L'Iran prévoit d'étendre la portée de son missile hypersonique Fattah récemment développé jusqu'à 600 km, a révélé le commandant de la Force aérospatiale de l'IRGC, Amir Ali Hajizadeh.
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Les Infos du 23 juin 2023
L'Iran prévoit d'étendre la portée de son nouveau missile hypersonique
La République islamique a rejoint le club des missiles hypersoniques plus tôt ce mois-ci après que le Corps des gardiens de la révolution islamique a dévoilé le missile hypersonique Fattah (lit. « Conquérant » ou « Donneur de victoire »), ajoutant au panthéon iranien des missiles à courte, moyenne et longue portée que le Le Pentagone dit des chiffres dans les milliers.
« Le fait que nous ayons construit le missile Fattah avec [la portée actuelle de 1 400 km, ndlr] ne signifie pas que nous n'aurons pas un missile d'une portée de 2 000 km avec ces caractéristiques à l'avenir. Il s'agit plutôt de sa gamme actuelle, et à l'avenir, nous étendrons sa gamme », a déclaré Hajizadeh lors d'une cérémonie à l'Université de Mazandaran, dans le nord de l'Iran, mercredi.
"Aujourd'hui", a déclaré le commandant, l'Iran a "réalisé toutes les technologies complexes dans l'industrie de la défense" et aura plus de "bonnes nouvelles pour notre peuple bien-aimé dans le domaine des missiles" à l'avenir.
L'Iran dépend de son arsenal conventionnel de missiles balistiques et de croisière comme principal moyen de dissuasion contre l'agression étrangère, rejetant les armes nucléaires et tous les autres types d'armes de destruction massive comme étant incompatibles avec les principes de l'Islam.
Le pays a construit son industrie de défense à partir de zéro au cours des quarante dernières années après avoir été coupé de ses fournisseurs d'armes occidentaux traditionnels après la révolution de 1979, développant et mettant en service une gamme de missiles, drones, radars et autres systèmes d'armes avancés, et créant un secteur de l'électronique de défense.
La République islamique a franchi une étape majeure dans la science des fusées plus tôt ce mois-ci lorsqu'elle a dévoilé le Fattah , qui serait capable d'accélérer jusqu'à Mach 13-15 et de manœuvrer pendant le vol. Les images accompagnant le dévoilement du missile ont montré son lancement, son atterrissage sur la cible et les essais du moteur, révélant qu'il est équipé d'une tuyère à vecteur de poussée qui permet la direction en vol, rendant ainsi sa trajectoire imprévisible.
L'ancien chef du Commandement central américain, Kenneth McKenzie, a déclaré au Congrès l'année dernière que les États-Unis estimaient que le stock de missiles de l'Iran se composait de « plus de 3 000 » missiles de diverses portées et classes.
LIRE AUSSI : (10/11/2022) L’Iran annonce avoir fabriqué un missile hypersonique capable « de traverser tous les systèmes de défense antimissile »
Note : Israël est à 1 786 km de l'Iran, un missile hypersonique d'une portée de 2 000 km, peut donc essaiment toucher Tel-Aviv, en quelques minutes (à Mach 13-15, environ 8 minutes, d'après mes calculs)
Et, après Israël qui sera la prochaine cible de l'Iran ?
C 2 - Q 29
L'Oriental sorrira de son siege,
Passer les monts Apennons voir la Gaule:
Transpercera le ciel, les eaux & neige,
Et vn chacun frappera de sa gaule.
L'Oriental (un missile nucléaire ? ) sortira de son siège,
Passer les Monts Apennins (Italie) pour voir la France
(Le missile balistique) Transpercera le ciel, les eaux & neige,
Et, tout un chacun frappera de son allonge
Ps : je ne sais pas pourquoi j'ai posté par erreur ce quatrain à la
Corée du Nord, et je ne l'ai jamais rectifier)
Je profite pour enfin publier l'article ci-dessous (vu l'actualité trop charger de ces derniers jours, je ne l'avais pas poster)
La tactique stratégique de la Russie frappe les États-Unis et Israël grâce aux capacités hypersoniques de l’Iran
Dans une tournure imprévisible des événements, la Russie a asséné un coup calculé aux États-Unis et à Israël en armant l’Iran de missiles hypersoniques avancés, faisant de ce pays un instrument de choix. Les implications de cette manœuvre stratégique sont considérables et pourraient modifier l’équilibre des forces dans la région instable du Moyen-Orient.
Le conflit entre les États-Unis et la Russie s’est progressivement transformé en une guerre par procuration. Les USA ont d’abord rallié les pays occidentaux à leur cause. En rejoignant cette alliance occidentale, Israël s’est aligné étroitement sur le Commandement central américain (CENTCOM), chargé de protéger les intérêts américains dans la vaste région qui s’étend de la Corne de l’Afrique à l’Asie centrale. Les dirigeants de Tel-Aviv ont ouvertement condamné les actions de la Russie et ont activement soutenu l’Ukraine en lui fournissant du matériel d’écoute et des renseignements de sécurité pour tuer des soldats russes. Cet effort conjoint qui rassemble cinquante pays a été coordonné à la base américaine de Ramstein, en Allemagne. Dans ce contexte, la Russie, qui travaille avec diligence mais en toute discrétion, a porté un coup terrible aux États-Unis et à Israël en fournissant à l’Iran une technologie de missiles hypersoniques de pointe, une capacité que seuls quelques pays possèdent dans le monde.
L’annonce par l’Iran de la mise au point du Al-Fatah, un missile balistique hypersonique d’une portée de 1400 kilomètres, marque une étape importante. Avec une vitesse de Mach 13-15, soit environ 15 000 kilomètres par heure, le Al-Fatah peut changer de vitesse en plein vol, ce qui rend son interception pratiquement impossible. Cet exploit place l’Iran dans un groupe exclusif de pays qui possèdent cette technologie de pointe, y compris la Russie, la Chine et la Corée du Nord, ce que n’avaient pas vu venir de nombreux pays européens.
Pendant des années, la Russie a maintenu un équilibre précaire au Moyen-Orient, s’abstenant d’armer l’Iran avec des missiles avancés pour éviter de provoquer les États-Unis et Israël. Mais cette réticence a changé au milieu de 2022, peu après le déclenchement du conflit entre la Russie et l’Occident en Ukraine. À ce moment-là, un accord historique de coopération en matière de défense entre l’Iran et Moscou a ouvert la voie au transfert de milliers de drones iraniens à Moscou (un accord dont j’ai été le premier à parler) et à l’appui à la construction d’une usine de drones en Russie. La décision du Kremlin de se tourner vers l’Iran s’explique par le fait qu’il s’est rendu compte qu’il se battait seul. L’Iran était le seul pays à apporter un soutien militaire sans faille et à ne pas craindre les sanctions américaines et occidentales. L’Iran a montré sa détermination à se tenir debout, à soutenir la Russie et à défier les États-Unis, malgré les quelque 3800 sanctions qu’il subit depuis la Révolution de 1979. Téhéran a démontré son engagement envers ses amis en demeurant inébranlable malgré une adversité de longue date.
La possession par l’Iran de missiles hypersoniques représente un saut qualitatif sans précédent et témoigne de l’étroite coopération entre la Russie et l’Iran. Elle envoie un message clair aux États-Unis, qui maintiennent une présence militaire importante autour de la République islamique, à savoir que l’Iran possède des capacités de dissuasion avancées pour sauvegarder ses intérêts en Asie et menacer éventuellement l’allié israélien des USA.
Le message adressé à Israël est on ne peut plus clair. En permettant à l’Iran d’acquérir des missiles capables d’échapper au système de défense « Dôme de fer » de Tel-Aviv, la Russie a effectivement neutralisé la capacité d’Israël à intercepter les missiles iraniens. Cette évolution représente un défi de taille pour Israël, qui est désormais confronté à la perspective de frappes potentielles sur son sol s’il s’attaque aux installations nucléaires iraniennes. L’Iran a déjà fait preuve d’audace en attaquant Ain al-Assad en 2020, la plus grande base militaire américaine en Irak, en réponse à l’assassinat du général Qassem Soleimani par le président de l’époque, Donald Trump.
Par conséquent, l’Iran dispose de plusieurs cartes de dissuasion puissantes dans son jeu :
1. Il bénéficie d’alliés solides au Moyen-Orient, prêts à entrer en guerre pour défendre l’Axe de Résistance mis en place par Téhéran.
2. Son arsenal de drones s’est révélé très efficace, en faisant des ravages dans l’armée ukrainienne et en détruisant des armes occidentales dans le conflit en Ukraine, ce qui a aidé la Russie à reprendre le contrôle du champ de bataille.
3. Les capacités de l’Iran en matière de missiles ont démontré leur potentiel et leur efficacité en menant des attaques fructueuses contre des bases de Daech en Syrie, des bases de l’Organisation des moudjahiddines du peuple iranien en Irak et même d’une base du Mossad israélien au Kurdistan irakien.
En munissant ses alliés de missiles avancés et précis, l’Iran a créé un équilibre se situant entre la terreur et la dissuasion, qui limite la liberté d’action militaire d’Israël au Liban et en Syrie contre le Hezbollah, par crainte d’une riposte rapide et robuste.
La Russie n’a pas reconnu publiquement son implication dans le programme de missiles iranien, tout comme l’Iran a tenté à plusieurs reprises de nier avoir fourni ses drones à Moscou. N’empêche que les actions de la Russie en disent long sur sa détermination à répondre aux griefs et marquent une nouvelle approche stratégique à l’égard de Téhéran. Le Kremlin a ouvert ses portes à un pays (l’Iran) qui a tenu bon dans les circonstances les plus sombres, qui a ignoré les menaces américaines et européennes et qui fait preuve d’une conviction inébranlable en restant imperméable à l’intimidation occidentale.
Le message russe a des répercussions auprès des parties concernées à Washington et à Tel-Aviv, car il efface les dernières lignes rouges et ouvre la voie à un avenir sans précédent pour la coopération russo-iranienne. Ce partenariat, forgé par le respect des accords, est susceptible de produire d’autres surprises qui pourraient avoir des répercussions durables. Lorsque la poussière sera retombée, les coûts de la mise en œuvre de l’accord deviendront de plus en plus évidents, remodèleront le paysage géopolitique et modifieront éventuellement la dynamique du pouvoir dans la région.
Face à l’initiative stratégique de la Russie, le monde retient son souffle quant aux répercussions de la possession par l’Iran de missiles hypersoniques. Doté d’un armement de pointe et d’un engagement inébranlable envers ses intérêts, l’Iran est prêt à protéger sa souveraineté et à remettre en question la dynamique traditionnelle du pouvoir au Moyen-Orient. Alors que les tensions restent vives et que les enjeux ne cessent de croître, l’évolution de l’alliance russo-iranienne devient un point focal de l’attention internationale, dont les retombées potentielles s’étendent bien au-delà des frontières de ces pays.
Source : Elijah J. Magnier
Notes : Donc d'après cet article, "La Russie n’a pas reconnu publiquement son implication", mais il est vrai qu'il est très étrange que l'Iran soit arrivé à acquérir cette technologie en pleine guerre d'Ukraine, et a un moment où la coopération militaire avec la Russie est des plus actives.
Un coup de poker de la Russie qui va mettre le feu au Moyen-Orient, parce que ici, nous approchons des prophéties biblique et catholique. Nostradamus affirme bien que l'Iran sera le meneur des pays musulman. Et, je l'affirme depuis 11 ans, le seul dominateur commun entre tous les pays musulmans qui peuvent tous les réunir, c'est la cause palestinienne et la haine d'Israël (et l'Iran en rêve depuis des années – voir la capture ci-dessous)
Centurie 01- Q 73 : Tunisien et Algérien soulevé par les Iraniens
Centurie 05- Q 25 : Devant l'Iran, bien presque d'un million (de soldat) Turquie, Égypte, (serpent)
Centurie 05 - Q 86 : Par chef de l’Iran, la Turquie sera fort pressée de rejoindre la révolution
Centurie 03 - Q 64 : Les armées d'Iran et d’Afghanistan pillent les iles grecques (source des 4 quatrains)
Guerre en Ukraine EN DIRECT : Le Kremlin répond aux critiques de Macron et assure développer des « relations constructives » en Afrique…
L’ESSENTIEL
- L’Inde et les Etats-Unis appellent à respecter « l’intégrité territoriale et la souveraineté » de l’Ukraine, dans un communiqué commun publié jeudi à l’occasion de la visite d’Etat du Premier ministre indien Narendra Modi à Washington.
- L’armée de l’air ukrainienne a indiqué vendredi avoir abattu dans la nuit 13 missiles de croisière russes visant un aérodrome militaire dans l’ouest du pays.
- Emmanuel Macron a accusé vendredi la Russie d’être une « puissance de déstabilisation de l’Afrique ». Ce n’est pas la première fois que le président français accuse Moscou sur la question. En novembre 2022, lors d’un Sommet de la francophonie, il avait dénoncé le « projet de prédation russe » sur le continent.
Le Kremlin a assuré vendredi développer en Afrique des « relations constructives », balayant les critiques du président français Emmanuel Macron selon qui la Russie est « une puissance de déstabilisation » dans cette région.
« La Russie développe (avec les pays africains) des relations amicales, constructives basées sur le respect mutuel », a affirmé à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov. Celles-ci « ne sont pas dirigées et ne peuvent l’être contre des pays tiers », a-t-il également souligné.
L’armée russe recule dans plusieurs secteurs du sud et l’est de l’Ukraine, a affirmé vendredi le chef du groupe paramilitaire Wagner, contredisant les affirmations du Kremlin selon qui la contre-offensive de Kiev est un échec.
« L’armée se retire dans les zones de Zaporojie et de Kherson, les forces armées ukrainiennes poussent », a déclaré Evguéni Prigojine dans un entretien vidéo publié sur Telegram par son service de presse.
« La même chose se passe à Bakhmout, l’ennemi pénétrera de plus en plus profondément dans notre défense », a ajouté l’homme d’affaires, en référence à une ville de l’est que les Russes affirment avoir capturée mais où les Ukrainiens disent avoir progressé sur les flancs ces dernières semaines.
HIER
Les forces armées russes et groupes armés « affiliés » ont été ajoutés à la « liste de la honte » de l’ONU sur les violations des droits des enfants lors de conflits pour leurs actions en Ukraine, selon une copie du rapport annuel du secrétaire général vu par l’AFP jeudi.
« Je suis particulièrement choqué par le nombre élevé d’attaques contre des écoles, hôpitaux et personnel protégé, et par le grand nombre de morts et de mutilations d’enfants attribuées aux forces russes et groupes armés affiliés », souligne Antonio Guterres dans ce rapport qui sera publié la semaine prochaine.
L'Ukraine a reçu un total de 60 milliards d'euros de nouveaux soutiens financiers pour rebâtir son économie à l'issue de la conférence internationale sur sa reconstruction organisée à Londres, s'est réjoui jeudi le ministre des Affaires étrangères britannique James Cleverly.
«Nous n'avions pas pensé cette conférence comme une conférence d'annonce de contributions. Néanmoins, aujourd'hui, nous totalisons des annonces pour un total de 60 milliards d'euros de soutien à l'Ukraine», de la part d'Etat ou d'organisations internationales à court ou moyen terme, a déclaré le ministre, lors de la session de clôture de la conférence.
L'essentiel des 60 milliards d'euros d'engagements provient d'un paquet d'aide de 50 milliards d'euros que l'Union européenne a prévu de débloquer jusqu'en 2027, et a annoncé à la veille de la conférence. Les Etats-Unis ont également annoncé un soutien d'1,3 milliard de dollars (environ 1,2 milliard d'euros) d'aide, ciblés notamment sur les secteurs énergétiques et les infrastructures.
«Nous commençons à reconstruire l'Ukraine cette année, nous n'attendons pas la fin de la guerre», a déclaré le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal en remerciant les alliés de Kiev pour leur soutien financier.
Encore plus d’armes pour l’Ukraine, mais qu’en fera-t-elle ?
La contre-offensive de l’Ukraine a échoué et elle n’a aucune chance de remporter la guerre.
Sa meilleure chance de survivre encore un certain temps est de construire plusieurs nouvelles lignes de défense et de se replier sur celles-ci. Au lieu de cela, elle continue d’attaquer sur de trop nombreux fronts, avec peu de gains et des pertes importantes.
Hier, le président russe Vladimir Poutine a discuté de la situation avec son Conseil de sécurité.
Nikolaï Patrouchev, le secrétaire du Conseil, a fait état des pertes ukrainiennes :
«À ce jour, nous disposons des statistiques suivantes. Du 4 au 21 juin, nous avons détruit 246 chars, dont 13 chars occidentaux, ainsi que 595 véhicules blindés de combat et voitures blindées. Sur ce nombre, nous avons détruit 152 véhicules de combat d’infanterie, dont 59 modèles occidentaux, ainsi que 443 autres véhicules blindés de combat. Nous avons détruit 279 systèmes d’artillerie de campagne et mortiers, dont 48 systèmes occidentaux. Nous avons également détruit 42 systèmes de roquettes à lancement multiple, 2 systèmes de missiles sol-air, 10 chasseurs tactiques, 4 hélicoptères, 264 drones et 424 véhicules à moteur».
Ces chiffres sont légèrement inférieurs aux sommes figurant dans ma feuille de calcul, telles qu’elles sont indiquées dans le rapport quotidien du ministère russe de la Défense. Je pense que les chiffres de Patrouchev datent probablement de quatre ou cinq jours. Patrouchev estime à 13 000 le nombre d’Ukrainiens morts sur tous les fronts. C’est à nouveau un peu en dessous de mes calculs et probablement en retard sur le temps.
Poutine interroge alors son ministre de la Défense, Sergei Choïgou :
«Vladimir Poutine : Je vois. M. Choïgou, nous savons que l’ennemi va recevoir des équipements occidentaux supplémentaires. Que pense le ministère de la Défense des menaces qui pèsent sur lui ?
Sergueï Choïgou : En ce qui concerne les livraisons actuelles et prévues d’équipements militaires, il est prévu de fournir 250 chars, notamment environ 120 Léopards et 31 Abrams, tout au long de l’année 2023. Il y a également 95 chars T-72 qui ont été récupérés dans le monde entier. Voici ce que nous savons des livraisons prévues.
Il est prévu de livrer 983 véhicules blindés de combat au cours de l’année 2023. Au total, 822 véhicules, soit le gros de la cargaison, notamment 740 modèles occidentaux, devraient arriver au cours des troisième et quatrième trimestres.
En effet, on constate également que tous les arsenaux, accumulés par l’Union soviétique et les pays de l’ancien bloc socialiste, sont aujourd’hui pratiquement épuisés. On peut en dire autant des anciennes ressources ukrainiennes.
L’objectif est de livrer 273 systèmes d’artillerie de 155 mm d’ici à 2023. C’est plus de deux fois moins que ce qui a été livré jusqu’à présent».
Cela semble beaucoup, mais Choïgou fait ensuite cette évaluation :
«Dans le contexte des pertes, énumérées par M. Patrouchev, et en tenant compte des développements antérieurs, nous réalisons maintenant que la quantité, qui doit être livrée tout au long de 2023, ainsi que les armes qui ont déjà été livrées, n’affectera pas sérieusement le cours des hostilités. En outre, la plupart des véhicules blindés et des véhicules de combat appartiennent à la génération précédente, voire à une génération antérieure. Par ailleurs, leur blindage est faible et inefficace par rapport à l’équipement moderne. Monsieur le Président, nous ne voyons pas de menaces ici, d’autant plus que nous accumulons activement des équipements de réserve et du personnel de service».
C’est une bonne nouvelle. Pour les Russes. Pour l’armée ukrainienne, cela signifie qu’elle recevra à nouveau autant que ce qu’elle a perdu au cours des trois dernières semaines, à l’exception de l’artillerie qui est déjà rare et qui le sera encore plus à l’avenir. Mais combien de temps cela durera-t-il si l’armée ukrainienne continue d’attaquer ?
La Russie continue de développer son armée et crée de nouvelles unités militaires. Selon Choïgou, celles-ci ont déjà reçu 3786 pièces de matériel militaire et reçoivent chaque jour 112 unités supplémentaires. Je suppose qu’il s’agit de «choses qui tirent ou qui roulent», c’est-à-dire des canons et des véhicules blindés de toutes sortes. Il ne s’agit pas uniquement de matériel neuf, mais aussi d’équipements de dépôt rénovés et mis à niveau. Mais par rapport à ce que l’Ukraine recevra encore, les chiffres sont tout simplement énormes.
La Russie a maintenant deux choix. Elle peut passer à l’attaque, comme elle le fait actuellement près de Koupiansk, ou elle peut attendre sur les lignes actuelles jusqu’à ce que l’Ukraine ait lancé tout ce nouveau matériel contre elle.
Il est fort probable que nous assistions à un mélange des deux. La Russie peut rester discrète dans le sud où elle dispose de bonnes positions et attaquer dans le nord où les milices ukrainiennes tentent d’effectuer des raids frontaliers sur la Russie. Une vaste zone de sécurité à cet endroit mettrait fin à ces absurdités.
source : Moon of Alabama
Déclarations du ministre de la Défense russe Sergueï Choïgou
Les principales déclarations du ministre de la Défense de la Fédération de Russie Sergueï Choïgou lors d’une réunion opérationnelle avec les membres permanents du Conseil de sécurité :
• Les Forces armées ukrainiennes ont subi des pertes importantes et ont réduit leur activité, l’ennemi se regroupe actuellement ;
• Les forces armées ukrainiennes se préparent à de nouvelles actions offensives, les forces armées de la Fédération de Russie se préparent également à ces pas de l’ennemi ;
• Le nombre d’armes livrées aux forces armées ukrainiennes en 2023 n’aura pas d’incidence significative sur les combats ;
• La formation des armées de réserve des Forces armées RF sera achevée d’ici la fin juin ;
• En moyenne, 1336 soldats contractuels entrent dans les Forces armées RF par jour ;
• Les forces armées russes ont détruit 18 des 109 véhicules de combat d’infanterie Bradley livrés à Kiev ;
• Les forces armées RF ont détruit 246 chars des forces armées ukrainiennes, y compris des chars de fabrication occidentale ;
• Les Forces armées RF ont recruté 114 000 militaires contractuels et 52 000 volontaires.
source : Bruno Bertez
L'usine turque de drones en Ukraine pourrait devenir une "cible légitime" pour la Russie - Analyste
Baykar, une importante entreprise de défense turque, prévoit de démarrer la production des drones de combat Bayraktar TB2 et Bayraktar Akinci en Ukraine en 2025, a révélé plus tôt le PDG Haluk Bayraktar.
L'usine de Bayraktar, qui produira des drones de combat turcs en Ukraine, peut devenir une cible légitime pour les forces armées russes si l'opération militaire spéciale se poursuit d'ici là, a déclaré à Sputnik Denis Fedutinov, un expert russe de premier plan dans le domaine des véhicules aériens sans pilote. .
"Si une telle installation est établie sur le sol ukrainien au milieu de l'opération militaire spéciale en cours, elle pourrait potentiellement devenir une cible pour les capacités de frappe russes. Assurer sa sécurité dans de telles circonstances présente des difficultés", a noté Fedutinov.
L'expert a souligné que Kiev est intéressée à forger une coopération militaro-technique avec Ankara et, à long terme, la Turquie "attend le soutien de l'Ukraine en termes de production de moteurs d'avions".
D'autre part, l'Ukraine vise à renforcer ses capacités dans le développement de systèmes de drones modernes de classe MALE à grande échelle et sollicite l'aide de la Turquie pour atteindre cet objectif, a expliqué la source de l'agence.
Ces dernières années, la Turquie a fait des efforts considérables pour améliorer ses capacités militaires . Ceci a été réalisé grâce au développement de ses propres drones Bayraktar TB2, qui ont acquis une reconnaissance internationale, ainsi qu'à l'introduction de ses nouveaux drones Bayraktar Akinci à haute altitude et longue endurance. En outre, la Turquie a adopté une position plus affirmée envers ses rivaux régionaux, renforçant encore sa position.
En août 2022, l'ambassadeur d'Ukraine en Turquie, Vasyl Bodnar, a déclaré que la société de défense Baykar construirait l'usine de Bayraktar en Ukraine et a déjà acheté un terrain à cette fin. Selon Bayraktar, la superficie totale du futur centre de Baykar en Ukraine sera de plus de 30 000 mètres carrés, employant plus de 300 ingénieurs et techniciens ukrainiens.
Auparavant, Moscou avait envoyé une note aux membres de l'OTAN concernant les livraisons d'armes au régime de Kiev. Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a noté que toute cargaison contenant des armes destinées à l'Ukraine deviendrait une cible légitime pour la Russie. Le ministère des Affaires étrangères a déclaré que les pays de l'OTAN "jouaient avec le feu" en fournissant des armes à l'Ukraine. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a noté qu'inonder l'Ukraine d'armes occidentales ne contribuait pas au succès des négociations russo-ukrainiennes et n'aurait qu'un effet négatif.
Le Niger adopte un nouvel hymne national pour rompre avec l’héritage colonialiste français
Critiques de La Nigérienne
Exemple algérien
Les Français majoritairement opposés au port des abayas, djellabas ou qamis dans les collèges ou lycées… exception faite des 18 / 25 ans (sondage Ifop pour Sud Radio)
Alors que la longue tenue traditionnelle – considérée par certains comme religieuse – portée à l’école est revenue au centre du débat médiatique, Ifop-fiducial pour Sud radio a interrogé les Français concernant le port de vêtements traditionnels en milieu scolaire.
D’une part, une nette majorité de Français (77%) se déclare opposée à ce qu’à l’avenir, l’institution scolaire autorise les élèves des collèges et lycées publics à porter des vêtements traditionnels larges comme des abayas ou des qamis / djellaba : la même tendance se trouve d’ailleurs constatée chez les enseignements (80% d’opposition selon une mesure Ifop datant de fin 2022). Dans le détail, de forts clivages émergent au regard de critères d’âge, une part considérable de séniors (93% chez les 65 ans et plus) sont défavorables au port de vêtements traditionnels dans les collèges et lycées publics, contre « seulement » 42% des jeunes de 18-24 ans.
Cambriolages incessants à proximité d’un centre pour migrants et d’un squat à Saint-Martin-du-Touch (31) : « il faudrait plus de dialogue avec les associations, à la place on a reçu un tract nous accusant quasiment de fascisme »
Des habitants de Saint-Martin-du-Touch au bord de la crise de nerfs. Dans le secteur de la rue Velasquez, les cambriolages se multiplient depuis quatre mois. En cause selon plusieurs riverains : un squat à proximité et un hôtel abritant des demandeurs d’asile.
La situation est dégradée et la population ne se sent plus en sécurité dans ce secteur réputé chic de l’ouest toulousain. […]
« dimanche on s’est fait voler le bac à poubelles, ils s’en servent comme caddie pour trimballer les objets volés » […]
« il y a une certaine insécurité, je vais faire construire un portail pour fermer l’impasse » […]
« il faudrait plus de dialogue avec les associations qui accompagnent les squatteurs, à la place on a reçu un tract nous accusant quasiment de fascisme » regrette-t-elle alors que « des fois j’ai peur ». Des sans-papiers de l’hôtel sont déjà venus « dégrader ma piscine. »
Des associations trop politiques ?
Le tract des associations censées gérer le squat « Victoria Center » – dont Médecins du Monde – a mis le feu aux poudres, des habitants le vive comme un affront. Le message crie au racisme d’Etat et ne fait jamais mention de l’insécurité induite par la centaine de demandeurs d’asile SDF, tolérez d’être pillés sans réagir chers bourgeois, ce n’est que juste redistribution ? Dur à avaler alors qu’Eléonore concède que « certains dans ces squatteurs veulent se réinsérer normalement, ça ne fait aucun doute ». Mais une minorité abimerait le vivre-ensemble et les associations verseraient dans une hypocrisie militante contestable. « C’est incroyable, je me demande parfois si des associations ne sont pas complices des voleurs » s’indigne le maire de quartier Jean-Jacques Bolzan qui veut « une expulsion » car « ils pillent le quartier », « l’Etat doit intervenir, accompagner les familles dans le besoin et interpeller les voleurs, l’autre jour il y a eu une bagarre à coups de machettes » se souvient-il.
Ibrahima*, Guinéen, fait partie de la centaine de squatteurs du bâtiment « Victoria Center ». La plupart venue du Maghreb et d’Afrique subsaharienne. Il reconnaît à demi-mot que certains squatteurs sont des délinquants. Et il en a peur ; […]
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