15h33 : La situation est « grave » mais en cours de stabilisation à la centrale de Zaporojie
Le chef de l’Agence internationale pour l’énergie atomique (AIEA) a estimé ce jeudi après une visite à la centrale nucléaire de Zaporojie en Ukraine que la situation y était « grave » mais en cours de stabilisation, après la destruction d’un barrage.
« On peut observer d’un côté que la situation est grave, les conséquences sont là et elles sont réelles », a déclaré Rafael Grossi aux journalistes. « Parallèlement, des mesures sont prises pour stabiliser la situation », a-t-il ajouté.
12h31 : La Russie annonce la tenue d'« élections » locales dans les territoires occupés le 10 septembre
La commission électorale russe a annoncé jeudi la tenue d'« élections » locales le 10 septembre dans les territoires que la Russie occupe en Ukraine et dont elle a revendiqué l’annexion en septembre 2022. Ces scrutins visent, selon l’instance, à élire des assemblées régionales et des conseils municipaux, alors même que Moscou ne contrôle qu’une partie des régions de Lougansk et Donetsk dans l’est, Zaporojie et Kherson dans le sud.
11h39 : L’armée ukrainienne « avance » malgré une « puissante résistance » des forces russes
L’armée ukrainienne « avance » sur le front malgré une « puissante résistance » des troupes russes, notamment dans le Sud du pays, a assuré jeudi la vice-ministre ukrainienne de la Défense Ganna Maliar lors d’une conférence de presse. Selon elle, les forces ukrainiennes ont progressé de « plus de trois kilomètres » au cours des dix derniers jours dans la zone de Bakhmout (est). Dans le Sud, elle a rapporté « une avancée graduelle mais certaine » de l’armée ukrainienne, même si « l’ennemi (y) oppose une forte résistance ».
09h15 : L’Australie bloque la construction d’une nouvelle ambassade russe
L’Australie a pris des mesures juridiques radicales jeudi pour empêcher la Russie de construire sa nouvelle ambassade à deux pas de son Parlement, après des mises en garde des services de renseignement contre un risque d’espionnage. La Russie loue depuis 2008 à une agence du gouvernement fédéral australien une parcelle à environ 400 mètres du Parlement à Canberra, et a obtenu en 2011 un permis pour y construire sa nouvelle ambassade.
En août 2022, le gouvernement avait tenté de résilier le bail pour non-respect de certaines clauses du permis de construire, mais cette décision a été annulée par la justice fédérale en mai dernier. Jeudi, le gouvernement australien a adopté de nouvelles lois spécialement conçues pour bloquer la construction. Ces nouvelles lois, adoptées avec l’appui de l’opposition, n’empêchent pas la Russie d’avoir une présence diplomatique en Australie, mais seulement de construire si près du Parlement.
Dennis Desmond, expert en contre-espionnage et ancien agent du FBI, a expliqué qu’il était raisonnable de soupçonner la Russie d’utiliser le site comme base pour espionner le gouvernement australien. « La décision de placer une ambassade à un endroit donné est manifestement motivée par une intention très précise. » Selon lui, Moscou pourrait obtenir ainsi des renseignements d’origine électromagnétique et prendre en filature des responsables australiens.ù
06h50 : L’Otan doit soutenir la contre-offensive ukrainienne, insiste Stoltenberg
Le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, a plaidé mercredi pour un soutien militaire accru de l’Alliance aux forces ukrainiennes afin de leur permettre de poursuivre leur contre-offensive contre la Russie malgré les pertes subies.
Les fournitures d’armes et la reconstitution des stocks de munitions des pays de l’Alliance seront d’ailleurs ce jeudi au cœur des discussions des ministres de la Défense avec leur homologue ukrainien pour leur dernière réunion avant le sommet de l’Alliance dans un mois à Vilnius.
06h40 : Erdogan tempère les attentes de Stockholm sur l’Otan
Recep Tayyip Erdogan a averti mercredi que la Turquie ne « satisfera » pas nécessairement les « attentes » de la Suède, candidate à l’entrée dans l’Otan, lors du sommet de l’Alliance atlantique en juillet.
Le président turc bloque depuis treize mois l’entrée de la Suède, lui reprochant notamment une mansuétude présumée envers les militants kurdes réfugiés sur son sol. « Pour que nous puissions nous conformer à ces attentes, il faut tout d’abord que la Suède fasse sa part », a ajouté le chef de l’Etat.
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