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troisiemeguerremondiale.net

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Affirmer que l'Islam est une religion de paix, c'est admettre que la charia et le djihad sont des préceptes humanistes. Ce blog a pour but de démontrer que nous nous dirigeons droits vers une guerre de religion

Publié le par 3guerremondiale
Publié dans : #Les infos les plus cruciales

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Les Infos du 28 juin 2023

 

 

 

Guerre en Ukraine EN DIRECT : Une frappe russe sur un restaurant de Kramatorsk fait au moins 10 morts et 61 blessés…

 

L’ESSENTIEL

  • Au moins neuf personnes ont été tuées et 56 blessées, dont une romancière ukrainienne et trois personnalités colombiennes, dans une frappe russe contre un restaurant populaire de Kramatorsk, dans l’est de l’Ukraine.
  • Selon une déclaration ambiguë mardi du président Alexandre Loukachenko, le chef du groupe paramilitaire Wagner Evguéni Prigojine a été accueilli en Biélorussie dans le cadre d’un accord ayant mis fin à sa rébellion en Russie, amenant l’Otan à affirmer qu’elle se défendra contre « toute menace » provenant de Moscou ou de Minsk.
  • Si les conséquences de la révolte avortée de Wagner restent à mesurer, le Kremlin a d’ores et déjà nié que Vladimir Poutine soit sorti affaibli de cette crise, pourtant la pire en plus de deux décennies de règne. Le président russe a remercié mardi les militaires qui ont, selon lui, empêché une « guerre civile » de se produire.

 

13h59 : Le Kremlin affirme ne frapper que des cibles militaires

Le Kremlin a affirmé mercredi ne frapper que des cibles militaires en Ukraine après la destruction d'un restaurant la veille au soir à Kramatorsk dans l'est. «La Russie ne frappe pas des infrastructures civiles, elle frappe des installations qui sont liées d'une manière ou d'une autre à des infrastructures militaires», a indiqué aux journalistes le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov.

Le ministère russe de la Défense a lui indiqué avoir frappé à Kramatorsk un «point de déploiement temporaire» de la 56e brigade d'infanterie mécanisée des forces armées ukrainiennes.

La frappe sur Kramatorsk a détruit le restaurant Ria Pizza, un établissement du centre-ville apprécié des journalistes, des travailleurs humanitaires et des soldats. Des médias ukrainiens ont évoqué la présence d'instructeurs militaires étrangers en ville.

 

13h29 : Le Kremlin salue les « efforts » du Vatican en recevant un émissaire du pape

Le Kremlin a salué mercredi les «efforts» du Vatican pour trouver une solution au conflit en Ukraine, en pleine visite d'un émissaire du pape François qui doit être reçu par un conseiller du président russe Vladimir Poutine.

Arrivé mardi soir à Moscou, le cardinal italien Matteo Zuppi, envoyé du pape pour la paix en Ukraine, s'entretiendra avec le conseiller diplomatique du Kremlin Iouri Ouchakov, a indiqué le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov. «Ils parleront du conflit en Ukraine et des possibilités d'un règlement pacifique», a-t-il précisé, ajoutant que le Kremlin «apprécie grandement les efforts et les initiatives du Vatican pour trouver une solution pacifique à la crise ukrainienne. »

Il s'agit de la première visite à Moscou d'un haut responsable du Vatican depuis le début de l'offensive de Moscou contre l'Ukraine en février 2022.

 

12h32 : Après le bombardement du restaurant de Kramatorsk, le Kremlin affirme ne frapper que des cibles militaires

Le Kremlin a affirmé mercredi ne frapper que des cibles militaires en Ukraine après la destruction d’un restaurant la veille au soir à Kramatorsk dans l’est, une frappe qui a fait au moins dix morts et 61 blessés.

« La Russie ne frappe pas des infrastructures civiles, elle frappe des installations qui sont liées d’une manière ou d’une autre à des infrastructures militaires », a indiqué aux journalistes le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov.

 

06h35 : Taïwan détecte deux navires de guerre russes au large de ses côtes

Taïwan a détecté mardi à 23 heures deux frégates russes au large de sa côte est, déployant navires de surveillance et avions pour scruter leurs mouvements, a indiqué le ministère de la Défense de l’île.

Le « détachement des navires de guerre de la Flotte Pacifique est entré dans la mer des Philippines après avoir traversé la mer de Chine méridionale », a pour sa part déclaré mardi l’agence de presse officielle russe Interfax. Les bateaux ont effectué plusieurs manœuvres, dont « une bataille navale simulée pour repousser une attaque de missiles d’un ennemi fictif depuis la mer ».

Si Taïwan rapporte presque quotidiennement la présence de bateaux chinois près de ses eaux, celle de vaisseaux russes est inhabituelle.

DIRECT

 

 

 

Prigojine s’exile mais laisse derrière lui une boite de Pandore

 

Lundi soir, le président russe Vladimir Poutine s’est adressé pour la deuxième fois au pays dans l’intention de faire tomber le rideau sur la tentative de coup d’État du «fondateur» de Wagner, Evgueni Prigojine, les 23 et 24 juin. Il s’agissait essentiellement d’un discours d’autosatisfaction – bien mérité, peut-être. 

Le discours comportait quatre éléments principaux. Tout d’abord, Poutine a pris note dès le départ de la «retenue, de la cohésion et du patriotisme» dont le peuple russe avait fait preuve, de leur «solidarité civique» et de leur «haute consolidation», ainsi que de leur «ligne ferme… (en) adoptant une position explicite de soutien à l’ordre constitutionnel».

Poutine a contredit avec force le récit occidental selon lequel la tentative de coup d’État montrait des fissures dans la maison qu’il a construite depuis son arrivée au pouvoir en 2000. Le président français Emmanuel Macron a remué le couteau dans la plaie en déclarant que ce développement révélait une «fissure» existant «dans le camp russe, la fragilité de son armée et de ses forces auxiliaires, telles que le groupe Wagner».

Deuxièmement, Poutine a souligné que les dirigeants russes ont agi rapidement, de manière décisive et efficace – «toutes les décisions nécessaires pour neutraliser la menace émergente et protéger le système constitutionnel, la vie et la sécurité de nos citoyens ont été prises instantanément, dès le début des événements».

Troisièmement, Poutine a poursuivi en condamnant fermement les «comploteurs de la mutinerie» comme des personnes pleines de malignité et de mauvaises intentions. Mais il a éludé leur programme politique en tant que tel. Après tout, un coup d’État consiste à usurper le pouvoir politique. On peut supposer que le sujet est beaucoup trop sensible pour être dans le domaine public.

Toutefois, Poutine a effleuré la question en émettant une conjecture énigmatique sur le fait que si la tentative de coup d’État avait réussi, «les ennemis de la Russie – les néonazis de Kiev, leurs patrons occidentaux et d’autres traîtres nationaux» en auraient été les bénéficiaires, «mais ils ont fait un mauvais calcul».

Poutine ne s’est pas étendu sur une quelconque implication étrangère dans la tentative de coup d’État de Prigojine. Toutefois, le fait qu’il ait abordé cette question une seconde fois, en particulier le fait que des forces extérieures aient fait un «mauvais calcul», doit être noté avec attention. 

Il est intéressant de noter que le ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, interrogé à ce sujet dans une interview accordée à RT, a également répondu de manière plutôt énigmatique : «Je travaille dans un ministère qui n’est pas chargé de recueillir des preuves d’actes illégaux commis, mais nous avons de telles agences et, je vous assure, elles sont déjà en train de se pencher sur la question».

Cependant, Lavrov a commenté les rapports des médias selon lesquels Washington envisageait de lever les sanctions existantes à l’encontre de Wagner PMC. «Je ne pense pas qu’il s’agisse d’un changement d’approche de la part des États-Unis. Il s’agit simplement d’une nouvelle confirmation que l’approche des États-Unis dépend de ce dont ils ont besoin de la part d’un certain acteur étranger à ce stade précis, que ce soit sur la scène internationale en général ou dans un pays spécifique», a déclaré Lavrov. Lavrov a rappelé que les agences de renseignement américaines comptaient sur la réussite du coup d’État du 24 juin.

Quatrièmement, Poutine a expliqué le raisonnement derrière sa décision de différencier «la majorité des soldats et des commandants du Groupe Wagner (qui) sont également des patriotes russes, loyaux envers leur peuple et leur État». Poutine a exprimé sa «gratitude» pour la bonne décision qu’ils ont prise «de ne pas s’engager dans une effusion de sang fratricide et se sont arrêtés avant d’atteindre le point de non-retour». Il leur a ensuite proposé de signer un contrat avec le ministère de la Défense ou une autre agence de maintien de l’ordre ou de sécurité, ou de «rentrer chez eux» – voire d’aller en Biélorussie.

Pour le public russe, c’était peut-être la partie la plus attendue du discours de Poutine. Poutine a déclaré : «Je tiendrai ma promesse. Encore une fois, chacun est libre de décider à sa guise, mais je pense que leur choix sera celui des soldats russes qui se rendent compte qu’ils ont commis une erreur tragique».   

Comme lors de son premier discours samedi, Poutine n’a pas mentionné Prigojine par son nom. Mais le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, avait révélé lundi qu’une procédure pénale contre Prigojine serait abandonnée.

Il apparaît donc que Poutine a approuvé une amnistie générale pour les personnes impliquées dans la tentative de coup d’État et qu’il a virtuellement accordé un «sauf-conduit» à Prigojine et à ses partisans pour qu’ils partent en Biélorussie, en contrepartie de l’abandon de la tentative de coup d’État, tout en proposant gracieusement d’intégrer les combattants de Prigojine dans les organes de l’État russe ou dans l’armée en temps voulu. L’opinion publique russe l’acceptera. 

De toute évidence, Poutine, qui est sensible à l’opinion publique nationale, a soigneusement pesé le fait qu’il existe un culte de la célébrité autour des combattants de Wagner pour leur courage, leur héroïsme, leur patriotisme et leur loyauté. La saga de la libération de Bakhmout, une guerre d’usure de longue haleine qui a duré plusieurs mois, a vidé l’armée ukrainienne de sa substance et est devenue un moment décisif de la guerre. Elle est ancrée dans le psychisme russe.

De même, une partie importante de l’opinion russe est en empathie avec un processus de pensée diffusé en public ces derniers mois – et pas seulement dans les rangs de Wagner – selon lequel le Kremlin fait traîner la guerre en longueur. De toute évidence, le Kremlin a décidé qu’il était prudent de ne pas poursuivre Prigojine pour sédition.

Une boîte de Pandore

L’assurance donnée publiquement par Poutine lundi soir aurait rassuré Prigojine. En tout état de cause, il a quitté la Russie mardi matin à bord de son jet privé et a atterri à Minsk à 11h30.

L’histoire connaît alors un nouveau rebondissement. À 15 heures, heure de Moscou, mardi, Poutine a prononcé un nouveau discours lors d’une réunion au Kremlin avec le personnel militaire, apparemment pour exprimer sa «gratitude» à ceux qui étaient en service les jours fatidiques de la tentative de coup d’État.

Poutine a assuré à l’auditoire trié sur le volet que «tout sera fait pour soutenir les familles de nos camarades tombés au combat», etc. Poutine a ensuite conclu son discours par une brusque digression sur l’un des secrets publics les mieux gardés de Russie, à savoir que la société Wagner est une émanation de l’État russe.

Il a déclaré : «Ceux qui ont servi et travaillé pour cette entreprise, Wagner, étaient respectés en Russie. En même temps, je voudrais souligner, et je veux que tout le monde soit conscient du fait que tous les fonds que le groupe Wagner a reçus provenaient de l’État. Il a obtenu tous ses financements de notre part, du ministère de la Défense, du budget de l’État».

«Rien qu’entre mai 2022 et mai 2023, le groupe Wagner a reçu 86 262 millions de roubles (environ 1 milliard de dollars) de l’État pour payer les salaires et les primes des militaires… Mais alors que l’État a couvert tous les besoins de financement du groupe Wagner, le propriétaire de la société, Concord, a reçu de l’État, ou devrais-je dire a gagné, 80 milliards de roubles (940 millions de dollars) par l’intermédiaire de Voentorg en tant que fournisseur de nourriture et de cantines de l’armée. L’État a couvert tous ses besoins de financement, tandis qu’une partie du groupe – je veux dire Concord – a gagné 80 milliards de roubles, tout cela en même temps. J’espère que personne n’a volé quoi que ce soit au cours de ce processus ou, du moins, qu’il n’a pas volé beaucoup. Il va sans dire que nous examinerons tout cela».

Ce serait une mauvaise surprise pour Prigojine en Biélorussie – les autorités russes l’interrogent sur des accusations d’irrégularités financières de la part de sa maison d’affaires !

Cela va frapper Prigojine là où ça fait mal, car sa mère Violetta Prigojna a été répertoriée comme propriétaire de Concord Catering. Il est possible que le vaste empire commercial que l’oligarque a bâti grâce au patronage de l’État – Concord Management and Consulting (construction et développement immobilier), LLC Megaline (qui a accaparé la plupart des contrats de construction pour l’armée russe en 2016) et ainsi de suite – fasse également l’objet d’une enquête.

Ce ne sera pas la première fois que le Kremlin punit un oligarque errant qui s’est égaré dans les eaux infestées de requins de la politique russe. Prigojine sait qu’il devra faire des choix importants dans les mois à venir, voire pour le reste de sa vie.

Bien entendu, les actions futures de Prigojine seront suivies de près non seulement à Moscou, mais aussi dans les capitales occidentales, qui sont loin d’être convaincues que le dernier mot a été dit sur ces événements dramatiques.   

Dans ce contexte sordide, la grande question est la suivante : la tentative de coup d’État de Prigojine n’était-elle pas en grande partie une crise qui attendait de se produire et que les services secrets occidentaux/ukrainiens ont exploitée ? Le cœur du problème est que les escroqueries suivent les oligarques russes comme leurs ombres, et Prigojine ne fait pas exception. Les autorités russes ne peuvent se laver les mains de cette honteuse réalité.

En effet, après avoir créé Wagner en tant que société de sous-traitance militaire privée – à l’instar d’Aegis, la société britannique de sécurité privée et d’armée privée, ou d’Academi, qui collabore étroitement avec l’armée américaine et la CIA -, l’establishment russe de la défense et de la sécurité a tout simplement confié son nourrisson à un puissant oligarque, dont l’expertise réelle réside dans la restauration, la construction et la promotion immobilière, afin qu’il en tire une fortune (et partage éventuellement une partie du butin avec ses mentors) !

À titre de comparaison, Aegis était dirigée par un ancien officier de l’armée britannique, tandis que le fondateur d’Academi (anciennement Blackwater), probablement la plus connue de toutes les sociétés militaires privées aux États-Unis, est un ancien officier des Navy SEAL.

Lorsque les contrats de sécurité nationale et de défense s’enlisent dans la corruption et le capitalisme de connivence, c’est un signe de décadence. Si les États-Unis ne gagnent plus leurs guerres hybrides – que ce soit en Afghanistan ou en Irak, dans les Caraïbes ou en Afrique – le problème de fond est la corruption à tête d’hydre qui étend ses tentacules sur l’élite dirigeante jusqu’au Pentagone, au Congrès et à la Maison-Blanche. Maintenant, on peut soutenir à l’infini que ce malaise est endémique au capitalisme, etc. mais ce n’est ni l’un ni l’autre.

Inévitablement, sous Prigojine, Wagner s’engageait sur la même voie que les entrepreneurs militaires privés des États-Unis – au sujet desquels le célèbre lanceur d’alerte Edward Snowden, qui vit à Moscou, a franchement écrit dans son livre «Permanent Record». Par conséquent, fortuitement, l’héritage de Prigojine donne au Kremlin une raison impérieuse de nettoyer l’écurie d’Augias. L’avenir nous dira si cela se produira ou non.

M.K. Bhadrakumar

source : Indian Punchline

traduction Réseau International

 

 

Prisonnier ukrainien : Les pertes de Kiev sont 4 fois supérieures à ce qu’il annonce

 
 

Vladimir Denis, un infirmier de la 65e brigade du 3e bataillon des forces armées ukrainiennes, capturé par les forces russes, a déclaré que «les pertes réelles des forces ukrainiennes sont 4 fois supérieures à ce qui est officiellement annoncé par Kiev».

Il a ajouté, dans une interview publiée par l’agence russe Sputnik, que «les pertes là-bas (au front) sont plus importantes que ce qui est publié dans la presse, et trois ou quatre fois plus que ce que rapporte Kiev dans son résumé du jour et du mois».

Denis a expliqué «qu’aujourd’hui les Ukrainiens sont en position offensive, mais en fait ils sont en position défensive. Il y a eu d’importantes pertes dans notre bataillon et notre peloton. Et la situation, en général, est devenue un nettoyage de nos forces».

Et de poursuivre : «nous avons été faits prisonniers par les combattants du bataillon spécial tchétchène Ahmed. Nous n’avions plus la force pour résister. Notre chef a été touché et il avait besoin d’une assistance médicale car il a été touché par une balle dans son bras et son visage et sa mâchoire était démolie».

Et il a ajouté : «Il souffrait d’une blessure grave, je ne pouvais pas le traiter tout seul. Ils nous ont juste laissés saigner. Simplement, il n’y a pas de mots. Ici, nous sommes bien traités».

Poutine : l’Ukraine a perdu un millier de véhicules militaires en quelques semaines

Dans un contexte connexe, le président russe Vladimir Poutine a confirmé, dans un discours aujourd’hui, mardi, que les forces ukrainiennes avaient «perdu 259 chars et 780 véhicules blindés depuis le début de la soi-disant contre-attaque».

Poutine a ajouté, lors de sa rencontre avec l’armée russe, que «l’ennemi a perdu, au cours des sept derniers jours seulement, 280 pièces d’équipement militaire, dont 41 chars, dans l’axe d’Orekhov, que l’ennemi considère comme le principal objectif de l’attaque».

Et le New York Times a révélé, lundi, que «l’armée ukrainienne, 3 semaines après avoir lancé une contre-attaque à grande échelle contre la Russie, fait face à une série de défis déroutants qui compliquent ses plans, alors même qu’elle utilise de nouvelles armes avancées fournies par l’Occident, soulignant que 17 véhicules de combat d’infanterie, du modèle Bradley, fournis par Washington aux forces ukrainiennes, avaient été endommagés ou détruits».

source : Al Manar

 

 

L'ambassade russe commente l'octroi par Washington d'une nouvelle aide militaire à Kiev

Vers une guerre de religion, infos du 28 juin 2023

Selon les diplomates russes aux États-Unis, le Pentagone "pousse ses protégés ukrainiens à des aventures toujours plus désespérées" et aspire à une défaite stratégique de la Russie.

Washington est obsédé par l'idée d'infliger à la Russie une défaite stratégique; la meilleure réponse à cela est le matériel militaire brisé dans le Donbass, a déclaré l'ambassade russe aux États-Unis en commentant le nouveau paquet d'aide à l'Ukraine approuvé par le Pentagone.

Mardi dernier, Washington a annoncé l'octroi à Kiev d'une nouvelle enveloppe d'aide militaire allant jusqu'à 500 millions de dollars. Elle comprend des armements indispensables pour l'offensive de l'armée ukrainienne et le renforcement de la défense antiaérienne ainsi que des blindés, des armes antichar et des munitions.

Le nouveau paquet comprend 30 véhicules de combat d'infanterie Bradley, 25 véhicules blindés de transport de troupes Stryker, des systèmes antiaériens Stinger, ainsi que davantage de munitions pour les systèmes de missiles sol-air Patriot et les lance-roquettes multiples HIMARS.

"De vaines tentatives"

Avec ces nouvelles livraisons militaires, Washington "pousse ses protégés à des aventures toujours plus désespérées", affirme l'ambassade russe. Selon lui, "les vies des Ukrainiens n'ont aucune importance pour les autorités américaines".

Dans leur communiqué, les diplomates qualifient de vaines les tentatives des États-Unis pour vaincre la Russie "par les mains de leurs larbins de Kiev". Selon eux, les militaires russes "démentent jour après jour les mythes sur la ‘qualité inégalée’ des armements américains et otaniens".

Source

 

 

Guerre en Ukraine : véhicules Bradley, munitions pour Himars... nouvelle aide américaine à Kiev d'une valeur de 500 millions de dollars

 

  • Un véhicule de combat Bradley.
    Un véhicule de combat Bradley. MAXPPP - U.S. Army

Cette aide est la 41e annoncée par Washington en faveur de l'Ukraine depuis le début de l'invasion russe de février 2022.

Les Etats-Unis ont annoncé ce mardi 27 juin la fourniture de nouveaux équipements militaires à l'Ukraine, représentant jusqu'à 500 millions de dollars (456 millions d'euros). Cette nouvelle aide comprend des véhicules de combat Bradley et des véhicules blindés de transport de troupes Stryker, ainsi que des munitions pour les lance-roquettes multiples Himars, a détaillé le Pentagone dans un communiqué.

Elle est mise en œuvre en vertu de l'autorité présidentielle de prélèvement (PDA), qui permet au président des Etats-Unis de puiser dans les stocks en cas d'urgence, sans aval préalable du Congrès. Cette aide est la 41e annoncée par Washington en faveur de l'Ukraine depuis le début de l'invasion russe de février 2022, pour un montant total évalué à plus de 40 milliards de dollars.

Source

 

 

 

La Chine teste un scénario de "guerre totale" pour ces nouveaux armements

 

 

Vers une guerre de religion, infos du 28 juin 2023

L’armée chinoise prend au sérieux le risque d’un conflit majeur avec les États-Unis et teste des scénarios de guerre ultime pour ses nouveaux armements.

Apocalypse Now. Dans le sillage d’une montée des tensions autour de Ta ïwan, la Chine n’exclut aucune hypothèse, y compris celle d’une "guerre totale", rapporte le South China Morning Post. L’armée chinoise teste ainsi un scénario catastrophe pour évaluer les performances de ses nouveaux armements.

Ce scénario implique que toutes les ressources d’une nation soient mobilisées pour remporter le conflit. Cela englobe la sphère militaire, économique et sociale, comme lors de la Première et de la Seconde Guerre mondiale.

Le programme ne désigne aucun ennemi nommément, mais le matériel adverse qui apparait dans ce scénario est américain, avec en particulier des destroyers de classe Arleigh Burke, utilisés par Washington et ses alliés.

Déluge de feu

Le scénario de "guerre totale" a également mis en scène des batailles d’une rare intensité. Les experts ont ainsi imaginé que les 50 destroyers de la flotte chinoise étaient attaqués par plus de 11 missiles et trois torpilles chacun. L’adversaire était également capable de générer des bruits de brouillage 30 fois supérieurs au signal utilisé par les navires de guerre chinois pour communiquer.

Dans ces conditions extrêmes, les capacités de combats des navires chinois seraient limitées. Près d’un tiers des capacités de défense aérienne des destroyers seraient perdus immédiatement après l’attaque. Seule la moitié des missiles sol-air pourraient toucher les cibles entrantes.

Mais ces batailles navales ne seraient rien en comparaison du coût global d’une guerre totale, qui pourrait déboucher sur des millions voire des milliards de morts, puisque Pékin comme Washington dispose de l’arme nucléaire, souligne le South China Morning Post.

Les tensions entre la Chine et les États-Unis se sont accentuées depuis un an. L’ex-présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, avait notamment jeté un pavé dans la mare en se rendant à Taïwan en août 2022. Une visite qui n’avait pas été du goût de Pékin, qui avait accentué ses exercices militaires en mer de Chine.

Dernièrement, le Président américain Joe Biden avait remis une pièce dans la machine, en traitant son homologue chinois de "dictateur". Un terme entériné par le secrétaire d’État Antony Blinken, qui avait affirmé que le locataire de la Maison-Blanche avait parlé "de manière claire et nette".

Spoutnik

 

 

 

 

 

 

Nahel tué à Nanterre EN DIRECT : L'Assemblée nationale observe une minute de silence en hommage au jeune homme…

 

L’ESSENTIEL

  • Un policier soupçonné d’avoir tiré sur un automobiliste de 17 ans mardi à Nanterre en raison d’un refus d’obtempérer a été placé en garde à vue après la mort du jeune homme. Dans un premier temps, des sources policières ont affirmé que le véhicule avait foncé sur les forces de l’ordre. Mais une vidéo circulant sur les réseaux sociaux remet en cause cette version.
  • Après le drame, des violences ont émaillé une partie de la nuit à Nanterre. Des tensions ont éclaté entre habitants et forces de l’ordre au Vieux-Pont, un quartier de cette ville populaire de l’Ouest parisien. La vive émotion suscitée par ce fait divers a entraîné une série de réactions.
  • Quelque 2.000 policiers et gendarmes seront mobilisés mercredi soir en banlieue parisienne, notamment dans les Hauts-de-Seine, pour prévenir de nouvelles violences urbaines en réaction à la mort d'un jeune automobiliste tué à Nanterre par la police, a annoncé Gérald Darmanin.

 

15h03 : Gérald Darmanin engage la dissolution du « groupuscule » France Police de Bruno Attal

Quelques heures à peine après le décès de Nahel, le compte Twitter de France Police, qui se revendique « cinquième syndicat » de la profession, publiait un message qui félicitait les policiers ayant tiré, assurant que « les seuls responsables de la mort de ce voyou sont ses parents ». Bruno Attal, un proche d’Eric Zemmour et à la tête de cette organisation, écrivait quant à lui, dans un tweet supprimé depuis, « je préfère une racaille morte qu’un policier mort, chacun son électorat ».

Deux messages « inacceptables et abjects » pour le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, qui a annoncé saisir la justice pour dissoudre un « groupuscule » qui n’est « en aucun cas un syndicat représentatif de la Police nationale ».

 

 

 

14h07 : Le syndicat de police Alliance dénonce les propos d’Emmanuel Macron

Dans un communiqué de presse, le syndicat de police Alliance insiste sur « le droit à la présomption d'innocence » pour les policiers impliqués. « A travers des propos comme "inexplicable, inexcusable", contraires à ses déclarations comme quoi il soutient la police, il est inconcevable que le Président de la République (...) bafoue la séparation des pouvoirs et l'indépendance de la Justice », ajoute le syndicat. « Le temps de l'enquête n'est pas celui de l'émotion », conclut le communiqué.

 

12h52 : La garde à vue du policier prolongée

La garde à vue du policier soupçonné d’avoir tué mardi à Nanterre Naël, 17 ans, après un refus d’obtempérer, a été prolongée, a-t-on appris mercredi de source proche du dossier, confirmant une information de BFMTV. Le motard de la police, âgé de 38 ans, est interrogé par l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) dans le cadre de l’enquête pour homicide volontaire ouverte par le parquet de Nanterre.

 

11h31 : 2.000 forces de l’ordre mobilisées mercredi soir

Quelque 2.000 policiers et gendarmes seront mobilisés mercredi soir en banlieue parisienne, notamment dans les Hauts-de-Seine, pour prévenir de nouvelles violences urbaines en réaction à la mort d'un jeune automobiliste tué à Nanterre par la police, a annoncé Gérald Darmanin. 

La nuit dernière quelque 350 policiers et gendarmes avaient été mobilisés par la préfecture de police dans le département des Hauts-de-Seine, essentiellement sur Nanterre, mais au total 1.200 autour de Paris, selon le ministère de l'Intérieur. «J'en appelle au calme et à la vérité de l'enquête judiciaire», a-t-il ajouté.

 

11h15 : La mère de Naël appelle à une marche blanche demain, jeudi

La mère de Naël, l’adolescent de 17 ans tué par un tir de policier mardi matin à Nanterre, appelle à une marche blanche en hommage à son fils jeudi à 14h devant la préfecture des Hauts-de-Seine. « Rendez-vous jeudi à la préfecture à 14h, marche blanche, venez tous », dit-elle dans une vidéo postée sur TikTok, avant d’ajouter : « C’est une révolte pour mon fils ».

 

 

10h48 : Emmanuel Macron exprime son « émotion »

Le président Emmanuel Macron a fait part mercredi en Conseil des ministres de son « émotion » après la mort d’un adolescent de 17 ans, tué par un policier lors d’un refus d’obtempérer, a assuré le porte-parole du gouvernement Olivier Véran. Le porte-parole a également lancé un « appel au calme » tandis que le drame a entraîné dans la nuit des violences urbaines à Nanterre et ses alentours.

DIRECT

 

 

 

 

 

 

 

Nanterre. Macron qualifie le geste du policier d'”inexplicable, inexcusable” avant même la conclusion de l’enquête judiciaire : le syndicat policier Alliance l’accuse de bafouer la séparation des pouvoirs et la présomption d’innocence (MàJ)

 

 

Emeutes en cours à Nanterre, préfecture attaquée, école en flammes : les émeutes s’étendent à la banlieue parisienne et à la province… A Mantes-la-Jolie, la mairie du Val Fourré a été incendiée (MàJ)

 

 

Alors que la police est complétement débordée et que la ville est en flamme, des députés LFI exigent d’entrer dans le commissariat de Nanterre pour s’assurer des conditions de garde-à-vue des émeutiers

https://twitter.com/F_Desouche/status/1673857199636979714

 

 

Nanterre : Naël avait été déféré le week-end dernier, pour refus d’obtempérer, sans être présenté à un juge pour enfants ; il avait également été mis en cause pour un autres refus d’obtempérer en 2022 (Màj : les députés NUPES apportent leur soutien)

Que sait-on de la victime ?

Naël, 17 ans, est décédé à 9h15 suite à au moins une blessure par arme à feu, a expliqué le parquet de Nanterre, dans un communiqué qui précise qu’il était « connu des services de la justice notamment pour refus d’obtempérer »Citant une source judiciaire, Franceinfo précise que le jeune adolescent avait été déféré au parquet de Nanterre le week-end dernier, pour refus d’obtempérer, sans être présenté à un juge pour enfants. Il avait également été mis en cause pour un autres refus d’obtempérer en 2022.

[…]

 

L’Obs

 

Selon les avocats de la famille, l’automobiliste âgé de 17 ans était connu des services de la justice pour des délits routiers. Il avait été déféré au parquet de Nanterre le week-end précédant les faits pour refus d’obtempérer, sans être présenté à un juge pour enfants, a appris franceinfo de source judiciaire. Il avait été déjà mis en cause pour un autre refus d’obtempérer, en 2022.

[…]

 

Franceinfo

 

 

« Dans ma culture on ne m’a pas appris certaines choses » : un migrant venu étudier à Reims oppresse des étudiantes et agresse sexuellement une mineure immobilisée à l’hôpital ; la justice le relaxe… il récidive

(…) Son rapport aux femmes interroge, tout comme sa compréhension de l’interdit. »

Le 13 juin dans la soirée, une étudiante de la fac de science est en train de se préparer à manger dans la cuisine (…) quand le jeune homme entre, s’installe à une table et se met à la regarder avec insistance. La scène dure une vingtaine de minutes. L’étudiante est à ce point mal à l’aise qu’elle téléphone à sa mère, comme pour se rassurer. À peine a-t-elle raccroché qu’Eustace Muriuki s’approche d’elle et lui touche les fesses. Elle hurle et alerte le veilleur de nuit qui mettra le malotru dehors. (…) il la suivait depuis quelques jours et s’était déjà introduit une fois dans sa chambre pour commettre le même type de faits, sans qu’elle les dénonce.

« Je ne peux pas expliquer pourquoi j’ai fait ça, se défend le mis en cause. J’ai dépassé les limites, je me suis excusé. C’est comme une habitude, quand je danse collé serré, ma main glisse. » Sauf qu’en l’occurrence, il n’était pas en train de danser. (…) « Dans ma culture – le jeune homme est arrivé du Kenya il y a trois ans pour étudier à Reims – on ne m’a pas appris certaines choses (…) »

Il avait été remis en liberté deux semaines avant les faits

Inconnu de la justice depuis son arrivée en France en 2019, Eustace Muriuki avait fait parler de lui pour la première fois le 20 avril dernier. Ce jours-là, il est interpellé près de la résidence Gerard-Philippe (…) « il s’y promenait sans but », si ce n’est suivre les étudiantes et les dévisager avec insistance. Une nuit, il avait même fait le siège de la chambre de l’une d’elles, toquant plusieurs minutes à sa porte qu’elle ouvre. (…) expulsé de la résidence, huit étudiantes ayant envoyé un courrier en ce sens à la direction.

(…) Eustace Muriuki était resté silencieux à l’arrivée de la police, avant de s’échapper et se débattre à coups de pied et coups de poing au moment d’être rattrapé (…) cette rébellion avait été sanctionné par trois mois de prison avec sursis. Après l’avoir maitrisé, les agents constataient qu’il avait un bras cassé une fracture de l’humérus pas forcément liée d’ailleurs à l’interpellation. (…) conduit à l’hôpital où une autre patiente, une adolescente de 17 ans immobilisée en raison d’une fracture bassin, l’avait accuse de s’être introduit dans sa chambre puis décrivait de attouchements. (…) Une peine d’an an de prison ferme avait été réclamée (…) son avocate une relaxe qu’elle a obtenue, « on mélange cette affaire avec l’histoire du Crous pour en faire un contexte et dire de lui qu’il est dangereux et qu’ils faut le mettre en prison », avait-elle alors argumentée. Son client état ressorti libre du palais de justice et avait commis une agression sexuelle deux semaines plus tard.

(…) le tribunal qui a condamné Eustace Muriuki à six mois d’emprisonnement dont trois mois ferme qu’il a commencé à exécuter le jour même, peine assortie d’un sursis probatoire pendant deux ans. Il a l’obligation de se soigner, de travailler ou de suivre une formation, et l’interdiction de contacter la victime et de paraître aux abords des résidences du Crous de Reims. Enfin, son nom sera inscrit au fichier national des auteurs d’infractions sexuelles. Au chapitre administratif, le préfet de la Marne a pris à son encontre une obligation de quitter le territoire français.

L’Union

 

 

Amiens (80) : un livreur Uber Eat tunisien en situation irrégulière tombe à vélo, la police lui porte secours, il les accueille par des violences. En GAV, il urine sur ses compagnons de cellule. 9 mois avec sursis et sans OQTF ; Malek sera bientôt papa

L’homme de 29 ans, violent avec les policiers, a échappé de peu à la prison ce lundi 26 juin 2023 à Amiens.

Malek, Tunisien de 29 ans, fait partie de ces nombreux livreurs Uber Eats en situation irrégulière qui, sur leur mince paie, versent chaque semaine cent euros à un « correspondant » possédant des papiers.

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L’Union

 

 

 

« Le Mélenchonisme a absorbé le communisme » : comment la Seine-Ben-Denis est-elle devenue un bastion de Mélenchon ? Un politologue souligne notamment le poids de l’électorat musulman

La Seine-Saint-Denis est certes une terre historiquement très ancrée à gauche, mais dans le Val-de-Marne voisin, autre fief « rouge », Mélenchon a obtenu 32,67 % des voix. Il y a donc bien une spécificité du 93. Pour la Fondation Jean Jaurès et Le Figaro, le politologue Jérôme Fourquet avait expliqué ce score par une domination du candidat LFI au sein de l’électorat de confession ou de culture musulmane. (…)

En Seine-Saint-Denis, il a toujours été au-dessus de sa moyenne nationale, avec16,99 % en 2012, 34,02 % en 2017 et 49,09 % en 2022 ; mais avec des progressions nettement plus fortes qu’à l’échelle nationale (17,03 et 15,07 points). Mélenchon a progressé le plus là où il était déjà le plus haut. En dix ans, il a ainsi gagné plus de40 points dans neuf communes: Clichy-sous-Bois (46 pts), Villetaneuse, La Courneuve, Épinay-sur-Seine, Stains, L’île-Saint-Denis, Dugny, Bobigny et Pierrefitte-sur-Seine.

Avec la Seine-Saint-Denis, on a un cas unique en France d’une suprématie écrasante d’un candidat. Alors même que Mélenchon, contrairement à 2012 et 2017, était concurrencé par un candidat communiste, Fabien Roussel, qui n’a obtenu que 2,14 % en Seine-Saint-Denis, moins que sa moyenne nationale (2,27 % à Bobigny) ; une preuve que dans cet ex-fief PC le mélenchonisme a absorbé le communisme. (…)

De la ceinture rouge au bastion insoumis

Cette suprématie s’est traduite aux législatives. Certes, le 9-3 a toujours été dominé par la gauche. Mais avec des nuances. (…)

Il y a un an, la Seine-Saint-Denis a élu 12 députés Nupes sur 12: 8 LFI, 2communistes, 1 socialiste et 1 trotskiste du POI, apparenté à LFI.

Le Figaro

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