États-Unis et du régime sioniste, y compris le Dôme de fer d'Israël", a assuré la télévision d'État iranienne, sa vitesse maximale atteindrait également les 15.000 km/h.

La capitale de l'Iran avait fait part de son souhait d'accroître son programme de missiles défensifs malgré le fait que les Etats-Unis et les pays européens soient opposés à cette idée.

Les analystes militaires occidentaux estiment que l'Iran exagère parfois ses capacités en matière de missiles.

Source

Commenter cet article